30/09/2008
PCF: la hausse du chômage, "conséquence de la politique gouvernementale"
Pour le Parti communiste français l'augmentation du nombre de demandeurs d'emplois en août est "une conséquence de la politique gouvernementale". "Quelle que soit l'ampleur de la crise financière, elle ne pourra servir de bouc émissaire permanent à une politique qui fait des ravages depuis des mois", écrit le PCF dans un communiqué. Pour lui, la défiscalisation des heures supplémentaires, mesure-phare du programme Sarkozy promulguée à l'été 2007, a provoqué une "chute de création d'emplois". Il faut "investir dans le "pouvoir d'achat et donc les augmentations de salaires, seul moyen de reconnecter avec une croissance réelle, et donc créatrice d'emplois", conclut le PCF. La ministre de l'Economie Christine Lagarde a estimé que l'augmentation du nombre de demandeurs d'emploi devait se situer "autour de 40.000", hausse sans précédent depuis quinze ans. |
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27/09/2008
MANIFESTATION POUR LES SALAIRES
Une dizaine de manifestants poussant des caddies contenant au total 100 000 pétitions ont ouvert le défilé. "Je suis agréablement surprise. On est plus de 10 000, et ça prouve que la gauche n'est pas atone, et que le Parti communiste prend ses responsabilités", a déclaré à l'AFP la secrétaire nationale du PCF.
Les manifestants ont défilé du siège du Medef jusqu'à l'Elysée, où les pétitions demandant une revalorisation des salaires ont été remises au directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy. Mme Buffet ouvrait la manifestation avec des élus communistes, portant une banderole sur laquelle on lisait : "Et nos salaires? C'est tout de suite!". A Marseille, environ un millier de personnes, selon le PCF, se sont rassemblées devant la préfecture des Bouches-du-Rhône, pour les mêmes revendications.
Pour Pierre Laurent, membre de la direction, cette manifestation est un premier "signal", qui invite les Français à "repartir à l'offensive."
Les Evryens étaient à l’image des élus communistes de la ville (voir en photo Elise Yagmur, conseillère municipale) très présents dans le cortège. Pendant toute cette semaine les villes d’Evry et de Courcouronnes ont été couverte d’affiches annonçant la manifestation et des milliers de tracts ont été distribués pour exiger l’augmentation des salaires et des retraites.
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24/09/2008
Crise financière: le PCF veut présenter ses "solutions" à Sarkozy
PARIS (AFP) — Le PCF veut présenter ses "solutions" à Nicolas Sarkozy pour répondre à la crise financière, a affirmé mardi la numéro un communiste Marie-George Buffet, réclamant une hausse des salaires, alors que le chef de l'Etat a souhaité une réunion au sommet avant fin 2008.
Mardi à l'Onu, "Nicolas Sarkozy a exigé un sommet international pour parler de la crise financière. Nous, nous voulons lui parler des solutions à la crise", a lancé Mme Buffet devant la presse.
"Nous demandons à être reçus par l'Elysée pour porter nos propositions au président de la République", a-t-elle dit.
"C'est quand même assez comique d'entendre le président de la République exiger la tenue d'un sommet international alors que ce matin même le président de l'Assemblée nationale (Bernard Accoyer) et le ministre chargé des relations avec le Parlement (Roger Karoutchi) ont refusé que se tienne à l'Assemblée nationale un débat sur la crise financière et sur les solutions à y opposer", a-t-elle ajouté.
"Samedi 27 septembre, nous allons marcher du siège du Medef jusqu'à l'Elysée", a-t-elle redit, pour appeler à "arrêter le robinet de la finance qui va à la spéculation et faire en sorte que l'argent produit par les salariés aille aux salaires, au 1% logement, au livret A, à la réalisation d'investissements durables, et permette une production de qualité".
Mme Buffet s'exprimait lors d'un "happening" sur le pont de Bercy, à Paris, devant "le fief" de la ministre de l'Economie Christine Lagarde, "la marquise du +tout va très bien+" selon ses termes. Des ballons rouges frappés du sigle PCF et du mot "salaires!" ont été lancés.
Lors de la marche de samedi, le PCF attend entre 10.000 et 15.000 personnes.
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21/09/2008
DEUX NOUVELLES SENATRICES COMMUNISTES
Trois sénateurs communistes viennent d'être élus ou réélus dont deux femmes, Shurch Mireille(photo de gauche) dans le département de l'Allier, et Isabelle Pasquet (photo de droite) dans le département des Bouches du Rhône, ainsi que Gérard Le Cam en Bretagne. Le groupe communiste se composera ainsi de 23 membres, dont 12 femmes.
CI DESSOUS L'ARTICLE SUR ISABELLE PASQUET PUBLIE DANS LE PROVENCAL.
Isabelle Pasquet (PC, 2ème sur la liste PS-PC) :
"Faire passer mes idées"
Une militante de terrain, implantée dans le 4e arrondissement depuis de longues années. Isabelle Pasquet, inscrite "au parti" depuis 20 ans, n'a, en tout et pour tout, qu'un seul mandat, celui de conseillère d'arrondissement dans le 3e secteur. Et ce depuis à peine six mois. L'élue de terrain a donc réfléchi quand les responsables du PC local lui ont proposé d'être candidate à la candidature pour les sénatoriales. Agent de maîtrise à la SNCF, elle a interrogé son entourage "pour définir les changements que cela impliquerait dans ma vie. On a fait le tour de la question et on a pris la décision d'y aller." Après "de nombreux échanges et un vote interne", Isabelle Pasquet a été désignée pour être en 2e position derrière le leader socialiste Jean-Noël Guérini, une place qui lui garantit d'être élue le 21 septembre prochain.
Consciente que la loi sur la parité a facilité les choses, Isabelle Pasquet est "fière d'avoir obtenu la confiance de son parti et d'être sur la liste de Jean-Noël Guérini dont j'ai apprécié le dynamisme pendant la campagne des municipales." Mais la future sénatrice PC, une première dans le département depuis les années 50, rappelle "que ce mandat me servira avant tout à faire passer les idées communistes."
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18/09/2008
HOPITAUX EN COLERE
Plusieurs centaines de personnes (salariés des hôpitaux de l’Essonne et des usagers, élus) se sont rassemblées le 18 septembre 2008 devant l’hôpital d’Evry-Courcouronnes pour protester contre les mesures annoncées de fermetures de lits (15 lits de chirurgie orthopédique, 16 lits de chirurgie polyvalente, 9 lits de médecine neurologique…) ainsi que la privatisation du service de bio nettoyage ayant pour conséquence le licenciement de 23 agents en CDD, la suppression de postes d’infirmières, d’aides soignantes ainsi que la diminution pour les patients de l’offre de soins dans les services de chirurgie et de médecine du Centre Hospitalier Sud Francilien qui sont également prévues.
L’ensemble de ces mesures se situent dans le cadre de la future loi Bachelot, hôpital, santé, patients et territoires qui prévoit de régionaliser le système de santé en le réduisant à 300 territoires de santé au lieu de 1035 hôpitaux publics, avec ici la fusion des hôpitaux d’Evry-Courcouronnes et Corbeil, et la suppression de plusieurs centaines d’emplois, de lits et de plusieurs services sur la région, et plusieurs dizaines de milliers sur l’ensemble du pays.
Les responsables de l’intersyndicale (CGT, FO, SUD) et politiques PCF et PS représentés par Bruno Piriou, conseiller général, et Manuel Valls, député, ont pris la parole pour dénoncer ce véritable gâchis, et la remise en cause du service public.
Les élus communistes (dont Bernard Véra sénateur communiste de l’Essonne, Diaz Diego Maire adjoint d’Evry) étaient très présents, ainsi que des élus Verts et Socialistes.
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18:04 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hôpital, économie, evry, corbeil, essonne, santé, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
15/09/2008
A PROPOS DU RSA
Le 15 septembre, les militants et élus communistes ont diffusé devant la Mairie d'Evry le texte suivant aux participants de la réunion d'information organisée par le député Manuel Valls sur le RSA avec la venue du ministre Martin Hirsch :
A l’occasion de la venue de M. Martin HIRSCH dans notre ville d’Evry, les communistes de la ville ont souhaité vous faire part de leur appréciation sur le RSA (Revenu de Solidarité Active).
UNE VILLE PARTICULIEREMENT CONCERNEE
Dans une ville particulièrement concernée par la précarité, le chômage et la misère (par exemple plus de 150 expulsions de logements effectuées en 2007) , les communistes ne peuvent rester indifférents à toutes mesures, même minimes qui peuvent permettre d’améliorer la situations des plus humbles de nos citoyens.
Pourtant, avec le RSA aucune amélioration n’est à attendre, bien au contraire.
QU’EST-CE QUE LE RSA ?
Lorsqu’un allocataire du RMI ou de l’API reprend un emploi, il existe déjà un système dit d’« intéressement ou compensatoire » qui permet à cette personne de ne pas perdre, pendant un an, le bénéfice de son allocation. Il peut cumuler son nouveau salaire avec son allocation, intégralement pendant trois mois, partiellement pendant les neuf mois suivants.
Le RSA, c’est une sorte d’intéressement permanent, principalement réservé aux érémistes reprenant un emploi à temps partiel et dont les revenus familiaux sont très bas.
L’État leur verse, sans limite de temps, un supplément, plus important par exemple pour un quart-temps au SMIC que pour un mi-temps, et décroissant ensuite. Ce supplément est aussi calculé en fonction de la situation familiale.
UN FINANCEMENT LARGEMENT INSUFFISANT ET PARTICULIEREMENT INJUSTE
En 2005, Martin Hirsh avait chiffré les besoins pour le RSA entre 4 et 8 milliards. Il en disposera que de 1,5, et de plus prélevés uniquement sur les économies de ceux qui ont des revenus moyens particulièrement touchés par ailleurs par l’augmentation des impôts locaux liée au désengagement massif de l’Etat dans les domaines sociaux, de l’emploi, de la sécurité, de la santé de l’éducation…, par les ponctions sur les mutuelles, l’augmentation du coût de la santé, l’alimentation, les charges, l’énergie.
Les plus riches, les amis du Président, protégés par le bouclier fiscal en seront exemptés.
CELA VA T-IL REDUIRE LA PAUVRETE ?
L’effet sera très faible ou nul à court terme, et peut-être négatif ensuite.
D’abord, rien n’est prévu pour les millions de bénéficiaires de minima sociaux qui ne sont et ne seront pas en situation de reprendre un emploi (à commencer par les personnes âgées pauvres), ni pour les 18-25 ans et les chômeurs non ou peu indemnisés. Or on assiste actuellement à leur appauvrissement.
Les pauvres « non méritants » n’ont droit à rien puisque les montants du RMI ou de l’API de base (446 €) ne sont pas revalorisés. « Nous ne mettrons pas un centime vers l’inactivité » martèle le haut-commissaire aux Solidarités actives.
Ensuite, avec le RSA actuel, on reste nettement en dessous du seuil de pauvreté (soit 882 euros en 2006 pour une personne seule) quand on perçoit le RSA en travaillant au SMIC à quart de temps ou même à mi-temps, ce qui va être le cas de la majorité des personnes concernées.
CELA VA T-IL REDUIRE LE CHOMAGE ?
D’abord, l’idée que les chômeurs ont d’abord besoin d’incitation financière pour travailler ne résiste pas aux faits au même moment ou l’INSEE par exemple annonce pour le second trimestre de cette année que la France a détruit plus d’emplois qu’elle n’en a créé dans tous les domaines, y compris dans le secteur concurrentiel et industriel.
Ils ont avant tout besoin que l’économie crée des emplois décents, ce qui n’est pas le cas. Ensuite, s’agissant d’incitations, tous calculs faits, il apparaît qu’au cours de la première année, les « repreneurs d’emplois » à mi-temps ou moins gagnent un peu moins avec le RSA qu’avec le système actuel, et que ceux qui reprennent un emploi à plus d’un mi-temps y perdent beaucoup, jusqu’à 2 700 euros sur l’année pour un emploi au SMIC à temps plein (et plus si l’on tient compte de la suppression de la prime de retour à l’emploi) !
Ce n’est qu’à partir de la deuxième année que le RSA améliore un peu les choses. Comme progrès il y a mieux, pour des érémistes qui ne sont généralement pas en situation de faire des plans de carrière…
Au final, l’effet positif est assuré pour une seule catégorie de personnes : les salariés gagnant moins de 0,3 SMIC (400 € bruts mensuels), qui n’ont pas droit à la PPE (prime pour l’emploi) mais toucheront le RSA.
En réalité, le RSA produit bien une incitation, mais en direction des employeurs : une incitation à laisser les gens végéter sur des miettes d’emploi parce que l’État leur verse alors un complément de salaire pérenne.
On subventionne (indirectement et indéfiniment) d’autant plus les emplois qu’ils sont à temps partiel plus court ! On instaure une prime aux plus petits boulots, qui les rend plus attractifs… pour les employeurs, alors qu’ils sont à l’origine de la pauvreté salariale qu’on prétend combattre. C’est une politique de pérennisation des petits boulots et du temps partiel subi.
LA PAUVRETE A VIE ET POUR PRESQUE TOUS
La nature même du RSA encourage le maintien des très bas salaires au plus grand profit du patronat. Pire, il accroît la pression à la baisse sur l’ensemble des salaires. Ce dispositif n’apporte aucune solution à l’explosion de la précarité du travail, et donc aucune perspective pour l’insertion des personnes les plus fragiles, pour les besoins de formations et d’emplois stables et correctement rémunérés, aujourd’hui massivement supprimés partout, y compris dans l’éducation nationale, la police, la poste, Renault, dans le commerce, dans les services à la personne, dans les hôpitaux, dans le bâtiment…
En revanche, cette décision résonne comme un aveu. Ce choix est indicatif de la très grave crise économique et sociale dans laquelle le gouvernement plonge la France, et des souffrances qu’elle provoque. Dans les faits, le RSA ne permettra guère plus que d’atteindre le seuil de pauvreté par le travail.
23:11 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rsa, pcf, martin hirsh | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
SUCCES DE LA FETE DE L’HUMANITE 2008
Le stand de la section du PCF d’Evry, géré avec celui de Corbeil n’a pas désempli pendant trois jours à l’image de l’ensemble de la fête qui a permis un rassemblement culturel, festif, et politique unique en France avec la participation de plus de 500 000 personnes.
Les musiques de Tiken Jah Fakoly, Cali, Bashung, de l’orchestre national de France et de dizaines de groupes musicaux anonymes, on enchanté cette fête.
Des centaines de débats ont permis des discussions très riches.
Marie George Buffet a lancé, à cette occasion un appel à une grande manifestation pour les salaires le 27 septembre 2008 du siège du MEDEF à l’Elysée.
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16:52 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fête, humanité, jeunesse, evry, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |