POUR UN REFERENDUM, REUNION PUBLIQUE LE 24 JANVIER A EVRY AUX AUNETTES (20/01/2008)

Respect de la souveraineté populaire! Traité européen : exigeons un référendum d55d35e145b29595abdc166ae11090b2.jpgLes chefs d’Etat et de gouvernement euro­péens ont validé, le jeudi 13 décembre à Lisbonne, un traité que Sarkosy qualifie de "simplifié" pour tromper l’opinion, mais qui n'est qu'un clone du projet de Traité Constitutionnel Européen rejeté par les citoyens de France et des Pays-Bas en 2005. Henri Guaino, conseiller spé­cial du Président, l'a dit lui-même, la seule diffé­rence notable réside dans le fait que "cela ne s'appelle pas Constitution européenne", mais le contenu est identique en tout point. Avant lui, Valéry Giscard d'Estaing, le "père" du projet de traité constitutionnel l'a admis sans état d'âme : "dans le Traité de Lisbonne, rédigé exclusivement à partir du projet de traité consti­tutionnel, les outils sont exactement les mêmes". Le Traité de Lisbonne encourage ainsi la dispari­tion des services publics au profit du tout-marchand, il soumet les choix politiques aux impératifs des marchés financiers et tire vers le bas l'ensemble des droits sociaux plutôt que de promouvoir le progrès social dans l’Union. Il soumet la politique étrangère européenne aux impératifs de l’OTAN. Par obsession de la "concurrence libre et non faussée", il entérine les politiques qui conduisent aux impasses et à la crise actuelles, il pousse à la concurrence entre les peuples sur la base du moins disant social et fiscal. Le Traité de Lisbonne maintient : ·         la toute puissance de la Commission européenne et du Conseil européen. Par contre, le parlement n’a toujours pas le pouvoir de proposer des lois et n’a qu’un droit de veto sur un nombre de domaines restreint. ·         le statut de la Banque Centrale Européenne (BCE), qui décide seule de la valeur de l’euro et qui prive les institutions européennes de toute politique économique. En France la volonté du Président de la République de faire entéri­ner ce traité par le Parlement est un déni de démocratie. Rappelons-nous que dans la précédente législature, avant que le peuple ne se prononce par référendum à 55% contre le Traité Constitutionnel Européen, les partis politiques représentés au parlement y étaient très majoritairement favorables. Ni le président de la République, ni le Parlement ne peuvent se substituer au peuple. Le Parlement doit se réunir en congrès le 4 février pour se prononcer sur une réforme de la Constitution Française nécessaire à la ratification du Traité de Lisbonne. Si les 2/5 des parlementaires s'y opposent, le Président de la République sera alors contraint de procéder à un référendum. Agissons pour qu'il en soit ainsi et que le réfé­rendum soit rendu obli­gatoire.
Avec la participation de
Thomas COUTROT
économiste et membre du conseil scientifique d'Attac

Michel GALIN
secrétaire départemental
FSU

José CORDON
en charge des questions européennes au PCF

Jeudi

24 janvier

à 20h30 Evry - Aunettes

Boulevard Louise Michel

salle polyvalente

Victor Schoelcher

Ne pas jeter sur la voie publique

PCF 91, JC 91, ATTAC Centre Essonne  Attac Val d’Orge, Solidaires91, FSU91, PRS91

19:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Europe, référendum, traité | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!