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05/08/2013

LPM : Une mauvaise loi de programmation militaire sous contrainte de l’OTAN (PCF)

pcf,armée française,hollande,otanLe projet loi de programmation militaire 2014-2019 est sans surprise à l’image du livre blanc de la défense 2013.

Un mauvais livre blanc donne une mauvaise loi de programmation militaire.

En effet cette loi acte une armée à deux vitesses : d’un côté une force d’interventions extérieures qui bénéficie de toutes les attentions financières, et de l’autre le reste de l’armée qui doit se contenter de la disette budgétaire.

Il s’agit de privilégier les besoins stratégiques de l’OTAN au détriment de la protection du territoire national. La « sanctuarisation » de la force nucléaire ne peut constituer en aucun cas une réponse à la diversité et la complexité de l’ensemble des menaces qui peuvent peser sur l’indépendance de notre peuple.

On peut certes louer les efforts faits sur la cyber-défense mais comment les prendre au sérieux face à la pusillanimité du gouvernement devant les révélations de l’affaire Snowden. Les dernières révélations du Guardian indiquent la présence sur notre territoire de serveurs utilisés à des fins d’espionnage par la NSA, on ne peut sur cette affaire qu’être extrêmement étonné par le silence de l’exécutif.

Cette loi privilégie donc l’acquisition de matériels sur-sophistiqués et les externalisations dans des partenariats public-privé au détriment des hommes, de leurs formations, de leurs entrainements et de leurs conditions d’existence matérielle. On prétend ainsi gérer l’armée comme une entreprise privée en privilégiant l’accumulation de capital matériel au détriment de l’humain.

Enfin, le financement de cette loi se fonde en partie sur la vente des bijoux de famille : fréquences hertziennes, patrimoine immobilier et surtout de ventes d’actions de l’Etat d’entreprises stratégiques, comme Airbus ou SAFRAN, ce qui va encore amputer les moyens d’action de l’Etat en matière de politique industrielle. Ainsi, on brûle le plancher pour chauffer la maison France.

La protection de notre pays, la défense de l’indépendance des choix politiques, économiques et sociaux de notre peuple méritent une autre loi de programmation militaire, un autre livre blanc. C’est pourquoi le PCF demande que le gouvernement retire ce mauvais projet de loi et ce mauvais livre blanc, et qu’il initie un grand débat démocratique en France, en Europe et dans le bassin méditerranéen sur les enjeux de défense, de paix, de désarmement multilatéral.

29/03/2013

François Hollande totalement déconnecté des urgences sociales

hollandenul.jpglaurentpierre.jpg"J'appelle, au nom du Parti Communiste Français et du Front de Gauche, les forces du changement à entrer massivement dans l'action !" 

(Pierre Laurent – PCF/FDG)

Ce n'est pas le laborieux exercice de justification de ses choix politiques auquel s'est livré ce soir le Président de la République qui peut convaincre le pays. Tout le monde voit que l'austérité mène à l'échec ici comme dans toute l'Europe. Mais le Président persiste et signe. Pire, il annonce une année 2013 de hausse continue du chômage, un nouvel allongement de la durée de cotisation des retraites, et sur l'Europe il propose d'aller plus vite dans les sanctions infligées aux peuples en prenant Chypre comme exemple !


austerite2.jpgLes mots de François Hollande sont restés totalement déconnectés des urgences sociales et des solutions nouvelles nécessaires. Rien de ce que nous avons entendu n'est de nature à rassurer les Françaises et les Français qui souffrent et ont plus que jamais besoin du changement pour lequel ils ont voté.
Il a vanté l'accord sur l'emploi signé par le Medef et trois organisations syndicales minoritaires en continuant à masquer les graves reculs des droits sociaux qu'il contient. Alors que débute dans 4 jours à l'Assemblée nationale la discussion sur ce projet majeur, on attendait du Président qu'il s'explique ! Rien de cela. Résultat, on s'apprête à faciliter encore les licenciements alors que le niveau de chômage bat tous les records !


