15/09/2009
Record d’affluence, record de débats, record de fraternité

Dès vendredi en fin d’après-midi, il apparaissait clairement que la Fête de l’Huma 2009 serait une grande cuvée. Une foule joyeuse et juvénile se massait aux portes d’entrée, les navettes étaient vite débordées, beaucoup redécouvraient les charmes de la marche à pied pour arriver à temps au concert de Manu Chao. Le chanteur rebelle n’était pas pour rien dans ce démarrage en trombe de la Fête, mais les badges, les conversations, les emportements des jeunes envahisseurs du parc de La Courneuve témoignaient d’une certitude : on a beau de pas être sérieux quand on a dix-sept ans, on ne vient pas écouter Manu Chao à la Fête de l’Huma sans être habité d’une certaine colère contre l’ordre établi. Le dimanche soir, les premiers comptes étaient éloquents : quelque six cent mille personnes, en hausse sensible par rapport aux dernières années, toutes pourtant couronnées de succès.
Dans les stands des fédérations départementales du PCF, les militants font le même constat, éprouvent la même satisfaction : ils ont dû affréter plus de bus. L’ambiance est chaleureuse, les conversations animées. On parle le plus souvent politique. Les mêmes thèmes rebondissent de table en table, de groupe en groupe : la violence de la politique de la droite, les restructurations, les vagues de licenciements… « On a le sentiment de faire de la résistance, mais pas de se battre pour des avancées », constate une infirmière après avoir apposé sa signature sur la pétition contre la privatisation de La Poste devant le stand des communistes de Champigny, dans le Val-de-Marne.
La mobilisation contre le projet du gouvernement fut un des traits marquants de la Fête. Des urnes sont installées dans toutes les allées. On se presse pour signer. Ainsi est lancée la journée de votation du 3 octobre, que préparent dans toute la France élus de gauche, syndicats, associations de défense des services publics. Colère sociale, esprit de résistance, besoin d’unité pour empêcher les mauvais coups, la Fête de l’Huma avait la couleur des luttes, rouge comme le tee-shirt vedette porté par des milliers de visiteurs contre la grippe cApitaliste. Colère et solidarité avec les travailleurs en lutte, avec les Continental et notamment les six salariés condamnés, avec les ouvriers de Molex qui refusent la liquidation du site par un groupe américain. « Quand les patrons sont des sauvages, les salariés ne sont pas des anges » peut-on lire sur le fronton d’un stand. La Fête de l’Huma fut le carrefour et la caisse de résonance des conflits sociaux, exceptionnelle occasion de réfléchir ensemble, de tirer les leçons des expériences. Toute la matinée de dimanche, le colloque organisé à l’agora a rassemblé des centaines de salariés. La veille, le syndicaliste Élie Domota, qui préside le Liynnaj Kont Pwofitasyon (LKP) de Guadeloupe y reçut en accueil enthousiaste. Au forum social, les débats ont fait salle comble, notamment celui auquel participait Bernard Thibault.
Aucun journal autre que celui fondé par Jean Jaurès - dont on célébrait le 150e anniversaire de la naissance - n’a la capacité - ni sans doute la volonté - de rassembler des centaines de milliers de citoyens - et de faire se rencontrer et se confronter des responsables politiques d’opinions différentes - c’est vrai au sein des forces de gauche - mais aussi opposées. Il y avait ce week-end à La Courneuve Jean-Luc Mélenchon, le leader du Parti du gauche, allié du PCF au sein du Front de gauche., Martine Aubry, accompagnée de Claude Bartolone, qui rencontra Marie-George Buffet et Pierre Laurent. Mais la tâche est plus délicate quand il s’agit de débattre avec des représentants de la droite. Dimanche, en fin d’après-midi, un débat contradictoire avec la participation du ministre du Budget, Éric Woerth, a provoqué un bruyant tohu-bohu de la part d’une petite partie de l’assistance d’une agora archicomble. Le ministre UMP fut copieusement sifflé… La veille Frédéric Mitterrand qui visitait la Fête, entouré d’une foule de journalistes, avait été accueilli par des lazzis lancés par les mêmes.
Si ces incidents ont pu faire le miel de caméras, fête politique, fête du débat politique, l’édition 2009 de la Fête de l’Humanité aura battu tous les records d’affluence aux forums organisés le long des allées. On débat partout, à quelques dizaines au fond des stands, à plusieurs centaines, voire à plus de mille à l’agora. Une question domine : comment ouvrir une perspective à gauche pour donner du poids aux luttes sociales et à la résistance à la politique de Nicolas Sarkozy ? Cette perspective fait bigrement défaut aux militants. « Avant, on savait pour quel projet on se battait, le programme commun (1972 NDLR) avait des défauts, mais on savait quoi dire », s’inquiète un ouvrier tourneur de Moselle. La campagne des européennes avec la création du Front de gauche a redonné du tonus aux militants. Dans le stand de la Seine-Maritime, Jacky Hénin, réélu au Parlement européen, est chaudement applaudi quand il appelle à la mobilisation pour les prochaines élections régionales « avec un Front de gauche qu’il faut élargir ». Mais quelques dizaines de mètres plus loin dans la même allée, un élu régional de Lorraine souhaite la reconduction d’une liste commune avec le PS dès le premier tour. « Nous avons un bilan positif au sein de l’exécutif régional », plaide-t-il.
Une exigence d’unité a parcouru cette Fête, chacun est convaincu qu’il faut barrer la route à la droite dans les régions, dont 20 sur 22 sont détenues par des coalitions de gauche. Mais le débat porte sur les contours du rassemblement au premier tour du scrutin. Plusieurs rencontres publiques ont lieu, à l’agora entre tous les partis de gauche et des responsables syndicaux et associatifs, au stand du Parti de gauche entre les responsables des formations du Front de gauche. Les communistes, ont répété Marie-George Buffet et Pierre Laurent, veulent poursuivre et élargir le Front de gauche et proposent un vaste débat d’idées sur le projet, sous la forme d’ateliers sur les questions clés d’une politique de gauche. Pour cet échange, on ne saurait exclure aucune force à gauche. En novembre, le PCF tirera les conclusions de ce travail. Et quels que soient les contours du rassemblement au premier tour, toute la gauche fera front face à la droite au second tour, Et Marie-George Buffet de souhaiter que les conditions soient réalisées pour que les exécutifs régionaux soient composés d’élus de gauche dans toutes ses composantes. De son côté, Jean-Luc Mélenchon est favorable à un débat en atelier entre les seules composantes du Front de gauche puis à un éventuel accord avec le PS. Les discussions de l’automne seront déterminantes pour la stratégie électorale, mais chacun, du PCF au PG, est convaincu de la nécessaire pérennité de la politique de front de gauche.
Jean-Paul Piérot pour l'Humanité, photos et vidéos exclusives E-Mosaïque
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14/09/2009
AVANT CORBEIL, CARCASSONNE, LA GAUCHE RASSEMBLEE GAGNE !
"SANS LES COMMUNISTES NOUS NE SERIONS PAS LA CE SOIR" A DECLARE LE NOUVEAU MAIRE DE CARCASSONNE. A MEDITER AU MEME MOMENT OU A CORBEIL POUR BATTRE LA LISTE DE RASSEMBLEMENT DE LA GAUCHE MENEE PAR MICHEL NOUAILLE, LE PARTI SOCIALISTE FAIT LE GRAND ECART APRES AVOIR TENTE DE FUSIONNER AVEC LE MODEM, IL N'A PAS HESITE A S'ALLIER AVEC UNE PARTIE DE L'UMP DONT UN MAIRE ADJOINT RESPONSABLE DE LA SUPPRESSION DU CENTRE DE SANTE. LA LISTE DU PS EST MENE PAR LE SECRETAIRE FEDERAL DU PS DE L'ESSONNE.
L'article suivant a été publié par le Midi Libre.
« 26 ans après. » Les trois mots ne cessent de revenir dans le discours de Jean-Claude Pérez. 26 ans que la gauche attendait de revenir à la tête de la mairie de Carcassonne, depuis la première élection du gaulliste Raymond Chesa. Sur le balcon de sa permanence, hier soir, le député de Carcassonne savoure la victoire, indiscutable, « que toute une génération attendait ». Après un 1er tour achevé avec six points d’avance, Jean-Claude Pérez a bouclé le 2nd tour avec 54,03 %, contre 45,67 % pour Gérard Larrat. Colossale avance de huit points traduite dans les bureaux de vote carcassonnais, 18 mois après une municipale où les deux hommes n’étaient, au final, séparés que de 56 voix.
Là où, en mars 2008, Gérard Larrat avait emporté l’avantage dans 22 bureaux sur 38, Jean-Claude
Pérez s’est imposé, hier, dans 29 bureaux. Une victoire reconnue par Gérard Larrat, bien avant l’officialisation des résultats. Avec 8 467 voix, il ne parvient pas à égaler son score... du 1er tour de 2008.
La preuve par les chiffres que ces abstentionnistes tant sollicités lors de l’entre-deux tours n’ont pas répondu à l’appel. Dans sa réaction, le maire sortant assurera avoir « sorti la ville de l’immobilisme ». Mais n’oubliera pas de pointer « l’opposition qui s’est imposée même dans mon camp, dans le but de me faire chuter. On comprend que ma tâche était très difficile ». Une tâche impossible, face à un raz-de-marée obtenu dans un second tour où l’abstention aura donc encore largement pris sa place. Plus de 11 000 des 30 441 électeurs carcassonnais ont boudé les urnes, avec un taux de 36,7 % d’abstention (42,31 % au 1er tour).
Au soir de sa victoire, tout à sa joie de confirmer le vote du 1er tour, Jean-Claude Pérez soulignait le chemin parcouru depuis mars 2008, et insistait sur la légitimité du recours intenté : « Quand on vole une élection, la démocratie est bafouée. Il est inacceptable qu’en République, on vole la victoire à l’équipe qui avait gagné. »
Une équipe une dernière fois saluée par la tête de liste, avec, à ses côtés, Henry Garino, et ses 26 ans dans l’opposition : « Sans les communistes, nous ne serions pas là ce soir. » Des alliés de toujours vantés, et une ouverture aux vertus rappelées, avec, à ses côtés, le président de la CCI René Escourrou ou l’ancienne adjointe de Raymond Chesa Janine Vincent. De quoi l’autoriser à célébrer la « réconciliation des Carcassonnais ».
Hélène Mandroux, maire de Montpellier, a réagi hier soir à la victoire de Jean-Claude Perez : « Cette victoire est une formidable bouffée d'air frais pour notre région et notre pays. C'est la victoire de la conviction et de la force de l'engagement, qui prouve bien que c'est réunie que la gauche peut l'emporter. J'avais tenu personnellement à soutenir Jean-Claude Perez durant sa campagne de proximité, et j'ai encore pu constater le formidable espoir qu'il incarnait déjà pour les Carcassonnais. »
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12/09/2009
Buffet (PCF): "ouvrons grand les portes et les fenêtres" pour un "projet"
Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF, a déclaré vendredi qu'il fallait ouvrir "grand les portes et les fenêtres" pour discuter d'un "projet" à gauche et ainsi trouver des "majorités" lors des prochaines élections.
Le Front de gauche -constitué avec le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon pour les européennes- "ne doit pas être cantonné à une frontière", a-t-elle affirmé, lors d'une conférence de presse sur le stand du PCF de la Fête de L'Huma à La Courneuve (Seine-Sainte-Denis) où étaient distribués des T-shirts "Stoppons la grippe capitAliste" (avec un A majuscule).
"Ouvrons grand les portes et les fenêtres (...) et on verra jusqu'où le jardin ira", a-t-elle poursuivi, appelant au "débat sur le projet" qui doit "vivre au coeur du mouvement social et des luttes". "L'objectif est de viser des majorités à gauche", notamment aux régionales pour lesquelles le PCF proposera une "offre politique nationale" le 24 octobre.
Mme Buffet qui arborait un autocollant "privatiser La Poste, faut être timbré", accueillera samedi la plupart des responsables de gauche dont M. Mélenchon, Cécile Duflot (Verts), Arlette Laguiller ou Nathalie Arthaud (LO). Martine Aubry (PS) sera reçue dimanche matin tandis qu'Olivier Besancenot (NPA) est, lui, attendu samedi après-midi dans les allées.
Mme Buffet a mis en avant les "sept ateliers thématiques" proposés par le PCF en octobre, auxquels sont notamment conviés les socialistes.
"On ne peut pas exclure une force de gauche a priori", a-t-elle répondu aux critiques de M. Mélenchon (ex-PS) qui refuse sur son blog toute "plate-forme partagée avec le PS".
"On n'est pas dans un bras-de-fer avec Marie-George", a assuré vendredi M. Mélenchon sur le stand de son Parti de gauche, entre deux dédicaces de son nouveau livre "l'autre gauche" (édition Bruno Leprince).
Soulignant que le Front de gauche "est un acquis", l'eurodéputé qui a choisi de dormir dans un camping-car sur le site de la Fête, a affirmé que "l'axe stratégique, c'est le PCF. Je ne lâcherai pas ça".
Mais selon M. Mélenchon qui s'est prononcé, avec le NPA, pour des listes indépendantes du PS au premier tour des régionales, "le PCF est destabilisé par ceux qui veulent des listes autonomes et ceux qui n'en veulent pas".
Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, a assuré qu'il n'y aurait "pas de mano a mano PCF-Parti de gauche" à la Fête de L'Huma, déplorant une "dramatisation excessive". Pierre Laurent, coordinateur national du Parti, a noté une certaine "fébrilité" de M. Mélenchon, tout en se disant "extrêmement confiant sur la dynamique" du Front de gauche.
La Fête de L'Huma se poursuit jusqu'à dimanche, avec de nombreux débats et concerts, dont le très attendu Manu Chao vendredi soir.
10:39 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : buffet, huma, fête, gauche | |
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07/09/2009
AVANT CORBEIL, CARCASSONNE ?
Le premier tour des élections municipales de Carcassonne place la gauche en position idéale pour faire basculer la ville dimanche prochain. Une première depuis 1983.
Il y a bien longtemps, pour une élection municipale à Carcassonne, que la gauche n'avait pas rayonnée de la sorte. Ambiance de fête hier soir au QG du PS, rue Fédou lors de la proclamation des résultats. Il faut dire qu'avec un score de 45,90 %, soit 4 à 5 points de plus que le prévoyaient les sondages, le député socialiste Jean-Claude Pérez se trouve dans une situation de ballottage extrêmement favorable avant le second tour. Son principal adversaire, le maire sortant UMP, Gérard Larrat, ne franchit pas la barre des 40 %. Avec un score de 39,65 %, il se trouve à 1 068 voix derrière la liste Carcassonne Pour Tous conduite par Jean-Claude Pérez. 7 840 voix pour Pérez, 6 772 à Larrat.
Sauf coup de tonnerre peu vraisemblable, dimanche prochain la ville devrait basculer à gauche, une première depuis 1983. « ça fait 26 ans que j'attends ça, vous ne pouvez pas savoir l'émotion que j'ai… Depuis 1983 je n'ai pas lâché un seul instant, aujourd'hui ce n'est pas une revanche, mais je suis heureux car il va y avoir une nouvelle équipe pour faire bouger cette ville… » nous déclarait à chaud le communiste Henry Garino, le plus ancien opposant à la droite locale.
Les autres listes sont très loin des 10 % espérés pour pouvoir se maintenir au second tour. Le Front National de Morio est à 5,59 %, le Verts d'Entajan à 5,41 % et le Modem de Posocco à 3,43 %, c'est-à-dire très loin des intentions de vote du sondage BVA qui le plaçait à 8 %.
Mais revenons à l'information du jour avec ce score historique réalisé par la gauche carcassonnaise. Plusieurs paramètres expliquent un tel écart. D'abord rendons à César… Cet été, et jusqu'au dernier jour, l'équipe de Jean-Claude Pérez a réalisé une campagne de tout premier ordre. Ratissant le me moindre cm2 de la ville, s'invitant sur toutes les manifestations, populaires ou moins populaires, ne manquant pas une occasion de rappeler aux élections que cette nouvelle élection avait été décidée par le Conseil d'État suite à des « manœuvres » électorales. Ensuite, et ce n'est pas rien, il y a la forte division de la droite. La présidente départementale de l'UMP, Isabelle Chésa et le délégué de circonscription, Gilles Icher, sont descendus du bateau Larrat en route. Le maire sortant l'a payé très cher. L'exemple le plus frappant se situe au quartier de la Trivalle. Un secteur historiquement à droite où Raymond Chésa réalisait des scores canon, et bien hier Jean-Claude Pérez a fait 48,97 %, contre 36,39 % à Larrat… Il y a eu enfin les fausses procurations de mars 2008, certains électrices et électeurs n'ont pas pardonné…
Hier soir Gérard Larrat espérait mobiliser son électorat entre les deux tours (lire ci contre) pour refaire son retard. Dans son camp c'était bien le seul à y croire. Ou à faire semblant…
Informations publiées par la Dépêche du Midi
10:26 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : corbeil, carcassonne, pcf, ps, ump, verts | |
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01/09/2009
CORBEIL-ESSONNES : C'EST VOUS...
La liste pour les élections municipales à Corbeil prévues les 27 septembre et le 04 octobre intitulée "Corbeil-Essonnes c'est vous, faisons la ville ensemble" menée par le communiste Michel Nouaille et soutenue par Bruno Piriou a tenu le 31 août sa première réunion publique de rentrée devant 160 personnes. Elle est déjà soutenue par près de 2000 personnes, soit 200 de plus qu'aux élections de 2008 en fin de campagne. Cette liste avait alors obtenu 31 % des suffrages au premier tour, et près de 50 % au deuxième tour après la fusion avec celle menée par le PS (20 %).
La mobilisation de l'avis de tous les militants est exceptionnelle et du "jamais" vu. Cette élection est due à l'annulation après des fraudes constatées par le Conseil d'Etat du maire sortant UMP, Serge Dassault. Le PS et les Verts ont décidé de présenter chacun une liste. La Droite avec 3 listes est également très divisée.
A l’élection précédente les Verts avaient participé à l’élaboration du programme de la liste et en étaient membres, ce qui donne encore plus de signification à la mobilisation de la liste menée par Michel Nouaille.
A l’occasion de cette réunion Michel Nouaille, en montrant une belle maîtrise de ses dossiers, a largement insisté pour que tous les citoyens de la ville soient impliqués dans la gestion de Corbeil, et que l’avis de tous soient pris en compte afin d’éviter toute délégation de pouvoir aveugle aux futurs élus.
Il considère que le rassemblement de toutes les forces de gauche est nécessaire pour battre la droite et Serge Dassault, porteurs d’une politique opaque, anti-démocratique, et anti-sociale.
De nombreux témoignages ont confirmé tous ses éléments.
Sans aucun doute la dynamique et du côté de Michel Nouaille (que déjà certains considèrent comme le futur Maire de Corbeil, y compris à Droite, et l’ensemble de son équipe.
Vidéo, photos, texte, exclusivité E-Moasaïque
12:21 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : corbeil-essonnes, michel nouaille, serge dassault | |
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30/08/2009
SARKOZY : LE ROI DES MENTEURS
Crise. Un an après son discours de Toulon, Nicolas Sarkozy rejoue les mêmes scènes sur les « dérives du capitalisme financier ». La spéculation, elle, est repartie de plus belle.
Décryptage.
« Faire comme s’il ne s’était rien passé serait une erreur historique ». Ainsi s’exprimait Nicolas Sarkozy, le 25 septembre dernier, au Zénith de Toulon, en appelant, en guise de réponse à la crise globale, à « moraliser » le capitalisme financier. Onze mois plus tard, la « refondation » promise s’apparente davantage au rafistolage de la machine à spéculer qui a précipité l’économie mondiale dans le gouffre. Retour sur les promesses envolées du chef de l’État.
1- La « moralisation du capitalisme financier »
« L’autorégulation pour régler tous les problèmes, c’est fini. Le laissez-faire, c’est fini. Le marché tout puissant qui a toujours raison, c’est fini. (…) Si l’on veut reconstruire un système financier viable, la moralisation du capitalisme financier est une priorité ».
Depuis Toulon, le G20 de Londres, en avril, n’a pas bouleversé le vieil ordre économique et financier (voir L’Humanité du 7 août). Quant à la fièvre spéculative à l’origine de la crise, elle a repris de plus belle. Si les banques, sauvées par des injections d’argent public massives et sans contrepartie, ont renoué avec les profits, elles le doivent aux « activités des salles de marché, c’est-à-dire à la spéculation », souligne l’économiste américain Joseph Stiglitz dans un entretien au magazine Challenges.
Au total, d’ici 2010, 5000 milliards de dollars auront été mobilisés pour remettre d’aplomb le système. Mais les logiques de fonctionnement du capitalisme financiarisé restent les mêmes. D’où la fuite en avant consistant à bricoler coûte que coûte la machine boursière, avec l’espoir qu’un retour à la rentabilité financière va mécaniquement provoquer un retour de la croissance.
2- Les bonus et les parachutes dorés
« Les modes de rémunération des dirigeants et des opérateurs doivent être désormais encadrés. Il y a eu trop d’abus, il y a eu trop de scandales. Alors ou bien les professionnels se mettent d’accord sur des pratiques acceptables, ou bien le gouvernement de la République réglera le problème par la loi avant la fin de l’année. »
Ni les rodomontades de Sarkozy, ni le « code éthique » du Medef, ni l’inconsistant décret promulgué au printemps n’ont changé la donne : la rémunération annuelle moyenne des patrons du CAC 40 est de 4,7 millions d’euros, soit 308 années de SMIC. Quant au système de « bonus-malus » que les banques ont promis d’appliquer aux traders à la sortie de leur rencontre, mercredi, avec Nicolas Sarkozy, il peine d’autant plus à convaincre que le gouvernement exclut tout véritable instrument de dissuasion. Des règles contraignantes créeraient, s’alarme Christine Lagarde, un « désavantage concurrentiel » pour les banques et les entreprises françaises. Chargé par l’Élysée de « contrôler » la rémunération des traders, l’ancien directeur général du FMI, Michel Camdessus, sera en fait investi d’un simple pouvoir de « recommandation ». En attendant, la politique fiscale favorisant les hautes rémunérations demeure intacte. Cette année, l’État a versé en moyenne 116 193 euros aux 3 506 contribuables les plus aisés sur les 13 998 bénéficiaires du bouclier fiscal.
3- Les banques
« Il faudra imposer aux banques de financer le développement économique plutôt que la spéculation ».
Les prêts aux ménages et aux entreprises dans la zone euro ont baissé en juillet et leur croissance en rythme annuel a chuté à son niveau le plus bas jamais constaté, a indiqué hier la Banque centrale européenne.
Face à ce resserrement du crédit, le chef de l’État s’est contenté, mardi, d’une molle mise au point avec les banquiers. Alors que 10, 5 milliards d’euros d’aides publiques ont été accordés en 2009 aux six principales banques françaises, celles-ci ont d’ores et déjà admis qu’elles ne tiendraient pas leurs engagements en terme de financement de l’économie. « Les aides de l’État doivent être conditionnées à l’octroi de crédits aux taux réduits en faveur de l’emploi et de l’investissement productif, notamment en direction des PME », a répété, cette semaine, la CGT. Mais là encore, pas question pour le gouvernement de recourir à de nouvelles réglementations. « J’entends ici ou là qu’il faudrait exiger le remboursement de ces aides. Non. Sûrement pas. », tranchait Christine Lagarde le 7 août dernier.
4- La rigueur
« Dans la situation où se trouve l’économie, je ne conduirai pas une politique d’austérité qui aggraverait la récession ».
La compression des dépenses publiques reste en fait la priorité du gouvernement. Pour tenter de contenir la hausse du déficit budgétaire, le ministre du Budget, Eric Wœrth, réfute, pour 2010, toute augmentation des impôts directs mais confirme en revanche le corsetage, « hors plan de relance », des budgets alloués aux ministères. L’objectif de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite sera tenu, ce qui correspond à la suppression de 34 000 postes. Après les coupes sombres de 2008, les budgets sociaux et les services publics, les politiques publiques devraient de nouveau faire les frais de ce plan d’austérité annoncé.
5- La fiscalité
« Je n’accepterai pas de hausses des impôts et des taxes qui réduiraient le pouvoir d’achat des Français. Car notre objectif, c’est de leur rendre du pouvoir d’achat et non de leur en prendre. »
Promesse passée à la trappe, avec la création d’une « taxe carbone » pesant sur les ménages, qui sera inscrite dans la loi de finances 2010. Son taux devrait se situer dans une fourchette de 14 à 20 euros par tonne de CO2 émise, selon la secrétaire d’État à l’Écologie, Chantal Jouanno. Ce qui porterait le poids de cet impôt vert à 300 euros par foyer et par an. De quoi compenser, dans les caisses de l’État, les six milliards de pertes liées à la suppression de la taxe professionnelle.
Rosa Moussaoui
15:20 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, mensonge, économie | |
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25/08/2009
NON MASSIF A LA TAXE CARBONNE
57,85 % des 854 internautes interrogés dans le sondage réalisé par le site web SOS-Planète dédié à l’environnement s’expriment nettement contre la taxe carbone, dite taxe verte, 33,02 % l’approuvent, 9,13 % ne se prononcent pas.
Le même sondage proposé par le Dauphiné est encore plus net. Sur 1523 votes, 82,3 % s’expriment contre, 17,7 % se prononcent pour.
Sur proposition du socialiste Michel Rocard, et avec le plein soutien du Vert Daniel Cohn-Bendit (tenez bon dit-il à Sakozy) le gouvernement veut donc mette en place un impôt Vert.
Son objectif : compenser la suppression de la Taxe Professionnelle payée par les entreprises par un impôt indirect qui lui sera payé par les plus pauvres.
Les premières estimations sont sans appel, l’augmentation du prix de l’essence, du gaz, de l’électricité sera au moins équivalente à près de 500 € par an pour les Evryens (100 pour les quartiers bobos de Paris), et cela pour la première année. Cette taxe devra ensuite évoluer dans les 10 ans et être multiplié par trois.
Le prétexte : la lutte contre le réchauffement de la planète que devra évidemment supporter les plus humbles, au bénéfice des grands industriels pollueurs.
Le citoyen est ainsi montré du doigt, culpabilisé. Le député Vert de Paris Yves Cochet propose même de taxer en plus, les familles de plus de deux enfants et précisant que chaque enfant correspond à une pollution de 200 000 aller et retour, Paris New York par avion (excusez nous de vivre M. Cochet).
Ce n’est sûrement pas la meilleure manière pour que tous, individuellement et collectivement nous agissions pour une planète plus propre et plus sûre.
Une véritable action efficace pour le climat, l’environnement, la préservation des espèces et de la biosphère passe par une vraie révolution écologique qui ne peut être qu’anticapitaliste. pour le Parti communiste français.
14:35 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : taxe carbone, sarkozy, cohn-bendit | |
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