01/07/2015
L'APPEL D'ALEXIS TSIPRAS A VOTER NON !
Intervention d'Alexis Tsipras : "Dire "Non" ce dimanche est notre devoir historique"
"La référendum de dimanche ne pose pas la question de l'appartenance de la Grèce à la zone euro. Après l'annonce du référendum, de meilleures propositions ont été formulées à propos de la restructuration de la dette. Lundi prochain, le gouvernement grec sera à la table des négociations, avec un meilleur mandat du peuple grec. Le verdict populaire est bien plus fort que la volonté d'un gouvernement.
Il est inacceptable que dans une Europe solidaire, on soit contraint de fermer les banques du fait d'avoir appelé le peuple à voter. Cela a gêné des milliers de personnes âgées, mais malgré l'asphyxie financière, le gouvernement garantit leurs retraites. Ces derniers mois, nous avons négocié avec acharnement pour défendre vos retraites, protéger votre droit à une retraite décente. Vous avez fait l'objet d'un chantage au vote "Oui" à l'ensemble des mesures des "Institutions" qui ne comportent aucune solution de sortie de crise.
Le "Non" n'est pas juste un slogan. C'est un pas décisif pour un meilleur accord.
Le "Non" ne signifie pas rompre avec l'Europe, mais au contraire revenir aux valeurs européennes.
Le "Non" signifie une forte pression. Pour un accord socialement juste qui met la charge sur ceux qui peuvent l'assumer et non, encore une fois, sur les retraités et les travailleurs.
Il y a ceux qui disent que j'ai un plan caché, qu'avec un vote "Non", je vais faire sortir la Grèce de l'euro. Ils vous mentent. Ceux qui font ces déclarations aujourd'hui faisaient les mêmes hier. Ils ne servent pas le peuple européen. Ils voient l'Europe comme une union superficielle dont le FMI est le garrot. Ils ne sont pas les visionnaires dont l'Europe a besoin.
Je fais part de ma gratitude sincère au peuple grec pour son calme et sa retenue. Les salaires et les retraites sont garantis. Les dépôts bancaires des citoyens qui ne retirent pas leur argent sont garantis.
Tournons la page, maintenons la démocratie et nos convictions pour un meilleur accord. Nous le devons à nos parents, à nos enfants, à nous-mêmes. Dire "Non" ce dimanche est notre devoir historique."
18:50 Publié dans ACTUALITES, International, Parti de la Gauche Européenne | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : tsiprars, grèce, référendum | |
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27/06/2015
Allocution du premier ministre A. Tsipras au peuple grec
Nous avons livré un combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple. Or on nous a demandé d’appliquer les politiques mémorandaires comme l’avaient fait nos prédécesseurs.
Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité.
L’objectif aujourd’hui est de mettre fin à la crise grecque de la dette publique. Notre responsabilité dans l’affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l’ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec. J’ai proposé au conseil des ministres l’organisation d’un référendum, et cette proposition a été adoptée à l’unanimité.
La question qui sera posée au référendum dimanche prochain sera de savoir si nous acceptons ou rejetons la proposition des institutions européennes. Je demanderai une prolongation du programme de quelques jours afin que le peuple grec prenne sa décision.
Je vous invite à prendre cette décision souverainement et avec la fierté que nous enseigne l’histoire de la Grèce. La Grèce, qui a vu naître la démocratie, doit envoyer un message de démocratie retentissant. Je m’engage à en respecter le résultat quel qu’il soit.
La Grèce est et restera une partie indissoluble de l’Europe. Mais une Europe sans démocratie est une Europe qui a perdu sa boussole. L’Europe est la maison commune de nos peuples, une maison qui n’a ni propriétaires ni locataires. La Grèce est une partie indissoluble de l’Europe, et je vous invite toutes et tous à prendre, dans un même élan national, les décisions qui concernent notre peuple.
Traduction:Vassiliki Papadaki
09:49 Publié dans ACTUALITES, International | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : tsipras, grèce, référendum | |
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24/06/2015
Pierre Laurent: Alexis Tsipras «a tenu bon sur la baisse des pensions de retraite»
A l’issue du sommet extraordinaire qui a eu lieu hier soir, le 22 juin à Bruxelles, les dirigeants européens se montrent plutôt optimistes aujourd’hui sur la possibilité de trouver un accord avec la Grèce. Le gouvernement grec a lâché du lest sur les retraites, l’âge de départ serait maintenue à 67 ans. Les différents régimes de préretraite seraient pour la plupart supprimés. Autre concession, la TVA pourrait être relevée de 6,5 à 13 % dans le secteur du tourisme, passer à 23 % dans les services et une taxe serait créée sur les revenus supérieurs à 30 000 euros par an.
Pour en parler, Frédéric Rivière a reçu sur RFI Pierre Laurent, secrétaire général du PCF, qui revient sur le sommet extraordinaire à Bruxelles, sur le paiement de la dette grecque et la mobilisation politique de soutien à la Grèce en France.
« Alexis Tsipras a maintenu ferme sur des exigences qui étaient des lignes rouges comme il l’avait dit depuis longtemps, sur le fait de ne pas augmenter la TVA, puisque c’était une exigence notamment du FMI, sur les plus pauvres, sur les produits de l’électricité et sur des produits de premières consommations. Il a tenu bon sur la baisse des pensions de retraite qui étaient exigées pour la grande masse des retraités grecs qui sont déjà dans la difficulté. Mais il y a effectivement une bataille très difficile. En vérité, depuis cinq mois, les institutions européennes ne négociaient pas avec Tsipras. Elles ont essayé de le faire capituler et de le faire renoncer à son propre programme. Et tout le monde s’est aperçu que le gouvernement grec allait tenir bon et c’est ce qui permet aujourd’hui la négociation… »
« Depuis cinq mois, en vérité, les institutions européennes ne négociaient pas avec Tsipras, elles ont essayé de le faire capituler, renoncer à son programme. Tout le monde s'est aperçu que le gouvernement grec allait tenir bon, c'est ce qui permet aujourd'hui la négociation. Mais il y a des problèmes à régler, des problèmes européens, notamment celui de la dette. »
La question de la dette grecque « est évidemment à l'ordre du jour puisque tout le monde sait et tout le monde reconnait, parfois en privé, que la dette actuelle ne peut pas être honorée. Et elle n'a pas à être honorée en grande partie parce que ceux qui se gavent des financements européens depuis des années, ce sont les créanciers » qui continuent « d'essayer de vivre sur la bête. »
François Hollande a l’air « décidé à obtenir un accord en tenant compte du gouvernement grec. Il était sur une position qui était de dire ‘un accord est nécessaire pour la zone euro et cet accord doit prendre en compte des demandes qui sont devenues des demandes raisonnables, disait-il, du gouvernement grec’. Nous l'avons encouragé à élever la voix de la France que nous trouvions bien trop silencieuse dans cette affaire. Nous ne pouvons pas entendre que Christine Lagarde et Angela Merkel. Nous avons exactement le même intérêt que la Grèce à faire sortir l'Europe des rails de l'austérité actuelle. »
Pierre Laurent appelle à « poursuivre le travail de solidarité » avec la Grèce.
09:58 Publié dans International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, pcf, rfi, grèce | |
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19/06/2015
Appel au Président de la République « La place de la France est aux côtés du peuple grec »
Monsieur le Président de la République,
La crise grecque s'exacerbe de façon alarmante. Chaque jour qui passe peut, soit nous rapprocher d'un accord utile à toute l'Europe, soit d'une rupture dont personne ne peut prévoir les conséquences. L'intransigeance des principaux dirigeants européens peut nous conduire alors au bord de l'abîme.
Il est aussi vital que pressant de sortir de ce piège. Le moment est crucial. La responsabilité de chaque acteur concerné est directement engagée. Il serait sordide -et au demeurant parfaitement vain- d'escompter une capitulation du gouvernement grec. La fidélité de celui-ci au mandat que lui a confié son peuple n'est pas un défaut mais un exemple à suivre. S'il refuse la compromission, il s'est, en revanche, montré prêt au compromis. Une solution à la fois digne et réaliste est donc à portée de la main. Le moment ultime est venu pour la concrétiser.
C'est dans ce contexte que nous vous lançons un appel solennel : la France ne peut, dans un tel moment, apparaître inerte sinon suiviste des puissants. Son message ne peut se réduire à un rappel docile des "règles" à respecter quand la maison brûle. D'autant que ces règles sont aujourd'hui massivement récusées par les peuples et reconnues contre-productives par nombre de leurs anciens protagonistes eux-mêmes.
Aujourd'hui, alors que la crise de confiance entre les citoyens et les institutions européennes est à son comble, c'est en se montrant capable d'entendre l'exigence de justice, de dignité et de souveraineté d'un peuple debout qu'un pays comme le nôtre sert la cause européenne bien comprise. A l'inverse, qui humilie la Grèce obère l'avenir de la construction européenne. Car le refus de l'austérité et l'aspiration démocratique sont aujourd'hui en Europe les attentes les plus partagées.
C'est pourquoi nous attendons de vous, que vous preniez une initiative politique de nature à débloquer les négociations entre l'"Eurogroup" et les autorités grecques. Nous n'évoquerons pas ici les transformations profondes à promouvoir en Europe qui font débat entre nous. L'acte urgent que nous vous demandons d'accomplir est de refuser de participer à la stratégie d'isolement de la Grèce, concernant en particulier le chantage financier et la nature des "réformes" exigées du gouvernement et du Parlement de ce pays. Apportez un soutien explicite aux mesures saines prises par les autorités grecques, telles que celles qui s'attaquent à la crise humanitaire en Grèce, ou qui permettent enfin de lutter contre l'évasion fiscale. Désolidarisez-vous en revanche nettement des exigences insoutenables de l'"Eurogroup" en matière de dérégulation du marché du travail, de révision du système des retraites ou de privatisations. Acceptez enfin le principe d'une renégociation de la dette grecque, dont une large part est notoirement illégitime.
Cette situation est sans précédent dans l'Union européenne. La France doit prendre la place qui est la sienne dans l'Histoire, celle-ci est aux côtés du peuple grec et de son gouvernement.
Signataires :
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, président du PGE
Dominique Adenot, PCF, président de l'ANECR, maire de Champigny,
Pouria Amirshahi, député PS
François Asensi, député de Seine St Denis GDR, maire de Tremblay en France
Eliane Assassi, Présidente du groupe CRC au Sénat
Isabelle Attard, députée Nouvelle Donne
Clémentine Autain, porte parole d'Ensemble
Marinette Bache, Conseillère de Paris, RetS,
Guillaume Balas, député européen PS
Julien Bayou, porte parole EELV
Martine Billard, Bureau national du PG
Michel Billout, Sénateur CRC
Frédéric Boccara, économiste
Eric Bocquet, Sénateur CRC
Jean-François Bolzinger, syndicaliste
Marie George Buffet, députée GDR
Fanelie Carrey-Conte, députée PS
André Chassaigne, Président du groupe GDR,
Laurence Cohen, Sénatrice CRC
Eric Coquerel, coordinateur général du PG
Catherine Coutard, Vice présidente du MRC
Thomas Coutrot, Mouvement associatif,
Karima Delli, députée europénne EELV
Michèle Demessine, Sénatrice CRC
Bernard Devert, syndicaliste
Jean Pierre Dubois, militant associatif
Marc Dolez, député GDR
Hervé Falciani, lanceur d'alerte
Bastien Faudot, SN et porte-parole du MRC
Jean Pierre Fourré, Vice président honoraire Assemblée nationale, Ret S
Jacqueline Fraysse, Députée GDR
Elisabeth Gauthier, réseau Transform ! Europe
Liem Hoang Ngoc, socialiste affligé
Frédéric Hocquart, conseiller PS de Paris
Nordine Idir, secrétaire général Jeunes communistes
Lucien Jallamion, Secrétaire Général République et Socialisme
Michel Jallamion, Convergences des Services Publics
Eva Joly, députée européenne EELV
Pierre Khalfa, Co-président Fondation Copernic
Pierre Larrouturou, Nouvelle Donne
Jean Luc Laurent, député, maire de Kremlin Bicètre, Président du MRC,
Marie-Noelle Lienemann, Sénatrice PS
Patrick Le Hyaric, député européen GUE-NGL, directeur de l'Humanité
Emmanuel Maurel, député européen PS
Gus Massiah, mouvement social
Jean Luc Mélenchon, député européen GUE-NGL
Alain Obadia, PCF, Président fondation Gabriel Péri
Younous Omarjee, député européen GUE-NGL
Christian Picquet, Gauche Unitaire
Barbara Romagnan, députée PS
Sandrine Rousseau, porte-parole EELV
Anne Sabourin, PCF - Coordinatrice Forum européen des Alternatives
Lydia Samarbakhsh, PCF, responsable International
Nicolas Sansu, député GDR, maire de Vierzon
Laura Slimani, Présidente MJS, présidente jeunes socialistes européens
Aurélie Trouvé, militante associative
Marie-Christine Vergiat, députée européenne GUE-NGL
Francis Wurtz, PCF, député européen honoraire
Je signe !
12:25 Publié dans ACTUALITES, Economie, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grèce, appel, lettre, hollande | |
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26/01/2015
Pour aider Syriza et la Grèce, les socialistes peuvent défiler à Paris contre la Loi Macron
Après les premières déclarations de ministres et de dirigeants socialistes souhaitant puis se félicitant de la victoire de Syriza, Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée, déclare ce matin que « la gauche française au pouvoir jouerait un rôle de point d'appui» pour Syriza.
Un premier rendez-vous est inscrit à l'agenda, et cela commence dès aujourd'hui à l'Assemblée avec la discussion sur le projet de loi Macron. Tout ce qui inspire ce projet et tout ce qui en fait l'architecture principale est très précisément avec quoi Alexis Tsipras propose de rompre. Si, « après la belle victoire de Syriza », Bruno Le Roux vient défiler entre les grands magasins et l'Assemblée, il participera à la chaîne de solidarité et de luttes européennes contre les politiques de régression sociales et démocratiques.
La victoire de Syriza est une chance pour toute l'Europe car un pays, présenté comme un véritable laboratoire de l'austérité, vient de dire avec force et clarté sa volonté de prendre un autre chemin. Enfin, si le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale est sincère, alors il doit demander un collectif budgétaire pour mettre un coup d’arrêt aux 50 milliards d'euros d'austérité programmés d'ici 2017.
Si le gouvernement et les dirigeants socialistes veulent aider Syriza et la Grèce, qu'ils changent dès à présent de politique en France et en Europe.
Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF
13:12 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : macron, ps, austérité, grèce, pcf | |
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03/02/2014
Alexis Tsipras à Paris: "Nous serons la surprise" des européennes"
Le candidat du Parti de la gauche européenne à la présidence de la Commission européenne, Alexis Tsipras, a rencontré les électeurs français ce lundi soir au siège du PCF, à l'invitation de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.
Le président de Syriza est arrivé ce lundi matin à Paris pour une visite de deux jours dans le cadre de sa candidature à la présidence de la Commission européenne au nom du Parti de la gauche européenne (PGE). Temps fort de sa venue en France, Alexis Tsipras a tenu une rencontre publique à l'invitation de Pierre Laurent, Président du PGE, ce lundi soir, au siège du Parti communiste français, devant une salle comble
"Nous allons faire ensemble le voyage de l'espoir et du changement pour changer l'Europe mais aussi pour changer nos vies", a promis le candidat à la présidence de la Commission europénne. "Nous pouvons envahir la Bastille du néolibéralisme global qu'est l'actuelle Europe néolibérale. " Prenant acte que "les socialistes rejettent leurs mandats progressistes et deviennent "co-managers" du consensus néolibéral avec Merkel", Alexis Tsipras constate que "si le gouvernement de François Hollande était différent, je pense que toute l'Europe aujourd'hui serait différente."
Europe des peuples
"Nous devons demander avec force aux socialistes: êtes vous avec l'Europe des marchés et du capital ou avec l'Europe des peuples?", demande le leader de Syriza qui pose d'emblée les ambitions du Parti de la gauche européenne: "Nous avons besoin d'une transformation écologique et politique totale de l'Union européenne, particulièrement en ce qui concerne l'immigration." A propos du drame de Lampedusa et, plus récemment, des migrants rejetés par la police grecque le long de côtes turques: "Nous ne voterons pas une Europe qui tuent des gens
Condamnant "l'extrême droite populiste qui représente le plus grand drame de l'Europe", particulièrement en Grèce où "Aube Dorée prétend être une force anti-système mais n'est rien d'autre que le bras armé du système", le candidat du PGE affirme: "Le 25 mai (soir des élections européennes, ndlr) nous serons la surprise parce que vos luttes sont nos luttes et les notres sont les votres
"La vraie gauche"
Un peu plus tôt ce lundi, lors d'une visite au siège du Parti de gauche, le leader de Syriza avait affirmé que "la vraie gauche", est en mesure d'emporter les scrutins aussi bien européens que locaux en Grèce. "Les Européennes sont importantes pour rompre avec l’austérité et ses destructions sociales. La seule alternative est à gauche, la vraie gauche. Elle ne se trouve pas auprès d'une droite extrême populiste, non plus chez les socialistes qui sont en train de se transformer en conservateurs néolibéraux, non plus à droite qui nous a menés dans la crise actuelle. La seule manière pour sortir de cette crise, c’est la lutte unie avec toutes les valeurs de la gauche
Quant aux municipales et régionales grecques du mois de mai, "la perspective de l’arrivée au pouvoir de Syriza fait peur à l’establishment grec et européen", explique Alexis Tsipras ce lundi. La semaine dernière, il explicitait lors d'un discours devant le comité central de son parti: "Le retournement dont nous rêvions, pour lequel nous nous sommes battus afin de délier le pays du mémorandum (d'austérité) est à notre portée. L'heure des comptes (est arrivé pour) un système politique usé, une élite économique corrompue qui a mené la Grèce et son peuple à la tragédie d'aujourd'hui. L'heure du peuple et du Syriza est arrivée", a-t-il ajouté.
17:24 Publié dans ACTUALITES, ACTUes-Vidéos, Elections Européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : direct, live, pierre laurent, tsiprars, union européenne, grèce, pcf, austérité, front de gauche, pge, syriza, alexis tsipras, européennes 2014, extrême droite, parti de la gauche européenne, aube for | |
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12/06/2013
Télévision grecque : "Nouveau coup de poignard"
Au prétexte de coupes budgétaires drastiques, le gouvernement grec conservateur d'Antonis Samaras a ordonné par décret la fermeture sine die de toutes les chaînes de télévision publique nationale.
Hier, subitement, les écrans de la télévision grecque sont devenus noirs. Les 2656 salariés, qui résistaient au projet d'abrogation de convention collective, sont ainsi précipités à la porte. Ils ont occupé hier soir les bureaux du groupe.
Ces mesures d'austérité qui interviennent quelques jours après que le premier ministre ait affirmé "avoir corrigé les erreurs du FMI" sont de fait une atteinte en règle au pluralisme et à la démocratie. Cette décision est d'une gravité extrême et montre avec quels autoritarisme et déni démocratique l'austérité s'abat sur le peuple grec.
Au nom du PCF et du PGE, je tiens à affirmer mon soutien aux salariés des chaînes publiques, ainsi qu'aux forces sociales et aux démocrates et progressistes qui se mobilisent contre ce nouveau coup de poignard contre la Grèce.
Le PCF et ses partenaires du Front de gauche soutiennent l’occupation du siège de l’ERT par ses salariés.
Pierre Laurent, secrétaire national du Pcf
23:18 Publié dans ACTUALITES, International, MEDIAS, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, pcf, télévision, grèce | |
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