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17/11/2013

HOMMAGE NATIONAL A MANOUCHIAN !

 

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C’est devant plusieurs centaines de personnes que la commémoration officielle du 70 ème anniversaire de l'arrestation de Manouchian c’est déroulé.

manouchian3.jpgCette cérémonie a commencé par le dévoilement d'une plaque sur les lieux de l'arrestation à la gare d'Évry Val de Seine en présence du ministre délégué aux anciens combattants Kader Arif, le maire d'Évry Francis Chouat,  d’élus et de dirigeants communistes.

Le Maire et le ministre ont prononcé deux beaux discours, très profond rappelant l’historique de la vie de Manouchian, du rôle joué par les résistants étrangers pour libérer la France. Le poème de Louis Aragon sur l’Affiche rouge a été lu avec beaucoup d’émotion.

manouchian.jpgDes gerbes ont ensuite été déposé par les représentants des associations de résistants dont celle qui représentait les Arméniens en hommage à l’origine Arménien de Manouchian, l’ambassade d’Arménie,  la municipalité, le gouvernement, les élus communistes.

La dernière lettre de Manouchian écrite à sa femme a été lue par les élèves du conseil municipal des enfants.

 

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VIDEO - Hommage à Missak Manouchian - 17... par EvryFr

 

15/11/2013

Monsieur le Premier ministre, annulez la hausse de la TVA le 1er janvier !

plsenat.pngPIERRE LAURENT, SENATEUR DE PARIS

La situation du pays est alarmante, la colère gronde (exclamations à droite), notamment chez ceux qui ont souhaité le changement en 2012 et veulent la justice sociale et fiscale. Nous voyons bien comment la droite, le Medef, l’extrême droite entendent instrumentaliser le mécontentement populaire en poujadisme fiscal, alors que l’impôt et les cotisations sociales sont les fondements de la solidarité.

Le problème, c’est l’injustice fiscale. Le budget 2014 est éloquent : d’un côté, 139,4 milliards de TVA et 13,2 milliards de taxe sur la production énergétique, de l’autre seulement 36,2 milliards d’impôt sur les sociétés, contre 49,7 milliards en 2013. Pourquoi ? À cause du CICE que toutes les entreprises touchent, même celles qui licencient à tour de bras. Le 1er janvier 2014, une nouvelle ponction grèvera le pouvoir d’achat de nos concitoyens. Pourquoi ? Pour compenser les 20 milliards offerts sans contrepartie au patronat... Ce sera peut-être la mesure de trop.

Monsieur le Premier ministre, il faut mettre d’urgence en chantier une grande réforme fiscale, rendre l’impôt sur le revenu réellement progressif, taxer le capital, cesser d’épargner les plus hauts revenus, lutter contre l’évasion fiscale, remettre à plat toutes les exonérations fiscales et sociales. Nous appelons à la mobilisation et marcherons avec le Front de gauche le 1er décembre prochain pour la justice fiscale. Je vous demande un geste fort : annulez la hausse de la TVA le 1er janvier ! Ce serait un premier pas vers la remise en cause d’un CICE injuste et inefficace ! (Applaudissements sur les bancs CRC ; exclamations à droite)

13/11/2013

Un remaniement est nécessaire, seulement "si c’est pour changer de politique"

pcf, pierre laurent, austérité, réforme fiscale, Malek BoutihPierre Laurent, le numéro un du PCF, s'est dit "preneur" d'un remaniement ministériel mais uniquement pour mener "une nouvelle politique". Parce que changer de tête sans toucher à l’orientation, cela ne sert à rien. Il appelle plutôt les Français à se mobiliser pour une semaine d’action politique, jusqu’à la marche du 1er décembre.

"Le problème, c'est sortir au plus vite de l'austérité et des licenciements", a affirmé Pierre Laurent sur France Inter ce mardi matin. Un changement à Matignon, comme le réclament certaines voix à gauche? "Si c'est pour une nouvelle politique, moi je suis preneur". "Si c'est pour changer des têtes et rien au fond, on grillera une cartouche de plus, en donnant l'impression qu'on a décidément rien entendu de ce qui se passe dans le pays".

C’est que la pression d’un remaniement fait son chemin. Dans plusieurs sondages, l’impopularité du couple exécutif a atteint en novembre un record. Et selon un sondage OpinionWay publié lundi, deux tiers des Français (67%) souhaitent que François Hollande nomme un nouveau Premier ministre et un nouveau gouvernement. Dans ce contexte, la cohésion de la majorité se disloque. Dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France, le député socialiste Malek Boutih juge la France confrontée à une "crise exponentielle" et prône le remplacement "d'urgence" du Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

"Il faut effectivement se mobiliser contre ce gouvernement, puisqu'il n'entend rien" ajoute de son côté Pierre Laurent. Pour lui, "le gouvernement va vers le crash". Car l’exécutif n’entend pas du tout infléchir sa politique. La semaine dernière, les ministres du Budget et des Finances ont affirmé que la France redoublera d’effort ces prochaines années pour se ranger dans la règle d’or. A l’inverse, une nouvelle fois, des vœux du candidat François Hollande qui promettait une deuxième partie du quinquennat centré sur la redistribution des richesses.

C’est pourquoi Pierre Laurent appelle les salariés à se mobiliser pour une semaine nationale d'action politique du 15 novembre au 1er décembre. Le PCF appelle également, avec toutes les composantes du Front de gauche, à la marche pour la "révolution fiscale" et pour dénoncer le coût du capital, le 1er décembre. Le Front de gauche dans son ensemble se rassemble d’ailleurs ce mardi pour discuter des formes à donner à cette mobilisation.


L'invité de 8h20 : Pierre Laurent, secrétaire... par franceinter

11/11/2013

Quelle attitude vis-à-vis du PS ? Réponse à Gérard Mordillat

pcf, front de gauche, henri malberg, gérard mordillat, municipales 2014, anne hidalgo, municipales paris, listes communes,Par Henri Malberg, militant communiste parisien.

Inutile de te rappeler, mais j’y tiens, le respect que je porte à ton œuvre, à tes livres, à tes films, et au compagnonnage politique qui nous a si souvent rapprochés. J’ai lu ton article dans l’Humanité du 6 novembre « la gauche de droite est au pouvoir ». Je partage ta colère contre la politique de ce pouvoir.

Ce que fait l’équipe Hollande, Ayrault, Valls, est révoltant et dangereux pour le peuple qui, en votant Hollande, avait espéré le changement. Et dangereux pour l’avenir de la démocratie. Ton cri, Gérard, est le mien.

Mais je ne partage pas tes conclusions.

Je ne suis pas d’accord avec l’idée que le Parti socialiste est maintenant de droite. Si c’était le cas, il n’y aurait pas d’autres perspectives qu’un long tunnel ou une droite alliée au Front national. Ça voudrait dire pas d’espoir, encore pire qu’aujourd’hui.

Je pense, et j’en ai tous les jours des preuves, que la grande masse de l’électorat socialiste, la majorité des militants socialistes et même de ses dirigeants n’en peuvent plus. Mon pari, c’est, comme à d’autres moments de l’histoire, que le basculement se fera et que des forces beaucoup plus larges que celles du Parti communiste et du Front de gauche peuvent être engagées dans le combat pour changer de cap. Notre combat politique est donc essentiel.

Et, en même temps, je suis pour que le Parti communiste donne des signes politiques précis chaque fois qu’un pas en avant est possible. Je ne suis pas pour la politique de la table rase, de la Berezina comme tu dis.

C’est d’ailleurs ce que le Parti communiste a fait tout au long de son histoire, même dans des moments aussi difficiles qu’aujourd’hui.

Appliqué à l’élection municipale, cela veut dire que le choix communiste, qu’il soit l’entente avec le Parti socialiste ou sans lui, ne doit pas se traduire par une campagne antisocialiste.

Dans des municipalités de gauche sortantes, que celles-ci soient à direction socialiste ou communiste, je suis pour que notre ligne soit fondée par un jugement sur le bilan de ces municipalités et sur un projet conforme aux intérêts de la population.

En général, d’ailleurs, les municipalités de gauche sont et seront forcément encore plus des lieux de résistance aux politiques d’austérité et des éléments de construction du changement politique que nous voulons.

Pour terminer mon raisonnement, je ne crois pas qu’une campagne antisocialiste, même argumentée, mais sans tenir compte des contradictions qui montent dans le peuple de gauche, soit le bon choix. Elle satisferait la rage qui est en nous, mais ne contribuerait pas au basculement politique devenu indispensable.

Quant au nombre d’élus communistes et Front de gauche, oui il m’importe. Pour l’avenir. S’il fallait perdre tout ou presque et que je pensais cela favorable à l’avenir, je n’hésiterais pas. Mais je pense qu’avoir des élus communistes et Front de gauche nombreux est un atout pour la suite.

En clair, mon cher Gérard, en l’occurrence, je ne fais pas « la danse du ventre », comme Jean-Luc Mélenchon, pour qui j’ai voté au premier tour de l’élection présidentielle, en a accusé les communistes parisiens.

Henri Malberg

08/11/2013

MANOUCHIAN 70 ANS APRES : « BONHEUR A CEUX QUI VONT NOUS SURVIVRE »

manouchianaffiche.jpg« Je m’étais engagé dans l’Armée de Libération en soldat volontaire et je meurs à 2 doigts de la Victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. »

Dans cet extrait de la dernière lettre émouvante envoyée à sa chérie « Mélinée » à quelques heures de sa mort,  Missak Malouchian rappelle les raisons de son combat, celui du bonheur pour tous, et l’importance d’honorer sa mémoire et celui de son groupe, pas pour eux, humbles combattants, mais pour le symbole et la signification universelle de ce combat, celui de la liberté.

Quelques lignes plus loin il précise « Au moment de mourir, je proclame que je n’ai aucune haine contre le peuple allemand et qui que ce soit, chacun aura ce qu‘il méritera comme châtiment et comme récompense ».

manouolga.jpgPeut-on imaginer aujourd’hui la profondeur de ces mots prononcés en février 1944, alors même que Manouchian et ses amis venaient d’être torturés et allaient être fusillés ? Pas tous d’ailleurs,  Olga Bancic, la seule femme du groupe allait être décapitée, le jour de son anniversaire, le 10 mai 1944, à 32 ans, parce que même à l’échelle de la barbarie, pour les Nazis une femme était considérée comme un sous-être.

C’est à Evry, là où Manouchian et ses amis avaient l’habitude de venir camper quelques années avant, que Manouchian et son groupe sont tombés dans un piège tendu par la police française le 16 novembre 1943, près de la gare d’Evry, face à la Seine.

manouchianpl.jpgLa Municipalité a érigé une stèle en sa mémoire, et en la mémoire de son groupe. Chaque année le Parti communiste rend hommage aux héros de l’affiche Rouge à la date anniversaire, et chaque année, la municipalité et le gouvernement de notre république rendent également hommage à ces « étrangers », à ces communistes, à ces français, à ces combattants, à ces héros de la liberté.

Cette année, 70 ème anniversaire de cette arrestation, l’hommage de la Frace prendra un caractère exceptionnel avec l’inauguration d’une plaque commémorative dans la gare où il furent arrêtés avec participation du ministre Français chargé des anciens combattants, Kader Arif, des représentants de la Municipalité de Paris, d’où étaient originaires la plupart de ces résistants, et l‘ensemble du conseil municipal d‘Evry.

Cet hommage aura lieu le dimanche 17 novembre à 10h30, en partant de la gare d’Evry Village « pour que le peuple français  honore leurs mémoires dignement » et rappelle à tous, qu’ils se sont battus pour qu’aujourd’hui nous soyons tous des femmes et des hommes libres et que le bonheur soit proclamé comme l‘objectif essentiel donné à notre civilisation.

Diego Diaz, maire adjoint communiste d’Evry, membre du comité d’organisation du 70 ème anniversaire de la commémoration de l’arrestation de Manouchian à Evry

Pour en savoir plus sur Manouchian, Olga Bancic, l'Affiche Rouge, cliquez sur cette ligne

05/11/2013

Coût du capital: actionnaires gavés, salariés à la diète

salaires, actionnaires, coût du travail, dividendes, coût du capital, budget 2014Trente années de partage de la valeur ajoutée se soldent par une explosion des dividendes versés aux actionnaires, tandis que la part revenant à la rémunération du travail a reculé.

Médias, économistes, commentateurs patentés, ils nous le répètent tous, jusqu’à l’overdose : si l’économie française décroche, la faute en incombe au « coût du travail ». Voilà trente ans qu’au nom de ce dogme un arsenal sans cesse grossissant de mesures budgétaires visant à alléger ce prétendu fardeau des entreprises est mis en œuvre. Loin de les remettre en cause, le gouvernement Ayrault en rajoute aujourd’hui une grosse louche, avec les 20 milliards du crédit d’impôt compétitivité.

Pourtant, les chiffres très officiels de l’Insee permettent d’établir un tout autre diagnostic. D’après les comptes nationaux des entreprises non financières, depuis le début des années 1980, le partage de la richesse créée n’a pas évolué à l’avantage du travail, bien au contraire : la masse salariale représentait ainsi, en 2012, 66,6 % de la valeur ajoutée, contre 72,9 % en 1981. À l’inverse, la part de la valeur ajoutée revenant au capital, sous forme d’intérêts versés aux banques et de dividendes octroyés aux actionnaires, a été multipliée par plus de 7, passant de 39,1 milliards d’euros à 298,6 milliards. Les seuls dividendes, qui pesaient 5 % de la valeur ajoutée il y a trente ans, en représentent 22,4 % en 2012.

Les entreprises versent donc près de cinq fois plus de dividendes actuellement que dans les années 1980, alors que, dans le même temps, elles ont comprimé la part du gâteau réservée au travail. C’est bien le capital qui a tiré son épingle du jeu. Et on peut constater que, crise ou pas, que la santé des entreprises soit bonne ou mauvaise, les actionnaires sont désormais toujours gagnants : leur rémunération est préservée et toujours à la hausse. Ce, alors que, selon la théorie libérale classique, ces financiers prennent des risques en investissant, et seraient donc exposés à de mauvaises fortunes. En réalité, les risques ont été transférés sur les salariés : l’emploi et la rémunération sont les véritables variables d’ajustement.

Autre constat essentiel : contrairement là aussi au discours dominant, la baisse relative du « coût du travail » ne s’est pas accompagnée d’un accroissement de l’investissement, celui-ci représentant en 2012 la même part de la valeur ajoutée qu’en 1981 (19,4 %).

  • Brisons le tabou ! Editorial par Jean-Emmanuel Ducoin.
    N’écoutez plus ceux qui ne parlent que de «coût du travail» en oubliant le coût prohibitif 
du capital !

Yves Housson pour l'Humanité

02/11/2013

Bonnets rouges et écotaxe : justes combats et faux-semblants

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Juste combat, celui de ces salariés de l’agroalimentaire, en Bretagne et ailleurs, laissés par milliers sur le carreau par les folles stratégies de leurs patrons, entreprises familiales comme Doux ou grosses coopératives comme la Cecab, lancés dans la course à la mondialisation capitaliste. Et quand le dumping social produit le désastre annoncé, la variable d’ajustement c’est toujours la vie des salariés, de leurs familles, de leurs territoires, mis en concurrence par les responsables mêmes de ce désastre.

Ces salariés ont raison d’interpeller le gouvernement qui n’a pas apporté de réponse à la hauteur de leur détresse et du démantèlement de l’outil industriel.

Juste combat, celui des petits paysans et particulièrement des éleveurs, victimes collatérales de la crise du secteur agroalimentaire. Coincés entre les exigences de leurs fournisseurs et des banques, et celles des grands distributeurs, livrés à la concurrence soi-disant libre et non faussée, ils ne peuvent obtenir la juste rémunération de leur travail qui leur permettrait de vivre dignement, de pérenniser leurs exploitations, et de pratiquer une agriculture de qualité répondant aux besoins des consommateurs et assurant notre souveraineté alimentaire.

Juste combat encore celui de ces salariés, artisans, commerçants, petits entrepreneurs victimes eux aussi de l’effondrement des piliers de l’activité économique bretonne.

Et si l’écotaxe, dont le décret de création a été signé entre les 2 tours de l’élection présidentielle par le 1er ministre de Sarkozy, n’est pas la raison principale de la crise actuelle dont les causes sont plus profondes et anciennes, il n’en reste pas moins que, dans ce contexte, sa mise en œuvre en janvier, même atténuée, aurait plombé encore un peu plus la situation économique de la Bretagne, déjà très fragilisée et lourdement pénalisée par sa position excentrée. Il était urgent d’adopter un moratoire, comme le demandaient les élus communistes, il faut maintenant mettre toutes les questions sur la table avec toutes les parties concernées.

Juste combat que celui de tous ceux et celles qui veulent vivre, décider, travailler au pays, comme on disait en Bretagne dans les années 70. Et plus que jamais nécessaire aujourd’hui où les marchés financiers font peser leur loi d’airain à une échelle sans précédent, détruisant l’emploi, les activités humaines, les territoires, faisant exploser la pauvreté et les inégalités, dépossédant les citoyens de la possibilité de décider librement de leur présent et de leur avenir.

La filiation avec la révolte des Bonnets Rouges, anticipant la Révolution française qui allait mettre à bas le régime féodal, sonne juste.

Car c’est une autre féodalité qu’il s’agit d’abattre aujourd’hui, celle de la finance, comme l’avait promis François Hollande dans son discours vite oublié du Bourget.

violencequiper2.jpgMais l’on croit rêver quand on voit les dirigeants du plus grand syndicat agricole, ceux des grosses coopératives dont le fonctionnement n’a plus de coopératif que le nom, qui ont été et sont des acteurs majeurs de cette agriculture productiviste et financiarisée aujourd’hui en crise, enfiler le bonnet rouge des justes révoltes et se déclarer solidaires des paysans ruinés et des salariés à la rue !

Comme ces patrons des groupes agroalimentaires, ceux-là mêmes qui jettent actuellement des milliers de salariés hors de l’emploi et traitent si mal ceux qui restent.

Comme le dirigeant finistérien du Medef, en 1ère ligne avec son bonnet rouge, obligeamment fourni par un patron quimpérois, celui d’Armor-Lux, qui a délocalisé la majorité de sa production à l’étranger.

On croit rêver aussi quand on entend les principaux responsables finistériens de cette droite sarkozyste qui a saigné notre pays et la Bretagne se proclamer défenseurs des gens du peuple.

On croit rêver encore quand on voit ces dirigeants de la grande distribution, dont les  propres salariés subissent bas salaires et conditions de travail insupportables, et qui pressurent les paysans, leur imposant une sous-rémunération de leur travail, appeler à sonner le tocsin pour l’économie bretonne !

Tous les patrons de choc qui crient contre l’impôt n’ont en réalité d’autre but que d’accroître leurs privilèges, d’obtenir à leur profit de nouveaux allègements d’impôts et de taxes qui viendront s’ajouter aux milliards d’euros déjà acquis, vidant les caisses publiques de notre pays et servant de prétexte à de nouvelles mesures d’austérité au détriment des salariés, des retraités, des familles.

Leur combat n’est pas le nôtre.

La population bretonne ne se laissera pas abuser par ces faux-semblants.

Avec elle, nous continuerons à lutter pour une société débarrassée de la domination des marchés financiers, une société où l’humain prime sur l’argent.

Parti Communiste Français, section de Quimper

20:23 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : quimper, violences, pcf, medef | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!