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29/06/2016

Attentat/Istanbul : « La politique guerrière d'Erdogan alimente le terrorisme »

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Un nouvel attentat suicide à l'aéroport d'Istanbul, et attribué à l'organisation Etat islamique (Daesh), vient d'endeuiller la Turquie. Il fait suite à une longue série d’attaques meurtrières qui, depuis deux ans, frappe des dizaines de civils innocents et défenseurs des droits humains et démocratiques en Turquie.

Le Parti communiste français tient à exprimer sa profonde tristesse et à assurer les familles des victimes, les rescapés, les forces démocratiques et progressistes turques et tous les peuples de Turquie de son entière solidarité et de son soutien.
 
Le peuple turc paie aujourd’hui la complicité qu’a entretenue, pour lutter contre les Kurdes et contre les démocrates turcs, le président Recep Tayyip Erdogan avec les organisations djihadistes.
Des cellules terroristes ont proliféré en toute impunité dans tout le pays ; des troupes l'ont maintes fois traversé pour accéder au front à Kobané et attaquer les forces démocratiques syriennes.
Des individus parfaitement identifiés depuis longtemps ont été laissés en liberté comme ceux qui ont commis l’horrible carnage d’Ankara le 10 octobre 2015 contre la manifestation populaire pour la paix et la démocratie.
 
Après avoir rompu les négociations avec Abdullah Ocalan, en vue d’instaurer un processus de paix avec les Kurdes, Erdogan a mis en œuvre une stratégie totale du chaos en déclenchant une guerre meurtrière dans la région du Kurdistan turc tout en bombardant le Kurdistan d'Irak et de Syrie, détruisant en Turquie des villes entières, faisant un millier de victimes et provoquant l’exode de 200 000 femmes, hommes et enfants.
 
Erdogan s’ingénie depuis des mois à instaurer une dictature en Turquie : il emprisonne et poursuit des journalistes pour délits d'opinion, des intellectuels, des militants politiques et syndicaux, y compris à l'étranger et avec l'assentiment des gouvernements européens ; il active les réseaux ultranationalistes turcs, encourage les pogroms.
 
Il y a quelques semaines, le président turc a réussi tant bien que mal à faire lever l’immunité parlementaire de 51 députés du HDP (Parti démocratique des peuples de Turquie) parmi lesquels son co-président qui encourt une sentence de 480 ans de prison (!) pour s'opposer aux choix du « sultan fou ».
 
Erdogan poursuit son délire d’imposer un régime hyperprésidentiel sans aucun contre-pouvoir. La Turquie est devenue un bateau ivre de plus en plus isolé sur le plan diplomatique, qui ne trouve plus d'appui que dans le régime d'extrême droite israélien dirigé par Benjamin Netanyahou et dans le silence complice et cynique des pays membres de l'UE, Allemagne et France en tête.
 
La politique de Recep Tayyip Erdogan est un des principaux facteurs d’instabilité régionale, un des principaux obstacles à la paix au Proche et Moyen-Orient ; elle alimente le terrorisme et le déplacement de populations entières, la misère et la guerre. L'Union européenne, elle-même en pleine crise de légitimité, ne peut plus décemment cautionner la tyrannie d'Erdogan.
 
La France a le devoir d'appuyer de toutes ses forces les militants et organisations démocratiques, progressistes, les syndicats et associations citoyennes turques, qui cherchent à ouvrir pour les peuples de leur pays et de la région une véritable perspective de paix et de solidarité. Le PCF entend interpeller sans relâche le gouvernement et le président français qui, depuis maintenant plusieurs années, ont fourvoyé la politique française en en faisant un soutien actif du régime turc.
 
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24/06/2016

Brexit. Patrick Le Hyaric : « le fauteur de crise n’est pas « l’autre », mais les diktats de la finance contre les peuples »

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Patrick-Le-Hyaric.jpgDéclaration de Patrick Le Hyaric, Député - Vice-président du groupe de la Gauche unitaire européenne - gauche verte nordique (GUE/NGL).

Les citoyens du Royaume-Uni viennent de faire connaître avec force leur désaveu de l’actuelle construction européenne sous l’égide des puissances d’argent.
Nous regrettons que les débats fondamentaux sur la sortie de l’austérité, le recul du chômage et de la pauvreté, la démocratie, la lutte contre les inégalités et les écarts de développement au sein même de l’Union européenne n’aient pas été au cœur des débats.
Au Royaume-Uni, comme ailleurs, le fauteur de crise n’est pas « l’autre », mais les diktats de la finance contre les peuples. 
L’Europe du business, de « l’économie ouverte où la concurrence est libre et non faussée », qui détruit un à un tous les droits et solidarités n’a aucun avenir.
Les peuples la refusent.
 
Il faut enfin les entendre, sinon c’est l’idée même d’un projet européen solidaire, social, écologique qui serait menacée.
La solution n’est pas la précipitation vers plus d’intégration capitaliste et autoritaire sans écouter ce que les peuples disent en ramenant cela à un simple problème institutionnel. Elle n’est pas non plus dans un simplisme politique d’extrême-droite attisant les tensions entre les peuples et promouvant un national capitalisme dévastateur.
 
Nous appelons à une pause pour permettre un débat public dans tous les pays européens sur les moyens d’une refondation progressiste et écologique de la construction européenne. Il faudra définir dans l’immédiat, les partenariats, les relations coopératives avec le Royaume-Uni qui permettent de préserver au mieux les intérêts des travailleurs et des jeunes.
 
Du débat, de la réflexion  devrait pouvoir émerger un nouveau projet européen, plaçant en son cœur les intérêts populaires, dans le cadre d’une union des peuples et des nations associées, libres et solidaires.
Elle placerait en son cœur, le bien être humain et l’emploi, la lutte contre la pauvreté. Elle se tournerait vers le Sud, avec un projet ambitieux de co-développement solidaire du Proche et Moyen-Orient et du continent africain.
 
La France doit se placer aux avants postes pour une telle refondation.
 
Vendredi 24 juin 2016, 9 heures.
 
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11:05 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, grande bretagne, brexit, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

17/06/2016

LES SENATEURS COMMUNISTES INTERPELLENT LE GOUVERNEMENT SUR LES VIOLENCES

assassi bosino casseurs CGT didier guillaume el khomri favier Loi travail PCF police

Ambiance électrique au Sénat pour la loi travail. Les sénateurs PCF accusent la police de laisser faire les casseurs, voire de participer aux incidents, pour « discréditer le mouvement ». « Insinuer qu’il y aurait une forme de complicité entre les services de police et les casseurs est inadmissible » répond la ministre Myriam El Khomri.

Les débats sur la loi travail au Sénat sont longs, mais ils connaissent aussi des accès de tensions, comme en écho aux manifestations dans la rue. Mercredi, en début d’après-midi, l’affrontement a atteint un niveau inédit depuis le début de la discussion. A la veille de la rencontre entre la ministre du Travail Myrima El Khomri et le leader de la CGT, Philippe Martinez, les sénateurs communistes ont accusé les forces de l’ordre de laisser faire les casseurs. Pire, ils ont sous-entendu que la police aurait pu faire partie des casseurs.

La salve a été lancée par le sénateur PCF de l’Oise Jean-Pierre Bosino. « Qui peut accuser ici la CGT d’avoir cassé à l’hôpital Necker ? Personne ou alors il faut le dire clairement, avec toutes les conséquences ». Il continue : « Nous étions à la manifestation. Il faudra qu’il y ait des explications sur ce qui se passe avec les casseurs. Nous, nous avons vu 200 à 300 personnes casquées avec des lunettes de ski, mardi, (…), avec des foulards autour du visage, qui défilent entre deux rangs de policiers, de CRS, avant le carré de tête de la manifestation. Ils ne sont pas dans la manifestation, ils sont avant et sont encadrés par des CRS. Il faudra bien que vous vous expliquiez. Comment se fait-il que ces 300 à 400 personnes repérées, alors qu’il est interdit d’être dans l’espace public avec le visage caché en plein état d’urgence, (…) défilent dans la partie encadrée et cassent ? » demande Jean-Pierre Bosino.

