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23/06/2013

LES METROPOLES DE TOUS LES DANGERS !

métropole,paris,élus communistesModernisation de l’action publique territoriale » : Pourquoi une telle insistance à affirmer les METROPOLES ?

Le succès de la grande marche du 5 mai 2013 à la Bastille pour une alternative à l’austérité et une VIème République, a été un révélateur. Des dizaines de milliers de nos concitoyens étaient fiers de se rassembler à nouveau et de se mobiliser avec le Front de gauche.

Pour ne pas laisser le pavé à la droite et à l’extrême droite qui profitent de ce climat délétère et pour dire clairement qu’il faut changer de cap à gauche. Le gouvernement poursuit une orientation d’austérité qui ne rompt en rien avec les exigences des marchés financiers et nourrit la récession.

Dans cette crise politique amplifiée par l’affaire Cahuzac, va-t-il continuer à s’enfermer dans ce que certains appellent désormais le « social-défaitisme » ? A prétendre encore que le « sérieux budgétaire » d’aujourd’hui donnera plus tard de la croissance, contre toute logique ?

Si les mots d’ordre des manifestants ont donné tant de place à la VIe République, c’est que la conscience grandit qu’il faut que l’action publique soit libérée des carcans imposés par les experts favorables à la finance, que la parole revienne au peuple !

Une exigence démocratique profonde et bien embarrassante au moment où le gouvernement a engagé en catimini un projet de loi essentiel « de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles »...

LE GRAND PARIS METROPOLE

metropole2.jpgDans le cas de « Grand Paris Métropole » par exemple, le nouvel EPCI prévu dans le projet de loi du gouvernement serait administré par une sorte de G 20 de présidents d’intercommunalités, et quelques représentants de la ville de Paris.

Les 8 Départements et la Région Ile de France ne feraient l’objet que d’une participation à un organisme consultatif.

Afin que la banlieue ne pèse pas de tout son poids au sein de cette gouvernance, le gouvernement pèse fortement dans le sens d’un le nombre limité des intercommunalités nouvelles, avec un seuil obligatoire prévu à l’origine dans le projet de loi à 300 000 habitants minimum. Les communes, quant à elles, vidées de leurs prérogatives, ne seraient réunies par la métropole que pour avis et une fois l’an, a minima.

Il faut noter que le Sénat a rejeté en première lecture au mois de juin la totalité de ces dispositions, c’est-à-dire les articles créant la métropole du Grand Paris et instituant ces intercommunalités de taille géante. Mais le dernier mot reviendra à l’Assemblée Nationale.

On a le vertige  devant une telle construction anti-démocratique  qui éloignerait 8 millions d’habitants de toute possibilité de décider comme citoyens des politiques urbaines, d’emploi, de santé, de formation, de logement, de transport collectif, de culture qui les concernent au quotidien.

L’orientation sous tendue par cette construction est d’ailleurs dévoilée sans retenue par des déclarations publiques comme celle de Jean-Marc Ayrault qui s’est déclaré favorable à l’élection en 2020 par le suffrage universel direct d’un maire du Grand Paris…, ou de Luc Carvounas, sénateur du Val-de-Marne, qui jette carrément le masque en écrivant dans son journal de compte rendu de mandat : « Ces futures agglomérations vont dans le sens de l’histoire, celui où les villes auront, à terme, le rôle des mairies d’arrondissement à Paris ». Cela se passe de commentaires…

En région parisienne où les élus de toutes tendances travaillent depuis plusieurs années au sein d’un syndicat mixte d’étude nommé « Paris Métropole »  regroupant 200 maires ou présidents d’intercommunalités de toutes tendances, le projet de loi a fait l’effet d’une douche froide, tant il est éloigné des principes de coopération qui, malgré des difficultés objectives à trouver des consensus, avaient néanmoins fait émerger des objectifs partagés dans le travail commun.

A Lyon, il s’agit carrément d’un coup de force puisque le président de la métropole en formation décide de phagocyter le département du Rhône avec le seul accord du Président du Conseil Général.

Dans le cas de « Grand Paris Métropole » par exemple, le nouvel EPCI prévu dans le projet de loi du gouvernement serait administré par une sorte de G 20 de présidents d’intercommunalités, et quelques représentants de la ville de Paris.

Les 8 Départements et la Région Ile de France ne feraient l’objet que d’une participation à un organisme consultatif.

Afin que la banlieue ne pèse pas de tout son poids au sein de cette gouvernance, le gouvernement pèse fortement dans le sens d’un le nombre limité des intercommunalités nouvelles, avec un seuil obligatoire prévu à l’origine dans le projet de loi à 300 000 habitants minimum. Les communes, quant à elles, vidées de leurs prérogatives, ne seraient réunies par la métropole que pour avis et une fois l’an, a minima.

Il faut noter que le Sénat a rejeté en première lecture au mois de juin la totalité de ces dispositions, c’est-à-dire les articles créant la métropole du Grand Paris et instituant ces intercommunalités de taille géante. Mais le dernier mot reviendra à l’Assemblée Nationale.

En région parisienne où les élus de toutes tendances travaillent depuis plusieurs années au sein d’un syndicat mixte d’étude nommé « Paris Métropole »  regroupant 200 maires ou présidents d’intercommunalités de toutes tendances, le projet de loi a fait l’effet d’une douche froide, tant il est éloigné des principes de coopération qui, malgré des difficultés objectives à trouver des consensus, avaient néanmoins fait émerger des objectifs partagés dans le travail commun....

 adenot.jpgContribution de Dominique Adenot Maire de Champigny-sur-Marne, Président de l’ANECR

 


ACTE lll DE LA DECENTRALISATION : MANIFESTATION... par E-Mosaique

26/04/2013

BRASILIA : UN DEMI-SIECLE DE LA CAPITALE DU BRESIL

brasilia3.jpgL’exposition «Brasilia, un demi-siècle de la capitale du Brésil » rend hommage à l’architecte Oscar Niemeyer. Conçue voici trois ans par la structure brésilienne Artelude Cultural dans le cadre des commémorations du cinquantenaire de la capitale, l’exposition a déjà connu un grand succès en Espagne, au Portugal, en Argentine, au Chili, au Brésil et en Inde. Elle prend aujourd’hui ses quartiers à Paris du 27 avril au 15 juin, au siège du Parti Communiste Français, construit par l’architecte entre 1966 et 1971 et classé monument historique en 2007.

Il aura fallu quelques siècles entre l'émergence de l'idée de construction de cette nouvelle ville à sa réalisation. Déjà à l'époque coloniale, la cour portugaise discutait d’un transfert de la capitale, alors situé à Rio de Janeiro. En 1822, date de l'indépendance du Brésil, c’est le prince héritier Dom Pedro 1er qui suggère son nom. Il faudra attendre 1891 pour que la Constitution républicaine nomme une commission, commandée par l'ingénieur et astronome belge Luiz Cruls. La « Mission Cruls », formée d'experts en topographie, ressources naturelles, climat, géologie, faune, flore, etc…... termine ses travaux en 1893.

En 1922, la première pierre de la nouvelle capitale fédérale sur le Planalto Central de Goiàs est posée mais la dictature au pouvoir entre 1930 et 1946 reporte le projet. C’est Juscelino Kubitschek qui lors de sa campagne pour la présidence de la république en avril 1955, fera la promesse de construire Brasilia. Elu l'année suivante, les travaux commenceront en septembre et la ville sera inaugurée le 21 avril 1960.

brasilia4.jpgOscar Niemeyer, rencontré par Kubitschek lorsqu'il était gouverneur de l'état de Minas Gerais, s'engage à exécuter pour la nouvelle ville, des ouvrages originaux et lui propose la réalisation d'un concours pour le choix de la réalisation urbanistique. Il sera remporté par l'architecte et urbaniste Lucio Costa, disciple de Le Corbusier et bientôt rejoint par le paysagiste Burle Marx.

brasilia2.jpgLe concept de Lucio Costa cherchait à "intégrer le triangle équilatère, lié à l'architecture depuis la plus lointaine antiquité, avec la technique orientale millénaire", en passant par des modèles urbains comme ceux de Piccadily Circus, de Time Square, des champs Elysées, des petites rues de Venise, " le tout associé à la technique paysagiste des parcs et des jardins".

Brasilia représente l'’un des événements architecturaux majeurs du XX° siècle. En 1987, elle sera inscrite au Patrimoine mondial de l'’humanité.

 

Article publié par les Echos

14/04/2013

Le PCF propose des "assises" pour prolonger l'élan du 5 mai

  manifestation, pcf, pierre laurent, front de gauche, jean-luc mélenchon, paris, christian picquet, VIè république, évasion fiscale, 1er mai, fraude fiscale, ANI, affaire cahuzac, 5 mai pour une VIè République,Afin de prolonger la mobilisation du 5 mai, à l'appel du Front de gauche, "contre l'austérité et la finance et pour la VIe République", le conseil national du Parti communiste français (PCF) a appelé à des "assises pour une refondation sociale et démocratique", le 16 juin à Paris

"Nous faisons la proposition à tous les partis du Front de gauche et à toutes les forces qui ont voulu le changement de converger vers des assises pour une refondation sociale et démocratique", a expliqué Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. "La date de ces assises est proposée au 16 juin à Paris", a-t-il précisé.

Le conseil national du PCF, qui se réunissait à huis clos et "en urgence" en raison de l'actualité, et notamment de l'affaire Cahuzac, a "confirmé son engagement dans la mobilisation du 5 mai avec comme axes la lutte contre la finance et la refondation sociale et démocratique de la République". Si le PCF souhaite "une très forte mobilisation" pour la "marche citoyenne" du 5 mai "contre l'austérité et la finance et pour la VIe République", il propose aussi de "prolonger cette mobilisation par des assemblées, des comité citoyens" qui aboutiront aux assises du mois de juin.

Parmi les propositions du PCF pour la "refondation démocratique des institutions" vers une VIe République, figurent "une réelle indépendance de la justice, une démocratisation des élections par la proportionnelle, de nouveaux droits pour les salariés dans les entreprises ou encore la remise en chantier de l'acte III de décentralisation". "Nous continuons aussi la bataille contre l'ANI" (Accord national interprofessionnel sur l'emploi), a ajouté Pierre Laurent. "Le vote de l'Assemblée nationale confirme qu'il n'y aura pas de majorité de gauche au Sénat", a prévenu le sénateur de Paris. Lors du vote du texte transcrivant l'ANI dans la loi (250 voix contre 26), plusieurs députés PS s'étaient abstenus, ainsi que les écologistes.

Les communistes appellent également à soutenir la mobilisation du 1er mai à "l'appel des organisations syndicales qui refusent" le texte sur l'emploi.


L'interview politique de Christophe Barbier par ITELE

07/04/2013

Une grande marche citoyenne pour la 6ème République le 5 mai à Paris

front de gauche,marche,pcf,paris,maiL’affaire Cahuzac suscite la colère et la nausée. D’une gravité extrême, elle ne révèle pas seulement l’absence de probité et d’honnêteté d’un homme. Elle met à jour, une nouvelle fois, un système oligarchique profondément néfaste, une démocratie à bout de souffle, la collusion grandissante entre les hautes sphères financières et celles de l'Etat. Il faut mettre fin au règne de la finance. 

L’heure n’est pas au bricolage mais à la réorientation de la politique du pays et à la refonte du cadre institutionnel. Au moment où le gouvernement demande au plus grand nombre de se serrer la ceinture et après l’intervention télévisée d’un Président qui confirme son cap visant à ne rien changer, cet épisode misérable précipite la crise politique. 

Le Front de Gauche est engagé dans la bataille contre l’austérité à l'image de sa campagne "pour une alternative à l'austérité". Il participera à la manifestation du 9 avril contre l’ANI, appelle les parlementaires à ne pas retranscrire dans la loi cet accord minoritaire. Dans l'immédiat, il exige la suspension du débat parlementaire sur ce texte pour légiférer en urgence contre le pouvoir de la finance, contre les paradis fiscaux, y compris en Europe, contre les conflits d’intérêt. Il faut des contrôles, des normes nouvelles, et pas seulement des appels à la morale individuelle, des moyens financiers pour faire face à la fraude fiscale. 

 
La défiance des citoyennes et citoyens à l’égard des responsables politiques atteint son seuil critique. L’oligarchie croit en sa toute puissance, en son impunité. C’est pourquoi la réplique doit être forte et claire. Le Front de Gauche défend la perspective d'un processus constituant pour une nouvelle République. Redéfinir les règles sociales et démocratiques est le moyen pour que le peuple reprenne le pouvoir. La VIe République visera à élargir le socle des droits, à étendre la souveraineté populaire, à favoriser la démocratie sociale.
 
Face à l'accélération de la crise sociale et politique, le Front de Gauche assumera toutes ses responsabilités pour que la colère légitime débouche sur l’espoir et la transformation sociale. Le Front de Gauche propose à toutes les forces et les personnes qui ont voulu le changement en mai dernier et plus largement au peuple, contre la finance et l'austérité, de participer à une grande marche citoyenne pour la 6ème République le 5 mai à Paris.
 
Le Front de gauche

02/03/2013

JEUNESSE COMMUNISTE : TOUCHEZ PAS A NOS RETRAITES !

retraites, JC, Paris, CahyzacEn 2010, plus de 3 millions de personnes ont manifesté, à de nombreuses reprises, partout en France, pour s'opposer à une réforme du système des retraites injuste. Malgré la colère de tous, jeunes, travailleurs et retraités, le gouvernement de François Fillon a repoussé l'âge de départ à la retraite de 60 ans et 65 ans à taux à 62 ans et 67 ans à taux plein. Ne parlons même pas de la non prise en compte de la notion de pénibilité du travail, remplacée par un "pourcentage" d'invalidité physique.

Rappelons-le : le système de retraites est, aux côtés de la Sécurité Sociale, un des grands acquis sociaux du XXème siècle, inscrit dans le programme du Conseil National de la Résistance. Il s'agit de l'application même de l'idée de redistribution des richesses : les actifs cotisent pour les inactifs.

En 2010, les Jeunes Communistes étaient avec les jeunes, en tête de cortège, aux côtés des lycéens et étudiants qui avaient tant de raisons de battre le pavé : baisse des embauches en conservant les actifs plus longtemps, destruction de leurs futures retraites, inégalités hommes-femmes, non-prise en compte des années d'étude dans le décompte des annuités...

Aujourd'hui, malgré ses promesses, malgré son opposition à la réforme d'Eric Woerth, le Parti Socialiste et François Hollande s'apprêtent à dynamiter ce qu'il reste de notre système de retraites. Souvenons-nous donc des engagements du candidat Hollande et des déclarations des ténors du Parti Socialiste il y a quelques mois... Même la prétendue "aile gauche" du Parti Socialiste trouve une réforme obligatoire mais surtout trouve "normal de rallonger la durée de cotisation". Quelques citations :

• Michel Rocard propose de rallonger la durée de cotisation de 41,5 année à 43 ans.

• Henri Emmanueli, pourtant si opposé au rallongement de la durée de cotisation en 2010 (notons par exemple sa participation à l'ouvrage collectif "Quelle retraite pour demain", qu'il a préfacé, et ses nombreuses déclarations en 2010), dit désormais que " "la biologie fait qu'il faut se poser la question de la durée de cotisation".

Et n'oublions pas les déclarations de Jérôme Cahuzac et ses consorts...

Pour les Jeunes Communistes, de telles propositions sont inacceptables !

D'abord, revenons sur ce fameux dogme: "On vit plus, on doit donc travailler plus".

Remarquons déjà qu'un tel propos est fermé à tout progrès social. Si nous vivons plus vieux, cela a sans doutes à voir avec les progrès sociaux qui ont été fait, et dont notre système de retraites fait partie. Si nous travaillons plus longtemps, notre espérance de vie n'augmentera plus et va même probablement diminuer, comme cela a déjà été constaté dans certains états aux États-Unis.

D'autre part, cette affirmation est fausse. Ou du moins très incomplète. Oui, nous vivons plus vieux. Pour autant, notre espérance de vie en bonne santé est loin d'être aussi impressionnante. L'espérance de vie est ainsi de 78,3 ans pour les hommes en France, mais seulement de 61,8 ans en bonne santé (chiffre 2010, Insee). Pour les femmes, elle est de 85,3 ans et de 63,5 ans respectivement. On remarque qu'il est déjà difficile pour certains d'arriver au seuil des 62 ans...

Alors, devons-nous travailler jusqu'à être infirme ? C'est du moins ce que semble vouloir le gouvernement...

D'autre part, sachant que l'âge moyen d'accès au premier CDI est de 27 ans pour les jeunes, en cotissant 41,5 années pour obtenir une retraite à taux plein, on voit bien qu'il nous est impossible de partir avant 67 ans...

Concernant l'idée que le nombre d'actif par retraité diminue, il est certes vrai. Cependant, rappelons le fait que le France a un des meilleurs taux de natalité en Europe qui permet de relativiser cela. Surtout, si le taux d'actif par retraité a diminué, la productivité, elle, a augmenté ! De fait, un travailleur produit aujourd'hui bien plus de richesses qu'il y a 10, 20 ou 30 ans.

On a aussi entendu parler de ne plus indexer les retraites de base sur l'inflation. Belle idée pour précariser encore plus nos aînés !

C'est pourquoi les Jeunes Communistes de Paris rappellent leur attachement au système par répartition, seul système garantissant une réelle solidarité entre travailleurs et retraités.

Il est ridicule de nous demander de travailler plus alors que le taux de chômage est déjà particulièrement haut, surtout chez les jeunes.

Il faut augmenter les cotisations ! Qu'en est-il des "retraites chapeaux" des grands patrons ?

Pas de retraites inférieures au SMIC !

Prendre en compte les périodes non travaillées dans le décompte des annuités, notamment les années d'études, les périodes liées à la maternité et aux maladies professionnelles.

De l'argent, il y en a ! Encore faut-il savoir à qui le prendre... Comme nous le disions, la productivité a augmenté, la richesse produite en France aussi, et pourtant, une seule part a augmenté : celle revenant aux actionnaires ! Ce n'est pas à nous de travailler plus ! Quelle richesse a donc produit Mme Parisot et ses amis ?

retraites, JC, Paris, CahyzacC'est un débat important qui nous touche tous : étudiants, lycéens, jeunes travailleurs, actifs, retraités, féministes, chômeurs... Alors, Hollande, prends garde ! Nous étions plus de 3 millions en 2010, nous n'hésiterons pas à recommencer ! Une réforme viable, solidaire et qui assure une réelle répartition des richesses est possible, encore faut-oser s'attaquer au MEDEF...

Taxons enfin le capital et le patrimoine, et non les travailleurs

Jeunesse Communiste de Paris

17:32 Publié dans ACTUALITES, Jeunesse communiste, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraites, jc, paris, cahyzac | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

30/09/2012

PARIS : DES DIZAINES DE MILLIERS DE MANIFESTANTS CONTRE LE PACTE D’AUSTERITE

manif30.jpgC’est sous un beau soleil que des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Paris de la Nation à Porte d’Italie sur plus de 5 kilomètres pour exiger un référendum et s’opposer au pacte européen d’austérité.

A la tête du cortège avait pris place les animateurs nationaux du Front de Gauche dont Jean Luc Mélenchon, Christian Picquet, Clémentine Autain, Pierre Laurent et les deux présidents des groupes Front de Gauche au Sénat et à l’Assemblée Nationale la sénatrice communiste Eliane Assassi, et le député communiste André Chassaigne.

Marie George Buffet députée de la Seine St Denis et ancienne secrétaire nationale du PCF avait décidé de manifester parmi les féministes qui avaient décidé de participer à cette manifestation.

De nombreuses délégations de Province étaient présentes dont celles du Var, de la Savoie, de Côte d’Or, des Bouches du Rhône avec de nombreux salariés d’Univeler.

manif30a.jpgLes militants communistes étaient les plus nombreux et les plus actifs parmi les 60 organisations présentes.

Les militants du Front de Gauche de l’Essonne et d’Evry étaient présents aussi en nombre dans cette grande manifestation nationale qui constitue une première mais non une dernière dans ce grand mouvement contre l’austérité et pour une politique vraiment à gauche qui va à coup aller en s’amplifiant pour permettre une véritable alternative politique.

Texte, photos exclusif E-Mosaïque

manif30c.jpg

 

02/04/2011

UNE BASTILLE POUR LA SANTE

h7.jpgh5.jpgA l’appel de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux qui regroupe une centaine d’associations, de syndicats, de Partis plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs dizaines de villes de France.

A Paris, c’est Place de la Bastille qu’a eu lieu ce rassemblement. Plusieurs personnalités sont intervenues à cette occasion, dont le professeur Grimaldi pour dénoncer la situation catastrophique des hôpitaux engendrée par la politique gouvernementale et appliquée par les Agences Régionales de la Santé.

Les usagers sont particulièrement pénalisés, et le personnel hospitalier sous perfusion avec la suppression en 2 ans de plus de 20000 emplois.

h3.jpgLes représentants des hôpitaux de l’Essonne étaient venus en nombre à l’exemple de celui de Dupuytren dont la délégation était nombreuse et remarquée.

Les syndiqués CGT étaient très nombreux et majoritaires. Le Parti communiste français avec ces militants, dont Pierre Laurent était très présent, le PS et les Verts pratiquement absents bien que membres de la coordination.

Ces rassemblements augurent d’un mouvement qui va prendre de l’ampleur prenant en compte l’envergure du démantèlement du système de santé au profits des grands groupes privés et au détriment des malades et du personnel hospitalier.

Photos, vidéo, texte exclusifs E-Mosaïque

NOTE

h4.jpgh8.jpgAlors que de tous les observateurs présents à ce rassemblement le PCF était sans contexte le Parti le plus présent et le plus actif à ce rassemblement, avec également de nombreux militants du Parti de Gauche et du NPA et que la présence du PS était quasi inexistante l’AFP n’a rien vu et a juste remarqué la présence, on ne sait où, du socialiste Jean Paul Huchon et par contre n’a pas constaté la présence de Pierre Laurent secrétaire nationale du PCF.

En matière d’informations cela s’appelle de la partialité et cela semble devenir une règle à l'égard du Parti communiste français, de ses militants, de ses dirigeants, de ses élus au moment même où Marine Le Pen de son côté  constate de son aveu même au contraire une attitude de plus en favorable des médias à son propos et à celui des idées du Front National.

 
BASTILLE : RASSEMBLEMENT POUR LA SANTE par E-Mosaique