09/12/2008
COMMUNES AU PAIN SEC
Par Diaz Diego, Maire adjoint d’Evry, et Pigaglio Christian, conseiller municipal et conseiller communautaire de l’agglomération d’Evry Centre Essonne
OURAGAN SUR LES COMMUNES DE FRANCE
Un premier ministre hué et sifflé par le congrès des maires de France (AMF) en Novembre 2008, le fait est extrêmement rare, et la discrétion manifeste sur cet incident par la plupart des moyens d’informations, n’a pu occulter cet événement.
LA RAISON
Cette hostilité de la part des premiers magistrats des communes de France est liée aux restrictions budgétaires et aux restructurations en chaînes qui se traduisent par toujours moins de services publics, qui heurtent les besoins sociaux et la relance.
C’est un sujet fondamental qui concerne la vie de tous et le quotidien de chacun., mais complètement écarté du débat public en dehors de la presse spécialisée et de très rares journaux comme l’Humanité (à lire à ce propos un débat instructif entre quatre maires de différentes sensibilités dans la publication du 29/11/08).
Nicolas Sarkozy dans sa frénésie de réformes veut mettre au pas les collectivités locales en les encadrant budgétairement, et en réduisant considérablement l’application du fondement républicain de la libre administration des collectivités locales, datant de la Révolution Française (celle de 1789, pas la sienne), qui se traduit par exemple par le service minimum dans les écoles, en contradiction totale avec la loi fondamentale de la République.
UN BUDGET CATASTROPHE
Le projet de loi des finances 2009 se traduit pour les communes par :
- des dotations de l’Etat aux collectivités locales qui seront gelées au niveau d’une inflation prévue à 2 %, soit pour les collectivités locales et les habitants, en tenant compte de l’inflation (panier des maires qui comprend les dépenses du personnel, de fonctionnement, d’équipements…) une perte nette des recettes de 2,5 % à 3 %.
- En outre (cerise sur le gâteau), dans les 2 % sont inclus pour la première fois le remboursement de la TVA payée par les collectivités (Fonds de compensation de la TVA, FCTVA) ce qui ramène en réalité la revalorisation de les dotations à 0,8 %. L’investissement des communes est ainsi lourdement menacé.
- L’Etat prévoit également de supprimer la taxe professionnelle ce qui constitue une aberration économique flagrante. Depuis la révolution industrielle, l’essor et le développement des collectivités sont intimement liés à l’existence d’un tel impôt économique. Routes, infrastructures, réseaux, aménagement des zones industrielles, transports sont largement réalisés par ce financement.
Que la base de calcul de cet impôt soit revue est une évidence, en mettant plus à contribution les entreprises financières, et moins celles créatrices d’emplois, mais de là à supprimer le principe de la taxe professionnelle constitue un non sens économique incontestable.
MOTEUR DE L’INVESTISSEMENT PUBLIC
70 % des investissements publics sont assurés par les collectivités locales, 800 000 emplois dans le privé en dépendent. S’attaquer à cette réalité, affaiblir les capacités financières des villes, départements et régions va amplifier la spirale de la récession.
A tout cela s’ajoute les difficultés de plus en plus grande de recourir à l’emprunt qui sont non seulement à des taux très élevés et qui se croisent avec des remboursement d’anciens prêts dont le quart avaient été obtenus avec des produits sophistiqués qui aujourd’hui avec la crise explosent.
COMMENT CELA SE TRADUIT DANS LES DIFFERENTES COMMUNES
Plus de 80 % des dépenses sont incompressibles et près de 60 % concernent dans la section fonctionnement les frais de personnel.
Les variantes d’ajustement sont très limitées.
- l’augmentation des impôts locaux (taxe d’habitation, taxe foncière, taxe professionnelle pour ce qu’il en reste) qui se heurte évidemment à la situation financière dégradée des ménages propriétaires ou non, et de nombreuses entreprises. L’impact est de toute façon limité puisque plus de la moitié du budget des collectivité est composée de dotations ou autres produits ;
- l’augmentation des tarifs pour les usagers (restaurant municipal, enfance, sport…), outre que cela est le plus souvent encadré par la loi, les conséquences sur la population peuvent être désastreuses ;
- la diminution des subventions aux associations (sportives, culturelles, éducatives, citoyennes…) qui ne peut que détériorer le lien social, la confiance et s’avérer finalement catastrophique ;
- compresser les effectifs du personnel et amoindrir ainsi le service public et qui de plus, par décalage se traduira par des cohortes de chômeurs supplémentaires, et en particulier chez les plus jeunes ;
- diminuer l’investissement avec les conséquences citées plus haut.
L’EXEMPLE DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION D’EVRY
Les orientations budgétaires dans le cadre du désengagement massif de l’Etat se définissent ainsi. :
- augmentation de la Taxe Professionnelle d’un taux de 16,22 % à 16,67 % ;
- ajustement de l’autofinancement au plus juste (10 M€) ;
- diminution du budget d’investissement de 10 % (de 33 à 30 M€) ;
- stagnation des recettes de fonctionnement à 78 M€.
Les présentations des orientations budgétaires dans les différentes communes de l’agglomération (Evry, Courcouronnes, Bondoufle, Lisses, Ris Orangis) n’ont pas encore étaient faites à l’occasion des conseils municipaux, mais tout indique que la note sera salée pour les collectivités, les habitants et l’économie du pays.
LA CONCLUSION PROVISOIRE
Pour Jean Marc DURAND, membre de la commission économique du PCF : « Les mesures fiscales 2009 vont aggraver la crise. Participant de l’esprit global de la loi des finances 2009, la suppression de 30 600 emplois de fonctionnaires, la croissance nulle en volume des dépenses de fonctionnement de l’état et la limitation draconienne de l’augmentation des dotations des collectivités territoriales à 1,1 milliard d’€, va accélérer le minage des services publics.
L’exonération de la taxe professionnelle de tous les investissements réalisés par les entreprises d’octobre 2008 à fin 2009 a été annoncée au motif d’aider ces dernières à surmonter la crise. Cette annonce s’inscrit dans un objectif plus général de suppression de la taxe professionnelle sur un fond de remodelage général des échelons des collectivités locales. Cela ferait de nombreuses victimes au rang desquelles des ménages populaires confrontés soit à la suppression massive de services, soit à des hausses colossales de leurs impôts locaux, taxe foncière et taxe d’habitation. »
23:05 Publié dans Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : budget, communes, pcf | |
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04/12/2008
Sarkozy à la relance, les salaires au point mort
COMMUNIQUE
Nicolas Sarkozy a présenté aujourd’hui un plan de relance de l’économie.
Pour lui, le manque d’investissements est une des causes principales de la difficulté à apporter des réponses à la crise. Quel aveu d’échec ! Le Président de la République reconnaît sa propre responsabilité et celle de sa majorité, avec la casse du tissu industriel dénoncée par le PCF depuis plus trente ans.
Mais, les mots seront-ils suivis des faits ? Rien n’est moins sûr. Les annonces en matière de logement contredisent dans les actes le projet de loi Boutin qui sera voté en décembre. Comment porter crédit à la promesse de construction de logement sociaux, quand la droite s’attaque avec acharnement à la loi SRU ?
Nicolas Sarkozy dit vouloir s’appuyer sur les entreprises publiques pour développer son plan de relance. Alors, pourquoi persiste-t-il à les affaiblir en les privatisant, à l’image des attaques contre La Poste ?
Une véritable politique de relance s’appuie sur l’augmentation des salaires. Or, les salariés se verront une fois de plus menacés de voir leur emploi se transformer, à court terme, en chômage partiel. Bref, quand Sarkozy relance, les salaires restent au point mort.
Parti communiste français
Paris, le 4 décembre 2008.
17:57 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, crise, bourse, sarkozy, pcf | |
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02/12/2008
NOUS MERITONS MIEUX QUE DU MEPRIS !
Il y a quelques semaines l’intervention de l’état dans le système économique aurait été rejetée par les tenants du capitalisme financier avec mépris et dégoût mais là, face à l’éclatement de leur bulle de certitudes, les partisans de « la concurrence libre et non faussées » trouvent normal que le gouvernement leur offre les milliards qu’il n’a pas voulu débloquer pour accroître le pouvoir d’achat, protéger la sécu et les retraites.
Bien sûr le MEDEF réaffirme que cette intervention ne doit être que passagère qu’elle ne doit pas bloquer l’économie de marché. Jusqu’où l’indécence et le cynisme iront-ils ?
Nous disons, nous, qu’il faut dans l’immédiat un état garant d’une régulation des marchés qui, en s’appuyant sur les principes républicains, privilégie la solidarité face à l’individualisme forcené. Des services publics forts, une protection sociale collective, une retraite par répartition (et non, à l’image de ses fonds de pension américain, par capitalisation qui peuvent ruiner les épargnants) sont donc nécessaires.
Quand le marché échoue il faut que les pouvoirs publics reprennent puissamment l’initiative ! En cette période de budget, l’état doit se montrer volontariste et revoir notamment le trop fameux bouclier fiscal et ces 15 milliard qui seraient tant utiles aux collectivités locales pour dégager des marges d’action, il y a de l’argent pour sauver le monde libéral et rien pour les salariés et l’augmentation du pouvoir d’achat.
Dans les montagnes russes des indices boursiers et l’avalanche de mauvaise nouvelles économiques un débat retrouve de la vigueur. Si elle demeure régie par le capitalisme la mondialisation restera injuste broyant des pays, des territoires et des ressources, se souciant comme d’une guigne du sort de la planète et du destin des hommes.
Dans ces conditions, timidement encore, l’hypothèse communiste, c'est-à-dire un autre système qui surpasse la mécanique du profit maximum ,resurgit.
Christian Pigaglio, pour le Groupe des élus communistes d'Evry
Tribune publiée par le magazine municipal
18:23 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, evry, élus | |
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01/12/2008
ENTRETIEN AVEC FRANCIS WURTZ
Francis Wurtz. «Donner plus de force à la gauche européenne»
Francis Wurtz (PCF), président du groupe « Gauche unitaire européenne - Gauche verte nordique » au parlement européen était, hier, l’invité de la fête de l’Humanité Bretagne à Lorient (56).
De quelle manière le député européen que vous êtes peut-il agir ?
Jean-Luc Mélenchon et son nouveau parti font partie de vos alliés ?
Pendant ce temps, Robert Hue quitte le PC...
Vous tentez de reformer une alliance anti-libérale, comme en 2005. Quelle attitude adopterez-vous face au PS ?
10:48 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : wurtz, mélanchon, pcf, europe, hue | |
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27/11/2008
Crise financière : le PCF parodie l'UMP
Le PCF a créé le site d'un faux parti, le "Parti Unique de la Majorité", parodiant les propositions de l'UMP pour sortir de la crise financière. Dans sa dernière vidéo, le "PUM" propose à tous les salariés d'être payés au mérite, "parce que vous valez mieux que votre voisin !"
Le 20 novembre, un "Parti Unique de la Majorité", dont le logo est une copie de celui de l'UMP, postait sur DailyMotion une vidéo proposant, comme solution à la crise du logement, la vente de "tente Boutin" à 1 euro. A la fin du message, une voix-off propose de "vraies solutions à la crise" en renvoyant vers le site du Parti communiste.
Deux autres vidéos ont depuis été postée par le "PUM", une proposant aux salariés de devenir livreurs de pizzas et l'autre proposant de généraliser le salaire au mérite. Parallèlement, un site baptisé sortirdelacrise.tv a été mis en ligne
Cette campagne du PCF devrait durer jusque, au moins, le 11 décembre, date prévue de la mise en ligne de la dernière vidéo.
11:59 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, crise, pum | |
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25/11/2008
LES COMMUNISTES EVRYENS ADOPTENT LA BASE COMMUNE AMENDEE
Réunis le 21 novembre, les délégués de tous les communistes de l’agglomération d’Evry, ont après une très large discussion adopté la base commune proposé en l’enrichissant de plusieurs amendements.
Introduction de Nicolas
La phase de la préparation de notre congrès s'ouvrant ce soir est primordiale.
Les enjeux sont importants. Quelle évolution de notre analyse pour prendre en compte les évolutions du monde ? Quels rassemblements pour mettre en œuvre un projet issu de ces réflexions ? Quelles transformations à apporter à notre organisation pour nous mettre en mesure de peser plus dans la vie de notre pays ?
La période est compliquée mais intéressante.
Depuis l'an dernier, de nombreuses luttes ont été menées, certaines avec succès. Le fichier Edwige a du être retiré après une mobilisation à laquelle nous avons pris part au niveau national.
De même, le projet de privatisation de la poste, s'il est loin d'être enterré, est remis à plus tard, grâce à une mobilisation importante, à laquelle nous avons largement contribué, et qu'il s'agit de continuer, entre autre demain, à 14h, de Nation à Bercy.
Pour autant, dans d'autres cas, nous n'avons pas réussi à peser suffisamment, par exemple sur le traité de Lisbonne, et cela malgré une mobilisation importante de nos forces.
Il faudra comprendre les raisons de ces échecs mais aussi de ces victoires, c'est nécessaire pour l'avenir de nos luttes.
Période intéressante aussi concernant le paysage politique français.
Que peut apporter le nouveau parti de gauche de Mélenchon ? Quelles conclusions à tirer du congrès du PS qui vient de s'achever, n'ayant en rien amélioré des problèmes de lisibilité de ce parti, exacerbés à l'aune de l'élection de leur secrétaire nationale, dont les résultats devraient être serrés, avec tout ce que cela impose comme problèmes de direction à venir.
Quelles conséquences pour la gauche ?
Sans parler du NPA, alternant sur les alliances, le chaud et le froid, comme on le voit sur la préparation de la campagne des européennes.
Et nous dans tout cela ? Comment peser à gauche, comment peser tout court, pour rendre crédible des perspectives de transformation radicales de la société ?
Comment revenir dans les quartiers populaires et dans les entreprises, une nécessité pour notre renforcement ?
Des pistes sont énoncées, on reparle de cellules, débâtons-en !
Comment, aussi, parler à la jeunesse ? Le vieillissement de nos militants est un fait. L'apport pratique et théorique de militants chevronnés est une chance ! A condition que dans le même temps nous sachions renouveler notre base militante.
Période intéressante mais inquiétante, enfin, avec la crise qui est maintenant bien plus que financière, et donc les conséquences dans la vie quotidienne se font sentir : congés forcés ou chômage partiel avec baisse de salaires à la clef, baisse générale du pouvoir d'achat, forçant de plus en plus de familles à rogner petit à petit sur l'essentiel. Inquiétante avec ce pouvoir qui, pour renflouer les capitalistes veut ponctionner le financement du logement social, ou encore nos salaires. Car il faudra bien que quelqu'un paye les 10M d'euros aux banques, et les 300 autres milliards qui, comme caution, ne seraient jamais déboursés. Mais bien sur...
Et tout cela sans rien remettre en cause de la sacro-sainte liberté de circulation des capitaux et des biens.
Et pendant cela ils traitent de l'immigration ... à Vichy !
Face à cela, sortir de ce congrès remis sur les rails pour lutter, mettre en avant notre visée progressiste par la construction d'un projet crédible pour notre peuple, est plus que nécessaire, c'est vital !
C'est pourquoi sans plus tarder, laissons place au débat.
La discussion générale
Jean Marc
Cellules
Les cellules existent difficilement, des camarades pour diverses raisons s’éloignent du PCF. A noter que Jean Louis Betoux va quitter la région. Il y a besoin d’adapter la vie du Parti mais la notion de cellule doit garder toute son essence. Ce qui compte c’est l’organisation au plus près des adhérents.
Européennes
Nouveau contexte avec le parti de Mélenchon (Nouveau Parti de Gauche).
A l’approche des Européennes de 2009 le contexte est plus favorable pour débattre de la construction d’une nouvelle Europe plus sociale, plus démocratique. A l’issu du congrès il y aura dans cette optique des choses à faire.
Chantal
Changement de nom du parti
Pour moi PCF veut dire : P comme parti, C comme Communiste, F comme Français et j’y tiens car cela traduit entre autre l’héritage de la révolution de 1789, de la résistance.
Il faut une recomposition des forces de gauche sur une base anticapitaliste, réapprendre à travailler avec les forces de gauche sans vouloir sauver la social démocratie.
Diégo
Organisation
On a une orga à plusieurs niveaux avec une participation variable des camarades. Se pose la question de travailler avec des camarades éloignés. Il faut envisager une sorte de parrainage par un camarade.
Contribution proposant de changer le nom du parti
Il s’agit de : François Auguste, Nicole Borvo, Joël Canapa, Sophie Celton, Patrice Cohen-Séat, Jean-Marc Coppola, Marie-Claire Culié, Pierre Dharréville, Michel Duffour, Elisabeth Gauthier, Brigitte Gonthier-Maurin, Joëlle Greder, Fabienne Haloui, Alain Hayot, Gérard Mazet, Gérard Piel, Marjolaine Rauze, Gilles Ravache, Jean-Claude Sandrier, Richard Sheehan.
Ce texte créé des crispations.
Fusionner le PCF avec le parti de Mélenchon ne présente aucun intérêt.
PS
Localement, Da Silva (suppléant de Valls et conseiller général de Corbeil) va prendre le pouvoir. Une série de personnalités ont quitté le PS. Politiquement c’est important.
Texte de la base commune.
Les choses évoluent. On ne peut avoir une influence qu’en rassemblant.
On a toujours eu une difficulté pour sortir de notre cadre mais on peut travailler sur des sujets prédéterminés. Le travail en commun peut changer l’équilibre au sein de la gauche.
Initiatives récentes
Succès du rassemblement vendredi (14/11) à la section, de l’initiative samedi 15/11 matin concernant la Poste, de la participation au débat sur l’immigration 15/11 (AM).
Gérard Birebent
Pour moi Mélanchon à fait une erreur de quitter le parti socialiste.
On peut travailler avec le NPG mais ne soyons pas naïf car on eu un échec lors de la présidentielle avec PRS.
Européennes
On a besoin d’ouvrir les listes. Il y eu une déclaration intéressante de Marie George Buffet et de Jean Luc Mélanchon mais il ne faut pas retomber dans les ornières du passé.
Base commune
Le texte reste général, théorique. On a besoin de travailler le concret.
Concernant le rôle du PCF et son organisation, il n’y a rien.
Association « Agir »
On a tiré les enseignements des municipales et on reconstruit autre chose.
On a besoin de travailler politiquement.
Gérard Rigal
Le contexte, la crise et les conséquences pour notre peuple.
Il faut avancer sur plusieurs points en se donnant les moyens. Il faut des camarades formés afin qu’ils soient capables de discuter : économie, social, politique.
Rassemblement et parti.
Il paraît évident qu’il faut créer un front progressiste : individus, associations, partis et organisations (de gauche). Notre participation à la lutte contre la privatisation de la Poste va dans ce sens.
Elections Européennes et crise globale du système capitaliste
Période déterminante : le référendum de 2005.
L’effort du PCF a été payant car il a entraîné la victoire du non.
Ce qui avait marché pour le Non n’a pas fonctionné lors de l’élection présidentielle.
Ce qui a manqué c’est de réaliser un grand front progressiste débarrassé des égos.
Nous sommes dans la situation de pouvoir concrétiser la victoire du oui à une autre Europe.
La bataille va se mener sur les idées.
PCF
Le PS n’a plus d’équipe dirigeante, ce n’est pas le moment de saborder le PCF.
Il faut définir une ligne stratégique et une équipe dirigeante pour l’appliquer.
C’est pour cela que je suis favorable à garder le PCF.
Jean Claude Laurent
Je suis d’accord avec l’approche de Chantal concernant l’identité du PC et je retiendrai 3 points essentiels :
1. Nous devons clarifier notre conception du rassemblement et de notre identité. Pour moi, le choix du congrès de Tours est toujours d’actualité.
2. Une reconquête idéologique et organisationnelle du PCF est nécessaire.
3. Le congrès doit lever toute hypothèque d’une nouvelle force politique en réaffirmant le maintien du PCF et de son identité issue du congrès de Tours. Il faut sortir d’une alliance à tout prix avec le PS, d’une alliance qui transforme le PCF en satellite du PS.
Dans cette optique, je propose que la section d’Evry émette le vœu suivant :
Le 34ième congrès du PCF souligne la nécessaire reconquête idéologique et organisationnelle du Parti Communiste et tient à lever l’hypothèque d’une nouvelle force politique en réaffirmant le maintien du PCF et de son identité issue de son congrès fondateur.
Gérard Porcher
Il faut que le Parti revienne à ses fondamentaux, identité, cellules, et qu’il soit connu sur la ville.
Gérard fait un rappel sur le véto de la FD socialiste vis-à-vis du retrait de Lisses de la ville nouvelle, ce qui à l’époque avait entraîné le retrait de délégation pour les 2 maire-adjoints communistes.
Monique Charolle
A Lisses on a vécu toutes les situations y compris le refus de soutenir les socialistes.
Aujourd’hui on nous ignore dans l’association « Agir ».
Louis Léger
Notre débat, c’est le PCF. On voudrait nous retirer notre identité.
Est-ce que l’on retire la République sous prétexte qu’il y a eu Vichy, la République de Mussolini, etc.
Jean Lecleach
Identité
Si on garde le nom de PCF, il faut être clair sur notre histoire et assumer le passé.
Jean fait référence aux principes fondamentaux de philosophie (voir document joint Principes_de_philosophie_1.pdf).
Il faut reconnaître le travail à sa juste valeur comme le dit très bien Raymond Depardon dans l’humanité du 29 octobre : « Paysans et ouvriers partagent les mêmes douleurs car ils ne bénéficient pas de la reconnaissance de leur travail et ils en souffrent. »
Par contre il faut abandonner la "notion d’intellectuel" car le niveau d’instruction estompe de plus en plus la distinction : travailleur intellectuel - travailleur manuel. A ce titre il n’est pas normal que l’huma du 29/10 titre «8 regards d’intellectuels sur l’avenir du PCF ». Qu’apporte, en plus, ces 8 regards par rapport à la richesse collective des communistes et des travailleurs.
Base commune
Le nouveau projet reste vague. La lisibilité des propositions du PCF est insuffisante.
Il faut critiquer le concept de "démocratie participative".
Je fais 2 propositions concernant le nucléaire de fission et l’initiative privée.
Christian Bodard
Il y a un piège qui revient : "changer le nom du parti et çà ira mieux".
L’échec des communistes italiens illustre que c’est une grave erreur.
Christian Pigaglio
On peut prendre le nom que l’on veut, on restera toujours des communistes pour les capitalistes.
Ce qui est nécessaire : des militants formés comme ces anciens responsables communistes issus de la classe ouvrière capables de discuter avec tous les représentants du capital.
Dépasser le capitalisme, c’est déjà corseter le capitalisme pour que ses effets soient négligeables.
L’Etat doit contrôler la Poste, la santé, l’éducation, le système bancaire.
Monique Charolle
Communication
Les gens lisent moins et les infos sont données par la TV.
Le PC n’existe plus dans les médias, notre congrès est ignoré alors que le congrès du PS était sur le câble et largement médiatisé.
Dans l’Essonne, au niveau du parti il n’y a que les interventions d’Elisabeth Gauthier. Le discours
« Nous sommes à un moment charnière » traduit une « refondation ». Pourquoi ?
L’exemple de l’Italie n’est-il pas assez parlant ?
Crise du capitalisme
Le capitalisme retourne la crise à son profit. Comment va-ton changer les choses ?
Il faut reprendre le travail à la base avec les problèmes des gens dans leur vie quotidienne.
Jean Marc
PCF
Il faut un bilan de l’activité du parti. La nouvelle direction devra préciser les objectifs et mettre le paquet sur ceux-ci. Il faut expliquer la raison d’être du parti, des communistes.
Il y a un gros déficit sur la formation et l’information des camarades.
La visibilité du PCF, c’est important. Il n’est pas normal d’avoir un document départemental sans sigle PCF et d’utiliser le terme gauche qui contribue à nous ignorer.
Nicolas
On est en capacité de mobiliser le 14/11 (~30 personnes) sur un sujet important (résistance, FTP, MOI).
Visée communiste : il faut un progrès sur des questions théoriques : prise du pouvoir, transformation de la société sur la voie du communisme.
Elise Yasmur
Changer de nom, aucun intérêt.
Lisibilité : je suis scandalisée par l’absence du PCF dans les médias.
Pourquoi du million à la Libération on est aujourd’hui à 200 000 adhérents ?
Ecole de formation, c’est une force. Il faut ré-ouvrir l’école de formation du PCF.
Chantal Rigal
La réunion de vendredi 14/11 a été riche par ce que Jean a fait un travail efficace. L’intervention de Couvidat a souligné le manque de culture politique des jeunes. Le militant : c’est irremplaçable.
Il y a un gros effort du parti à faire sur l’éducation politique, la formation.
Je fais des propositions sur les structures verticale et horizontale au sein du parti (voir fichier Evolution du PCF_AG_CR.doc).
Vœux et amendements
L’ensemble des amendements et vœux sont transmis à la Fédération (conférence fédérale).
Votes sur les vœux
Vœu présenté par Jean Marc
Le PCF doit se doter d’un logo très lisible et identifiable à apposer sur tous ses documents et matériels de communication en interne comme en externe.
Pour 15 Contre 0 Abstention 0 Refus de vote 0
adopté x repoussé
Vœu présenté par Jean Claude
Le 34ième congrès du PCF souligne la nécessaire reconquête idéologique et organisationnelle du Parti communiste et tient à lever l’hypothèque d’une nouvelle force politique en réaffirmant le maintien du PCF et de son identité issue de son congrès fondateur.
Pour 14 Contre 1 Abstention 0 Refus de vote 0
adopté x repoussé
Vœu présenté par Jean
Texte sur le nucléaire à venir
Pour 15 Contre 0 Abstention 0 Refus de vote 0
adopté x repoussé
Vote sur les amendements
Amendements présentés par Nicolas
5 amendements mis aux voix sur les 17 annoncés par Nicolas
Amendements 1 et 2
Textes à venir
Pour 11 Contre 0 Abstention 4 Refus de vote 0
adopté x repoussé
Amendement 3 (/porte parole soumis à mandat électif)
Texte à venir
Pour 15 Contre 0 Abstention 0 Refus de vote 0
adopté x repoussé
Amendement 4 (/formation)
Texte à venir
Pour 14 Contre 0 Abstention 1 Refus de vote 0
adopté x repoussé
Amendement 5 (/monnaie commune)
Texte à venir
Pour 4 Contre 5 Abstention 6 Refus de vote 0
adopté repoussé x
Amendement présenté par Christian Pigaglio
Page 12 de la base commune, ligne 524 (modification en bleu)
Une bataille acharnée pour contrôler et réorienter l’action de la BCE.
Pour 15 Contre 0 Abstention 0 Refus de vote 0
adopté x repoussé
Vote sur le texte de la base commune amendée :
Pour : 13
Abstention : 2
Conseil départemental
Sachant que Lydie Benoit ne se représente pas au poste de secrétaire fédéral, la section est favorable à la candidature d’Amadou DEME.
Proposition : liste des délégués à la conférence fédérale
Titulaires : Nicolas Trécourt, Jean Lecleach, Elise Yasmur, Mathieu Soares
Suppléant : Jean Claude Laurent
Suppléant : Dominique Malher (à confirmer)
Proposition adoptée à l’unanimité.
Proposition : candidatures au conseil départemental :
Nicolas Trécourt, Mathieu Soares
Proposition adoptée à l’unanimité.
Election de l’exécutif de section
L’exécutif élu en juin est reconduit (unanimité)
Secrétaire de section Nicolas Trécourt
Secrétaires adjoints Jean Claude Laurent, Gérard Rigal
Secrétaire organisation vie du Parti Gérard Birebent
Trésorière Claudette Chaduteau
Trésorière adjointe Monique Charolle
Diffusion Humanité Diégo Diaz
Fin des travaux de la conférence : samedi 01h15
18:15 Publié dans SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, congrès, evry | |
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22/11/2008
Le Parti communiste français dit Non au fonds souverain - Oui au pôle financier public
Le Parti communiste français dit Non au fonds souverain - Oui au pôle financier public

Au lieu des 20 milliards annoncé, il s'agit plutôt de 6 milliards. La différence étant constituée des participations de l'Etat dans les grandes entreprises françaises et donc non disponible en terme de liquidités pour des opérations de refinancement. Au regard de l'objectif annoncé, à savoir de défendre l'indépendance industrielle, le montant n'est assurément pas au niveau.
Autre danger, celui de laisser les commandes de ce fonds au main du patronat par l'intermédiaire de deux grands patrons (Sanofi-Aventis et PPR). Une fois de plus, comme il l'a déjà fait pour le plan de sauvetage des banques, Nicolas Sarkozy nous vend à grand renfort de publicité le « retour de l'Etat » mais il n'en est rien.
Pourtant, il y a besoin de solutions d'une toute autre ampleur. Elles passent par la création d'un pôle financier public comme nous le réclamons ; pôle contrôlé réellement par les pouvoirs publics qui aurait pour mission d'investir en favorisant le crédit en fonction de l'emploi, des salaires, de l'investissement et de la recherche. L'indépendance nationale n'a rien à gagner d'un nouveau fonds souverain de plus ; fonds qui ont participé à cette guerre économique financière aujourd'hui en crise et dont le monde commence déjà payer la note.
11:55 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, économie, fonds souverain | |
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