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20/12/2016

SMIC : "La décision du gouvernement est lamentable"

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La ministre du travail Myriam El Khomri vient d'annoncer qu'il n'y aurait pas de coup de pouce pour le SMIC en 2017. Cette décision du gouvernement est lamentable. L'indifférence du quinquennat Hollande à l'égard des salarié-e-s les plus modestes est indigne d'un gouvernement de gauche. Les coups de pouce aux grands patrons se sont multipliés comme en témoigne les 41 milliards d'euros du CICE qui, loin d'avoir le moindre effet positif sur l'emploi, viennent nourrir les dividendes records versés aux actionnaires, les retraites-chapeau et autres parachutes dorés.

Le PCF propose une augmentation immédiate de 23% du SMIC pour le porter à 1400 euros net environ et une progression visant 1700 euros net à la fin du prochain quinquennat. Indissociablement, les salaires de chaque premier niveau des grilles de classification des différentes branches doivent être également augmentés.

Nul doute qu'un gouvernement de gauche déterminé à combattre la finance pourrait se donner les moyens d'une telle politique. Rappelons que l'évasion fiscale fait perdre chaque année à la France près de 80 milliards d'euros de recettes.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

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09:28 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : smic, pcf, pierre laurent | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

18/12/2016

LE NON DES ELUS COMMUNISTES D'EVRY A L'OUVERTURE A 12 DIMANCHES DU CENTRE COMMERCIAL

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centre commercial evry,élus communistes,evryLes trois élus communistes d'Evry ont été les seuls à voter contre l'extension de l'ouverture du centre commercial d'Evry de 5 à 12 dimanches à l'occasion du conseil municipal du 15 décembre. Ils se sont positionnés dans le prolongement des arguments avancés par les députés du Front de Gauche à l'assemblée nationale qui ont soulignées le danger que cela entraînera pour le commerce de proximité et les salariés.

Fraysse Jacqueline députée de Nanterre est ainsi intervenue le 24 novembre (extraits)

L’activité et l’égalité des chances économiques, les conditions d’ouverture des commerces les dimanches et les jours fériés ont été considérablement assouplies, voire généralisées. En effet, le nombre de dimanches pouvant être travaillés est passé de cinq à douze par an, auxquels s’ajoutent les dérogations permanentes accordées à certains secteurs ou zones géographiques spécifiques.

Cet assouplissement a eu pour effet de mettre en difficulté de nombreux commerces indépendants, ce qui était évidemment prévisible. À l’occasion des débats, nous avions d’ailleurs alerté sur la situation en l’Italie, qui a généralisé l’ouverture des magasins le dimanche en juillet 2012, généralisation qui s’est malheureusement traduite chez nos voisins européens par la fermeture de 60 000 commerces et la perte sèche de 90 000 emplois.

dimanche2.jpgAu regard du succès rencontré auprès des collectivités par l’augmentation du quota de « dimanches du maire », il y a lieu d’être inquiet pour les petits commerces de centres-villes. En effet, 43 % des grandes villes ont augmenté le nombre de dimanches ouverts en 2016 par rapport à 2015. Le rapport nous apprend que l’on est par exemple passé de cinq à sept ouvertures dominicales par an à Montpellier et à Toulouse, de cinq à huit à Lille et à Belfort ; près d’un quart des villes a choisi d’utiliser le potentiel maximal de douze dimanches d’ouverture...

Nous pourrions également évoquer la situation des salariés des grandes enseignes, les pressions et chantages qui s’exercent sur eux, les contreparties très relatives de la loi Macron, la tromperie que constitue la référence à la notion de « volontariat » quand notre droit du travail repose depuis l’origine sur le constat évident de l’existence d’un lien de subordination du salarié à son employeur.

Pour toutes ces raisons, nous continuerons d’agir aux côtés des salariés et des petits commerçants pour le droit de chacun à une vie personnelle, à une vie privée et familiale dont le dimanche est à la fois l’une des garanties et le symbole. Nous continuerons d’agir contre le cynisme qui conduit sans cesse à privilégier les grosses entreprises sur les salariés ou les petits commerces, la consommation sur la vie familiale et le lien social.

Un an après, les premiers ratés de la loi Macron

Travail du dimanche, Cécile Rousseau, Août, 2016, L'Humanité

Le ministre de l’Économie s’est livré à un bilan élogieux pour la première année de sa loi, mais force est de constater que les effets sur la croissance sont faibles et que le travail dominical produit des effets négatifs.

dimanche.jpgUn bilan dithyrambique. Emmanuel Macron ne cache pas sa satisfaction, un an après l’adoption de la loi éponyme. Dans les colonnes de la Dépêche du Midi, le 4 août, il s’est laissé aller à un exercice d’autosatisfaction : « Cette loi porte une série de mesures très concrètes qui ont commencé à changer le quotidien des Français. » Mais les économistes n’ont pas tardé à calmer ses ardeurs. Ludovic Subran, chef économiste de l’assureur Euler Hermes, estime à « un demi-dixième de point » l’apport de la loi sur la croissance du pays, soit 0,05 %, alors que le compteur affichait zéro au deuxième trimestre. Objectif raté pour un texte qui devait rebooster l’économie. Sur le travail du dimanche, autre mesure phare de la loi, les effets sont aussi discutables.

Au centre commercial Beaugrenelle, dans le 15e arrondissement de Paris, après une première ouverture dominicale très médiatisée en octobre 2015 à la suite de son classement dans l’une des 21 zones touristiques internationales (ZTI) nées de la loi Macron, l’expérimentation a pris l’eau. Comme le raconte Éric Scherrer, président du Seci-Unsa, « au début, les commerçants avaient reçu un mémo leur demandant d’ouvrir, mais il y a eu un contrôle de l’inspection du travail et ceux qui n’avaient pas d’accord d’entreprise (obligatoire dans les ZTI, – NDLR) ou organisé de référendum (dans les entreprises de moins de 11 salariés – NDLR) ont fermé le temps de le mettre en place. Sans compter qu’avec le classement en ZTI, les baux ont augmenté, les charges aussi. Résultat, aujourd’hui, environ un quart des magasins sont fermés le dimanche ».

« Depuis le début de l’année les résultats sont catastrophiques »

centre commercial evry,élus communistes,evryAu BHV Marais, ouvert tous les dimanches depuis début juillet, les résultats sont aussi difficiles à quantifier. Premier magasin à avoir mis en place les nouvelles dispositions de la loi Macron sur les ZTI, en se dotant d’un accord d’entreprise ratifié par SUD et la CFE-CGC en mai dernier, malgré un référendum en novembre où 52 % des employés s’étaient opposés à l’extension de l’ouverture dominicale, son directeur espère 6 à 8 % de ventes supplémentaires et réaliser 150 embauches. Des prédictions irréalisables pour Éric Scherrer : « Pour amortir le coût, il faudrait augmenter la rentabilité de 10 à 15 %. La moitié des salariés le dimanche ne sont pas des employés du BHV, mais des démonstateurs qui doivent être couverts par un accord ou une consultation, beaucoup de stands devraient être fermés. Quand aux 150 recrutements, c’est de la promesse de Gascon, le BHV ne s’est pas engagé sur la fixité du personnel. »

Aux Galeries Lafayette, boulevard Haussmann, dans le 9e arrondissement, après un imbroglio juridique, l’accord signé par la CFE-CGC et la CFTC s’appliquera d’ici à fin 2016. Mais paradoxalement, à l’heure où les jours d’ouverture se multiplient, le climat lourd dans le pays n’a jamais autant freiné les touristes étrangers. Fouzia Essalmi, secrétaire générale de la CGT, n’est pas très optimiste. « Depuis le début de l’année les résultats sont catastrophiques. On sait que le samedi et le lundi sont les deux jours phares pour le commerce. Avec l’ouverture le dimanche, les gens ne vont pas consommer plus, juste décaler les jours des achats. » Effectivement, Christopher Dembik, économiste de la banque danoise Saxo, confirme que « le retour dont nous disposons de la part des commerçants est qu’il n’y a pas d’augmentation significative du chiffre d’affaires. Les dépenses de consommation sont apparemment sur une durée plus longue ».

À la Fnac, si la CFTC, la CFDT et la CFE-CGC s’étaient prononcées en faveur d’un accord de ce type, le 5 juillet, les syndicats représentant plus de 50 % des suffrages, la CGT, FO et SUD, ont réussi à l’invalider. Les garanties étaient trop maigres et les dangers bien réels. Comme l’explique Catherine Gaigne, déléguée syndicale SUD Fnac Ternes. « Nous avons eu la pression de la DRH pour signer… Mais le texte était totalement misérable. Il prévoyait la création d’une vingtaine de postes sur tout Paris, uniquement des temps partiels, sans préciser s’il s’agissait de CDD ou de CDI. Depuis plusieurs années, la Fnac ne remplace aucun départ, sachant qu’on perd 10 % des effectifs par an depuis 5, 6 ans, nous n’avons plus confiance dans nos dirigeants. » D’autres zones d’ombre subsistaient dans le texte. « Il n’y avait pas écrit que le travail jusqu’à minuit ne serait pas mis en place, note Catherine Gaigne, nous n’avions qu’une seule certitude : être corvéables à merci ! » Les Fnac en ZTI ne pourront donc ouvrir que les douze dimanches dits du « maire » et non pas toute l’année.

« Le rythme était infernal, je me suis retrouvée isolée »

centre commercial evry,élus communistes,evry

Cet été, une nouvelle étude sur l’impact du travail dominical a encore apporté de l’eau au moulin de ses opposants. Selon l’Insee, il entraîne une perte de sociabilité familiale et amicale plus importante qu’un jour travaillé classique, manque qui n’est pas entièrement compensé par un jour de repos en semaine…

« Quand je vois le bilan positif dressé par le ministre de l’Économie, je ressens de l’amertume », lâche Claude, 50 ans, employé au Printemps Haussmann, où la négociation d’un accord a justement débuté en juillet. « Depuis 2011, je refuse de travailler le dimanche. Je suis présent tous les samedis et je me sens déjà exclu du tissu social. Le samedi soir, je suis fatigué. Ma femme se lasse de cette situation… » Quant à la notion de volontariat, utilisée à outrance par Emmanuel Macron pour faire passer la pilule, elle est toute relative. « On sait que si on veut telle ou telle semaine de vacances, la direction peut nous dire non parce qu’on ne s’est pas porté volontaire le dimanche », précise Claude. Nezha voit aussi d’un très mauvais œil cette expansion du travail. Pendant huit ans, cette employée dans une enseigne de vêtements a ferraillé au moins deux dimanches par mois. L’entreprise était ouverte 363 jours par an, en toute illégalité. « Le rythme était infernal. Je me suis retrouvée isolée. Après un burn-out, je suis revenue. J’ai pris un mandat syndical et l’entreprise a fini par respecter la loi. » De quoi alimenter la résistance contre cette banalisation du travail du dimanche.

186 624 euros d’amende pour avoir fermé le 14 juillet  Une douzaine de marchands du centre commercial Grand Var, à La Valette-du-Var, près de Toulon, ont été sanctionnés par des amendes astronomiques pour n’avoir pas ouvert le 14 juillet. L’exploitant d’une brasserie a ainsi écopé de 186 624 euros de pénalités et un gérant de tabac de 72 576 euros à régler d’ici fin août. La direction du groupement d’intérêt économique (GIE) du Grand Var, exploitant du centre commercial, assumait pleinement cette lourde sanction dans les colonnes de Var-Matin, estimant « qu’il n’était pas normal que des commerçants ne respectent pas les jours d’ouverture qui ont été votés en assemblée générale ».

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14/12/2016

Alep/Syrie : Pour un cessez-le-feu immédiat et la mise en œuvre des accords de Genève

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COMMUNIQUE DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

La population d'Alep est la principale victime de la bataille d'Alep.

Chacun des belligérants, et de leurs soutiens, se livrent à des combats sans merci rejetant sur leurs ennemis la responsabilité de la violence de la guerre alors que des crimes de guerre ont été commis par toutes les parties en présence, et leurs alliés, depuis le début de l'offensive sur Alep et de la guerre en Syrie.

La responsabilité des pays et institutions membres du Groupe international de soutien à la Syrie, sous égide de l'ONU, est de tout mettre en œuvre pour un cessez-le-feu immédiat et la mise en route effective de la feuille de route adoptée à Genève, et au Conseil de sécurité de l'ONU, il y a tout juste un an. C'est cette dernière qui doit reprendre la main pour sauver les vies qui peuvent encore être sauvées, et stopper la guerre qui ensanglante la Syrie depuis cinq ans.

Il n'y aura pas de vainqueur dans cette guerre dont le seul réel bénéficiaire demeurera l'organisation de l’État islamique et groupes djihadistes qui l'ont rallié ou le rallieront.

La seule issue viable est l'arrêt des combats et le travail politique et diplomatique pour la paix, le désarmement général et une transition démocratique en Syrie dans un processus conciliant les ennemis d'aujourd'hui et sans ingérence extérieure mais avec l'appui de l'ONU. C'est cet objectif, le plus difficile à atteindre mais le seul indispensable à atteindre, que doit poursuivre la France.

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08/12/2016

Gare du Nord et RER B : l’austérité prend en otage un million d’usagers

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COMMUNIQUE DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

Après une nouvelle chute de caténaire, plus d’un million d’usagers de la gare du Nord ont failli être pris au piège, ne sachant pas s’ils pourraient rentrer chez eux ce soir. Seule l’efficacité des cheminots de la SNCF a permis de rétablir la situation et le PCF rend hommage à leur professionnalisme et à leur sens du service public.

Cette « épidémie » (sic) de chutes de caténaires ne doit rien à une calamité naturelle. Les causes sont simples et connues. Elles s’appellent austérité, baisse des dépenses publiques et gestion de la SNCF comme une entreprise privée devant faire du profit et non assurer en priorité la sécurité, la qualité et la continuité du service public.

C’est le résultat de 30 ans de sous-investissements, de réduction des effectifs et des moyens mis sur l’entretien des infrastructures, dont les 1er ministres Valls et Fillon portent une responsabilité accablante.

Cela entraîne d’inacceptables discriminations territoriales qui font qu’habiter à proximité du RER B est un handicap à l’embauche.

Le PCF demande au gouvernement de prendre immédiatement ses responsabilités en mettant en œuvre et en finançant un plan d’urgence de rénovation et d’entretien des infrastructures ferroviaires y compris par une contribution exceptionnelle des employeurs.

 

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07/12/2016

ASSOCIATION NATIONALE DES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS : ADRESSE AUX CITOYENS ET CITOYENNES

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Nous connaissons, dans le monde et dans notre pays une situation politique, sociale, économique et démocratique grave. Vous avez, en 2012, élu un président et une majorité en espérant des améliorations pour votre vie. Mais ce pouvoir s’est évertué à donner des gages au MEDEF et aux dictats de la finance internationale. Il baisse les cotisations sociales et la fiscalité des entreprises tout en transférant massivement vers les ménages la charge des dépenses nécessaires à la vie commune.

Avec des Métropoles et des intercommunalités géantes, la fusion des communes, il éloigne les citoyens des lieux de décisions, veut remplacer les élus par des technocrates et obtenir un arrêt brutal des investissements pour les équipements et services utiles aux populations. L’Etat d’urgence, crée un climat de division, de tout sécuritaire, tournant le dos aux valeurs progressistes de notre République et de la gauche. C’est un recul sans précédent des droits démocratiques : des syndicalistes, des militants associatifs et des élus progressistes sont poursuivis en justice. Notre jeunesse est menacée d’un recul de civilisation sans précédent.

Ne laissons pas se développer ce climat social et politique lourd de menaces. La droite extrême et l’extrême droite sont à l’affut dès 2017, pour pousser plus avant une contre-révolution sociale et démocratique. Ils veulent faire sauter tous « les obstacles collectifs» à la libre concurrence économique et à la concurrence entre les êtres humains. Les peurs, les replis, le désarroi dans le peuple de gauche peuvent entrainer une situation politique dramatique pour le pays avec la victoire de ceux qui prônent la guerre à l’extérieur et la loi de la jungle généralisée en France.

Un mouvement social et démocratique qui ne renonce pas existe. Vous êtes des millions de Françaises et de Français à vous être mobilisés contre la loi El Khomri, des centaines d’associations et de rassemblements à agir pour les services publics, pour préserver l'environnement et s'engager pour un développement durable, des collectifs et des municipalités à accueillir des migrants, d’autres à agir contre les fraudes fiscales, pour la transparence de la dette, pour l’égalité homme-femme dans tous les domaines de la vie, pour une république démocratique, pour les droits de la jeunesse, les droits des handicapés. Vous êtes une force, une réalité qui doit trouver une force commune. Oui, non seulement vous ne renoncez pas, mais vous recherchez une issue progressiste.

Avec vous, les Elus communistes et républicains veulent travailler à reconstruire une gauche d’espoir et donner un avenir progressiste à la France. Les échéances de 2017 avec l’élection présidentielle, les législatives et les sénatoriales puis en 2020 les municipales vont être une étape importante pour notre avenir collectif. Nous soumettons des idées pour, ensemble, engager une contre-offensive et construire une alternative progressiste majoritaire. Nous voulons qu’à l’assemblée nationale et au sénat dès 2017, puis dans les communes et intercommunalités en 2020 nous ayons des représentants du peuple qui veulent donner un avenir progressiste à la France et à son peuple.


2 Donner un avenir à la France et à son peuple c’est selon nous ; résister, proposer, rassembler :

anecr-austerite-aff.jpgPour une République et une démocratie renouvelée. De la commune à l’Etat, cassons le présidentialisme des institutions, inventons une nouvelle démocratie pour délibérer avec les citoyen-nes et partager réellement des pouvoirs de décision. Organisons une république sans 49-3, donnant au parlement une place centrale et priorité à l’initiative populaire pour les lois, les services publics et les projets de la vie en commun.

Pour une mobilisation des moyens financiers afin de réaliser la justice sociale et fiscale. Mobilisons les richesses du pays pour l’emploi, les services publics, l’école, la culture au lieu de les détourner vers les marchés financiers et la spéculation. La fraude fiscale, c'est 80 milliards d'euros par an qui ne vont pas au budget de l'Etat, les cadeaux notamment aux grands patrons, c'est 250 milliards ces dernières années. Réformons la fiscalité avec un impôt territorial des entreprises, une réduction des prélèvements comme la TVA sur les produits de première nécessité et une fiscalité locale tenant compte des revenus des ménages. Réorientons l’action des banques et de la banque centrale européenne pour qu'elles soutiennent les investissements utiles à l’emploi et aux équipements publics.

Pour vivre et faire ensemble une société de l’égalité, de la dignité, de paix et de la fraternité. Ensemble, agissons pour garantir la paix partout dans le monde. Recherchons des chemins nouveaux de dialogue, de tolérance, d’accueil, de respect, de bienveillance en mettant l’humain dans la diversité de ses identités, de ses origines culturelles ou sociales au coeur de nos engagements. Agissons pour maintenir la laïcité. Luttons contre le délitement du lien social, contre le glissement d’une partie de la population dans la pauvreté, la relégation, la précarité.

C’est dans l’action pour de nouveaux droits que nous forgerons ensemble un avenir commun où il fera bon vivre. Droits à l’égalité hommes-femmes, droit de vote des résidents étrangers, droit au logement, à la santé, à l’éducation, à la culture, à la sécurité, à la justice, en sont les éléments essentiels. Poursuivons ensemble les actions multiples déjà engagées sur tous ces enjeux.

Ces idées que nous vous soumettons, les actions que nous souhaitons construire avec vous s’inscrivent en opposition totale à la logique actuelle. Ensemble rendons incontournables demain les exigences populaires, ce qui est commun à toutes les forces progressistes et déjouons ainsi les risques de divisions, d’éparpillement qui les menacent. Ensemble construisons une alternative réelle lors des échéances politiques de cette année 2017.

18ème Congrès de l’ANECR 18,19 et 20 novembre 2016 A Saint-Etienne

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29/11/2016

Le député André Chassaigne déplore le ralliement du PCF à Jean-Luc Mélenchon

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Entretien réalisé par le journal La Montagne

Samedi, à l’issue de trois jours de scrutin, les militants communistes se sont prononcés à 53,6 % en faveur d’un soutien à Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 2017.

André Chassaigne, député PCF du Puy-de-Dôme et chef de file du groupe Front de Gauche à l’Assemblée nationale, défendait une ligne autonome. Il s'explique.

Vous avez milité pour l’autonomie. Vous êtes forcément déçu par ce résultat ?

C’est une déception car je pense que ça ferme la porte à un rassemblement qui aurait permis de construire une alternative crédible à la dérive libérale. Il est extrêmement important de mettre en échec la contre-révolution libérale de François Fillon ou la contre-révolution nationaliste de Marine Le Pen. Cette mise en échec exigeait de travailler au rassemblement de l’ensemble de la gauche anti-austérité et anti-libérale dans le respect de toutes ses composantes.

Certains affirment que les militants du PCF et de la France insoumise travaillent déjà ensemble sur le terrain...

Sur le terrain des luttes sociales, le ne croise pratiquement pas de militants de la France insoumise. Ils ont un fonctionnement de démocratie numérique. Ils ont une pratique politique qui n'est pas celle des communistes. Nous, on a une pratique politique et de terrain, de contact direct avec les personnes en difficulté. 

Ce résultat ne révèle-t-il pas que le PCF est aujourd'hui profondément traversé par une crise identitaire ?

Je suis interrogatif sur la volonté de Pierre Laurent et de la quasi totalité des hauts cadres du parti qui ont tout mis en oeuvre pour qu'on puisse se rallier à Jean-Luc Mélenchon. C'est un constat de faiblesse et le constat qu'on ne croit pas en un Parti communiste qui a toujours sa place, qui puisse rassembler, qui porte des valeurs fortes. Maintenant, suite à ce vote, comment le PCF va être entendu durant cette campagne de l'élection présidentielle ?

Comment Pierre Laurent et le PCF pourront être parties prenantes de la campagne de Jean-Luc Mélenchon ? On n'a aucune réponse. Comment nos candidats aux législatives pourront incarner ce rassemblement en toute autonomie, notamment en ne signant pas la charte des Insoumis qu'on veut leur faire signer.

Pour moi, il y a cette inquiétude très forte concernant notre parole. On sait très bien qu'à une élection présidentielle, il y a une personnalisation, et tout se cristallise autour du candidat. Je ne vois pas comment nous pourrons porter une autonomie de parole dans une telle campagne électorale.

Après la présidentielle, viendront les législatives. Vous craignez de voir disparaître les députés communistes de l'Assemblée nationale ?

Le choix qui a été fait par Pierre Laurent, les hauts cadres du PCF et donc la majorité, a été en grande partie dû à la crainte de voir nos candidats concurrencés au premier tour par ceux des Insoumis, avec le risque que ces derniers empêchent les candidats communistes d'aller au second tour.

En 2012, dans les circonscriptions d'Ivry-Vitry, de Malakoff-Bagneux, de Saint-Denis, de Montreuil, du Havre, et d'autres, les candidats socialistes ont devancé de très peu les candidats communistes du fait de l'appel d'air François Hollande.

Il y a eu un manque de courage, la crainte que la concurrence des candidats des Insoumis de Jean-Luc Mélenchon handicape la possibilité d'être au second tour. C'est indéniable. Moi, j'ai un discours différent.

S'il y a un candidat des Insoumis, il faudra l'affronter, c'est une question de courage politique, et je ne porte pas la même notion du rassemblement parce que je pense que face au danger de la droite et de l'extrême-droite, il va falloir rassembler très largement. Nous aurons une forme de responsabilité ! Pour moi, ça nous impose de travailler à une alternative crédible.

Y a t-il un risque d'éclatement du PCF aujourd'hui ?

Non, absolument pas. Un choix majoritaire a été fait. Il sera appliqué en fonction de la conscience de chacun, mais je ne crois pas à un risque d'éclatement. Chacun fera preuve de maturité politique, ce qui ne veut pas dire qu'on aura tous le même engagement.

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22/11/2016

Climat : l'urgence de l'intervention des peuples

environnement.jpgLa ministre française de l'Environnement a tenté de nous rassurer lors de son discours en conclusion des travaux de la COP22. Mais elle n'est pas parvenue à nous convaincre. En effet, le défi du réchauffement climatique reste d'une brûlante actualité.

2016 devrait battre un nouveau record de température alors que l'objectif est de limiter le réchauffement à 2°C voire 1,5°C. Nous assistons au retour des climato-sceptiques Trump aux USA, mais aussi en France, sous la pression des lobbies du pétrole, du gaz et du charbon, alors que la communauté scientifique multiplie ses alertes sur les conséquences perceptibles des dérèglements climatiques.

Les pays riches et industrialisés traînent les pieds à traduire en actes leur promesse de verser 100 milliards de dollars au Fond vert dédié aux pays en développement. Enfin les chefs d’État se défaussent sur le marché qu'ils présentent comme la solution. Ainsi, les multinationales à Marrakech ont lancé un vibrant appel pour qu'on leur laisse le terrain libre afin de pouvoir réaliser leurs juteux profits dans le cadre de la croissance verte libérale.

En vérité, le bilan de la COP 22 qui vient de se conclure est très maigre. C'est la conséquence du caractère non contraignant de l'Accord de Paris. Plus que jamais l'intervention des peuples et de la société civile est nécessaire pour l'émergence d'un nouveau mode de développement, de production et de consommation.

Le PCF avance des propositions : un plan de relance de filières industrielles stratégiques préservant l'environnement en lien avec le développement services publics ; le transfert du transport des marchandises vers le fret ferré ; la rénovation thermique de 500 000 logements par an ; relocaliser et produire localement ; augmenter la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique 100 % public; développer les transports en commun et renforcer la tarification sociale jusqu'à la gratuité en milieu urbain….

Les communistes sont disponibles pour avancer avec d'autres dans la voie d'un autre monde qui préserve l'humanité et la planète.

Parti communiste français,
Paris, le 21 novembre 2016

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