25/06/2013
POSTES : RIEN NE VA PLUS !
Pour répondre aux directives européennes et à l’ouverture de la concurrence la Poste a décidé de supprimer des dizaines de milliers d’emplois et de services dans le pays, et de remettre en cause le statut social des salariés.
Dans l’Essonne la fermeture du centre de tri de Bondoufle, et la suppression de nombreux points d’accueil et de milliers d’emplois va malheureusement dans ce sens.
La Direction a décidé dans l’Essonne d’accélérer ce mouvement qui dégrade sensiblement le service public annonçant des réorganisations qui concernent plus de la moitié des sites avec une diminution des moyens humains et des heures d’ouverture et la fermeture de plusieurs locaux dont ceux situés à Saint-Germain-les-Corbeil, Soisy-sur-Seine, Saintry-sur-Seine....
Dans l’immédiat aussi 13 réorganisations réduisant des horaires d’ouverture de 70 heures par semaine sont mises en place.
Les Syndicats CGT, Sud, FO, CFDT s’opposent à ce projet et ont appelé les salariés à agir par la grève.
Le Parti communistes, ses élus, partagent cette juste colère et s’opposent à ces propositions de la Direction qui contribuent à dégrader à nouveau le service public et la situation de l’emploi dans l’Essonne et notre pays.
23:11 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, SECTION DU PCF D'EVRY, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poste, essonne, emplois, service public, accueil | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
23/12/2008
La Poste : Pour le PC, Nicolas Sarkozy continue dans son objectif de privatisation contre toute raison
Nicolas Sarkozy a annoncé le changement de statut de la poste en société anonyme, tout en précisant que celle-ci resterai financée par des fonds publics. Son annonce soudaine brûle ainsi la politesse aux organisations politiques, syndicales et associatives invitées ce soir à l'élysée. Quelle piètre image donnée au dialogue social par le chef de l'Etat lui-même !
Face à la crise financière qui décrédibilise de fait le recours aux marchés financier, le président de la république continue dans son objectif de privatisation contre toute raison. En promettant de solliciter les seuls capitaux publiques, qui Nicolas Sarkozy croit-il tromper ? Chacun sait qu'une fois le changement de statut effectué, tous les outils juridiques seront en place pour livrer le secteur public préféré des français aux appétits voraces des financiers.
Ce numéro de bonneteau ne trompe personne. Au coté des usagers et du personnel, le PCF est déterminer à faire capoter cette nouvelle manoeuvre qui n'a qu'un but : mettre fin au service public postal. La poste doit rester et restera un service public.
16:03 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poste, privatisation, service public, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
22/11/2008
POUR LA POSTE
Des manifestations avaient lieu, samedi 22 novembre, dans plusieurs villes de France, à l'occasion de la journée de mobilisation contre tout projet de "privatisation" de La Poste.
A Paris, le cortège est parti à 14h00 de la Place de la Nation pour rejoindre Bercy, en présence des principaux leaders syndicaux nationaux dont Bernard Thibault (CGT), Jean-Claude Mailly (FO), Jacques Voisin (CFTC) ou Gérard Aschieri (FSU).
Les syndicats ont évalué à 12.000 le nombre de participants à la manifestation parisienne.
Des milliers de manifestants à travers la France
A Lyon, ils étaient plusieurs centaines au départ du cortège (500 selon les organisateurs, et encore plus nombreux à Toulouse (2.200 selon les organisateurs). De 800 à 1.000 personnes, selon les organisateurs, 400 ont également défilé à Marseille. Ils étaient 600 à défiler sous la pluie à Rennes, 800 postiers en colère à Nantes.
).
Les services publics, "un facteur de cohésion sociale"
"En cette période de turbulence économique, les services publics sont un facteur de cohésion sociale et sont l'un des atouts de la France, notamment dans le domaine des communications", a jugé Bernard Thibault, estimant que les manifestations de samedi n'étaient qu'un "point d'étape" dans la mobilisation.
Jean-Claude Mailly a quant à lui souligné que "dans un contexte de retour des pouvoirs publics dans l'économie, ce n'(était) pas le moment de privatiser La Poste", ajoutant que FO était contre une ouverture du capital, qui "conduira inévitablement à la privatisation, comme avec Gaz de France et France Télécom".
"Nous ne pouvons pas accepter l'idée d'une privatisation, même partielle, cela ne va pas de pair avec le service public", a déclaré le président de la CFTC, Jacques Voisin.
Dans ou le long du défilé parisien, certains responsables politiques comme Benoît Hamon (PS), Jean Luc Mélanchon (PG) ou Marie-George Buffet (PCF) étaient présents.
Des collectifs d'usagers étaient également présents derrière par exemple une banderole "Touche pas à ma Poste, usagers oui, clients non".
Contre la "privatisation"
Cinq fédérations syndicales de La Poste (CGT-Fapt, Sud-PTT, CFDT-F3C, FO-Com, CFTC Poste), représentant 95% du personnel, ont appelé les agents à cette journée de mobilisation.
Les manifestants dénoncent un projet de changement de statut de la Poste en société anonyme le 1er janvier 2010, destiné à permettre une ouverture du capital à hauteur d'environ 3 milliards d'euros pour financer sa modernisation, soit une ouverture de quelque 30% du capital.
Malgré l'assurance apportée par le Pdg de la Poste, Jean-Paul Bailly, que l'Etat resterait majoritaire, les syndicats y voient une privatisation de fait qui menace l'emploi des 300.000 postiers et la qualité du service public.
22:55 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poste, privatisation, service public | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |