27/11/2010
EVRY : SUCCES DES SIX HEURES POUR LA PALESTINE
Plusieurs centaines de personnes ont participé à Evry à la Maison des Syndicat au traditionnel rassemblement organisé par l’association Evry Palestine avec le soutien de plusieurs dizaines d’organisations politiques et syndicales dont la CGT, la FSU, la Gauche Unitaire, le NPA, le Parti communiste français, SUD, les Verts Essonne.
Plusieurs débats ont permis de connaître des informations récentes sur la situation en Palestine et à Hhan Younis, camp jumelé avec Evry dont la situation ne cesse de se dégrader.
Pour dénoncer et briser le siège Israélien, promouvoir et faire respecter le droit international, répondre à la crise humanitaire l’opération « un bateau pour Gaza » a été inauguré à cette occasion.
Le témoignage du député à la Knesset (parlement Israélien) Jamal Zahalka, dirigeant du Parti Balad pendant cette manifestation a été entendu avec attention.
Le Parti communiste et ses élus de la ville d’Evry étaient venus pour apporter un total soutien à la lutte du Peuple Palestinien pour son autodétermination , la justice, et pour la Paix avec le peuple Israélien.
Photos E-Mosaïque de la manifestation et de la rencontre entre Christian Pigaglio, Président du Groupe communiste au conseil municipal d’Evry et Jamal Zahalka député à la Knesset.
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Une gauche collective
Porte-parole du PCF, adjoint au maire de Pau, il défend la stratégie du Front de gauche, avec Mélenchon.
Olivier Dartigolles. Le gouvernement est, certes, passé en force, en ne tenant pas compte des propositions des syndicats et d'une majorité de l'opinion publique, qui était opposée à cette réforme. Mais, contrairement à ce qu'on pense, il vient de subir sa principale défaite depuis le début du quinquennat. Il y a aujourd'hui, dans le pays, une majorité opposée à cette réforme, parce qu'elle l'estime injuste et inefficace.
Cette défaite du gouvernement se concrétisera donc en 2012 ?À partir de ce grand mouvement populaire, qui marquera durablement le débat politique, il ne faut justement pas attendre 2012. Profitons-en pour discuter de ce que sera la grande loi sur l'avenir des retraites, que pourrait voter une majorité de gauche, et commençons à la construire avec les organisations syndicales et les partis de gauche.
Votre livre commence avec la campagne des européennes, pour s'achever sur les régionales. C'est tout l'itinéraire du Front de gauche…Ce livre témoigne des premiers pas du Front de gauche, un acteur nouveau dans le paysage politique. Le Parti communiste avait engagé cette dynamique de rassemblement et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon l'a construit avec nous. Nous proposons aujourd'hui de ne pas rester dans les frontières actuelles du Front de gauche. Non seulement pour la présidentielle, mais aussi pour les législatives qui vont suivre, afin qu'un plus grand nombre de gens puisse s'approprier cette stratégie, à l'image de ce qui s'est passé pour les retraites. Jean-Luc Mélenchon a accueilli favorablement cette proposition dimanche dernier.
Jean-Luc Mélenchon a proclamé que le Front de gauche ne devait pas être le supplétif du PS. Or le PCF a besoin du PS pour « sauver » ses élus nationaux et locaux…Il y a une majorité de gens, dans ce pays, qui ont une envie de gauche. Toutes les enquêtes d'opinion le prouvent. Mais, dans le même temps, ces mêmes personnes doutent aujourd'hui de la capacité qu'aurait la gauche à faire autrement que ce qui se fait aujourd'hui. Le moteur de la gauche peut passer par le Front de gauche. Il faut un grand débat pour qu'une majorité de gauche ait, dès 2012, les capacités de mettre en œuvre des propositions d'avenir, sur lesquelles se serait prononcée une majorité dans le pays. Il y a besoin d'une énergie positive à gauche. Au PS, cela recommence comme en 2006, avec le débat sur le casting.
La candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle serait donc la concession qui vous permettrait de sauver vos élus locaux, encore très nombreux ?Savez-vous que les députés communistes élus ont eu systématiquement devant eux des candidats du Parti socialiste ? On ne nous fait des cadeaux dans aucune circonscription. Nous n'avons pas eu des circonscriptions « réservées », comme les députés verts et les radicaux de gauche. Devant une telle précarité et une telle souffrance sociale dans le pays, il faut en finir avec la nuit du Fouquet's. Ce que nous proposons, ce n'est pas la personnalisation, c'est la dynamique collective. Des millions de gens doivent se rassembler derrière des grandes propositions pour qu'elles deviennent incontournables pour une majorité de gauche.
(1) « Blog à part », aux éditions Arcane 17, 191 pages, 15 euros.
Publié par Sud Ouest
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25/11/2010
FILLON : DU BARATIN !
Le parlement a subi le discours de politique générale du Premier ministre. Discours sans surprise qui a vu François Fillon réciter à la perfection la feuille de route tracée par Nicolas Sarkozy il y a quelques jours. Comme son patron, le premier ministre habite au pays du « tout va très bien »... surtout pour le patronat.
C’est du baratin par paquet de vingt ! La souffrance sociale des Français est sciemment ignorée.
Où va un pays pour qui sa jeunesse vit désormais moins bien que les générations précédentes ? Le bilan de ce gouvernement, c’est 1 million de jeunes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. Nous sommes dans le déni de réalité. Pire l’aggravation est au rendez vous puisque pour l’emploi, le logement, la santé ou la sécurité, François Fillon propose tout simplement de continuer de faire ce qui ne marche pas. Mais les Français ne sont pas dupes, eux qui sont 68% à se dire mécontents de l’action économique du gouvernement. François Fillon propose la concertation pour la réforme de la dépendance, et de la sécurité sociale. Tout est à craindre quand on connait la conception de la « concertation » du nouvel-ex premier ministre, déjà expérimentée pendant la réforme des retraites. Ce gouvernement est un gouvernement plombé. Plombé par son dévouement sans faille aux seuls forces de l’argent et des marchés financiers. Les Français doivent savoir que rien ne leur sera épargné. Le PCF est bien déterminé à l’empêcher de nuire. Ils peuvent compter sur nous. Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF, Paris, le 24 novembre 2010.
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17/11/2010
SARKOZY : IGNORANT ET MEPRISANT
Marie-George Buffet, ex-secrétaire nationale du PCF, députée de la Seine-St Denis :
Nicolas Sarkozy a "un profond mépris, voire une ignorance des problèmes et des colères des hommes et des femmes qui vivent sur notre territoire". "Quand il parle de dépendance, on a l'impression qu'il y a déjà les assurances avec les rapaces prêts à se faire de l'argent", "ça fait frémir".
"On a entendu un président dire on continue dans les réformes régressives" donc "n'attendez rien" du gouvernement mais "attendez tout du mouvement social!". La gauche, "trop divisée", a la "responsablité de travailler à un projet alternatif pour battre Nicolas Sarkozy".
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15/11/2010
Une nouvelle fin de non recevoir aux attentes populaires
L’annonce du gouvernement Fillon vient de tomber. La surprise est qu’il n’y en a pas, sauf quelques mauvaises, comme l’arrivée des « aboyeurs » de l’UMP et de l’Elysée, Frédéric Lefevre, Pierre Lellouche ou Thierry Mariani , probablement récompensés pour les outrances répétées. Pour le reste, rien, à part le revenant Alain Juppé. On prend les mêmes et on recommence. Il s’agit d’un gouvernement UMP de combat, resserré autour de son chef en vue des échéances de 2012.
L’ouverture, autrefois portée aux nues par le Chef de l’État, a définitivement vécu. Quant aux centristes, on va sans nul doute assister, avec les départs de Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, à la tentative de les recycler en opposants de pacotille, histoire de faire oublier leurs soutiens zélés à toutes les réformes sarkozystes.
Le pays est prévenu. C’est une nouvelle fin de non recevoir aux attentes populaires. La mise en scène de ce faux remaniement signe une nouvelle fois le mépris dans lequel Nicolas Sarkozy tient nos concitoyens. Il n’y a aucune illusion à se faire. C’est un gouvernement affaibli et agressif. A ce pouvoir décidément sourd, qui n’a que faire du quotidien des Français, la mobilisation sociale du 23 novembre qui se prépare devra servir très vite de rappel utile.
Pierre Laurent, secrétaire nationale du PCF,
14 novembre 2010.
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13/11/2010
Coconsensus, André Chassaigne
Portrait publié par le journal Libération
André Chassaigne. Chaleureux et bosseur, le député auvergnat PCF défie Mélenchon pour la candidature Front de Gauche en 2012.
C’est un beau gaillard. Un mètre quatre-vingt-dix et plus de cent kilos à la pesée. En boxe, il serait chez les poids lourds. En politique, il vient de passer de la catégorie des légers - dont personne ne connaît le nom - à celle des moyens - à qui les médias entrouvrent quelques portes. Député du Puy-de-Dôme, le communiste André Chassaigne, 60 ans, est sur les rangs pour 2012, «candidat à la candidature» du Front de gauche, cette alliance qui regroupe le PCF et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon. «Dédé» - son surnom en Auvergne - s’est déclaré en septembre, en pleine Fête de l’Humanité. On l’a affublé du titre de «missile antiMélenchon», lancé par la direction de son parti pour concurrencer l’ex-socialiste, omniprésent dans les médias, et rassurer des camarades soucieux de voir l’un des leurs défendre la marque PCF. «Je ne suis pas le candidat de la direction», se défend Chassaigne. Et de «lutte» avec Mélenchon, il n’est officiellement pas question. Un «besoin d’illustrer la pluralité du Front de gauche», justifie-t-il un brin langue de bois.