Il ajoute : « Mais on a connu ça en 1979, avec la manifestation des sidérurgistes. Et dans cette manifestation, parmi les casseurs, on a trouvé des drôles de cartes et ce n’était pas des cartes de la CGT, je peux vous le dire… »

« Ces casseurs, c’était quand même de drôles de casseurs »

La référence du sénateur communiste est lourde de sens. Cette manifestation de 1979 avait connu d’importants incidents et certains avait accusé la police d’avoir participé à la casse. Dans un article publié sur Mediapart sur l’infiltration policière dans les manifestations, le sociologue Laurent Mucchielli, directeur de recherches au CNRS, évoque cet épisode et le rôle de la police dans les incidents. Il renvoie à un communiqué de la CGT police de 2010. « Il faut en effet se rappeler de la grande manifestation des sidérurgistes à Paris du 23 novembre 1979 au cours de laquelle un policier, clairement identifié en tant que tel, agissant sur ordre, avait été pris en flagrant délit de saccage de biens par le service d'ordre de la CGT » affirmait le communiqué.

Le sénateur PCF Christian Favier vient ensuite en renfort de son collègue Bosino. Le ton monte encore d’un cran. « La CGT (…) n’a aucune responsabilité dans les violences que nous avons subies. Dire le contraire c’est de la diffamation. Et il faudra que ceux qui osent tenir ces propos l’assument devant les tribunaux » lance-t-il. Et d’ajouter : « Ces casseurs, c’était quand même de drôles de casseurs que nous avons pu rencontrer, qui ont pu agir devant une police passive devant leurs exactions. Des photos le montrent où on voit des policiers en civil avec brassard qui laissent faire ces casseurs qui cassent sur l’hôpital Necker. Pourquoi ? Ce gouvernement et le premier ministre ont décidé de suivre la voie du pourrissement et tout faire pour discréditer les organisations syndicales ».

Didier Guillaume : « Dire dans l’hémicycle du Sénat que les policiers sont complices de la casse, c’est inacceptable »

Devant la tournure que prennent les débats, Myrima El Khomri décide de répondre. Elle aussi s’énerve et dénonce « des propos scandaleux à l’attention des forces de l’ordre ». « Les insinuations que vous venez de faire (...) les mettre au même plan que des casseurs, avec une telle violence qui s’est déversée dans les rues de Paris, qui ont attaqué un hôpital pour enfants malades, je trouve ces propos complètement scandaleux. (…) Et d’autant plus qu’ils étaient touchés par un double meurtre terroriste », souligne la ministre. « Insinuer qu’il y aurait une forme de complicité entre les services de police et les casseurs est inadmissible » conclut-elle.

Le président du groupe PS, Didier Guillaume, prend à son tour la parole. Même indignation : « C’est inacceptable. Ça se passe à la limite de notre pacte républicain. Dire dans l’hémicycle du Sénat que les policiers sont complices de la casse, c’est inacceptable, parce que les policiers  portent un lourd tribu. Vous n’avez aucune preuve et vous nous bassinez avec vos vidéos, alors mettez vous sur You Tube et vous verrez d’autres vidéos ! Ce ne sont pas les mêmes » lance le sénateur de la Drôme, qui dénonce « une dérive lamentable ».

« Passivité imposée aux forces de l’ordre lorsque des casseurs sont en action »

Suspension de séance. A la reprise, la présidente du groupe communiste, Eliane Assassi, assure que « la question n’a jamais été de mettre au banc les policiers. Chacun et chacune reconnaît qu’ils assument leur mission très difficile et ils en paient un lourd tribut ». Mais la sénatrice n’en démord pas. Elle cite des propos du secrétaire général du syndicat de police Alliance, « qui s’interroge sur la passivité imposée aux forces de l’ordre lorsque des casseurs sont en action. (…) Ça vise à discréditer le mouvement social ».

Dans ce contexte, où l’exécutif se réserve le droit d’interdire les prochaines manifestations si la sécurité des biens et personnes n’est pas garantie, la rencontre demain entre la ministre et le numéro 1 de la CGT risque d’être difficile. Quelques minutes avant l’incident de séance, Myriam El Khomri venait d’affirmer qu’elle n’entendait pas faire de geste envers le syndicat et attendait ses propositions.

Sources Public Sénat

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Loi travail : les communistes accusent la... par publicsenat

15/06/2016

A qui profite le crime ?

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Nous étions ce mardi 1 300 000 manifestants à battre le pavé ! 1 300 000 à exiger le retrait de loi dite travail !

loi travail,casseurs,socialUne manifestation d’ampleur inégalée depuis de nombreuses années.

Qu’est-ce que les médias nous ont montré ?

Une bande d’abrutis décérébrés qui pensent que la casse et les affrontements avec les forces de police feront avancer les mouvements sociaux !

Quand je dis, ils pensent, c’est un euphémisme, car s’attaquer à la devanture de l’hôpital pour enfants Necker, prouve qu’ils n’ont rien dans la tête, excepté de faire les choux gras de BFM, ce média aux ordres d’un patronat qui n’en espérait pas tant ! Alors, à qui cela profite ?

Cela lui permet de faire l’impasse sur le fond du sujet la loi El Khomeri et son inversion des normes, son démantèlement de la médecine du travail, la facilitation des licenciements et le contournement des partenaires sociaux par l’intermédiaire de pseudos référendums d’entreprises…

Elle profite à ce même gouvernement car elle lui permet de ne pas avoir à s’expliquer sur la gestion du maintien de l’ordre et les violences que cela provoque !

Cette violence profite à bien des personnes ou des organisations, mais certainement pas aux salariés qui luttent pour être respectés et entendus ! Pendant ce temps le cheminement de cette loi régressive et pro-patron continue !

Pendant ce temps le chrono tourne et le gouvernement espère que c’est pour lui qu’il s’égrène.

Le combat continue et continuera à être mené avec rigueur et conscience et nous ne nous laisserons pas voler notre lutte par une poignée d’inconscients qui ne sont que les alliés objectifs du gouvernement et du capital.

Christian Pigaglio, militant syndical, Maire adjoint PCF d'Evry

loi travail,casseurs,socialInterdiction des manifestations : François Hollande et le gouvernement perdent leur sang froid (Pierre Laurent)

Hier, un magnifique et puissant défilé des salariés et de la jeunesse a montré l'isolement du gouvernement sur la loi El Khomri. Son acharnement à imposer cette loi sans la rediscuter et sans majorité législative pose un grave problème démocratique.En marge de cette manifestation, des bandes de casseurs ont de nouveau pu semer la violence en s'attaquant, notamment, à l'hôpital Necker.

Le gouvernement utilise ces faits condamnables et que nous condamnons pour tenter de discréditer les manifestants et les syndicats organisateurs.

loi travail,casseurs,socialAvec les parlementaires communistes, présents sur le point fixe du PCF situé boulevard de Port-Royal, j'ai pu constater, une nouvelle fois, que ces bandes de casseurs agissaient à l'écart de la manifestation. Alors qu'ils sont parfaitement identifiés, pourquoi ne sont-ils pas interpellés et comment peuvent-ils continuer à agir à chaque manifestation ?

Alors que les pouvoirs publics savent interdire aux hooligans d'accéder aux enceintes sportives, pourquoi ces bandes de casseurs peuvent, en toute impunité, venir semer le désordre et le chaos ?

La menace d'une interdiction de manifester, exprimée ce jour par le chef de l’État et le premier ministre, est un signe extrêmement préoccupant de fébrilité dans un moment où, tout au contraire, notre démocratie et notre République doivent affirmer avec force leurs principes et leurs valeurs essentielles.

Nous appelons donc le pouvoir à ne pas perdre son sang froid, à reprendre la négociation et à agir pour assurer la sécurité des biens et des personnes et celle du droit de manifester. Le gouvernement ne peut se soustraire à ses responsabilités en s'attaquant à une liberté constitutionnelle qui permet de faire entendre dans l'unité et sans violence le rejet de la loi El Khomri.

Pierre Laurent
Secrétaire national du PCF

Paris, le 15 juin 2016

 

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loi travail,casseurs,social

08/06/2016

Bâtir un "communisme nouvelle génération"

congres PCF.jpg

lucie_0.jpgA seulement 19 ans, j’ai eu l’immense privilège de participer au 37ème Congrès du Parti Communiste Français, du 2 au 5 juin 2016, à Aubervilliers.

Le premier jour, j’étais impressionnée (et relativement perdue) face à la grandeur de l’évènement, et le nombre de camarades présent.e.s (plus de 800 communistes, pour 748 congressistes délégué.e.s).

L’accueil était extrêmement bien organisé, de nombreux exposants étaient présents tel que le Mouvement Jeunes Communistes Français, le Parti de Gauche Européen, Le Temps des Cerises, et bien d’autres.

A l’ouverture du congrès, la maire d’Aubervilliers nous souhaitât la bienvenue au travers d’un discours prônant l’union et la lutte. Puis vint le moment d’entamer les travaux. Ceux ci furent pour moi très enrichissants et très intenses. Les niveaux des débats étaient d’une rare richesse intellectuelle. Chacun put donner son opinion, son avis, son point de vue sur les trois textes étudiés et amendés.

Il m’a été, en revanche, très compliqué de suivre avec précision chacun des débats. Si les questions du dépassement du capitalisme, du « zéro chômage » et de la paix m’ont passionnée, celles de l’Europe et du nucléaire étaient pour moi difficiles à comprendre, en raison de mon manque de connaissance dans ce domaine.

Nous avons également pu travailler sur les objectifs politiques à mettre en oeuvre, tant dans chacune de nos fédérations (pour libérer l’initiative des adhérent.e.s, développer le lien direct, la formation des nouveaux / nouvelles venu.e.s), que sur l’ensemble du territoire ; mais également pour 2017 et ses élections présidentielle et législatives.

Ce débat, qui traitait donc de faits concrets, a été pour moi un moment important du congrès : que nous propose le Parti à ce sujet ? Quelles sont les réalités de terrain des différentes fédérations ?

Qu’estce que chaque fédération met, ou projette de  mettre, en oeuvre afin de réaliser ces objectifs dans les meilleurs délais et conditions ? Voilà un panel de sujets qui ont été abordés et débattus, permettant à chacun.e d’échanger sur leurs expériences et de partager leurs idées.

Les moments les plus forts de ce congrès, ont été pour moi l’intervention des différentes délégations internationales. De nombreux représentants politiques de divers pays répondirent présents (BurkinaFaso, Irlande, Portugal, Espagne, Argentine, Cuba …), mais également Aminata Traoré, candidate à la présidence de l’ONU dans le but d’ouvrir le débat.

Comment oublier cette image, la plus puissante de ces 4 jours à mon gout, des Secrétaires Généraux des Partis Communistes Palestinien et Israélien, se faisant une accolade ?

Lucie LEMENE, déléguée de l'Essonne au 37 ème congrès du PCF

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05/06/2016

37ème Congrès du PCF. Le PCF adopte sa feuille de route stratégique pour 2017

congres_PCF.png

Un processus en trois étapes a été adopté à 71% des délégués. Objectif : faire naître un « Front populaire et citoyen » majoritaire. Si la question de la primaire continue de susciter le débat, la bataille des législatives est une « priorité », affirme le texte.

Commencée la veille, la discussion sur la stratégie à suivre par les communistes lors des échéances de 2017 s’est achevée hier avec le vote par 71% des délégués des orientations proposées. Cap le plus délicat à passer parmi les sujets mis à l’ordre du jour du 37e congrès du PCF, la stratégie avait suscité de nombreux débats parmi les militants au moment du choix de la base commune de discussion.

Si depuis, le texte a été considérablement réécrit et actualisé après les conférences tenues dans les sections et les fédérations, des oppositions demeurent. La question de la présidentielle notamment suscite la controverse alors que Jean-Luc Mélenchon (PG) a déjà déclaré sa candidature.

Pour la majorité des congressistes, en accord avec les propositions de la direction nationale, l’objectif est de faire naître « un front populaire et citoyen » à travers un « processus collectif » en trois étapes. D’abord la rédaction d’ici octobre d’un « pacte d’engagements communs » avec toutes les forces disponibles et l’apport de la « grande consultation citoyenne » lancée par le PCF.

Mandat populaire et désignation citoyenne

Ensuite une « votation citoyenne » pour donner faire de ce pacte « un mandat populaire ». Enfin, la désignation d’un candidat à l’issue « d’une primaire ou toute autre forme de processus citoyen ». Le PCF se dit prêt à y engager un candidat et réaffirme qu’il fait des législatives une « priorité » avec l’objectif d’entrer sans attendre en campagne.

Dans les débats, le mot « primaire » continue d’être contesté comme par Hugo Vandamme du Nord qui y voit une référence à la vie politique américaine. Marie-Pierre Vieu des Hautes-Pyrénées, confie qu’elle a « des certitudes mais encore des doutes » et souligne l’existence de l’appel des 100, tribune collective compatible avec l’orientation proposée par le PCF. Elle voit dans cette démarche, « un moyen de faire converger les forces pour une majorité dès 2017 et pour reconstruire une gauche de progrès ». Marie-Christine Burricand du Rhône, tenante d’une ligne d’affirmation de l’identité communiste appelle à la présentation d’un candidat PCF à l’élection présidentielle sans en passer par une primaire. Christian Picquet de Haute-Garonne, en revanche, invite à « engager une candidature communiste dans un processus collectif qui vise à sauver la gauche de l’anéantissement dans lequel ce quinquennat nauséeux l'a conduite ». Dans le même esprit, Boris Bouchet du Puy-de-Dôme résume trivialement la visée : « s’adresser à tous les cocus du discours du Bourget et les rassembler ».

Emmanuelle Becker, élue parisienne, défend quant à elle l’idée de revitaliser le Front de gauche et de partir du programme de 2012, l’Humain d’abord. Fréderick Genevée, du même avis, rejoint dans son raisonnement l’argumentaire de Jean-Luc Mélenchon : « Le parti socialiste n’est plus un obstacle à la droite, il le prépare dans les idées. La recomposition politique va-t-elle se faire autour des frondeurs ? », interroge-t-il.

Le texte adopté indique que les communistes regrettent « les conditions dans lesquelles la candidature de Jean-Luc Mélenchon, qui a été (leur) candidat en 2012, a été annoncée » et continuent à « l’inviter à s’inscrire » dans une démarche collective. Son appel à une « marche des insoumis » aujourd’hui au moment de la clôture du congrès du PCF avait d’ailleurs tendu l’atmosphère il y a quelques jours.

