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14/05/2010

63% des Français sont attachés à un maintien de l’âge légal de la retraite à 60 ans

agecanonix_2.jpgSelon un sondage Viavoice publié par Libération, près des deux tiers de la population s’opposent au report de l’âge légal du départ.

Le score est massif : 63 % des Français estiment que « quoi qu’il arrive, il faut maintenir à 60 ans l’âge légal de départ à la retraite : c’est un acquis et c’est important pour ceux qui ont travaillé tôt ». En contrepoint, seulement un tiers (34 %) considèrent qu’il « faut reporter à plus de 60 ans l’âge légal de départ à la retraite : nous vivons plus longtemps et il faut bien financer les retraites ».

La retraite à 60 ans, adoptée en 1982 à l’instigation de François Mitterrand et de Pierre Mauroy, est très fortement soutenue par les sympathisants de gauche (74 %), et en particulier par LO, NPA, PCF et Front de Gauche, à plus de 80 %. En revanche la droite y est hostile (à 52 %), et particulièrement les sympathisants UMP (61 %).

Ce clivage politique majeur se double d’un clivage sociologique tout aussi puissant : la retraite à 60 ans est massivement soutenue par les ouvriers (83 %) et les employés (74 %), alors que les cadres y sont opposés (à 65 %). Cette détermination sociologique tient notamment à l’âge d’entrée dans la vie active, moindre pour ce qui concerne les ouvriers et les employés, lesquels seraient de ce fait les premiers pénalisés par un report de l’âge légal de la retraite.

Ainsi la retraite à 60 ans apparaît-elle aujourd’hui comme un identifiant majeur de la gauche et des catégories sociales modestes. Par ces temps de crise économique et de chômage, accepter de revenir sur cet acquis constituerait un pari très risqué pour la gauche. Mais parce que les catégories modestes y sont attachées, elle constitue également une pierre de touche que l’exécutif lui-même peut difficilement sacrifier.

Des leviers pour la réforme des retraites : choix personnel et justice sociale

Pour autant, les Français privilégient, pour l’avenir, deux principes :

- La liberté de choix personnel : parmi une batterie de solutions proposées « pour l’avenir du financement des retraites », les personnes interrogées citent en priorité la possibilité pour « ceux qui le veulent de travailler aussi longtemps qu’ils le souhaitent » (71 %) ; c’est ici l’idée d’une retraite à la carte qui a fait son chemin ;
- Les solutions citées en deuxième lieu relèvent de la justice sociale, et en particulier de la redistribution financière : « augmenter les prélèvements sur les revenus du capital » (48 %) et « faire payer davantage les retraités actuels les plus aisés » (39 %) ; ces priorités ont été particulièrement attisées par la crise et la dénonciation des écarts de niveaux de vie.

Pour autant, politiquement, ce qui prévaut aujourd’hui sur cet enjeu des retraites est surtout une défiance à l’égard des dirigeants, de gauche comme de droite : dans l’hypothèse où la gauche serait au pouvoir, seuls 39 % des Français estiment que celle-ci ferait « mieux » que « Nicolas Sarkozy et son gouvernement », 34 % « moins bien », et 27 % ne se prononcent pas.

Pour l’institut, c’est dire que, en l’état actuel des choses, la réforme des retraites témoigne plutôt, pour l’opinion, de l’impuissance du politique en général et de ses difficultés à préserver à la fois le pouvoir d’achat des salariés et celui des retraités.

11:46 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraite | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

09/05/2010

SOUTIEN AU PEUPLE GREC

grecepcf.jpgLes Député-es communistes et républicains ont voté contre le plan soumis par le gouvernement à l'Assemblée nationale et abusivement qualifié de "plan d'aide" à la Grèce. Il s'agit, en effet, d'un dispositif dont l'unique objectif est de renflouer les marchés financiers et les banques qui ont enfoncé la Grèce dans la crise en spéculant sur la dette publique de ce pays. Au passage, l'Etat français, de la manière la plus immorale qui soit, envisage de tirer bénéfice de cette opération en encaissant 160 millions de bonus au titre des intérêts du prêt dont le taux avoisinera les 5%.

Plus généralement, ce qui est présenté comme un geste de solidarité à l'égard de la Grèce, ne vise qu'à garantir les profits des banques françaises et européennes en contre partie d'un plan d'austérité drastique pour le peuple grec. Ces orientations, particulièrement injustes socialement ne feront que plonger un peu plus ce pays dans les difficultés. Les Député-e-s communistes et Républicains dénoncent cette loi d'airain qui inspire aussi la politique développée par le gouvernement français à l'encontre des fonctionnaires et des salariés de notre pays.

Le peuple grec et la Grèce ont besoin de mesures inspirées d'une toute autre logique favorisant les coopérations, l'emploi, le pouvoir d'achat et répondant aux besoins sociaux.

20:46 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, députés, grèce | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

03/05/2010

Grèce: Le PCF ne votera pas le plan d'aide

maic.jpgMarie-George Buffet a déclaré dimanche sur Canal Plus qu'elle ne voterait pas le projet de loi de finances rectificative incluant la participation au plan d'aide à la Grèce.

 La secrétaire nationale du Parti communiste français a estimé que ce plan n'était "pas la solution". "La France va prêter à la Grèce à un taux de plus de 4%, c'est presque un taux usuraire", a-t-elle ajouté.

Marie-George Buffet a fustigé l'immobilisme de la Banque centrale européenne, qui "ne bouge pas". Le PCF propose en revanche "la nationalisation d'un certain nombre de banques", et la création d'"un compte financier public du crédit".

 Le plan d'aide devrait être voté par l'assemblée nationale mardi au plus tard.

11:31 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grèce, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

26/04/2010

25 ANS EN PRISON, POUR DEFENDRE LE PEUPLE PALESTINIEN

HAMOURI1.jpgDepuis 5 ans, Salah HAMOURI, jeune français de 25 ans est en prison en Israël. Il n’a tué personne, n’a commis aucun délit. Il a pourtant été condamné à 7 ans par un tribunal militaire d’occupation israélien, tribunal illégal aux sentences illégitimes par définition.

hamouri.jpgIl est en prison pour raison politique : il refuse l’occupation de la Palestine. C’est son droit et c’est à son honneur. Sur toute la planète, il est le seul français en prison pour motif politique !

Depuis 5 ans, le gouvernement refuse de demander sa libération !

De plus, malgré toute les demandes de sa mère, native de Bourg en Bresse, mais aussi de dizaines de parlementaires de tous bords politiques, le gouvernement refuse obstinément de recevoir sa famille.

Le gouvernement a portant reçu les familles de tous les français se trouvant en difficulté à l’étranger, dont les parents de Gilad SHALIT.

Cette discrimination est inacceptable.

http://www.salah-hamouri.fr/

16:40 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salah hamouri | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

25/04/2010

FRANCE : SOUTIEN AU JUGE GARZON

esphoto.jpgRassemblement à Paris en soutien au juge Garzon poursuivi en Espagne

Entre cent et deux cent personnes ont manifesté samedi soir à Paris leur soutien au juge Baltasar Garzon, poursuivi en Espagne pour avoir voulu enquêter sur les crimes amnistiés du franquisme, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Ce qui se passe en Espagne est incroyable. Le gouvernement devrait dire "basta ! (assez !)", s'indignait Daniel Serrano Recio, 90 ans, qui brandissait une photo de son frère, fusillé en 1941 sous la dictature de Franco.

D'anciens prisonniers politiques chiliens participaient aussi à la manifestation en reconnaissance du combat du juge Garzon contre l'impunité du général Pinochet. D'autres rassemblements se sont déroulés également dans le sud de la France, à Pau, Montpellier ou Bordeaux.

Le juge espagnol emblématique de la lutte contre les crimes contre l'humanité est poursuivi par le Tribunal suprême pour avoir voulu, pour la première fois en Espagne, enquêter sur les disparus de la Guerre civile (1936-39) et de la répression franquiste en bravant une loi d'amnistie générale votée en 1977, deux ans après la mort de Franco.

Il risque une peine de 20 ans d'inhabilitation professionnelle, mais il a fait appel de son renvoi pour jugement.

La mise en accusation du juge Garzon suscite une vive controverse en Espagne, où elle choque profondément les milieux de gauche et les associations de victimes du franquisme. La droite estime quant à elle que la justice doit suivre son cours en toute indépendance.

Le juge Garzon a reçu le soutien de nombreux juristes dans le monde, qui estiment que les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles et que la loi d'amnistie espagnole n'est pas conforme au droit international.

Plus de 100.000 républicains ont été fusillés par les franquistes et gisent toujours dans des fosses communes.

AFP

VOIR EGALEMENT NOTRE MINI BLOG CONSACRE A LA GUERRE D'ESPAGNE

10:38 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : juge garzon, manifestation | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

15/04/2010

APPEL NATIONAL SUR LES RETRAITES

retraite2.jpgFaire entendre les exigences citoyennes sur les retraites

Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote...) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen - niveau de la retraite par rapport au salaire, passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.

Malgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. Ce sont les salarié-es les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.

Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle. Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes. Au lieu de voir dans la retraite par répartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d’attiser la division, la stigmatisent comme un fardeau pour la seule génération à venir.

Le danger ne s’arrête pas là. Le COR dessine les contours d’une réforme pour remplacer notre système par un autre « par points » ou « par comptes notionnels ». Dans les deux cas, il s’agirait de ne plus avoir à assurer un taux de remplacement du salaire défini à l’avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d’équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salarié-es pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.

La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie. La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics. Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.

Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.

La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales. Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux…) pour stopper cet engrenage.

09:26 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraites, pétition, appel | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

06/04/2010

NON AU BOUCLIER FISCAL !

bouclier_fiscal.jpgLes sénateurs du groupe CRC-SPG déposent à nouveau une proposition de loi d’abrogation du bouclier fiscal et la soumettront à la discussion du Sénat le 20 mai prochain à l’occasion de leur « niche » parlementaire.

Il y a un an, le 26 mars 2009, le groupe CRC-SPG avait déjà utilisé son ordre du jour réservé pour proposer l’abrogation de cette mesure d’injustice fiscale. La majorité sénatoriale l’avait refusée sans hésitation.

Les temps changent, l’UMP et ses alliés ont été rudement sanctionnés lors des récentes élections régionales.

L’exigence de solidarité face à la crise et d’une nouvelle répartition des richesses s’exprime aujourd’hui avec force.

Le Président de la République, saisi d’autisme, ne veut rien entendre et maintient coûte que coûte le cap de l’assistance aux plus privilégiés. Le Parlement, le Sénat en particulier, ne peut ignorer cette aspiration massive de nos concitoyens.

67% souhaitent la suppression ou la suspension du bouclier fiscal. Chacun, y compris au sein de la majorité, pourra exprimer clairement sa position à l’occasion du débat le 20 mai.

Le bouclier fiscal est un symbole ; l’arbre qui cache la forêt des niches fiscales et de l’injustice sociale.

Son abrogation sera un pas important en attendant une vaste réforme fiscale au service du plus grand nombre et non pas de quelques détenteurs de gros capitaux.

ECLAIRAGE, ARTICLE PUBLIE PAR LA PRESSE ECONOMIQUE

Pas dit que ce genre de chiffre aide Nicolas Sarkozy à convaincre les Français de la nécessité de conserver le bouclier fiscal. 63 % des sommes restituées par le biais de la mesure profitent à moins d’un millier de personnes.

(LaVieImmo.com) - 979 personnes dont le patrimoine dépasse 16 millions d’euro, soit 6 % des bénéficiaires du bouclier fiscal, ont ainsi touché 369 millions d’euros au titre de la mesure en 2009 révèle le journal Le Figaro. La mesure a profité l’an dernier à 16 350 personnes, qui se sont réparties un montant total de 585,5 millions d’euros. Notez que le montant moyen restitué par le fisc s’élève à 35 814 euros par contribuables concernés.

Précisons que plus de la moitié des bénéficiaires du bouclier fiscal (51,6 %), soit 8 445 personnes, se sont partagés 4,7 millions d’euros et se sont vu rembourser une somme de 565 euros en moyenne par le fisc. Cette tranche de bénéficiaires inclue les propriétaires de logements situés dans les régions où les prix du foncier ont atteint des sommets, comme dans les stations huppées de Haute-Savoie ou sur l’Ile de Ré.

Marc Fleury - ©2010 LaVieImmo.com

14:16 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bouclier fiscal, pcf, sénateurs | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!