Les Institutions Européennes font penser à l'orchestre du Titanic qui jouait pendant le naufrage... Encore que la comparaison est dans ce cas flatteuse, car au moins l'orchestre, lui, essayait de remonter le moral des naufragés. Là au contraire les institutions agrandissent les voies d'eaux.
Ce qu'il faut faire est pourtant évident : Stopper la folie financière.
On a su hier, nationaliser les pertes financières des banques, on peut nationaliser les bénéfices qu'elles réalisent aujourd'hui.
C'est pourtant le contraire que l'on fait.
A tel point qu'à propos de l'argent dont on parle pour "aider" la Grèce : Pas un seul euro ira aux grecs et à leurs besoins, cet argent servira uniquement à rembourser les dettes.... C'est à dire les.... Banques (merci encore pour elles).
Cette logique qui joue aujourd'hui contre le peuple grec joue contre tous les peuples, joue aussi contre notre économie.
Manifestement élevés aux biberons des groupes financiers, les dirigeants de notre pays et de l'Europe se révèlent incapable de faire autre chose que ce qu'ils ont toujours fait : assurer les revenus des grands contre vents et marées. Austérité pour les peuples et accumulation de profits sont leurs seuls horizons.
Ils se comportent en (re)jeton de Conseils d'Administration en suivant comme un seul homme les "commandements du libéralisme"... entrainant nos pays dans les sables mouvants de la finance.
C'est la fameuse parabole des aveugles de Bruegel... qui est d'actualité...
Pour ne pas sombrer avec eux, il faut en changer...
Et en attendant ? Tout faire pour les empêcher de nuire et faire échec à leur programme en Grèce, en France et en Europe.
Mais cela, me direz-vous, c'est de la politique? Et alors?
Patrick Alexanian, conseiller général PCF des Hauts de Seine