Au micro, Pierre Laurent : « les communistes ont envoyé un message clair : pas question de mettre un doigt dans une primaire pouvant dé- boucher sur le soutien à une candidature de François Hollande ou d’un représentant de sa politique. L’idée ne m’a d’ailleurs jamais effleuré ». Il insiste sur sa volonté de « déprésidentialiser » les échéances de 2017 en s’appuyant sur l’intervention citoyenne. Il réaffirme la nécessité de rassembler des « forces réformistes, l’écologie politique en est une » avec le « courant révolutionnaire » pour constituer une majorité « transformatrice », alternative à l’orientation Hollande-Valls-Macron. « Ce n’est pas gagné mais c’est jouable, c’est possible. Si les communistes n’y croient pas, ce n’est pas possible, si les communistes y croient et qu’ils se mettent au travail, c’est possible! Le peuple de France le montre en ce moment, il n’a pas décidé de se résigner », conclut le Secrétaire national du PCF qui devrait être reconduit ce matin.

Léo Purguette (La Marseillaise, le 5 juin 2016)

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Pierre Laurent et le Conseil National du PCF ont été réélu par plus de 80 % des délégués
 

28/05/2016

Loi "travail". "M. le président, il n'y a jamais de déshonneur à prendre en compte les aspirations du peuple"

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56 parlementaires PS, PCF, écologistes et sans étiquette ont adressé vendredi une lettre au Président de la République pour lui demander "d'agir sans attendre pour une sortie de crise" tenant compte "de l'opposition majoritaire en France" au projet de Loi travail.

Paris, le 27 mai 2016
 
Monsieur le Président de la République, 
 
La France traverse une période de tensions sociales sans précédent alors que la gauche exerce le pouvoir. Nul ne peut se satisfaire d'une telle situation de conflits, d'exaspérations et de souffrances. Cette nouvelle crise était pourtant prévisible. 
Nous n’avons pas cessé d’alerter. Comment s'étonner de cette colère toujours plus vive, des mobilisations qui se multiplient, quand un gouvernement issu de la Gauche et des écologistes, après les débats sur la déchéance de nationalité qui avaient déjà profondément meurtri la France, propose une réforme du Code du travail fondée sur l'inversion de la hiérarchie des normes, et assume de faciliter les licenciements ? 
Comment s'étonner, dans un moment de grave défaillance démocratique, mais aussi de vibrantes aspirations citoyennes, que l'utilisation de l’article 49-3 de la Constitution, dès le début des débats parlementaires, sur un sujet aussi essentiel pour la vie quotidienne que le Code du travail, soit vécue comme un déni de démocratie ?
Ces orientations et ces décisions ne peuvent trouver en l’état une issue positive pour la France. C’est pourquoi nous vous demandons, Monsieur le Président de la République, d'agir sans attendre pour que le dialogue s’engage avec tous, et pour la sortie de crise que nous croyons encore possible.
 
D'un point de vue démocratique d'abord. En tenant compte de l’opposition majoritaire que suscite ce texte en France, à l’Assemblée nationale comme chez une majorité de citoyens et de syndicats. En retrouvant le chemin de l'écoute. En renouant avec l’esprit du Bourget. En cessant de vouloir imposer des dispositions dangereuses et régressives pour les travailleurs, et en renonçant à l’usage de l’article 49-3.           
 
Sur le fond du texte ensuite. Il est encore temps d’abandonner ces réformes qui inquiètent légitimement et divisent inutilement la gauche, qui flexibilisent et insécurisent l’ensemble de nos concitoyens, pour enfin affirmer des choix, en matière d'emploi et de code du travail en faveur desquels il existe, en France et au Parlement, une majorité à gauche. Oui, nous savons tous qu’une telle majorité existe pour :  
  • le maintien de la hiérarchie des normes et du principe de faveur, pour la mise en place de protections contre le dumping social entre entreprises, des mises en concurrences qui n'auront d'autre effet que de tirer vers le bas les salaires et l’ensemble de notre économie. 
  • des mesures destinées à renforcer le dialogue social, le rôle des organisations syndicales, la présence des salariés dans les conseils d'administration des entreprises, car c’est là aussi un enjeu démocratique majeur. 
  • une sécurité sociale professionnelle ambitieuse. Elle ne doit pas être une  contrepartie à un marché du travail devenu plus précaire et plus flexible mais bien un projet de société, de nouvelles conquêtes sociales pour des parcours de vie émancipateurs. 
  • la mise en place, non pas de mesures éparses mais bien d'un ensemble de nouvelles protections dans l'économie numérique émergente et l'accentuation de la responsabilité sociale et fiscale des plateformes et autres acteurs économiques qui tirent d’immenses profits des innovations technologiques.
  • des dispositions visant à faciliter le partage du temps de travail, véritable enjeu de modernité, essentiel pour lutter efficacement contre le chômage, en rendant notamment plus coûteux, donc dissuasif,  le recours aux heures supplémentaires. 
 
Notre responsabilité de parlementaires nous conduit aujourd'hui, Monsieur le Président, à vous presser d'agir. Il n'y a jamais de déshonneur à prendre en compte les aspirations du peuple, à faire le choix courageux  de l'apaisement et de la construction collective. Il y a un chemin capable de rassembler en France comme au Parlement.  S'obstiner aujourd'hui à lui tourner le dos fait courir à la France de grands dangers pour son avenir collectif.
 
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’assurance de notre très haute considération,
 
Les signataires :
 
Laurence Abeille, députée du Val-de-Marne
Brigitte Allain, députée de Dordogne
Pouria Amirshahi, député des Français établis hors de France
François Asensi, député de Seine-Saint-Denis
Isabelle Attard, députée du Calvados
Danielle Auroi, députée du Puy-de-Dôme
Laurent Baumel, deputé d'Indre-et-Loire
Philippe Baumel, député de Saône-et-Loire 
Huguette Bello, députée de la Réunion
Jean-Pierre Blazy, député du Val-d'Oise
Alain Bocquet, député du Nord
Michèle Bonneton, députée de L'Isère
Kheira Bouziane-Laroussi, députée de Côte-d'or
Isabelle Bruneau, députée de l'Indre
Marie-Georges Buffet, députée de Seine-Saint-Denis
Jean-Jacques Candelier, député du Nord
Fanélie Carrey-Conte, députée de Paris
Patrice Carvalho, député de l'Oise
Gaby Charroux, député des Bouches-du-Rhône
André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme
Pascal Cherki, député de Paris
Sergio Coronado, député des Français établis hors de France
Marc Dolez, député du Nord
Cécile Duflot, députée de Paris
Aurélie Filippetti, députée de Moselle
Jacqueline Fraysse, députée des Hauts-de-Seine
Geneviève Gaillard, députée des Deux-Sèvres
Daniel Goldberg, député de Seine-Saint-Denis
Linda Gourjade députée du Tarn
Edith Gueugneau, députée de Saône-et-Loire
Benoît Hamon, député des Yvelines
Christian Hutin, député du Nord
Serge Janquin, député du Pas-de-Calais
Romain Joron, député de la Somme
Régis Juanico, député de la Loire
Jérôme Lambert, député de Charente
Jean-Luc Laurent, Député du Val-de-Marne 
Christophe Leonard, député des Ardennes
Noël Mamère, député de Gironde
Alfred Marie-Jeanne, député de Martinique
Kléber Mesquida, député de l'Herault
Philippe Nogues, député du Morbihan
Christian Paul, député de la Nièvre
Michel Pouzol, député de l'Essonne
Patrice Prat député du Gard
Barbara Romagnan, députée du Doubs
Jean-Louis Roumegas, député de l'Herault
Nicolas Sansu, député du Cher
Eva Sas, députée de l'Essonne
Suzanne Tallard, députée de Charente-Maritime
Thomas Thevenoud, député de Saône-et-Loire
Stéphane Travert, député de la Manche
Michel Vergnier, député de la Creuse
 
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