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30/07/2019

FABIEN ROUSSEL PCF : CHASSER LE CHOMAGE, NON LES CHOMEURS

chomage,pcf

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF

"Ce dimanche 28 juillet, en plein cœur de l'été, le gouvernement a publié le décret consacré à l'assurance chômage. A l'abri des regards, il a ainsi officialisé la casse d'un système de protection sociale, issu du Conseil national de la Résistance. Durcissement des conditions d'accès aux indemnités, réduction de leur montant, multiplication des contrôles et des sanctions...

Ces dispositions permettront de réaliser 2,85 milliards d'euros d'économies d'ici 2021 sur le compte des demandeurs d'emploi, dont 50% sont déjà aujourd'hui privés de toute forme d'indemnisation. Cette réforme injuste et rétrograde, adoptée sans débat et en l'absence d'accord des partenaires sociaux, fera de 2019 un « été meurtrier » pour celles et ceux qui perdent leur emploi ou qui subissent les contrats à durée déterminée...

Au lieu de chasser les chômeurs, le gouvernement ferait mieux de chasser le chômage !"

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27/10/2016

Chômage : "L'idée d'une baisse du chômage est une imposture"

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L'idée selon laquelle les derniers chiffres de Pôle Emploi prouveraient que François Hollande est en train de vaincre le chômage est une imposture. Certes, le nombre de chômeurs inscrits en catégorie A a baissé en septembre mais le nombre total des demandeurs d'emploi, y compris ceux qui ont travaillé quelques heures au cours du mois, est en augmentation : + 1 % sur un an, le chiffre officiel atteint 5,78 millions. En effet, les "petits boulots" en CDD explosent, de même que le nombre de chômeurs qui n'entrent pas dans ces statistiques parce que, découragés, ils ne s'inscrivent même plus à Pôle emploi, comme le montrent les enquêtes de l'INSEE sur le "halo" du chômage.

Contrairement à ce que prétendent le gouvernement et le MEDEF, les politiques de baisse du coût du travail ne font pas baisser le chômage, elles approfondissent la crise du marché du travail. C'est au coût du capital qu'il faut s'attaquer. Tandis que les PME qui pourraient embaucher n'osent même plus demander un crédit à leur banque de peur de se voir fermer la porte au nez, l'argent des marchés financiers et de la BCE coule à flot pour les multinationales comme Danone à qui les banques ont prêté cet été de quoi racheter, pour 12,5 milliards d'euros, le "roi du bio" sur le marché américain. 

 

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18/04/2016

Les communistes de l’Essonne face au zéro chômage

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En lançant, face au projet El Khomri, une série de rencontres sur leur contre-proposition de loi, les communistes veulent lier mobilisations et alternative à l’austérité.

Contraste. Devant la façade austère, au sommet de laquelle une grosse enseigne Alstom ne passe pas inaperçue, flotte accrochée entre deux arbres une guirlande de drapeaux rouges siglés « PCF-Front de gauche ». C’est dans ce secteur de la ville de Massy, dans l’Essonne, où se côtoient des dizaines d’immeubles d’habitation neufs et des locaux de grandes firmes de la recherche et de la technologie haut de gamme comme Thales, ou encore Safran, que les communistes du département ont choisi hier à la mi-journée de lancer leur campagne « Zéro chômage dans une société de partage », explique Philippe Camo, le secrétaire départemental.

« Et ce n’est pas par hasard que nous avons choisi ce site, poursuit-il, car Alstom justement a programmé ici 350 suppressions de postes. Nous en sommes en quelques mois à plus de 2 000 pour l’Essonne, qui, avec 87 000 demandeurs d’emploi, présente le triste record du département où la hausse du nombre de chômeurs est la plus élevée de l’Île-de-France. »

Dans ce contexte, la proposition de loi mise en débat sur le terrain par les parlementaires communistes commence à avoir de l’écho. « Nous allons autour d’elle démultiplier les rencontres, ajoute Philippe Camo, dans les secteurs d’entreprises, comme dans les quartiers. » Avec la volonté affirmée de faire le lien permanent entre la mobilisation face à la loi El Khomri et « les exigences populaires qui s’expriment avec force en cette période ». Ainsi, les militants du PCF de Wissous se sont mobilisés pendant plusieurs semaines avec les salariés d’Otus-Veolia pour la défense de leurs conditions de travail et contre un climat de brimades. « Non seulement les salariés ont gagné mais sept d’entre eux ont pris leur carte au Parti », souligne Philippe Camo. « Il s’agit de soumettre nos propositions au feu de l’expérience des salariés et citoyens », insiste Denis Durand, de la commission économique du Conseil national du PCF, présent lui aussi à Massy.

Des salariés qui, de plus en plus, prennent conscience de la situation, selon Claude Josserand, délégué central CGT chez Alcatel-Lucent, racheté depuis janvier par le finlandais Nokia. « Depuis, nous subissons des réductions d’effectifs, notamment de 411 suppressions de postes au siège », dit-il. Chez CGG, voisine de la société Alstom à Massy, « 180 emplois vont être supprimés », dénonce aussi la secrétaire du CE, Irène Huard. « Nous avons fait des contre-propositions de développement de nos activités (liées à la prospection pétrolière – NDLR), mais la direction qui recherche le profit financier immédiat nous a opposé des impossibilités financières. » Ce qui fait réagir Denis Durand pour qui, « justement, la proposition de loi en chantier veut accorder aux instances de représentation des salariés de nouveaux droits incluant notamment un veto suspensif aux plans de licenciements pour permettre la recherche d’autres solutions de développement »...

Gérald Rossi
Jeudi, 14 Avril, 2016
L'Humanité
 
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25/12/2014

Chômage : François Hollande et le gouvernement doivent rendre des comptes

chomage_1_3.jpgIl y a tout juste un an, la parole présidentielle évoquait toujours une "inversion de la courbe du chômage" puis cet objectif a disparu pour être remplacé par un "pacte de responsabilité" qui n'a produit aucun effet sur la croissance et l'emploi.

Aujourd'hui, depuis Saint-Pierre et Miquelon, François Hollande parle de 2017 avec une forme de prise de distance face à la réalité d'un pays qui souffre et qui, mois après mois, atteint des records historiques en nombre de chômeurs : ce mois-ci, 27 400 chômeurs de plus sont à compter, soit une hausse de +0,8%. Triste record que celui de l'année qui vient de s'écouler avec une hausse de 5,4%.

Un nombre considérable de famille passeront ces fêtes de fin d'année avec la peur au ventre, la crainte des prochaines semaines, des prochains mois.

François Hollande et le gouvernement ont des comptes à rendre sur le chômage. Les choix politiques pris depuis le printemps 2012 se traduisent par un échec complet. Plutôt que d'en tirer les conclusions et de changer de politique, la prochaine Loi Macron propose une nouvelle dérégulation du marché du travail, une facilité supplémentaire accordée au patronat pour licencier.

L'année 2015 doit permettre la construction de convergences politiques et sociales fortes et larges pour mettre en échec la Loi Macron et proposer de vraies solutions car il n'y a aucune fatalité à un tel niveau de chômage qui n'est que le résultat des politiques d'austérité en France et en Europe.

Olivier Dartigolles pour le PCF

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28/02/2014

"Le malheur d’être jeune"

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Editorial de Claude Cabanes dans le journal l'Humanité.

"La politique, ce n’est pas une grande découverte, 
ne trouve pas grâce aux yeux de ces jeunes gens et ces jeunes filles… D’ailleurs ils vouent aux mêmes gémonies les grands médias : leurs chefs devraient en tirer quelques enseignements… Et c’est la première fois qu’ils vivent la gauche au pouvoir : ils constatent que rien n’a changé pour eux. Échec sur toute la ligne."

Cela s’adresse à toutes les sortes 
de chefs, les chefs d’entreprise, 
les chefs de rayon, le chef de l’État, les chefs de service, les rédacteurs en chef, le chef du gouvernement, les chefs de 
la gendarmerie, les chefs d’atelier, les petits chefs, les sous-chefs, les grands chefs… Bref, à tous ceux qui sont, peu ou prou, aux commandes d’un des rouages de notre société : cela, c’est une enquête sur la jeunesse qui dit que les jeunes gens et les jeunes filles de France sont malheureux, et que sous leurs pas peut un jour se lever une grande tempête...

Cette enquête concerne plus de 200 000 
de ceux qui sont nés entre 1980 et 1995. Ils ont donc entre 18 et 34 ans. Certes, il n’y a pas une jeunesse mais des jeunesses, et l’on n’a pas les mêmes pensées 
à l’ombre du béton des cités que sous les marronniers 
de l’avenue Foch. Cependant c’est une immense majorité qui éprouve un même sentiment cruel : celui de l’indignité à devoir survivre. Survivre et non pas vivre !

Un grand philosophe expliquait que la survie, c’est de la mort dans la vie. À vingt ans, cette équation est mentalement insupportable. Les colonnes de notre journal sont, chaque jour, 
ou presque, familières de ces sombres allées : chômage, CDD, 
re-chômage, intérim, stage, re-stage, encore chômage, et des clopinettes pour vivre… Adieu l’essentiel, un métier, 
un travail, un logement, un projet, un but, un rêve… 
Il est particulièrement saisissant que les acteurs 
et les actrices de l’enquête se définissent comme 
une génération « sacrifiée », « perdue », « désenchantée », « désabusée » Quelle pathétique contradiction 
avec l’univers rutilant et sans cesse en mouvement 
de la technologie qui nous entoure…

Alors, 61 % d’entre eux répondent qu’ils pourraient participer à un mouvement de révolte de grande ampleur du type de Mai 68. Comme si l’histoire 
de ces dernières années, ici et là, leur avait appris qu’aucun pouvoir n’est hors de portée… La source 
de leur rébellion est en effet explosive : ils ont le sentiment de ne pas avoir la vie qu’ils méritent… Qu’elle leur 
est volée…

Quand cette idée s’empare des masses, 
comme on disait autrefois, des surprises historiques 
ne vont pas tarder… D’autant que la nouvelle génération ne se trompe pas sur le diagnostic : pour 90 % d’entre 
eux « c’est la finance qui gouverne le monde », 
puisque « les politiques lui ont laissé prendre le pouvoir ». Évidemment l’insurrection contre cet ennemi lointain, abstrait, sans visage, dissimulé (le monde de la finance, comme disait François Hollande avant d’être élu, 
pour l’oublier presque aussitôt après), ce combat leur paraît donc difficile. D’autant que le bombardement 
en tapis de l’idéologie du système n’est pas sans effet 
sur ces consciences en formation…

La politique, ce n’est pas une grande découverte, 
ne trouve pas grâce aux yeux de ces jeunes 
gens et ces jeunes filles… D’ailleurs ils vouent aux mêmes gémonies les grands médias : leurs chefs devraient en tirer quelques enseignements… Et c’est la première fois qu’ils vivent la gauche au pouvoir : ils constatent que rien n’a changé pour eux. Échec sur toute la ligne.

On apprend à l’instant, par les chiffres officiels, que la hausse du chômage continue : il continue donc de démolir la société française et sa jeunesse. Monsieur le ministre du Travail lui aussi continue : il est content de lui.

« Ce que vous ne pouvez pas casser, vous cassera »,
écrivait Louis Aragon, dans sa jeunesse.

Lire aussi :

Claude Cabanes

02/09/2013

Université d'été du Pcf : Pierre Laurent : "Ne joignez pas la France à l’escalade guerrière !"

syrie, pcf, chômage, pierre laurent, sondages, intervention militaire, universités d'été, réforme des retraites, karellis, militants communistessyrie, pcf, chômage, pierre laurent, sondages, intervention militaire, universités d'été, réforme des retraites, karellis, militants communistesDans son discours à l’université d’été du PCF, hier, le secrétaire national est revenu sur les enjeux des retraites, de la menace de guerre en Syrie et du rassemblement à gauche.

«Nous voulions une université d’été de mobilisation. Le pari est tenu », a estimé, hier, Pierre Laurent, en conclusion des travaux des participants aux Karellis, en Savoie.

L’occasion, pour le secrétaire national du PCF, de s’attarder sur les sujets brûlants de la rentrée, et en premier lieu la menace d’intervention militaire en Syrie. Si celle-ci « devait se déclencher », ce serait une « lourde faute politique, diplomatique, humanitaire », a-t-il mis en garde, en lançant un « nouvel appel à la raison à François Hollande » : « Écoutez les Français majoritairement hostiles à cette intervention ! Ne joignez pas la France à cette escalade guerrière ! » Le secrétaire national du PCF a réitéré « solennellement » sa demande d’un vote au Parlement : « Mercredi, (…) le Parlement ne doit pas être informé, il doit être saisi du choix et voter. » Pierre Laurent a rappelé les « raisons de (l’)opposition déterminée » des communistes « au choix de la guerre ». « Nous ne croyons en rien que les frappes américaines appuyées par la France en dehors de tout mandat international soient une réponse appropriée pour stopper le massacre et protéger le peuple syrien. (…) Le pays bascule dans une guerre civile où le peuple syrien est sacrifié derrière l’affrontement d’intérêts de puissance, dont la Syrie devient une ligne de front et un point de fixation. (…)

Ce que nous attendons de la France, ce n’est pas qu’elle souffle sur le feu déjà brûlant, c’est qu’elle multiplie les initiatives pour la cessation des hostilités », à travers la « convocation d’un sommet de tous les belligérants » pour un « plan de transition politique et démocratique pour la Syrie ».

Le dirigeant communiste a ensuite abordé la question de la réforme des retraites : « Nous n’acceptons pas que la gauche emboîte le pas à la réforme Fillon-Sarkozy, (…) Pousser les gens à travailler plus longtemps, à les user au travail, c’est préparer un recul de l’espérance de vie. »

 Les parlementaires du Front de gauche se battront donc pour le retour à « la retraite à 60 ans » et une « réforme du financement » qui passe notamment par la « remise à plat de toutes les exonérations de cotisation patronales », une « modulation des cotisations incitative à la création d’emplois » et « une mise à contribution des revenus financiers ».

 Enfin, le secrétaire national du PCF a abordé la question du rassemblement, qui a créé des remous aux dernières estivales du Front de gauche, la semaine précédente. « Si nous voulons imposer les changements nécessaires, seul le chemin du rassemblement à gauche pour de nouveaux choix politiques, le chemin du rassemblement populaire le plus large et le plus actif possible, peut nous y conduire. Rien ne doit nous détourner de cette ambition. (…) Alors, on nous somme de choisir. Le Front de gauche ou le rassemblement de la gauche ?

 Nous, nous voulons tout. (…) Nous avons fait l’un, le Front de gauche, pour pouvoir reconstruire l’autre sur des bases solides, durables, pérennes, (…) voilà le seul débat qui m’intéresse », a souligné Pierre Laurent, déclarant faire « confiance aux communistes pour faire les choix les plus appropriés » aux municipales pour « battre la droite » et faire « réélire des majorités de gauche ».


Universités d'été du PCF, discours de clôture... par ledauphinelib

01/05/2013

PREMIER MAI EN FRANCE ET DANS LE MONDE

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Près de 160.000 personnes ont manifesté dans le pays. La CGT, la FSU et Solidaires, épaulés localement par FO et la CNT, ont organisé près de 280 rassemblements dans tout le pays. Un mot d'ordre : il est plus que jamais urgent de sortir de cette politique d'austérité.

"Solidarité internationale et paix dans le monde. Refus de l'austérité et de la précarité pour une véritable sécurité de l'emploi", dit la banderole derrière laquelle marchent en première ligne le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon et la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison à Paris.

EN EUROPE

Partout en Europe, les travailleurs défilent contre l'austérité. Ils sont des milliers en Grèce et en Espagne, avec des slogans qui font échos à ceux des cortèges français. Ils sont aussi un demi-million à Cuba à défiler pour "un socialisme prospère et durable".

Les travailleurs européens ont tous les mêmes préoccupations. Emploi et lutte contre l'austérité. "6.200.000 chômeurs, non à l'austérité", "Plus de démocratie, moins d'austérité", "Cette austérité ruine et tue", proclamaient les pancartes brandies par les milliers de manifestants espagnols.

grèce, espagne, europe, austérité, manifestations, cuba, 1er mai, chômage, austérité, cgt, fsu, solidaires, fo, 1er mai, bernadette groison, thierry lepaon, christian mahieux, Le défilé, dans une nuée de drapeaux rouges et blancs, aux couleurs syndicales, a traversé le centre de Madrid derrière une banderole barrée des mots: "Cela n'a pas de limites", dénonçant les coupes budgétaires d'une ampleur historique menées par le gouvernement de droite. Les deux grands syndicats espagnols, UGT et Comisiones obreras (CCOO), ont appelé pour ce 1er mai à 82 manifestations dans le pays pour réclamer "un changement radical dans les politiques économiques" et "mettre en évidence l'échec total des politiques d'austérité qu'imposent les institutions européennes".

Mêmes mots d'ordre en Grèce, où les cortèges étaient majoritairement constitués de communistes et de travailleurs de la fonction publique, branche qui va subir une coupe de 15000 emplois.

Quelques violences ont éclatées à Istanbul où les autorités avaient voulu interdire le défilé pour cause de travaux dans le centre ville. Plusieurs dizaines de manifestants ont bravé l'interdit aux cris de "Mort au fascisme", "longue vie au 1er mai"et se sont heurtés aux forces de l'ordre qui ont largement utilisé leur gaz lacrymogène.

EN AMERIQUE LATINE

grèce, espagne, europe, austérité, manifestations, cuba, 1er mai, chômage, austérité, cgt, fsu, solidaires, fo, 1er mai, bernadette groison, thierry lepaon, christian mahieux, A Caracas, au Vénézuela des centaines de milliers de personnes ont manifesté pour défendre la révolution Bolivarienne avec à la tête du cortège le Président du Vénézuala Nicolas Maduro, premier président ouvrier élu dans ce pays.

A La Havane, le chef de l'Etat Raul Castro a présidé un défilé enjoué et coloré de plusieurs centaines de milliers de personnes de tous horizons, au cours duquel un hommage particulier a été rendu à Hugo Chavez, mort le 5 mars dernier. Le défunt président vénézuélien a été "le meilleur ami qu'a eu le peuple de Cuba", a affirmé l'ex-président du syndicat unique cubain et membre du bureau politique du Parti communiste de Cuba (PCC), Salvador Valdés.

Des délégations syndicales de plus de 70 pays ont également participé à la manifestation qui s'est déroulée comme d'habitude très tôt pour éviter l'ardent soleil. Des manifestations ont également été organisées dans les quinze capitales provinciales.