Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/08/2009

La réalité crue de l’Europe protectrice…

Une déclaration de Patrick Le Hyaric, député au Parlement européen, vice-président du groupe GUE-NGL.

fruitprod.jpgIl n’aura fallu que quelques semaines, après les élections européennes, pour que les producteurs de fruits et de légumes découvrent une facette de la réalité de cette « Europe protectrice » sur laquelle se sont faits élire les députés UMP et bien d’autres. Le pouvoir de droite veut aujourd’hui faire rembourser par les agriculteurs des aides publiques qui servaient depuis 1992 à amortir les rudes crises que n’ont cessé de subir les producteurs.

Pourquoi ne pas avoir dit avant le scrutin européen que la Commission de Bruxelles avait intimé un ordre de paiement à la France le 28 janvier dernier ? Cela aurait permis d’éclairer le débat européen. Pourquoi le ministre de l’Agriculture, Monsieur Bruno Le Maire, s’empresse de vouloir faire payer les paysans aujourd’hui et déclare que le gouvernement découvre ce problème maintenant, alors que son prédécesseur, Monsieur Barnier, a déposé un recours devant la Cour de justice européenne, le 8 avril dernier ?

Assez de fébrilité. Assez de tartufferie.

La Commission européenne de M. Barroso invoque le fait que les aides provoquaient des distorsions de concurrence. La vérité est toute autre. C’est parce que nos producteurs ont subi chaque année des importations abusives qui ont fait chuter les cours à la production qu’ils se sont battus pour obtenir des compensations partielles de leurs pertes de revenus. La concurrence selon le droit communautaire issue du traité de Maastricht et confirmée par celui de Lisbonne consiste à obliger les paysans à accepter les prix les plus bas possibles. Voilà qui les mènent, les uns après les autres, à la ruine.

C’est contraire à l’emploi, au développement territorial, à la préservation de l’environnement.

Et les institutions européennes sont les premières responsables, ce sont elles qui ont refusé de mettre en place une coordination des calendriers de production et d’importation au sein de la Communauté européenne, c’est ce refus qui a placé les producteurs français, espagnols, portugais, italiens dans une concurrence qui a fait chuter les prix au seul profit des grands négociants et de la distribution.

Non seulement les agriculteurs doivent refuser de rembourser, mais la France doit combattre et refuser cette injonction à payer. Elle est déjà contributrice nette au budget européen.

Notre pays doit s’opposer avec force à cet ukase, y compris en faisant appel à l’opinion publique et aux producteurs agricoles, et protester contre le comportement de la Commission européenne. Cette affaire dévoile une nouvelle fois la véritable nature des traités européens.

Ne laissons pas faire.

15:20 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : producteur, europe, fruits | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

20/04/2009

Marie-George Buffet :« L’Europe pourrait être un levier »

buf4.JPGSecrétaire nationale du PCF et députée de Seine-Saint-Denis, Marie-George Buffet vient d'intégrer le Front de gauche pour les européennes. Son objectif : « Une harmonisation sociale vers le haut ».


L E Bien public. - Le sommet du G20 va-t-il dans le sens d'une refonte du capitalisme ou n'est-ce qu'un effet d'annonce ?
Marie-George Buffet. - Il y a quand même une série d'engagements mais il n'y a rien de concret permettant, très rapidement, d'agir pour l'emploi, pour sauver les industries, pour faire en sorte qu'on ne reproduise pas d'ici trois-quatre ans la même crise.
Il n'y a aucun droit nouveau pour les salariés, dans la gestion de leur entreprise, aucun moyen de surveiller réellement les choix qui sont faits à l'intérieur de l'entreprise, et surtout, il n'y a aucune remise en cause. Nicolas Sarkozy avait parlé des trois tiers sur la redistribution des richesses produites et il n'y rien concernant cela. Ça veut dire qu'on peut continuer à dilapider les richesses produites par le travail, pour aller vers les dividendes, vers les jeux spéculatifs.
Certes, il y a la liste des paradis fiscaux, mais aucun moyen n'est mis en œuvre pour lutter contre ces paradis fiscaux. On donne plus d'argent au FMI mais il n'y a pas de remise en cause de la façon dont cet argent est utilisé et distribué par le FMI. Il n'y a aucun changement réel de l'engrenage qui nous a plongés dans la crise.


LBP. - Et le décret pour encadrer les rémunérations des chefs d'entreprise aidées par l'Etat ?
M.-G. B. - Quand je l'ai lu, j'ai été choquée. Je sortais de rencontres avec des salariés de Caterpillar, je m'apprêtais à aller voir ceux de Celanese, près de Pau… Ce décret ne les concerne absolument pas. Voilà des entreprises où les patrons se sont servis, continuent à servir leurs actionnaires, à augmenter les dividendes, et on ferme des entreprises, et on licencie (...) On a l'impression que ce sont des machines à fric pour servir les intérêts de quelques-uns. Et c'est ça qu'il faut réformer. On peut montrer du doigt tel ou tel patron. Moi, je suis pour qu'on interdise les parachutes dorés, les stock-options, etc. Mais une fois qu'on aura fait ça, si les actionnaires se goinfrent de dividendes toujours en augmentation, on n'aura pas résolu le problème. Le problème est dans une utilisation différente des richesses produites : ça veut dire salaires, beaucoup d'argent dans la recherche, dans l'innovation technologique et énergétique.


LBP. - Que faut-il attendre du 1er mai, annoncé comme un jour de grand rassemblement unitaire ?
M.-G. B. - Depuis le 29 janvier et le 19 mars, il faut remarquer qu'il n'y a pas eu arrêt des luttes. Les enseignants continuent de faire la ronde de certaines universités, les chercheurs se mobilisent, les hospitaliers font grève… Et ça continue dans plein d'entreprises.
Ce que je souhaite pour le 1er mai, ce que ce jour marque une nouvelle étape par un caractère familial. Il faut que la population soit dans la rue. Comme ce fut le cas pour le CPE. Entre la femme qui a sa petite retraite de 700 € - et qui pour certaines d'entre elles ont dû aller aux Restos du cœur, discrètement, sans se faire entendre, parce qu'elles n'y arrivent plus, avec le prix du gaz, les loyers qui augmentent - et nos jeunes touchés par la précarité, ces jeunes intérimaires qu'on a mis dehors chez PSA, tout converge. Alors marchons ensemble, à l'appel des syndicats. Cette unité des syndicats pour le 1er mai est historique depuis la Libération. Je trouve que c'est un encouragement très fort pour toutes celles et tous ceux qui se battent.


LBP. - Comment percevez-vous le versement de la prime de solidarité de 200 € allouée depuis le 6 avril aux familles les plus modestes ?
M.-G. B. - Quand vous êtes Rmistes, au Smic, 150 ou 200 euros, c'est énorme. C'est plusieurs pleins de courses, c'est une facture énergétique. Le problème, c'est que cette prime est versée une fois. C'est pourquoi je dis que la question est moins sur des primes comme ça que sur des augmentations de salaires. Je pense que nos amis Guadeloupéens, Antillais et Réunionnais ont eu raison de poser ces 200 euros d'augmentation de salaires. Ce qui a été versé là devrait l'être tous les mois à ces personnes.


buffetaltis.jpgLBP. - De nombreuses facultés, dont celle de Dijon, connaissent des blocages. Que peut-on répondre à ces étudiants et ces enseignants- chercheurs ?
M.-G. B. - Darcos et Pécresse ont déjà été amenés à reculer. Mais un peu n'importe comment et sans savoir où ils vont. On le voit bien pour la formation des maîtres, puisqu'ils ont dit qu'ils allaient reculer d'un an la réforme, et, en fin de compte, on s'aperçoit que les universités ne sont pas prêtes. Maintenant, il faut dire stop, on arrête tout et on repart à zéro, dans la concertation.
Personne ne dit qu'il ne faut rien toucher à l'université, ni à la formation des maîtres ou encore à la recherche. Les syndicats ont des propositions pour innover, aller de l'avant. Qu'on mette tout sur la table, qu'on négocie réellement, qu'on n'impose pas par des décrets. On ouvre une véritable négociation, sur la durée. A ce moment-là, on pourra commencer à voir fonctionner les universités.


LBP. - En tant qu'ancienne ministre des Sports, vous avez évoqué récemment la « casse du modèle sportif français », et notamment le démantèlement des Creps, dont celui de Mâcon. Pourquoi ?
M.-G. B. - Le secrétariat d'Etat maintient la fermeture de six Creps, dont celui de Mâcon. Il y a effectivement une casse du modèle sportif français puisque ce qui faisait sa force, c'était l'unité entre les différentes pratiques, les niveaux de pratique, y compris le sport professionnel. C'était ce formidable système de formation avec les diplômes jeunesse et sport, avec les Staps, les Creps. Et c'était des formations accessibles, des filières de haut niveau…

Aujourd'hui, le projet défendu, c'est de dissocier tout ça, c'est de faire appel au privé. On voit Romain Mesnil qui court nu dans les rues de Paris, on voit Aron qui cherche un équipementier. Le privé ira là où il y a retour à l'image, il ira se concentrer sur quelques sports. Et puis il n'y a que Bernard Laporte qui n'a pas vu qu'il y avait une crise énorme dans le privé.
On va se retrouver dans une situation où on aura des fédérations riches et des fédérations pauvres. Comme l'Etat se retire, ces fédérations pauvres n'auront aucun recours. C'est donc la casse du modèle sportif français.


LBP. - Vous intégrez le Front de gauche pour les européennes, aux côtés notamment de Jean-Luc Mélenchon. Qu'attendez-vous de ces élections ?

M.-G. B. - C'est un moment très important (...). L'Europe se construit jusqu'à maintenant sur des mises en concurrence qui cassent les services publics, qui font du dumping social, fiscal, sur le tout marchand. Tout doit être dans le domaine marchand. Il a fallu se battre pour que la culture y échappe un petit peu…
On voit bien que le mouvement social aujourd'hui se heurte à cette construction européenne. L'Europe pourrait être au contraire un levier. Je fais la proposition d'un salaire minimum dans chacun des 27 pays de l'Union européenne qui soit d'un montant de 60 % du salaire moyen. Ça permettrait un début d'harmonisation sociale par le haut. En France, ça voudrait dire un Smic à 1 600 € (brut) ; c'est la proposition des syndicats d'ailleurs.
Le 7 juin, il faut un résultat qui permette d'avoir des points d'appui au Parlement européen, parce qu'il a des pouvoirs : on envoie des députés du Front de gauche au parlement pour porter une politique différente.
Le Front de gauche, oui, c'est important. Les gens nous regardent.


LBP. - On évoque une dispersion des voix à gauche. Ça vous inquiète ?
M.-G. B. - Bien sûr, c'est un danger. C'est pour ça que ceux et celles qui se sont réunis pour le non en 2005 doivent de nouveau converger vers la seule liste qui porte ce rassemblement. Les autres listes sont des listes d'une seule force politique, ce qui est vraiment dommageable.
Au Parti socialiste, il y a une acceptation de cette Europe assez construite, le problème se pose différemment. Mais les socialistes qui se sont battus ces dernières années contre l'Europe du tout marchand, ces électeurs socialistes qui ont défendu les services publics, ils ne vont tout de même pas voter pour une liste qui défend le traité de Lisbonne ! Il faut qu'ils utilisent le Front de gauche. On ne leur demande pas de renier leur appartenance mais là, il faut qu'ils votent pour le Front de gauche.


Propos recueillis par Emmanuel HASLE pour le bienpublic

15:30 Publié dans MG Buffet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mg buffet, europe, front de gauche | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

01/12/2008

ENTRETIEN AVEC FRANCIS WURTZ

Francis Wurtz. «Donner plus de force à la gauche européenne»

manif120806a.jpgFrancis Wurtz (PCF), président du groupe « Gauche unitaire européenne - Gauche verte nordique » au parlement européen était, hier, l’invité de la fête de l’Humanité Bretagne à Lorient (56).

Quelle est votre préoccupation actuelle ?
 La crise, actuellement au cœur de tous les débats et qui est un véritable drame. Il faudra bien que les responsables rendent un jour des comptes. Ils devront donner des explications.

De quelle manière le député européen que vous êtes peut-il agir ?
Il faut faire bouger l’Europe et, pour cela, il faut s’en donner les moyens. À six mois des élections européennes, nous avons lancé un appel à toutes les forces progressistes. Il n’est pas question de s’entendre sur l’ensemble du programme de chacun, mais sur cinq ou six axes susceptibles de permettre de donner plus de force à la gauche européenne.

Jean-Luc Mélenchon et son nouveau parti font partie de vos alliés ?
Il a eu une réaction très positive en répondant à cet appel. Mais il n’est pas le seul. Une partie de la LCR, derrière Christian Piquet, semble également vouloir s’engager à nos côtés, de même que des représentants du mouvement altermondialiste.

Pendant ce temps, Robert Hue quitte le PC...
Il quitte la direction nationale. Je le regrette, mais il faut admettre que dans un parti, il y a des idées distinctes. Personnellement, je me refuse à classer mes camarades dans des cases. Moi-même j’aime pouvoir aller prendre les idées où elles me plaisent.

Vous tentez de reformer une alliance anti-libérale, comme en 2005. Quelle attitude adopterez-vous face au PS ?
Nous travaillons, avec Mélenchon par exemple, sur le sujet des Européennes et uniquement cela. Or, sur la question européenne, il n’y a jamais eu d’alliance avec les Socialistes. Nous avons des positions trop éloignées. Pour l’avenir, je ne tire pas pour autant un trait sur le PS. Tout dépend des objectifs et des batailles à mener.

Propos recueillis par Paskal Mazé, pour Le Télégramme de Brest
Photo exclusive E-Mosaique

 

10:48 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : wurtz, mélanchon, pcf, europe, hue | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

09/11/2008

Le PCF tend la main à Mélenchon et Dolez

patwurtz.jpgAprès la décision de Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez de quitter le PS (voir le lettre ouverte) pour créer une nouvelle force à gauche, le communiste Francis Wurtz leur propose une union pour créer un "Front progressiste européen". "Cette convergence d'analyse et de démarche dans la perspective du scrutin européen de juin 2009 constitue un fait politique de grande portée, à même de changer la donne à un moment où l'on en a grand besoin! Travaillons ensemble à créer la dynamique politique de gauche...", dit le député européen dans un communiqué.

10:26 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : wurtz, mémanchon, pcf, europe | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

13/06/2008

Le NON du Peuple irlandais au Traité constitutionnel

irlandenon.jpgLe choix souverain que le peuple irlandais a effectué le 12 juin en rejetant le Traité de Lisbonne est une victoire pour la démocratie et pour l'Europe.

Le Peuple irlandais fait payer indirectement à Sarkozy, sa trahison du choix démocratique du Peuple Français.

En effet, lors de la campagne électorale des présidentielles, Nicolas Sarkozy avait déclaré prendre acte du choix majoritaire des Français de rejeter le Traité constitutionnel européen. Mais dès qu'il a été élu, Sarkozy s'est empressé de faire le contraire de ce qu'il avait promis. Il a négocié avec nos partenaires européens un nouveau traité qui en les dissimulant, reprenait sur le fond toutes les dispositions néfastes de feu la Constitution européenne.

N'écoutant que leur peur du suffrage universel, les dirigeants des gouvernements européens décidèrent de faire adopter ce traité uniquement par la voie parlementaire, privant les peuples de toute expression démocratique, à l'exception de l'Irlande en raison sa constitution qui rendait obligatoire un référendum.

Mais leur coup à manqué grâce au Peuple irlandais, pour paraphraser les paroles de la Carmagnole .

Il est temps de tirer les leçons des NON français, hollandais et irlandais, et d'entendre enfin les voix les peuples européens : il faut arrêter de construire l'Union européenne contre les peuples, il faut démocratiser radicalement les institutions européennes. Le Traité de Lisbonne doit être immédiatement retiré.

Pour ma part, j'ai la conviction profonde, que face aux défis sociaux, écologiques, énergétiques et démographiques de ce début de siècle, face aux enjeux de la révolution informationnelle, nous avons plus que jamais besoin d'Europe. Mais d'une Europe qui s'organise autour du juste échange et de la coopération, et non pas autour du tout marché et de la concurrence entre les peuples.

Les peuples d'Europe ont besoin d'un véritable projet européen fondateur qui unifie ce continent autour d'objectifs de paix, de bien être, de sécurité sociale et de libre développement de tous.

 

   Jacky Hénin, député communiste Européen

15:10 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : europe, irlande, non | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

20/01/2008

POUR UN REFERENDUM, REUNION PUBLIQUE LE 24 JANVIER A EVRY AUX AUNETTES

Respect de la souveraineté populaire! Traité européen : exigeons un référendum d55d35e145b29595abdc166ae11090b2.jpgLes chefs d’Etat et de gouvernement euro­péens ont validé, le jeudi 13 décembre à Lisbonne, un traité que Sarkosy qualifie de "simplifié" pour tromper l’opinion, mais qui n'est qu'un clone du projet de Traité Constitutionnel Européen rejeté par les citoyens de France et des Pays-Bas en 2005. Henri Guaino, conseiller spé­cial du Président, l'a dit lui-même, la seule diffé­rence notable réside dans le fait que "cela ne s'appelle pas Constitution européenne", mais le contenu est identique en tout point. Avant lui, Valéry Giscard d'Estaing, le "père" du projet de traité constitutionnel l'a admis sans état d'âme : "dans le Traité de Lisbonne, rédigé exclusivement à partir du projet de traité consti­tutionnel, les outils sont exactement les mêmes". Le Traité de Lisbonne encourage ainsi la dispari­tion des services publics au profit du tout-marchand, il soumet les choix politiques aux impératifs des marchés financiers et tire vers le bas l'ensemble des droits sociaux plutôt que de promouvoir le progrès social dans l’Union. Il soumet la politique étrangère européenne aux impératifs de l’OTAN. Par obsession de la "concurrence libre et non faussée", il entérine les politiques qui conduisent aux impasses et à la crise actuelles, il pousse à la concurrence entre les peuples sur la base du moins disant social et fiscal. Le Traité de Lisbonne maintient : ·         la toute puissance de la Commission européenne et du Conseil européen. Par contre, le parlement n’a toujours pas le pouvoir de proposer des lois et n’a qu’un droit de veto sur un nombre de domaines restreint. ·         le statut de la Banque Centrale Européenne (BCE), qui décide seule de la valeur de l’euro et qui prive les institutions européennes de toute politique économique. En France la volonté du Président de la République de faire entéri­ner ce traité par le Parlement est un déni de démocratie. Rappelons-nous que dans la précédente législature, avant que le peuple ne se prononce par référendum à 55% contre le Traité Constitutionnel Européen, les partis politiques représentés au parlement y étaient très majoritairement favorables. Ni le président de la République, ni le Parlement ne peuvent se substituer au peuple. Le Parlement doit se réunir en congrès le 4 février pour se prononcer sur une réforme de la Constitution Française nécessaire à la ratification du Traité de Lisbonne. Si les 2/5 des parlementaires s'y opposent, le Président de la République sera alors contraint de procéder à un référendum. Agissons pour qu'il en soit ainsi et que le réfé­rendum soit rendu obli­gatoire.
Avec la participation de
Thomas COUTROT
économiste et membre du conseil scientifique d'Attac

Michel GALIN
secrétaire départemental
FSU

José CORDON
en charge des questions européennes au PCF

Jeudi

24 janvier

à 20h30 Evry - Aunettes

Boulevard Louise Michel

salle polyvalente

Victor Schoelcher

Ne pas jeter sur la voie publique

PCF 91, JC 91, ATTAC Centre Essonne  Attac Val d’Orge, Solidaires91, FSU91, PRS91

19:30 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Europe, référendum, traité | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

15/12/2007

BULLETIN DE LA SECTION DU PCF D’EVRY

5c73a1128f43ade380880b9484daa156.jpgLe dernier bulletin de la Section d’Evry vient d’être publié et, est en cours de diffusion sur l’ensemble de l’agglomération d’Evry par les militants communistes.

Au sommaire :

-         Appel pour un référendum sur le traité européen

-         Municipales à Evry, le point et le programme des communistes

-         Election cantonale, présentation des candidats

-         L’université d’Evry, l’action contre la privatisation

-         Un autre monde est possible !

-         Indignes a dit Sarkozy, mais à propos de qui ?

-         Le budget des étudiants.

 

POUR LE DECOUVRIR INTEGRALEMENT CLIQUEZ ICI !

18:50 Publié dans SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, Evry, journal, europe, étudiants, élections | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!