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09/07/2011

LE PACTE DES RAPACES

rapace.jpgConnaissez vous le contenu du « pacte pour l’Euro plus » ? Non sans doute. Peut être avez-vous déjà entendu parler vaguement de son ancienne appellation « le pacte pour la compétitivité ».

Ce pacte adopté par le Conseil européen et la commission européenne les 25 et 26 mars avec le soutien des grands groupes financiers est pourtant un texte fondamental qui détermine et déterminera encore plus les politiques sociales et économiques des pays européens. L’austérité des peuples est marquée au « fer rouge » dans ce texte trop méconnu.

Le silence médiatique qui entoure ce « pacte des rapaces » est impressionnant. Alors que chacun est informé à la minute du moindre pas effectué par un DSK par un seul débat n’a été organisé sur les radios et télévisions publiques sur le contenu, et surtout sur les conséquences de l’application de ce texte pour tous les peuples européens. La censure, sur ce sujet, comme sur d’autres malheureusement est totale.

Patrick Le Hyaric, député au parlement européen a eu la bonne idée de dévoiler les différents articles de ce texte, de les commenter, et d’y ajouter des contributions éclairantes sur ce pacte comme la déclaration du CES (Conseil Européen des Syndicats) dans un livre remarquable qui se lit aussi facilement et agréablement qu’un roman policier dans une édition cartonnée permettant d’en faire plus facilement un livre de référence.

Pourtant comme le dit l’auteur « le pacte des rapaces » n’est pas le titre d’un film inédit d’Alfred Hitchcock, mais il s’agit bien d’un projet politique et économique élaboré sous la houlette de Mme Merkel et M. Sarkozy aux conséquences à venir terribles pour les peuples qui a besoin d’être connu…et combattu. A lire et faire lire absolument, il en va de notre devenir à tous.

LE LIVRE

pacte-des-rapaces-.jpgDans l’indifférence quasi générale, dans le silence et le secret des instances européennes, un grave et dangereux scénario contre les peuples a été écrit : un Pacte diabolique baptisé « Pacte pour l’Euro plus » , anciennement « Pacte pour la compétitivité ».

Il engage la vie des familles populaires et celle des générations à venir. Pourtant il est caché. C’est un pas au-delà du Traité de Lisbonne pour constitutionnaliser des politiques antisociales qui devront être déclinées dans un plan national de réformes dans chaque pays.

On n’imagine pas l’extrême gravité des projets en cours. Voilà pourquoi Patrick Le Hyaric a entrepris de le révéler et de le décrypter dans ce livre.

Patrick le Hyaric est directeur de l’Humanité et de l’Humanité Dimanche. Il est également député européen, Vice-président du groupe de la Gauche unitaire européenne, Gauche verte nordique, membre des commissions emploi, affaires sociales et spéciale crise du Parlement européen.

Prix 6 €, éditions l’Humanité

11:07 Publié dans ACTUALITES, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pacte des rapaces, europe, patrick le hayric | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

24/04/2011

EUROPE : CONTRE LA CRISE, PROPOSITIONS DE : PATRICK LE HYARIC DEPUTE FG/PCF

Patrick Le Hyaric, député PCF-FG, directeur du journal l'Humanité, s'exprime sur la crise et le pacte de compétitivité proposé par la commission européenne et le parlement imposant l'austérité aux peuples Européens.

11:28 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, crise, compétivité | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

02/01/2011

CHRONIQUE D'UNE EURODEPUTEE DU FRONT DE GAUCHE : MARIE CHRISTINE VERGIAT

vergiat.jpgComme le temps passe vite et comme la vie au Parlement européen semble quelques fois déconnectée de la vie réelle. Pourtant je continue de penser que les batailles valent le coup d’y être menées, c’est ce que je vous ai dit dans ma dernière chronique sur les Roms et c’est encore ce que nous avons vu lors de la dernière assemblée plénière à Strasbourg avec le vote du projet de directive sur le congé de maternité.

Cette directive, bloquée depuis des mois, est sortie par le haut du Parlement européen puisqu’elle prévoit un congé de 20 semaines (contre 16 actuellement en France), pris en charge à 100 % et pouvant être partagé par le père. Même mes collègues les plus engagées au sein de la commission « femmes » du Parlement européen et notamment mon amie Eva Brit-Svensson, eurodéputée suédoise, membre de la GUE/NGL et présidente de cette commission n’en espérait pas autant.

Mais ces derniers temps, nous avons aussi traversé des moments pénibles. Je voudrais vous en citer deux. Le premier que je voudrais évoquer fut l’attribution du Prix Sakharov à un dissident cubain pour la 3ème fois. Quitte à en choquer certains, j’ai toujours dénoncé les atteintes aux droits de l’Homme à Cuba mais qu’en 22 ans de prix Sakharov, le Parlement européen prime trois fois des dissidents cubains est pour le moins excessif au regard des dizaines de pays où les droits de l’Homme sont bafoués à travers le monde dans l’indifférence générale.

 Cela tourne à l’obsession et cela décrédibilise le prix Sakharov. Je l’ai dénoncé publiquement dans l’enceinte du Parlement européen ce qui m’a valu une bronca assez inhabituelle dans cet hémicycle mais aussi nombre d’applaudissements et de félicitations bien au-delà des rangs de mon groupe. J’ai dit tout haut ce que nombre d’eurodéputés disaient dans les couloirs. A tout le moins, nous devrons réfléchir à d’autres modalités d’attribution de ce prix qui vaut mieux que des négociations de dernière minute entre présidents de groupe.

Mais le vote du rapport sur la crise signée par Pervenche Bérès, eurodéputée socialiste française m’a laissé plus amère. Ce rapport est une caricature de tout ce que nous dénonçons à la GUE/NGL sur l’absence d’alternative politique crédible au sein des instances européennes. Plus de 500 parlementaires ont approuvé ce rapport (socialistes et verts compris). Et pourtant il soutient la nécessité des politiques d’austérité, le fameux pacte de stabilité, la poursuite de la construction du Marché intérieur et de ses libéralisations, le contrôle des budgets nationaux par la Commission européenne, etc...

Il va même jusqu’à remettre en cause les retraites par répartition en insistant sur des systèmes de retraite à trois piliers (public, professionnel et privé). Loin d’être totalement négative dans son approche, la GUE/NGL a tenu a voté les rares amendements qui allaient dans le bon sens et notamment celui sur la taxation des transactions financières bien que celle-ci soit bien timide par rapport à ce qui devrait être voté pour tirer les leçons de la crise.

Globalement, ce rapport est donc mauvais et poursuit toujours la même logique. Nous l’avons dit et cela semble avoir irrité certains députés verts et socialistes. C’est bien dommage mais qu’ils assument donc la réalité de leur vote.

La lecture du rapport parle d’elle-même et je vous y renvoie donc si vous en avez le courage car il est particulièrement long. Vous y verrez notamment l’absence quasi-totale des questions sociales qui, à elle seule vaut tous les argumentaires. A la GUE/NGL, nous ne nous renions pas lors de nos votes et nous en sommes fiers.

Marie-Christine Vergiat

01/12/2010

Crise européenne : signez l'appel de l'Humanité


EUROPE1.gifAprès la Grèce, l’Irlande se voit prescrire une cure de super d’austérité, qui va aggraver la pauvreté et augmenter le chômage. Le Portugal, l’Espagne, puis l’Italie et la France sont menacés. Ce n’est pas aux salariés de payer les conséquences d’une crise provoquée par une politique ultralibérale qui a été présentée longtemps comme le seul modèle à appliquer. Signez notre pétition en ligne !

L’avenir de l’Europe est l’affaire des peuples européens

L'Humanité lance cet Appel, que vous pouvez signer en vous rendant ici

"L’avenir de l’Europe doit devenir l’affaire des peuples européens et non des spéculateurs. L’Union européenne est aujourd’hui minée par les attaques des marchés financiers, de connivence avec le FMI et les institutions européennes. Après la Grèce, l’Irlande se voit prescrire une cure de super d’austérité, qui va aggraver la pauvreté et augmenter le chômage. Le Portugal, l’Espagne, puis l’Italie et la France sont menacés. Nul n’est à l’abri de cette thérapie de choc qui, faute d’être stoppée, ruine l’idée européenne elle-même.

Ce n’est pas aux salariés de payer les conséquences d’une crise provoquée par une politique ultralibérale qui a été présentée longtemps comme le seul modèle à appliquer dans toute l’Union européenne. La solidarité entre les peuples européens à la merci des agences de notation doit s’exprimer avec force.

Dans l’immédiat,

- Il est indispensable de créer un fonds de développement humain social et environnemental financé par la Banque centrale européenne qui impulsera la création d’emplois, le développement des services publics, la réduction des inégalités de développement au sein de l’UE, l’éducation l’innovation environnementale. La Banque centrale européenne doit pouvoir aider les Etats en difficulté en leur permettant d’emprunter par création monétaire et par des refinancements à des taux quasi nuls pour lancer des projets utiles et créateurs d’emplois.

- Une taxation des mouvements de capitaux, réclamée régulièrement par le Parlement européen, permettrait de doubler le budget de l’Union européenne et commencerait à limiter la spéculation qui étouffe l’Europe.

L’Union européenne ne sortira de la crise que si elle s’affranchit de la pression des marchés financiers et si elle s’attèle à la construction d’une Europe sociale, solidaire et démocratique telle que le réclame la Confédération européenne des syndicats.

L'Humanité

12:57 Publié dans ACTUALITES, MEDIAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, crise, pétition | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

07/05/2010

L'Europe "Titanic" contre les peuples.

brueghel-parabole-des-aeugles-300x176.jpgLes Institutions Européennes font penser à l'orchestre du Titanic qui jouait pendant le naufrage... Encore que la comparaison est dans ce cas flatteuse, car au moins l'orchestre, lui, essayait de remonter le moral des naufragés. Là au contraire les institutions agrandissent les voies d'eaux.

Ce qu'il faut faire est pourtant évident : Stopper la folie financière.

On a su hier, nationaliser les pertes financières des banques, on peut nationaliser les bénéfices qu'elles réalisent aujourd'hui.

C'est pourtant le contraire que l'on fait.

A tel point qu'à propos de l'argent dont on parle pour "aider" la Grèce : Pas un seul euro ira aux grecs et à leurs besoins, cet argent servira uniquement à rembourser les dettes.... C'est à dire les.... Banques (merci encore pour elles).

Cette logique qui joue aujourd'hui contre le peuple grec joue contre tous les peuples, joue aussi contre notre économie.

Manifestement élevés aux biberons des groupes financiers, les dirigeants de notre pays et de l'Europe se révèlent incapable de faire autre chose que ce qu'ils ont toujours fait : assurer les revenus des grands contre vents et marées. Austérité pour les peuples et accumulation de profits sont leurs seuls horizons.

Ils se comportent en (re)jeton de Conseils d'Administration en suivant comme un seul homme les "commandements du libéralisme"... entrainant nos pays dans les sables mouvants de la finance. 

C'est la fameuse parabole des aveugles de Bruegel... qui est d'actualité...

Pour ne pas sombrer avec eux, il faut en changer...

Et en attendant ? Tout faire pour les empêcher de nuire et faire échec à leur programme en Grèce, en France et en Europe.

Mais cela, me direz-vous, c'est de la  politique?  Et alors?

Patrick Alexanian, conseiller général PCF des Hauts de Seine

18:59 Publié dans Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/02/2010

les banques spéculent sur les difficultés des gens

money.gifOn nous dit, à propos des difficultés de l’euro, de la Grèce, de l’Espagne, des problèmes de financement des dettes publiques que les “ marchés défient les États”.

Mais qui donc se cache derrière cet inti­tulé ? Les marchés financiers sont des marchés sur lesquels se vendent et s’achè­tent des titres financiers. Ces actifs peu­vent être de court ou de plus long terme. Les quatre principales catégories de titres sont représentées par les titres du marché monétaire, les actions, les obligations et les produits dérivés. Ces derniers sont les moins connus alors même qu’ils sont devenus les plus importants. Ils se sont développés particulièrement pour se pré­munir des risques : risques sur les parités entre monnaies, risque d’évolution des taux d’intérêt, risques sur les crédits effec­tués ou contractés, etc.

En principe, les obligations d’État, qui sont des titres de dette publique, sont par­ticulièrement recherchées, car elles offrent une certaine garantie. Il est plus rare qu’un État fasse faillite. Qui en sont les acteurs ? Il y a les banques, y compris les banques centrales, les assurances, les institutions financières comme la Caisse des dépôts, les fonds de pension et d’investissement, les entreprises et les particuliers.

En quoi ces intervenants défient-ils les États ? Pour éviter l’écroulement du sys­tème financier mondial, la puissance publique a volé à son secours, pris en charge la dette privée au prix d’une très forte hausse de la dette publique, baissé les taux d’intérêt, inondé de liquidités les banques commerciales, et celles-ci, aujourd’hui, spéculent sur les dettes publi­ques avec l’argent bon marché qui leur a été prêté. C’est particulièrement vrai en Europe. Les détenteurs de capitaux met­tent le couteau sous la gorge aux pays les plus en difficultés: « Si vous voulez que l’on vous prête de l’argent, il vous faut augmenter vos taux d’intérêt », leur disent-ils en quelque sorte. Ils spéculent sur le malheur des peuples, ils poussent à l’austérité en alourdissant la charge de la dette. Ces maîtres chanteurs n’appartien­nent pourtant pas au clan des Siciliens, ce sont des établissements bancaires très res­pectables qui ont pignon sur rue. La dette extérieure grecque est détenue à 85 % par des investisseurs européens, particulière­ment allemands et français. Celle du Portugal l’est à 82 %. La proportion est de 76 % pour l’Espagne et de 56 % pour l’Irlande. Cela montre qu’il s’agit en grande partie d’une affaire domestique et que l’Europe a les moyens de régler les problèmes de l’Europe autrement que sur le dos des peuples européens

11:39 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : banques, marchés, europe | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

12/02/2010

EUROPE : L'ARMEE MEXICAINE

europeA.jpgHumeurs européennes vagabondes...

Parrick Alexanian, conseiller général PCF de Bagneux

A lire la presse dans notre hexagone on constate ici ou là quelques critiques ou doutes sur la fonctionnalité de l'Europe du traité de Lisbonne...

Pour Arte : « L'UE est devenue une armée mexicaine". Pour la 2: C'est le rappel de la fameuse phrase de Kissinger: " L'Europe d'accord... mais quel numéro de téléphone".

Même le très sérieux "les échos" écrit à ce propos: "Il faut bien sûr donner du temps au temps mais les premiers pas de la nouvelle organisation à la tête de l'Europe n'ont pas encore convaincu entre le "vrai" président Herman Van Rompuy, le président en CDD pour six mois José Luis Zapatero et celui de la Commission, José Manuel Barroso. »

Où est le temps (il est vrai de campagne électorale) où tous nous disait que décidément nous ne n'y comprenions rien, et que le traité allait simplifier l'Europe ?

Mais ce n'est pas fini :

Il y a aussi le président du Parlement européen Jerzy Buzek, et que dire de Javier Solana, le Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune, et le secrétaire général à la fois du Conseil de l'Union européenne et de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et sa collègue Catherine Ashton Vice-présidente de la Commission européenne et Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité...

Ouf... Arrêtons là...

Mais je veux tout de même rassurer les inquiets, car quand il s'agit de libéralisation à outrance, de concurrence, de ne rien faire ou faire le pire pour l'emploi et les salaires, d'organiser le dumping social ou de coller à la politique la plus atlantiste..

Tous ceux là parlent d'une voix...

C'est pas beau ça !

Et dire qu'il y a encore des mauvaises langues pour dire que l'Europe des peuples... ce n'est pas ça....

11:27 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, fonctionnement | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!