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25/10/2018

APPEL DE MICHEL NOUAILLE ET JOELLE CAILACHON

Nouaille caillachon.jpgBonjour,

Dans 25 jours, dimanche 18 novembre, le 1er tour de l’élection législative partielle.

Après avoir déposé ce matin notre candidature, nous commençons la campagne sur le terrain avec notre 1er matériel.

Cette page vous informera du déroulement de notre campagne. Pour y participer, utilisez là.

La dégradation du contexte politique (affaiblissement continu de Macron et dérives autoritaires, montée du populisme à droite en France, en Europe, « tentations populistes » de certaines composantes de la F.I., gauche toujours divisée,….tensions internationales croissantes…désordres climatiques toujours plus violents…) nous demande de mener une campagne de très haut niveau.

Il nous faut construire rapidement une gauche rassemblée et crédible au regard des enjeux économiques et financiers, sociaux, environnementaux, démocratiques. Il y a urgence !

Dans notre circonscription, historiquement de gauche, nous pouvons tous ensemble y contribuer !

Le groupe des élus communistes et républicains d'Evry apporte son total soutien à Michel Nouaille, Joëlle Caïlachon, PCF-Génération Hamon, le duo gagnant des élections partielles des législatives d'Evry - Corbeil et peut être des prochaines élections Européennes

07/10/2018

Congrès PCF. Le « Manifeste » arrive en tête du vote

pcf congres.png

Les adhérents du PCF étaient invités jusqu’à ce samedi à choisir parmi quatre textes leur base commune de discussion, en vue de leur congrès de novembre. Pour la première fois, ils se sont prononcés pour un texte dit « alternatif » à celui proposé par leur Conseil national. 30 833 militants ont participé au vote, soit 62,65 % des inscrits.
 
Selon la commission en charge du suivi du scrutin qui s’est clos ce samedi, les résultats sont les suivants : 
 
-       La proposition de base commune adoptée par le Conseil national, « Le 
communisme est la question du XXIe siècle », a obtenu 11 461 suffrages, 
soit 37,99 % des exprimés.
 
-       Le texte alternatif « Se réinventer ou disparaître ! Pour un printemps 
du communisme » a réuni 3 607 suffrages, soit 11,95 % des exprimés.
 
-       Le texte alternatif « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe 
siècle » totalise 12 719 suffrages, soit 42,15 % des exprimés.
 
-       Le texte alternatif « PCF : Reconstruire le parti de classe, priorité au 
rassemblement dans les luttes » a, quant à lui, atteint 2 385 suffrages, 
soit 7,90 % des exprimés.
 
« En application de nos statuts, le texte « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » devient donc la base commune de discussion dont tou·te·s les communistes doivent désormais se saisir pour la travailler, l’enrichir de tous les débats et contributions jusqu’au terme du congrès, avec l’impératif d’une construction collective », précise la commission dans son communiqué. « Le vote des communistes n'a pas placé la proposition de base commune du Conseil national en tête. J'en prends acte », a réagi Pierre Laurent notant que « les résultats sont très partagés » et qu’il n’y a « pas de majorité à ce stade pour avancer ». « Nous avons donc devant nous un immense débat à poursuivre sur nos choix et un immense défi à relever pour la construction commune, l'unité et le rassemblement des communistes jusqu'au congrès », a ajouté le secrétaire national du PCF.
 
Julia Hamlaoui, l'Humanité

24/09/2018

Budget 2019 : Président des riches et Roi du bonneteau

Budget des riches.jpg

Le budget 2019 confirme les véritables priorités du « Président des riches » en s’attaquant pour la deuxième année consécutive au pouvoir d’achat des Français et en faisant de nouveaux cadeaux à la finance :

Une nouvelle baisse de pouvoir d’achat annoncée en 2019, avec :
- Gel des pensions et des prestations sociales : -3,4 milliards d’euros ;
- Hausse des taxes sur les carburants : - 1,9 milliard d’euros ;
- Diminution du dispositif pour la rénovation thermique : - 800 millions d’euros ;
- Hausse des taxes sur le tabac : - 400 millions d’euros ;
- Gel du SMIC et du point d’indice des fonctionnaires.

A ces mesures gouvernementales, il faut ajouter la hausse du prix des mutuelles (800 millions d’euros en 2018), de l’électricité, du gaz et des assurances.

Adepte du jeu de bonneteau, l’exécutif ose même présenter la baisse de cotisations sociales comme une mesure favorable au pouvoir d’achat alors qu’elle vient à peine compenser la hausse de la CSG, à l’œuvre depuis le 1er janvier 2018, et qui a frappé durement nos concitoyens.

Les mesures annoncées, portant sur la taxe d’habitation et sur la CSG versée par les retraités, ne compenseront pas non plus ces multiples attaques contre le pouvoir d’achat.

Enfin, ce budget fait encore la part belle aux grandes entreprises. 2019 verra se cumuler le CICE, la baisse de cotisations sociales patronales et la diminution du taux de l’impôt sur les sociétés. Coût total pour l’État : environ 42 milliards d’euros ! Une faveur, une nouvelle fois accordée sans condition ni ciblage.

La majorité se targue de baisser fortement la dépense publique mais oublie qu’elle est le principal levier de redistribution des richesses. Face aux coups portés au plus grand nombre, les députés communistes se battront contre un budget empreint d’une idéologie dépassée, injuste et inefficace.

Groupe des députés communistes

03/07/2018

PIERRE LAURENT INVITE DE SUD RADIO

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Secrétaire national du Parti Communiste et sénateur de Paris, Pierre Laurent était l’invité politique du Grand Matin Sud Radio ce mardi. Grève à la SNCF, élection au Medef et réforme des retraites étaient notamment au programme.
 
Alors que l’épisode de grève perlée à la SNCF a pris fin avec l’arrivée du mois de juillet, la CGT et Sud-Rail appellent à de nouvelles actions ce week-end, pour cette première vague de départ en vacances. Selon Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste, cette mobilisation est tout à fait légitime. "Le conflit à la SNCF n’est pas clos. La loi n’a réglé aucun des problèmes posés à la SNCF, elle n’a fait qu’une chose : créer les conditions d’ouverture à la concurrence. La reprise de la dette s’est accompagnée d’une disposition dont personne ne parle. Le gouvernement a inscrit dans la loi une règle d’or qui limite les capacités d’investissement de la SNCF. Or, c’est bien ça le problème ! Cette dette, qu’on faisait porter à la SNCF, l’empêchait d’investir dans la modernisation du réseau, l’entretien, le développement, etc. Aujourd’hui, on reprend la dette, mais on empêche à nouveau la SNCF d’investir ! Le problème n’est donc pas résolu...", martèle-t-il au micro de Sud Radio.

"Le petit patronat se sent de moins en moins représenté par le Medef"

Le chef de file des communistes français s’est également exprimé sur l’élection du jour au Medef, qui va introniser son nouveau leader. Une élection suivie avec un certain dédain par Pierre Laurent. "Je n’ai pas de préférence, n’ayant pas l’habitude de me mêler de ce qu’il se passe au Medef. Évidemment, ce que fera ou ne fera pas le Medef comptera dans la vie sociale. Ce qui me frappe, ce sont les difficultés croissantes du Medef à parler au nom de l’ensemble du patronat. Une grande partie du petit patronat est en ce moment très inquiète de la situation économique et sociale du pays et qui se sent de moins en moins représentée par le Medef. Sur le terrain, je rencontre très souvent des petits entrepreneurs très inquiets pour le tissu économique territorial et qui se sentent très éloignés de tous ces débats qui, en vérité, concernent beaucoup le grand patronat et les grands intérêts financiers", assure-t-il avant d’en remettre une couche. "Le Medef sert surtout aujourd’hui à défendre les grands intérêts financiers du patronat et d’accompagner des politiques de déréglementation sociale. Tirer toujours vers le bas la mutualisation des richesses dans le pays, au profit d’une logique économique dont on voit bien qu’elle développe beaucoup plus d’inégalités que de progrès social. On a l’impression qu’on ne sait plus ce que c’est que de produire du progrès social", regrette-t-il.

Celui qui est par ailleurs sénateur de Paris a aussi annoncé la tenue d’une action le lundi 9 juillet à Versailles, où Emmanuel Macron a décidé de convier le Parlement réuni en Congrès. Une réunion boycottée par ailleurs par les parlementaires de la France Insoumise. "Le Parlement va brièvement se réunir quelques heures lundi prochain pour écouter le président de la République donner en quelque sorte ses consignes au Parlement. C’est une habitude détestable qui continue de nous enfoncer dans ce qui ressemble à une monarchie présidentielle. Nous appelons l’ensemble des parlementaires qui sont contre cette monarchie présidentielle à se rassembler symboliquement deux heures avant l’ouverture du Congrès devant la salle du Jeu de Paume à Versailles. Nous prêterons un nouveau serment du Jeu de Paume et nous appellerons à lancer une bataille nationale pour la tenue d’un référendum sur la réforme constitutionnelle", affirme Pierre Laurent.

Pensions de réversion : Pierre Laurent ne fait "pas du tout confiance" à Édouard Philippe

Enfin, lorsqu’il est demandé à Pierre Laurent s’il fait confiance à Édouard Philippe lorsque ce dernier garantit que les pensions de réversion ne seront pas touchées dans la future réforme des retraites, la réponse fuse à pleine vitesse. "Pas du tout ! J’ai d’ailleurs bien écouté les réponses du gouvernement, qui fait mine d’éteindre la polémique mais confirme bien que la question des pensions de réversion est sur la table ! En vérité, rien dans les propos du gouvernement ne peut nous rassurer. Le gouvernement veut aller vers une réforme où on individualisera les pensions alors qu’aujourd’hui, ce ne sont pas nos propres cotisations qui financent notre retraite mais un système mutualisé où ceux qui travaillent cotisent, permettant de financer les retraites de ceux qui étaient au travail. Avec cette réforme, on va glisser vers un système qui va distribuer des minimums retraites à tout le monde ! Le minimum vieillesse généralisé pour une très grande majorité de salariés, et ensuite le recours à des assurances complémentaires pour d’autres salariés…", déplore-t-il.

Compte Rendu Sud Radio

Réécoutez en podcast toute l’interview de Pierre Laurent dans le Grand Matin Sud Radio

SUR CHANSONS ROUGES}}}

19/06/2018

APL : Macron frappe une nouvelle fois les plus modestes

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APL : Macron frappe une nouvelle fois les plus modestes au portefeuille (Ian Brossat - PCF)

Après avoir baissé les APL de 5 euros en 2017, Emmanuel Macron vient de décider le gel des aides au logement. Une mesure qui va priver chaque famille modeste de 4,68€ par mois.

Décidément, ce gouvernement fait preuve d’un acharnement sans précédent contre les plus pauvres.Macron fait porter l’effort sur les 6,5 millions de familles qui touchent les aides au logement, dont plus de la moitié ont des ressources inférieures au seuil de pauvreté et 80% ont des ressources inférieures à un SMIC.

Pour elles, ces quelques euros mensuels de perdus s’ajoutent aux baisses précédentes et à la baisse annoncée de l’ensemble des prestations sociales d’au moins 7 milliards d’euros.Pourtant, à la suite de la première baisse des APL, le Premier Ministre Edouard Philippe affirmait que « ce n'est pas intelligent, c'est une mesure de rabot [...] Ce n'est jamais intelligent de faire du rabot ».

Puis, le secrétaire d’État Julien Denormandie évoquait à son tour « une mauvaise décision » et Richard Ferrand, le président du groupe des députés macronistes, parlait même d’une « connerie ».

Dans son discours officiel du 23 janvier 2018 à la Cour des Comptes, Emmanuel Macron affirmait sans ambiguïté possible : « Je refuse ce que j’appelle les réformes paramétriques ». La preuve est faite, une nouvelle fois, du décalage complet entre les discours de l’exécutif et ses actes.

Cette décision intervient enfin alors qu’on apprend que la suppression annoncée de « l’exit tax », qui frappait les millionnaires pratiquant la délocalisation fiscale de leurs avoirs, coûtera à l’État un manque à gagner colossal de 6 milliards d’euros. Assécher le pouvoir d’achat des plus modestes pour gonfler celui de ceux qui se soustraient à leur devoir fiscal : telle est la philosophie révoltante du macronisme.

Ian Brossat, Responsable de la commission Logement au PCF, et chef de file des communistes pour les Européennes,

04/06/2018

Ian Brossat, tête de liste PCF aux européennes

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Entretien réalisé par France Info

Désigné par le Parti communiste pour être tête de liste aux prochaines élections européennes, Ian Brossat souhaite incarner une opposition à la politique ultra libérale d'Emmanuel Macron.

Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris, en charge du logement a été désigné par le parti communiste pour être tête de liste PCF aux prochaines élections européennes. Interrogé dimanche 3 juin sur franceinfo, Ian Brossat estime qu'il faut "qu'il y ait du changement à gauche" et explique que c'est "aussi le sens de cette candidature." Ian Brossat souhaite que la liste menée par le Parti communiste soit "une liste très ouverte au mouvement social" et "à tous ceux qui cherchent une issue face à la politique ultra libérale d'Emmanuel Macron."

franceinfo : Comment abordez-vous cette campagne alors que la gauche est complètement disloquée en ce moment ?

Ian Brossat : Vous avez raison de dire que la gauche est dans une situation difficile. Ce que je ne souhaite pas, c'est que ces élections européennes soient au fond le remake de l'élection présidentielle, donc il faut qu'il y ait du changement à gauche, il faut qu'il y ait du neuf, il faut que ça bouge, et c'est aussi le sens de cette candidature. J'ai 38 ans, je suis effectivement élu de Paris et je veux m'engager pour cette campagne pour que la gauche bouge. C'est aussi ce qui a conduit mes camarades à proposer que je sois candidat à cette élection.

Et comment allez-vous faire bouger la gauche ? Vous croyez encore à l'union avec la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon par exemple ?

Quoiqu'il arrive, moi je suis toujours favorable à l'union et au rassemblement et le Parti communiste aura toujours la main tendue vis à vis de tous ceux qui se mobilisent à gauche. Mais ce que je souhaite aussi, c'est que nous soyons capables de nous adresser à la gauche sociale. Il y a aujourd'hui des millions de gens qui sont contre la politique d'Emmanuel Macron, parfois des gens qui avaient voté pour lui et qui sont déçus. C'est à eux qu'il faut que l'on soit capables de s'adresser, aux cheminots qui sont mobilisés, aux infirmières, aux salariés des EHPAD, et la liste que nous allons construire sera une liste qui sera très ouverte au mouvement social, à tous ceux qui cherchent aujourd'hui une issue face à la politique ultra libérale d'Emmanuel Macron.

Vous êtes responsable de la commission logement au Parti communiste, c'est aussi votre mission à la mairie de Paris. Le logement social dans son ensemble ce sera l'une des priorités de votre campagne ?

Bien-sûr, le logement c'est une priorité absolue. On ne peut pas vivre dans un pays qui est la 6e puissance économique du monde où dans le même temps on a plus de 100 000 personnes qui dorment dehors faute de logement. On a par ailleurs des classes moyennes qui, souvent dans nos centre-villes, ont énormément de mal à payer leur loyer et donc bien sûr le logement est une priorité absolue qu'il faut défendre à l'échelle de notre pays et plus largement à l'échelle européenne.

31/05/2018

Le 9 juin « à notre tour de marcher sur l’Elysée »

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Le gouvernement poursuit et amplifie sa politique anti-sociale au service des plus riches alors que comme l’indique l’enquête d’Oxfam les dividendes explosent (Oxfam). Le rapport Borloo a peine publié a été jeté aux orties, avec le plus grand mépris, montrant ostensiblement que le gouvernement n’avait rien à faire des quartiers populaires et des banlieues.

Bercy se targue de vouloir réduire à la portion congrue les budgets sociaux alors qu’il protège la fraude fiscale des plus riches. Parcoursup barre l’accès à l’enseignement supérieur à toute une génération en institutionnalisant, par paramétrage d’algorithmes interposés, une ségrégation sociale et territoriale et une mise en concurrence de tous contre tous, jamais vues jusqu’alors, dans notre Pays.


La grande région Hauts de France est l’une des plus sinistrées par cette politique de démolition du service public, de casse de l’industrie, faites uniquement au seul profit des plus riches et de la finance. C’est pourquoi, à l’initiative des parlementaires communistes de cette région, des maires, des conseiller·e·s départementaux, des fédérations du PCF mais aussi de syndicalistes, de militants associatifs,… auxquels ce sont joints ceux de la Normandie, il a été décidé d’organiser une marche sur l’Élysée le 9 juin.

Les questions de l’emploi, la santé, du pouvoir d’achat, du logement, du transport, de l’éducation sont au cœur de l’appel intitulé « Faisons du neuf », que l’on peut rejoindre sur Internet, à l’adresse faisonsduneuf.fr. Les marcheurs des Hauts de France et de la Normandie porteront à l’Élysée, dans des « cahiers de l’espoir », leurs colères, leurs exigences, leurs besoins, leurs propositions.

Cette initiative de lutte est à disposition de toutes et tous car la situation de la Grande Borne à Grigny est la même que celle des quartiers populaires d’Amiens, Laon, Dunkerque ou Calais. Les habitants de la banlieue du Havre ont le même ennemi c’est-à-dire la finance que ceux de la Seine Saint Denis… Elle est aussi un moment important pour le Congrès du PCF, qui n’a de sens que s’il est en prise sur ce qui bouge et ceux et celles qui luttent dans la société française.

Yann Le Pollotec