 Puisque le Président de la République ne veut rien changer à sa politique, rien entendre de la colère qui monte, j'appelle, au nom du Parti Communiste Français et du Front de Gauche, les forces du changement à entrer massivement dans l'action pour exiger un changement de cap, pour dire stop aux politiques d'austérité, stop aux licenciements, stop à la casse du code du travail et des services publics.


 hollande,discours,pcf,austéritéLa semaine prochaine dans tout le pays, nous irons à la rencontre des salariés pour dénoncer les dangers du projet de loi gouvernemental sur l'emploi et demander le vote de la proposition de loi que nous avons déposée pour interdire les licenciements boursiers. La journée d'action syndicale interprofessionnelle du 9 avril a tout notre soutien. Elle doit être le prochain grand rendez-vous de la mobilisation populaire.

07/11/2012

La gauche c’est prendre le parti des salariés et de l’intérêt général

fgplaceaupeple.jpgCOMMUNIQUE DU FRONT DE GAUCHE

La gauche c’est prendre le parti des salariés et de l’intérêt général, pas celui de la compétitivité et de la réduction du « coût » du travail au profit du capital !

Il y a quelques semaines, le Président Hollande et sa majorité PS poussaient à l’adoption du Traité Merkozy sans en bouger une ligne, il proposaient un budget 2013, amputé de 30 milliards mais épargnant les revenus du capital.

Aujourd’hui en reprenant le rapport Gallois, ils continuent dans la logique de réduction des dépenses publiques et sociales, largement inspirée par le patronat. Au nom de la soi-disant compétitivité, le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault accorde un nouveau cadeau indifférencié aux entreprises de 20 milliards d’impôts qui seront payés par les ménages à travers 10 milliards d’impôt dont 7 milliards de TVA et 10 milliards de dépenses publiques en moins qui s’ajoutent aux restrictions déjà prévues !

Durant la campagne présidentielle, le Front de Gauche pointait l’inaptitude du candidat Hollande à affronter réellement la finance. Malgré tout, nous n’imaginions pas l’ampleur et la rapidité à laquelle le nouveau gouvernement allait céder face aux pressions du MEDEF.

Cette orientation politique est non seulement injuste, mais inefficace. Elle amènera la France comme l’Union Européenne à la récession, pour le seul profit des actionnaires et des spéculateurs. Elle conduira notre peuple au désastre, pénalisera ceux qui ont voulu le changement le 6 mai pour le seul bénéfice des Mme Parisot, du Medef et des 98 plus grands patrons français

Cette voie là, le Front de Gauche la refuse et en propose une autre ; celle du partage des richesses, d’une fiscalité juste, de la relance des activités socialement et écologiquement utiles. Aujourd’hui la charge des dividendes versés aux actionnaires est le double du montant des cotisations des salariés. C’est cela qu’il faut changer de toute urgence en imposant aux revenus du capital de participer à la même hauteur que les travailleurs à l’effort national

En France comme dans toute l’Europe, il faut envoyer un signal fort pour refuser toutes les politiques d’austérité. C’est pourquoi le Front de Gauche appelle à se mobiliser le 14 novembre pour la journée européenne contre l’austérité aux côtés des salariés et de leurs syndicats..

09/09/2012

PIERRE LAURENT, MARIE GEORGE BUFFET : REACTIONS AU DISCOURS DU PRESIDENT

hollande,pierre laurent,marie george buffet,psaL'agenda social oublié par le président"

Tout en prenant acte de l'impatience des Français qui après 10 ans de droite au pouvoir attendent une action gouvernementale à la hauteur des urgences et attentes sociales, le président de la République a fait un discours de la méthode qui au risque de se répéter sera très vite inopérant.

L'agenda qui fixe à deux ans "le rythme du redressement du pays" avant d'envisager "la construction d'une société de solidarités" semble remettre à plus tard le changement annoncé et surtout oublie complètement le changement social qui est bien à l'ordre du jour.

Ainsi, alors que c'est aujourd'hui qu'il faut un moratoire sur les plans de licenciements boursiers, et que les salariés menacés doivent sentir que le pouvoir est dans leur camp, ceux de PSA apprennent qu'ils seront "accompagnés" par l'État dans les plans de reconversion.

Au surplus, son silence absolu sur le Traité européen soumis à ratification alors qu'il n'a pas été renégocié d'une virgule est très préoccupant. Les Français ont droit à ce débat, ils ont le droit de décider.

L'austérité des comptes publics n'est pas la solution, elle est le problème. Et ce sont bien des ressources nouvelles qu'il faut dégager, à commencer par récupérer celles accaparées par les marchés.

Le PCF et le Front de gauche sont disponibles pour un tournant politique, celui de la justice sociale et de la relance économique et écologique.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

Paris, le 9 septembre 2012

 

TRENTE SECONDES POUR RAYER 3000 SALARIES

30 secondes pour rayer 3000 salariés, c'est du rapide ! C'est malheureusement pas nouveau, Michel Rocard avait fait de même avec les salariés de Renault Billancourt...

Il aura fallu a peine trente secondes à François Hollande dans sa prestation au 20H pour sceller l’avenir de l’usine de PSA Aulnay et de ses 3000 salariés. Trente secondes pour dire qu’il allait falloir veiller à ce que la reconversion des ouvriers de l’entreprise se passe bien !!!Mais ce que veulent les salariés et leurs syndicats ce n’est pas de la reconversion, c’est de la production et de l’emploi!

Ce qu’attendent les françaises et les français c’est le changement et cela signifie donc de mettre fin à la désindustrialisation en ayant le courage politique de faire passer l’intérêt du pays et de son devenir industriel avant les intérêts des actionnaires.

hollande,pierre laurent,marie george buffet,psaIl n’est pas trop tard pour agir dans ce sens, je vais continuer à m’y atteler aux côtés des ouvriers et de leurs syndicats ainsi que sur les bancs de l’Assemblée Nationale.

Marie-George Buffet, députée de la Seine St Denis

13/08/2012

PIERRE LAURENT / Nous ne sortirons pas de la crise si nous n’y répondons que par l’austérité

100_8124.JPGQuel est votre avis sur les 100 premiers jours de François Hollande?
Les débuts du gouvernement sont marqués par les contradictions que l’on craignait. Nous avons voté les premières mesures fiscales positives, mais le gouvernement a mangé son pain blanc. Il est resté les bras croisés devant l’annonce des plans de licenciements, nous avons vu son impuissance face à PSA. Pour la rentrée, j’ai les plus grandes inquiétudes. Nous ne sortirons pas de la crise si nous n’y répondons que par l’austérité. Les grandes difficultés sont devant nous et face à elles, le gouvernement manque de l’ambition nécessaire.

Il n’y a pas besoin de modifier la Constitution pour faire appliquer le traité budgétaire européen. Comment réagissez-vous à cette décision du Conseil Constitutionnel annoncée jeudi?
Elle accroit dangereusement le risque d’une ratification dans le dos des Français. C’est un corset de fer que la France enfilerait en ratifiant ce traité. Le pacte budgétaire prévoit une austérité drastique avec des sanctions automatiques pour les pays qui ne respecteraient pas la réduction du déficit public.

Vous voulez un référendum. Pourquoi?
François Hollande s’était engagé à renégocier ce traité et il n’a pas obtenu de renégociation. C’est donc aux Français de trancher car la nature du pacte lui-même touche à la souveraineté nationale sur les choix budgétaires. Je continue donc à demander solennellement au chef de l’Etat de les consulter par référendum.

«Pour le moment, Montebourg fait de l’agitation stérile»

N’est-ce pas une bataille perdue d’avance?
Non. Le Front de gauche est mobilisé et d’autres peuvent l’être. J’en entends notamment au PS et chez les écologistes. Des associations comme Attac sont décidées à agir, des forces syndicales aussi. Je les invite à se rassembler et à tenir des initiatives communes dès la fin du mois d’août et pendant le mois de septembre. La fête de l’Humanité sera un grand rendez-vous de cette mobilisation nationale. Ce sera la bataille prioritaire de la rentrée.

Arnaud Montebourg affiche son volontarisme sur les plans sociaux. Êtes-vous convaincu?
Si c’est du volontarisme, il devrait être suivi d’actes concrets. Pour le moment, Montebourg fait de l’agitation stérile. Nous continuons à proposer l’interdiction des licenciements boursiers, et de nouveaux droits pour les salariés.

Vous associez-vous à Jean-François Copé qui demande à François Hollande de revenir de ses vacances pour s’occuper de la situation en Syrie?
La diplomatie française n’est pas en vacances. C’est une polémique de bas étage. Il y a urgence face aux crimes de Bachar Al Assad. L’enfoncement dans la guerre est sans issue pour le peuple syrien. La France doit reprendre l’initiative politique et diplomatique.

«J’ai de l’estime pour Hugo Chavez»

Que pensez-vous des démantèlements des camps de Roms?
Ces expulsions ne peuvent pas se mener, comme sous Sarkozy, sans véritable solution alternative. Je note qu’il y a d’autres déclarations inquiétantes du ministre de l’Intérieur Manuel Valls, qui semble enclin à repousser aux calendes grecques le droit de vote des étrangers. Ce serait indigne de la gauche!

Fermez-vous la porte à toute entrée au gouvernement?
Je ne ferme aucune porte. Il faudrait pour que cette entrée soit possible que des inflexions très importantes aient lieu. Les choix actuels ne sortiront pas le pays de la crise. Nous allons multiplier les propositions pour faire évoluer la politique suivie.

La présidentielle passée, Jean-Luc Mélenchon reste-il le leader naturel du Front de gauche?
Le Front de gauche n’a jamais eu de leader naturel. C’est une construction collective. L’avenir du Front de gauche continuera à être celui d’un Front avec plusieurs porte-parole, dont Jean-Luc Mélenchon et moi-même, mais aussi des responsables d’autres sensibilités.

Il est allé soutenir Hugo Chavez au Venezuela. Chavez, est-ce quelqu’un pour qui vous avez de l’admiration?
J’étais moi-même à Caracas début juillet pour le forum de Sao Paulo. J’ai de l’estime pour Hugo Chavez et l’immense changement entrepris au Vénézuela. Cette solidarité n’exclut pas des approches différentes sur certaine questions notamment internationales.

Arthur Nazaret - Le Journal du Dimanche

samedi 11 août 2012

15/05/2012

C’est à partir de maintenant que nous pouvons vraiment construire !

hollande-ayrault.jpgL’arrivée à la tête de l’Etat d’un nouveau Président de la République nous fait pousser un immense « Ouf » de soulagement. La réélection de Nicolas Sarkozy aurait été une véritable catastrophe. Nous savions comment il aurait poursuivi sa casse des services publics, de la fonction publique et plus généralement de l’ensemble des acquis sociaux. Son bilan comme son programme était clair. Austérité, austérité, toujours pour les mêmes.

Mais la tournure de la campagne du 2ème tour dans laquelle le Président candidat est délibérément parti à la chasse aux voix du Front national nous laissait augurer des choses bien pires encore. Haro sur les syndicalistes, les chômeurs et bien sûr les immigrés. A défaut de pouvoir défendre son bilan et de pouvoir présenter un programme crédible, Nicolas Sarkozy a multiplié les boucs émissaires.

Depuis 10 ans et surtout bien sûr depuis 5 ans, nombre de principes républicains ont été largement bafoués et la Patrie des droits de l’Homme avait bien souvent bien piètre figure à l’étranger. Cette lepénisation des esprits, dont la droite est largement responsable, a fait beaucoup de dégâts et explique en grande partie le score du Front national. Au final, les électeurs préféreront toujours l’original à la copie. D’autant plus que l’illusionniste de 2007 avait rapidement montré son vrai visage.

sarkopantin.jpgDonc exit Nicolas Sarkozy et saluons la victoire de François Hollande à laquelle nous avons participé de façon non négligeable. Pour autant rien n’est acquis. Tout reste à faire. Mais nous ne partons pas de rien. Le Front de gauche est le seul mouvement politique à avoir sorti la campagne présidentielle de sa torpeur. Tous les observateurs l’ont salué.

Nous avons fait plus de 11 %, soit près de trois millions de voix supplémentaires qu’en 2009, pour les élections européennes, moment où le Front de gauche est apparu pour la première fois dans une campagne électorale. C’est un score sur lequel peu d’entre nous aurait parié en début de campagne, ni même au début de cette année 2012 où les sondages ne décollaient pas des 5 à 6%.

Ne négligeons pas non plus notre apport aux thèmes de campagne. Sans la dynamique du Front de gauche, François Hollande n’aurait sans doute pas parler de taxation des plus riches, de réforme des retraites, de coup de pouce au SMIC ou de modification du statut de la BCE. Alors, il faut pousser encore plus fort et pour le Front de gauche, la bataille des législatives sera tout aussi importante que celle de la présidentielle.

Il nous faut continuer à construire cette dynamique citoyenne qui a soulevé tant d’espoirs, être à la hauteur des enjeux et porter à l’Assemblée nationale le plus grand nombre possible de députés pour peser sur les choix politiques des cinq années qui viennent.

Les résultats de nos amis grecs vont dans le même sens et montrent que la gauche que nous représentons est l’alternative aux politiques d’austérité qui échouent partout en Europe.

MCV.jpgAlors haut les cœurs et plus que jamais vive la Gauche européenne, vive le Front de Gauche !

Marie Christine Vergiat, députée au parlement européen

08/05/2012

LE VOTE JEUNE ET FRONT DE GAUCHE ONT ÉTÉ DETERMINANTS POUR PERMETTRE LA VICTOIRE DE FRANCOIS HOLLANDE ET LA DEFAITE DE NICOLAS SARKOZY !

fgjeunes.jpgFrançois Hollande a remercié les électeurs « humanistes » qui lui ont permis d’accéder à la Présidence de la République permettant ainsi d’englober les électeurs du Front de Gauche, quelques électeurs du MODEM et du FN dans un subtil mélange des genres et préparant sans doute ainsi des recompositions politiques pour la suite.

Pourtant la réalité est bien différente. En analysant bureau de vote, par bureau de vote d’autres conclusions s’imposent. Le vote pour François Hollande au deuxième tour est l’addition des électeurs qui ont voté pour lui au premier tour et ceux du Front de Gauche en ajoutant les quelques électeurs Verts, du NPA et de LO. Le vote des électeurs du MODEM, et encore plus ceux du FN est dérisoire contrairement à ce que laisse entendre des dirigeants du PS.

Bien au contraire, là où sur l’agglomération d’Evry le vote du Front National a été le plus élevé comme à Bondoufle avec près de 20 % des suffrages,  Nicolas Sarkozy obtient la majorité absolue en dépassant quasiment les voix de Sarkozy, de Marine Le Pen et de François Bayrou réunis au premier tour, ce qui prouve contrairement à bien d’idées reçues que le report des voix du FN sur Sarkozy a été massif.

A contre exemple, à Evry où le Front de Gauche devance largement le Front National situé autour de 10 %, en obtenant près de 15 % des voix François Hollande obtient un résultat total remarquable avec plus de 70 % des suffrages exprimés.

voteelisee.jpgLe total de l’ensemble des voix de gauche qui était de 65 % au premier tour est dépassé de plus de 5 %, et là aussi l’analyse précise des 24 bureaux de vote d’Evry démontre que ce supplément ne vient pas des votes de François Bayrou (ou de manière très négligeable) mais de 2000 électeurs qui au premier tour n’avaient pas voté, en quasi-totalité d’électeurs jeunes, et qui représentent près de 8 % de l’ensemble des suffrages exprimés.

fgjeunes2.jpgCes jeunes interrogés ne se sont pas rendus aux urnes au premier tour hésitants pour la plupart entre un vote d’adhésion aux idées défendus par JL Mélenchon, et un vote calculateur pour F Hollande. C’est la raison essentielle qui explique le décrochage entre les intentions de vote des instituts de sondages qui situaient le Front de Gauche entre 13 et 15 %, et qui a obtenu finalement 11 %.

Dans l’Essonne l’exemple le plus éclairant est celui de la ville de Grigny, la plus jeune de France, municipalité communiste, où Jean Luc Mélenchon avait participé à un meeting, et où François Hollande a obtenu le score le plus élevé du département avec plus de 75 %.

C’est donc bien le vote des jeunes, et celui du Front de Gauche qui a été déterminant pour permettre la victoire de François Hollande. Ce vote est déterminé, exigeant à bien des égards révolutionnaire et porteur d’avenirs.

diego2.jpg« On ne lâchera rien », et « résistances » ces mots entendus pendant les réunions publiques du Front de Gauche restent plus que jamais d’actualité…

Diaz Diego, Maire adjoint d’Evry