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02/09/2013

Université d'été du Pcf : Pierre Laurent : "Ne joignez pas la France à l’escalade guerrière !"

syrie, pcf, chômage, pierre laurent, sondages, intervention militaire, universités d'été, réforme des retraites, karellis, militants communistessyrie, pcf, chômage, pierre laurent, sondages, intervention militaire, universités d'été, réforme des retraites, karellis, militants communistesDans son discours à l’université d’été du PCF, hier, le secrétaire national est revenu sur les enjeux des retraites, de la menace de guerre en Syrie et du rassemblement à gauche.

«Nous voulions une université d’été de mobilisation. Le pari est tenu », a estimé, hier, Pierre Laurent, en conclusion des travaux des participants aux Karellis, en Savoie.

L’occasion, pour le secrétaire national du PCF, de s’attarder sur les sujets brûlants de la rentrée, et en premier lieu la menace d’intervention militaire en Syrie. Si celle-ci « devait se déclencher », ce serait une « lourde faute politique, diplomatique, humanitaire », a-t-il mis en garde, en lançant un « nouvel appel à la raison à François Hollande » : « Écoutez les Français majoritairement hostiles à cette intervention ! Ne joignez pas la France à cette escalade guerrière ! » Le secrétaire national du PCF a réitéré « solennellement » sa demande d’un vote au Parlement : « Mercredi, (…) le Parlement ne doit pas être informé, il doit être saisi du choix et voter. » Pierre Laurent a rappelé les « raisons de (l’)opposition déterminée » des communistes « au choix de la guerre ». « Nous ne croyons en rien que les frappes américaines appuyées par la France en dehors de tout mandat international soient une réponse appropriée pour stopper le massacre et protéger le peuple syrien. (…) Le pays bascule dans une guerre civile où le peuple syrien est sacrifié derrière l’affrontement d’intérêts de puissance, dont la Syrie devient une ligne de front et un point de fixation. (…)

Ce que nous attendons de la France, ce n’est pas qu’elle souffle sur le feu déjà brûlant, c’est qu’elle multiplie les initiatives pour la cessation des hostilités », à travers la « convocation d’un sommet de tous les belligérants » pour un « plan de transition politique et démocratique pour la Syrie ».

Le dirigeant communiste a ensuite abordé la question de la réforme des retraites : « Nous n’acceptons pas que la gauche emboîte le pas à la réforme Fillon-Sarkozy, (…) Pousser les gens à travailler plus longtemps, à les user au travail, c’est préparer un recul de l’espérance de vie. »

 Les parlementaires du Front de gauche se battront donc pour le retour à « la retraite à 60 ans » et une « réforme du financement » qui passe notamment par la « remise à plat de toutes les exonérations de cotisation patronales », une « modulation des cotisations incitative à la création d’emplois » et « une mise à contribution des revenus financiers ».

 Enfin, le secrétaire national du PCF a abordé la question du rassemblement, qui a créé des remous aux dernières estivales du Front de gauche, la semaine précédente. « Si nous voulons imposer les changements nécessaires, seul le chemin du rassemblement à gauche pour de nouveaux choix politiques, le chemin du rassemblement populaire le plus large et le plus actif possible, peut nous y conduire. Rien ne doit nous détourner de cette ambition. (…) Alors, on nous somme de choisir. Le Front de gauche ou le rassemblement de la gauche ?

 Nous, nous voulons tout. (…) Nous avons fait l’un, le Front de gauche, pour pouvoir reconstruire l’autre sur des bases solides, durables, pérennes, (…) voilà le seul débat qui m’intéresse », a souligné Pierre Laurent, déclarant faire « confiance aux communistes pour faire les choix les plus appropriés » aux municipales pour « battre la droite » et faire « réélire des majorités de gauche ».


Universités d'été du PCF, discours de clôture... par ledauphinelib

24/02/2012

GRECE : UN SONDAGE SEME LA PANIQUE EN EUROPE !

grecpc2.jpg237 milliards dont les Grecs ne verront pas la couleur

La zone euro a accouché aux forceps mardi d'un nouveau plan de sauvetage record, atteignant potentiellement 237 milliards d'euros pour la Grèce au terme plus de treize heures de tractations. Que dit ce plan?

La même chose que les précédents : une prise en charge de la dette pour les banques privées et le pistolet sur la tempe pour le peuple grec qui va voir une nouvelle fois ses retraites amputées et son salaire minimum légal diminué.

Rien en somme qui pourra casser la spirale infernale en place depuis 5 ans et qui enfonce mesure après mesure la Grèce dans une torture sans fin. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, ce plan va faire empirer la situation.

Le peuple grec ne verra pas le moindre euro de ce nouveau « plan de la dernière chance ». Les seuls qui en bénéficierons seront toujours les mêmes: les banquiers.

grecepc1.jpgGrèce: une autre gauche est possible

Un sondage sème la panique au sommet de l'Europe: la Grèce est en train de basculer à gauche.

Totalement révoltés par les conditions imposées par l'Europe, les Grecs sont en train de renverser la table.

Ils délaissent les partis politiques traditionnels qui ont voté le programme d'austérité au Parlement pour aller vers les partis qui refusent l'accord européen.

Selon un sondage du 15 février, le parti de la gauche démocratique fait une percée spectaculaire, à 18 %.

 A ses côtés, le parti communiste grec (KKE) et la coalition de gauche radicale (Syriza) sont à respectivement 12 % et 12,5 %.

grecedeputepc.jpgAu total, ces trois partis de gauche, qui ont refusé de cautionner le programme de la Troïka, recueillent 42,5 %.

En face, la nouvelle démocratie (droite) stagne avec 31 %, tandis que le Pasok (socialiste) s'effondre avec moins de 8 %.

Conséquence, la grande démocrate Angela Merkel est intervenue auprès du gouvernement grec pour faire repousser les élections législatives prévus en avril… aux calendes grecques, cela va de soi.