André Chassaigne s’est déjà fait remarquer. Au printemps 2008, en plein débat sur les OGM à l’Assemblée nationale, il réussit à faire passer un amendement, le «252», qui interdit les cultures OGM dans les zones de produits de qualité. Puis, au moment du vote, il fait annuler le texte grâce à une motion de procédure. «A ce moment-là, je me suis dit : "Ce type a du talent", quelqu’un qui ne renonce pas, dit de lui Jean Lassalle, député Modem des Pyrénées-Atlantiques avec qui il s’est lié d’amitié. C’est une espèce politique en voie de disparition. Comme les ours, il faudrait en réintroduire des comme lui dans certaines régions.» Mais sa notoriété est encore faible à côté de Mélenchon.«Je suis un peu un artisan face à une PME», plaisante-t-il. Sans le soutien des «copains députés», il aurait «déjà jeté l’éponge».
Pour rattraper le retard, André Chassaigne multiplie les déplacements. Comme en cette journée de fin d’octobre où il enchaîne l’inauguration d’une gendarmerie dans sa circonscription de Thiers-Ambert, une rencontre avec des militants et, dans le Cantal, des dédicaces de son livre, dans lequel il retrace son «cheminement» de communiste écolo.
Avec sa moustache grise, fournie, sa coupe de cheveux en brosse et ses gros sourcils, l’Auvergnat joue à fond la carte du «sympa». Sourires, humour, un côté «gros ours bien léché» jamais à cours d’anecdotes. Ce fils d’ouvrier, né à la «clinique Michelin» de Clermont-Ferrand, tutoie n’importe qui avec son accent du Forez et ses «an» appuyés. «Il met tout le monde dans sa poche, cherche le consensus», explique Marie-Pierre Vieu, son éditrice et responsable PCF. Son enthousiasme - communicatif - déborde. Ses bras tombant le long du corps lui donnent un air balourd, vite effacé par des gestes rapides, parfois brouillons. Une sorte d’hyperactivité que trahit un tic à l’épaule gauche. «Il se disperse», sourit Corinne, sa collaboratrice depuis treize ans. «C’est un gourmand, poursuit Marie-Pierre Vieu. Il est au mental ce qu’il est au physique : curieux, qui aime la nouveauté. Et un bosseur acharné qui a le sens du collectif.»
Le fief d’André Chassaigne, c’est Saint-Amant-Roche-Savine. Un petit village de 500 habitants entre Clermont-Ferrand et Saint-Etienne. Dans le coin, on tombe sur des Chassaigne depuis le XVIIe siècle. Lui a débarqué à 22 ans avec sa femme, comme lui professeure d’histoire-géographie et de lettres dans un collège dont il est devenu principal. Avant, il a connu les cités Michelin de Clermont avec ses trois frères et sa sœur, l’école publique. «Quand j’avais 9 ans, confie-t-il, un directeur d’école a lancé à mon père : "Bernard et Alain [ses frères, ndlr], vous en ferez quelque chose, le gros vous n’en ferez rien."» Au changement d’établissement, «j’ai bossé, bossé, bossé», jusqu’à réussir le concours de l’Ecole normale à 16 ans. Puis entrer aux Jeunesses communistes.
Ses parents votaient PCF sans avoir la carte. Lui la prend, «subjugué» dans son enfance par un militant handicapé qui vendaitL’Huma Dimanche. Il obtient son premier mandat de conseiller municipal à 27 ans. Six ans plus tard, il devient maire du village, poste qu’il vient de quitter, remplacé par… son fils de 31 ans, éducateur spécialisé et dernier de ses trois enfants. «Je n’étais pas trop pour», glisse-t-il gêné.
Grand-père de trois petites-filles, André Chassaigne a connu tous les mandats locaux avant de décrocher celui de député. Il fut le seul communiste à gagner, en 2002, une circonscription jugée imprenable. En 2007, il double ses voix, rafle plus de 60 %. Même succès aux dernières régionales : 14 % en Auvergne, meilleur score national du Front de gauche. «C’est une personnalité qui dépasse le cadre des partis, décrypte Georges Chometon, ancien président UDF du conseil général du Puy-de-Dôme. Il est collé au terrain, a des amitiés partout. Il aime les gens et ils le ressentent.» «Il prend des voix à tout le monde, ajoute l’Auvergnat Brice Hortefeux. Mais il le fait avec une réelle chaleur qui n’est pas que de l’habileté.»«Je travaille sans sectarisme mais je ne mets pas mon drapeau dans la poche», se défend Chassaigne. «C’est un grand séducteur», ajoute Jean Lassalle. Et un vrai malin. «Il joue au naïf : c’est sa manière de désamorcer les choses», dit Marie-Pierre Vieu.
Chassaigne croit aussi en sa méthode. Une présence permanente sur le terrain, des «conseils de circonscription», un programme pour les régionales construit «par le bas». «Il faut que les gens s’approprient la politique, se défend-t-il. Qu’elle soit une construction collective et ne soit pas une affaire de spécialistes.» Pendant ses rencontres, il note tout ce que lui racontent, ici des cheminots CGT, là des agriculteurs. «Je travaille à l’ancienne», sourit-il dans son petit bureau qui lui sert de permanence à la mairie de son village. Dans le renfoncement d’un mur, il compile dossiers, rapports et articles de presse. «Il ne faut pas aller auprès des gens pour faire avaliser les théories d’une élite intellectuelle, ajoute-t-il. Il faut les faire parler, qu’ils avancent des propositions.» Et que le politique«ne craigne pas de dire qu’il ne sait pas tout». Démago ? Langue de bois ?«C’est comme ça qu’on luttera contre l’abstention», se défend Chassaigne qui veut transposer sa pédagogie politique au plan national. Certains le mettent déjà en garde contre la tentation de troquer par facilité sa «pratique populaire» contre du populisme. Comme lorsqu’il joue au type de la campagne qui fait la morale aux«Parisiens». «J’ai voulu surfer là-dessus, je me suis fait remettre à ma place et à juste raison, concède-t-il. Mais il faut que je sorte de cette image de "type sympa auquel on n’a pas grand-chose à reprocher".»Et profiter de cette candidature pour se tailler un profil de ministrable agricole. Se faire une place chez les poids lourds politiques de 2012.
Photo E-mosaïque
En 8 dates, 2 juillet 1950 Naissance à Clermont-Ferrand, 1966 Adhère aux Jeunesses communistes, 1977 Conseiller municipal, 1983 Elu maire, 2002 Député PCF du Puy-de-Dôme, 2007 Réélu député, Août 2008 Pour une terre commune (Arcane 17), Septembre 2010 Candidat à la candidature Front de gauche pour la présidentielle.
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12/11/2010
SAHARA OCCIDENTAL : LE DROIT INTERNATIONAL DOIT ETRE RESPECTE
Le Parti communiste français (PCF) a affirmé que la France et l’Union européenne se doivent de prendre des initiatives « urgentes » pour permettre l’application des résolutions des Nations unies prévoyant l’autodétermination du Sahara occidental.
Le PCF a réagi, dans un communiqué rendu public, à l’assaut des forces militaires marocaines contre le camp abritant quelque 25.000 Sahraouis lundi passé près d’El-Ayoun occupée.
Tout en exprimant son « émotion » et son « indignation », il a affirmé que cette attaque est d’autant « plus condamnable qu’elle intervient au moment où des discussions sur le statut futur du Sahara occidental, entre le Front Polisario et le Maroc, étaient engagées sous l’égide de l’ONU« .
« Dans ce contexte grave, qui exige, depuis près de 20 ans, la tenue d’un référendum d’autodétermination, il est consternant de voir cependant que la France et ses partenaires européens n’ont émis aucune protestation alors que deux parlementaires européens, Jean-Paul Lecoq (PCF) et Willy Meyer (Gauche-Unie d’Espagne) ont été empêchés de se rendre au Sahara occidental pour constater les faits et prendre la mesure des évènements », a relevé le PCF.
Selon lui, « la France et l’UE doivent agir pour une solution politique respectant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, dans l’intérêt de l’ensemble des peuples de la région ».
L’assaut donné tôt lundi par les forces d’occupation marocaines contre un campement de Sahraouis près d’El Ayoun a fait 19 morts et plus de 700 blessés parmi les civils, selon un bilan provisoire du ministère sahraoui de l’Information. Interpellé mardi par le député communiste Lecoq, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, avait qualifié de « très graves » les heurts intervenus suite à l’assaut. « Il y a un problème d’urgence parce qu’à El-Ayoun les chocs ont été violents, les incidents très graves », a-t-il déclaré lors d’une séance de questions à l’Assemblée nationale française.
11:10 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sahara occidental, droit, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |