25/04/2010
FRANCE : SOUTIEN AU JUGE GARZON
Rassemblement à Paris en soutien au juge Garzon poursuivi en Espagne
Entre cent et deux cent personnes ont manifesté samedi soir à Paris leur soutien au juge Baltasar Garzon, poursuivi en Espagne pour avoir voulu enquêter sur les crimes amnistiés du franquisme, a constaté une journaliste de l'AFP.
"Ce qui se passe en Espagne est incroyable. Le gouvernement devrait dire "basta ! (assez !)", s'indignait Daniel Serrano Recio, 90 ans, qui brandissait une photo de son frère, fusillé en 1941 sous la dictature de Franco.
D'anciens prisonniers politiques chiliens participaient aussi à la manifestation en reconnaissance du combat du juge Garzon contre l'impunité du général Pinochet. D'autres rassemblements se sont déroulés également dans le sud de la France, à Pau, Montpellier ou Bordeaux.
Le juge espagnol emblématique de la lutte contre les crimes contre l'humanité est poursuivi par le Tribunal suprême pour avoir voulu, pour la première fois en Espagne, enquêter sur les disparus de la Guerre civile (1936-39) et de la répression franquiste en bravant une loi d'amnistie générale votée en 1977, deux ans après la mort de Franco.
Il risque une peine de 20 ans d'inhabilitation professionnelle, mais il a fait appel de son renvoi pour jugement.
La mise en accusation du juge Garzon suscite une vive controverse en Espagne, où elle choque profondément les milieux de gauche et les associations de victimes du franquisme. La droite estime quant à elle que la justice doit suivre son cours en toute indépendance.
Le juge Garzon a reçu le soutien de nombreux juristes dans le monde, qui estiment que les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles et que la loi d'amnistie espagnole n'est pas conforme au droit international.
Plus de 100.000 républicains ont été fusillés par les franquistes et gisent toujours dans des fosses communes.
AFP
VOIR EGALEMENT NOTRE MINI BLOG CONSACRE A LA GUERRE D'ESPAGNE
10:38 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : juge garzon, manifestation | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
15/04/2010
APPEL NATIONAL SUR LES RETRAITES
Malgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. Ce sont les salarié-es les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.
Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle. Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes. Au lieu de voir dans la retraite par répartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d’attiser la division, la stigmatisent comme un fardeau pour la seule génération à venir.
Le danger ne s’arrête pas là. Le COR dessine les contours d’une réforme pour remplacer notre système par un autre « par points » ou « par comptes notionnels ». Dans les deux cas, il s’agirait de ne plus avoir à assurer un taux de remplacement du salaire défini à l’avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d’équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salarié-es pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.
La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie. La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics. Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.
Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.
La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales. Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux…) pour stopper cet engrenage.
09:26 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraites, pétition, appel | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
06/04/2010
NON AU BOUCLIER FISCAL !
Les sénateurs du groupe CRC-SPG déposent à nouveau une proposition de loi d’abrogation du bouclier fiscal et la soumettront à la discussion du Sénat le 20 mai prochain à l’occasion de leur « niche » parlementaire.
Il y a un an, le 26 mars 2009, le groupe CRC-SPG avait déjà utilisé son ordre du jour réservé pour proposer l’abrogation de cette mesure d’injustice fiscale. La majorité sénatoriale l’avait refusée sans hésitation.
Les temps changent, l’UMP et ses alliés ont été rudement sanctionnés lors des récentes élections régionales.
L’exigence de solidarité face à la crise et d’une nouvelle répartition des richesses s’exprime aujourd’hui avec force.
Le Président de la République, saisi d’autisme, ne veut rien entendre et maintient coûte que coûte le cap de l’assistance aux plus privilégiés. Le Parlement, le Sénat en particulier, ne peut ignorer cette aspiration massive de nos concitoyens.
67% souhaitent la suppression ou la suspension du bouclier fiscal. Chacun, y compris au sein de la majorité, pourra exprimer clairement sa position à l’occasion du débat le 20 mai.
Le bouclier fiscal est un symbole ; l’arbre qui cache la forêt des niches fiscales et de l’injustice sociale.
Son abrogation sera un pas important en attendant une vaste réforme fiscale au service du plus grand nombre et non pas de quelques détenteurs de gros capitaux.
ECLAIRAGE, ARTICLE PUBLIE PAR LA PRESSE ECONOMIQUE
Pas dit que ce genre de chiffre aide Nicolas Sarkozy à convaincre les Français de la nécessité de conserver le bouclier fiscal. 63 % des sommes restituées par le biais de la mesure profitent à moins d’un millier de personnes.
(LaVieImmo.com) - 979 personnes dont le patrimoine dépasse 16 millions d’euro, soit 6 % des bénéficiaires du bouclier fiscal, ont ainsi touché 369 millions d’euros au titre de la mesure en 2009 révèle le journal Le Figaro. La mesure a profité l’an dernier à 16 350 personnes, qui se sont réparties un montant total de 585,5 millions d’euros. Notez que le montant moyen restitué par le fisc s’élève à 35 814 euros par contribuables concernés.
Précisons que plus de la moitié des bénéficiaires du bouclier fiscal (51,6 %), soit 8 445 personnes, se sont partagés 4,7 millions d’euros et se sont vu rembourser une somme de 565 euros en moyenne par le fisc. Cette tranche de bénéficiaires inclue les propriétaires de logements situés dans les régions où les prix du foncier ont atteint des sommets, comme dans les stations huppées de Haute-Savoie ou sur l’Ile de Ré.
14:16 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bouclier fiscal, pcf, sénateurs | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
02/04/2010
Appel à soutenir la Sociologue turque Pinar SELEK
La sociologue turque Pinar Selek, victime d'une persécution judiciaire depuis 12 ans dont le seul objet est de la faire taire définitivement.
Les faits reprochés ne reposent sur rien, Pinar Selek risque la prison à vie, accusée d'être à l'origine d'un attentat terroriste qui n'a jamais été un attentat, accusée d'avoir déposé une bombe qui n'a jamais existé, les rapports d'experts ayant démontré que la cause de l'explosion tragique au bazar aux épices en 1998 à Istanbul qui a fait 7 morts et 120 blessés est une bonbonne de gaz défectueuse.
Après avoir été torturée, après avoir passé deux ans et demi en prison, après avoir été formellement innocentée par différents rapports d'experts indépendants et acquittée à deux reprises, le procès a été rouvert cette année par la Chambre Haute de la Cour de cassation contre l'avis et l'opposition du procureur de la république d'Ankara qui refusait de rouvrir un dossier vide.
La Chambre Haute réclame la prison à vie, charge au tribunal d'appliquer la peine. Si celui-ci refuse et maintient le non lieu qu'il a prononcé en 2007, il se verra dessaisi du dossier qui remontera à la Haute Cour seule habilitée à statuer et ce sans appel.
Le cas de Pinar Selek a une forte valeur symbolique pour tout ce que la Turquie, actuellement en mutation, compte de forces vives et démocratiques. Il constitue un signal fort lancé à quiconque aurait l'idée d'élever la voix sur les questions tabous de la société turque.
Un avertissement à la société civile et aux intellectuels pris en otages entre un état profond, se voulant garant des mythes fondateurs de la République Turque, au pouvoir chancelant, éclaboussé par le scandale militairo-mafieux Ergenecon et un gouvernement islamiste en quête de signaux forts à donner à l'Europe en vue d'une adhésion de la Turquie dans l'UE.
Un soutien international se met en place, parmi les signataires de cet appel vous trouverez Le professeur Noam Chomsky, Les écrivains Yachar Kémal, Günter Grass et Ohran Pamuk, Claudia Roth Présidente du parti écologique allemand "Die Grünen", des universitaires, des journalistes, des institutions comme les fondations Heinrich Böll et PEN Ecrivains en Exil (liste à la fin de ce message).
La section du PCF d’Evry, les élus communistes avec notre camarade Elise Yagmur soutiennent totalement cet appel.
18:01 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pinar selek, turquie | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
01/04/2010
RESOLUTION ADOPTEE EN FAVEUR DES ROMS AU PARLEMENT EUROPEEN
Dans une résolution au nom de sept groupes politiques du Parlement européen, adoptée le jeudi 25 mars lors de la session plénière du parlement à Bruxelles, les députés européens demandent à l'Union européenne et aux Etats membres d'intesifier leurs efforts afin de mettre en place une vraie politique communautaire en faveur des Roms.
En vue du second sommet européen des Roms qui se tiendra le 8 avril prochain à Cordoue en Espagne, les parlementaires européens réitèrent leur demande à la Commission européenne d'élaborer une stratégie pour l'intégration des Roms, car simples les mesures anti-discriminatoires ne sont pas suffisantes.
L'ensemble des députés du groupe GUE/NGL (communistes et progressistes) ont voté pour en espérant que cela permettra de mieux lutter contre les discriminations dont sont particulièrement victimes les Roms en Europe et notamment en France.
EXTRAITS DE LA RESOLUTION
Le Parlement insiste pour que les États membres veillent à ce que les mesures qui affectent, de manière directe ou indirecte, les citoyens de l'Union d'origine rom soient compatibles avec les principes énoncés dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne et avec la directive sur l'égalité raciale qui interdit explicitement la discrimination directe et indirecte; exprime son inquiétude quant au rapatriement forcé de Roms vers les pays des Balkans occidentaux où ils pourraient être sans-abri et confrontés à la discrimination dans les domaines de l'éducation, la protection sociale et l'emploi et invite la Commission, le Conseil et les États membres à veiller à ce que leurs droits fondamentaux soient respectés, notamment en fournissant une aide et un suivi appropriés;
20. attire l'attention sur la situation précaire de nombreux Roms qui, exerçant leur liberté de circuler librement dans l'Union européenne, ont migré au sein de celle-ci; souligne que toutes les mesures prises à l'égard de ces groupes doivent être compatibles avec les normes et la législation européennes, et invite la Commission et les États membres à déterminer si une approche européenne coordonnée est nécessaire;
21. insiste pour que les autorités locales soient mobilisées afin que les efforts faits pour promouvoir l'intégration des Roms et lutter contre les discriminations portent véritablement fruit; demande à la Commission d'élaborer des recommandations à l'intention des États membres pour encourager les autorités locales à faire un meilleur usage des opportunités de financements structurels pour la promotion de l'intégration des Roms, y compris pour assurer le suivi objectif de la mise en œuvre des projets...
VOIR NOTRE REPORTAGE SUR LA MANIFESTATION EN FAVEUR DES ROMS A EVRY
20:24 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roms, parlement européen, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
31/03/2010
MANIF POUR L’ECOLE
Plusieurs centaines de personnes ont participé à une manifestation devant l'inspection académique à Evry pour protester contre la suppression des postes et des classes à l'appel des syndicats d'enseignants, de la FCPE, de nombreux élus notamment communistes.
Le rectorat a décidé de supprimer 102 postes fixes dans le second degré, 101 emplois de stagiaires et confirmé la fermeture de 72 classe dans le premier degré alors qu’il faudrait ouvrir au moins 200 postes dans l’Essonne ne serait ce pour arriver à la moyenne du nombre d'enseignants pour 100 élèves des départements équivalents a noté le secrétaire départemental de la FSU.
De l’avis de tous au moment même où l’école privé est systématiquement privilégié l’école publique est en grand danger.
Les communistes d’Evry présents cette manifestation ont apporté leurs pleins soutiens aux enseignants et aux parents.
Article, photos, vidéos exclusifs E-Mosaïque
20:43 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : manifestation, école, evry, essonne | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
22/03/2010
HOPITAL SUD FRANCILIEN : LA COLERE DU PERSONNEL
Les personnels du Centre Hospitalier Sud Francilien soutenus par l’intersyndicale CGT, FO et Sud Santé ont invité les salariés à participer à une assemblée devant l’hôpital d’Evry-Courcouronnes. Ils étaient plusieurs centaine a être ainsi rassemblées.
Les personnels ont ainsi exprimé leur colère face au mutisme de la direction quant aux organisations de travail sur le site unique et des moyens humains nécessaires au bon fonctionnement des services et des activités.
Ils s’opposent aussi massivement à toutes externalisations des secteurs techniques et logistiques envisagés par la direction.
Ils dénoncent aussi l’absence de consultation des IRP (instances représentatives des personnels).
A 10 mois de l’ouverture du nouvel hôpital qui sera administré techniquement par le groupe privé Eiffage, Ils exigent immédiatement des réponses sur :
Le maintien de tous les secteurs Techniques et Logistiques,
Le maintien de tous les Emplois,
L’intégration des emplois contractuels sous statut de la fonction publique hospitalière,
Les organisations de travail de tous les services sur le site unique,
La connaissance de tous les emplois par service dans le site unique.
Une délégation du Parti communiste français composée entre autre de Philippe Camo, conseiller régional, et Diaz Diego, maire adjoint d’Evry était présente pour soutenir ces revendications et le salariés qui défendent ainsi, aussi celui des usagers.
MANIFESTATION DES SALARIES DE L'HOPITAL SUD FRANCILIEN
envoyé par E-Mosaique. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
17:53 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hôpital, evry, courcouronnes, philippe camo | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |