19/02/2013
L'ALTERNATIVE A L'AUSTERITE C'EST POSSIBLE !
L'alternative à l'austérité, c'est possible... par CN-PCFDans le cadre de Libre Expression vidéo réalisée par le Parti communiste français et diffusée sur France Télévision
19:44 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vidéo, pcf, austérité | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
29/01/2013
Le Front de gauche veut proposer un nouveau texte contre les licenciements boursiers
En écho à la mobilisation ce mardi des salariés d’entreprises en conflit fédérés par les Licenci’elles, les parlementaires du Front de gauche ont annoncé leur intention de déposer une proposition de loi "interdisant non seulement les licenciements boursiers mais aussi ceux fondés sur des motifs économiques qui n'en sont pas".
"Cette proposition de loi constituera le fondement de nos interventions contre l'accord sur l'emploi signé entre le patronat et trois syndicats minoritaires", lorsque le Parlement sera appelé à transposer l'accord dans la législation sociale. "Nous sommes déterminés à combattre ce projet", a souligné André Chassaigne, le président du groupe parlementaire. Il a établi un lien entre cet accord et "le comportement organisé par la direction de PSA à Aulnay qui pourrait rappeler une époque où les directions faisaient appel à des nervis pour mater les mouvements sociaux". "Dans les deux cas, ce sont des pouvoirs nouveaux qu'on veut donner au patronat et des droits sociaux qu'on veut amoindrir".
La proposition de loi du Front de gauche stipulera que "les propositions alternatives des syndicats devront être étudiées avant toute annonce de plan social, et que le juge d'instance puisse être saisi par les syndicats dès l'annonce d'un plan social".
Cette annonce d’André Chassaigne arrive en appui de la manifestation de salariés en lutte. Ils sont plusieurs centaines, des Sanofi, Goodyear, PSA et tant d’autres, à être passés par les Champs Elysées, en soutien aux travailleurs de Virgin, avant de défiler du ministère du Travail à l’Assemblée nationale pour réclamer une telle loi. Venu apporter son soutien, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a prôné une "convergence de tous ces mouvements pour exiger une loi contre les licenciements boursiers".
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31/08/2012
Madeleine Riffaud : des toits de Paris aux rizières du Vietnam
Résistante, devenue journaliste, la grand reporter de l’Humanité a couvert les guerres coloniales. Poète, écrivain, elle a été la première femme à repousser aussi loin les limites de l’investigation.
Lorsque Madeleine Riffaud devient journaliste, Elsa Triolet lui donne ce conseil : « Pour ce métier, pas besoin d’aller à l’école, mais il faut lire deux textes, Choses vues, de Victor Hugo, et le Nouveau Testament. » C’est la Libération. La fin de la clandestinité est douloureuse pour celle qui se faisait appeler Rainer au sein de la Résistance.
En 1940, l’adolescente, fille unique d’un instituteur revenu amputé de la boucherie de 1914-18, se fait agresser par des soldats allemands. Un soudard aux gestes déplacés l’humilie en public. « C’était la première fois qu’un acte violent était commis sur moi par un soldat ennemi. Je ne l’ai pas admis. » Elle rejoint les FTP et écrit ses premiers poèmes. « En parachutage, on recevait des armes et, sur papier bible, des poèmes d’Éluard. La poésie de cette époque a su se rendre tellement persuasive qu’elle nous poussait en avant. »
Début 1944, elle entre en même temps au Parti communiste et dans la lutte armée. Elle apprend le massacre d’Oradour-sur-Glane, village de sa jeunesse. « Je pensais à cela quand je pédalais dans Paris, aux brûlés vifs que je connaissais. Éluard parlait des “armes de la douleur”. C’était exactement cela. J’ai roulé jusqu’à ce soldat allemand sur le pont de Solferino. J’ai voulu qu’il me regarde. Il a tourné son visage vers moi. À ce moment-là, je lui ai tiré deux balles dans la tempe gauche. » Le 23 juillet, ce visage d’ange qui n’a pas encore vingt ans exécute un officier SS en plein Paris.
Un milicien la rattrape et la livre inconsciente à la Gestapo. Elle se réveille rue des Saussaies. « Un endroit dont on ne peut pas parler tranquillement », confie-t-elle encore aujourd’hui, et qui décidera du reste de son existence. Privée de sommeil, soumise à des décharges électriques, elle assiste aux tortures de ses camarades. Elle est promise au poteau, puis à la déportation, avant d’être libérée in extremis grâce à un échange d’otages. Sitôt libérée, elle participe à la libération de Paris.
Loin des clichés sur l’euphorie de la liberté retrouvée, la sortie de la clandestinité s’avère douloureuse pour Madeleine Riffaud. Les souvenirs des geôles nazies la hantent. « Après ça, j’ai essayé de vivre comme tout le monde mais je n’ai pas pu », confie-t-elle au réalisateur Philippe Rostan, dans le documentaire qu’il lui a consacré en 2010. Durant ces mois difficiles, elle comprend que seules l’intéressent désormais « les situations limites et l’extrême danger ». Jusqu’à ce jour où on la présente à un certain Paul Éluard. « Il m’a soulevé le menton et m’a dit : “Tu veux bien me regarder ?” Ce qu’il a vu dans mes yeux, c’était une détresse sans borne. Il m’a tendu une carte de visite.
Ma vie en a été changée. » Pour son premier recueil de poèmes, le Poing fermé, Picasso lui tire le portrait pour la couverture du livre. On lui suggère le journalisme, elle y voit l’occasion de partir au bout du monde. C’est lui qui vient à elle pour la conférence de Fontainebleau, en 1946. On la présente à Hô Chi Minh.
C’est le début d’une longue histoire avec le Vietnam. Et l’Oncle Hô de lui dire : « Si tu viens dans mon pays, je te recevrai comme ma fille. » Ce qu’il fera. Devenue grand reporter pour l’Humanité, après avoir travaillé à la Vie ouvrière et Ce soir, elle couvre la fin de la guerre d’Indochine, puis du Vietnam. Elle est la première à dénoncer, dès 1955, un an après leur signature, la violation des accords de Genève par les États-Unis.
Car, à partir de 1964, Madeleine Riffaud devient Chi Tam, la 8e sœur. Elle est l’une des rares occidentales à être acceptée dans les maquis viêt-cong, et devient une combattante à part entière de la résistance vietnamienne. « Ce que j’ai vu au Sud-Vietnam » affiche la une de l’Humanité en novembre 1970, dont le reportage révèle au monde l’horreur de la répression. « Con Son, Tan Hiep, Thu Duc, Chi Hoa… Il nous faut retenir ces noms car, jadis, pour les résistants victimes des nazis, l’enfer a duré cinq ans. Or au Sud-Vietnam, le même enfer dure depuis quinze ans », écrit-elle en 1972, au cœur d’un papier qui dénonce les atrocités commises par l’administration américaine. « Voilà la démocratie de Nixon, conclut-elle. Voilà la paix que les vaincus, en s’en allant, voudraient accorder à des hommes, des femmes estropiés à vie par les tortures sans fin… » Et elle sait de quoi elle parle : « Le drame est d’être passée de la Résistance aux guerres coloniales.
J’ai été correspondante de guerre pour dire mon horreur des conflits. » « On disait des Viêt-cong : ce sont des hommes sans visage. » Ces combattants de l’ombre retrouvent le sourire devant l’objectif de Madeleine Riffaud, qui s’attache à leur redonner une identité. Dans ces déluges de violences qu’elle décrit, la poésie n’est jamais loin, derrière une description des rizières vietnamiennes ou des images de typhons, autant de métaphores de la mort, omniprésente. La couverture de la guerre d’Algérie la ramène rue des Saussaies, où la police française torture les militants du FLN, là même où elle a connu l’enfer.
Le 7 mars 1961, l’Humanité sort avec une page blanche, marquée en son centre de ce seul mot : « Censuré ». À l’origine de la saisie, un article de Madeleine Riffaud sur les tortures pratiquées à Paris, qui déclenche la fureur du préfet de police, Maurice Papon, qui porte plainte en diffamation et demande des dommages et intérêts. Elle réchappe de peu à un attentat de l’OAS et passe plusieurs mois à l’hôpital.
En 1973, Madeleine Riffaud emprunte une nouvelle identité et repousse toujours plus loin les limites de l’investigation. Elle devient Marthe, se fait embaucher dans un hôpital parisien comme aide-soignante. Elle récure les sols, prodigue les soins aux patients, veille la nuit des mourants anonymes.
De cette expérience, elle en tire un récit lucide et tendre sur l’univers hospitalier, les Linges de la nuit, sur ce qui se joue sous les draps blancs, quand l’imminence de la mort rebat les cartes des rapports humains. Car comme le disait d’elle Jean Marcenac, « Madeleine Riffaud est un poète qui a pris résolument le parti de s’exprimer par le journal… Elle a toute seule créé ce qu’il faut bien nommer un genre et, finalement, elle a parfaitement réussi ».
Article publié par l'Humanité dans la série : des journalistes et des combats
18:38 Publié dans Histoire, International, Livre, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : série des journalistes et des combats, madeleine riffaud | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
09/04/2012
PRESIDENTIELLE FRONT DE GAUCHE, JEAN LUC MELENCHON : LE CLIP OFFICIEL
Clip officiel : Mélenchon - Partageons les... par PlaceauPeuple
Version longue du clip officiel de Jean Luc Mélenchon, Front de Gauche pour les élections présidentielles que vous pourrez découvrir sur les chaînes publiques.
10:01 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, jean luc mélenchon, élection présidentielle | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
13/03/2012
CORBEIL : LE FRONT DE GAUCHE PORTEUR D´ESPERANCE !
Plus de 150 personnes, dont de très nombreux jeunes, ont participé à une réunion publique à Corbeil à l´appel du Front de Gauche en présence de Clémentine Autain porte parole de Jean Luc Mélenchon, de Gérard Aschieri coordinateur du secteur éducation du Front de Gauche, Ulysse Rabaté et Elise Yagmur candidats du Front de Gauche à l´élection législative d´Evry-Corbeil, Bruno Piriou conseiller général de Corbeil. Elisabeth Gauthier assurait l‘animation de ce débat.
Gérard Aschéri, ancien responsable de la FSU, membre d´aucun parti a expliqué les raisons de son engagement au sein du Front de Gauche porteur d´espérance. Il pense qu´une alternance à Sarkozy est nécessaire mais qu´une mise en place d´une alternative à la politique libérale est elle indispensable pour permettre un réel changement social.
Clémentine Autain est revenue sur cet argument en indiquant que si cela n´était pas le cas, immense serait alors la déception. Elle a donné pour exemple la situation désastreuse de la Grèce. Elle a souligné l´importance d´un score élevé du Front de Gauche avec Jean Luc Mélenchon pour créer un rapport de force favorable et permettre de s´attaquer réellement au pouvoir de l´argent, imposer des réformes solides comme le SMIC à 1700 euros, la retraite à 60 ans, la suppression de la précarité, du travail pour tous, l’éducation, la santé dotés de moyens humains et financiers…
Le vote utile, c’est celui de s’exprimer pour ces idées a indiqué la porte parole de Jean Luc Mélenchon qui a souligné le succès d’écoute rencontré par le Front de Gauche confirmé par des rassemblements importants et la richesse de ce Front divers mais cohérent sur ses propositions et son engagement pour transformer la société.
De nombreux participants ont témoigné pour illustrer la dynamique du Front de Gauche dans les villes de la circonscription.
A l’occasion des élections présidentielles et législatives le Front de Gauche est porteur d’espérance, mais son projet est bien plus ambitieux et s’inscrit dans le temps pour plus de justice, plus de solidarité, plus de liberté et de démocratie et permettre à chacun de vivre plus dignement.
Texte, vidéo, photos exclusifs E-Mosaïque
18:08 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, Législatives Evry-Corbeil, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, jean luc mélenchon, elise yagmur, bruno piriou, ulysse rabaté, corbeil, clémentine autain, gérard aschieri | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
27/02/2012
"The Artist" : « La preuve de la vitalité créative du cinéma français »
Je tiens à féliciter Michel Hazanavicius, Thomas Langmann, Jean Dujardin, Bérénice Bejo, les acteurs et toute l'équipe technique du film « The artist » pour le triomphe remporté aux Oscars cette nuit.
Après les nombreuses récompenses obtenues partout dans le monde, cette victoire à Hollywood est la preuve de la vitalité créative du cinéma français.
Pour que ce cinéma perdure, il faut maintenir et développer les politiques de soutien au cinéma dans sa pluralité créative. Les politiques publiques, via le Conseil national du Cinéma (CNC), et le soutien des chaines de télévision sont nécessaires à cette création exceptionnelle.
Avec « The Artist », c'est la reconnaissance de l'audace d'un auteur et de l'engagement d'un producteur en terme de création. C'est la marque d'un système original de financement de la création, dont l'exception doit être ardemment défendue.
Ce succès nous encourage à préserver et à privilégier encore et toujours la pluralité des créations cinématographiques.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
20:10 Publié dans ACTUALITES, Culture, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the artist, pcf, pierre laurent, cinéma | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
04/02/2012
Une journée de milliardaires
Chronique d'Audrey Vernon, comédienne (*).
Ma vie est un péage, chaque jour, je passe la barrière d’une des 1 210 personnes les plus riches au monde. Une partie de mon salaire passe forcément par l’une d’entre elles. Je choisis, j’essaie d’équilibrer, d’être juste, quand j’ai trop donné à l’un, j’essaie de donner à l’autre…
Le matin, je me lève, un verre d’eau minérale (Nestlé-Bettencourt, 15e fortune mondiale).
Je descends boire un café (Jacques Vabre-Warren Buffett, 3e), j’allume mon portable (BlackBerry-Mike Lazaridis, 437e), je réponds à un texto (SFR/Vivendi-Laurence D. Fink + Société générale). Mince, je reverse à Vivendi une partie de ce que Vivendi m’a donné en travaillant pour Canal Plus, ainsi qu’à ma banque, à qui je viens de faire gagner de l’argent avec un simple texto.
Des yaourts chez Carrefour (Bernard Arnault, 4e) ? Un sourire au cariste (Adecco - Philippe Foriel-Destezet, 459e). Mon déjeuner payé en chèque-restaurant (Sodexo - Pierre Bellon, 393e), un café issu du commerce équitable (re-Sodexo - Pierre Bellon, mince…), un carré de chocolat Milka (Warren Buffett, 3e), un Mars (Jacqueline Mars, 81e), et ça repart.
Un petit tour de Vélib’ (Jean-Claude Decaux, 162e). Une place de théâtre (le Rond-Point - Marc Ladreit de Lacharrière, propriétaire de Fitch, agence de notation… 1 057e), un peu de crème l’Occitane (Reinold Geiger, 879e).
J’évite Zara (Amancio Ortega, 7e), je passe devant H&M (Stefan Persson, 13e). J’allume mon ordinateur Apple (Steve Jobs, ex-110e + Terry Gou - Foxconn, 179e), quelques recherches sur Google (Sergey Brin + Larry Page, 24es).
J’achète un livre sur Amazon (Jeff Bezos, 30e) payé via Paypal (Peter Thiel, 833e, un jeune, je l’aime bien). Un statut sur Facebook (Mark Zuckerberg, 212e), un plein chez Total (Christophe de Margerie, pas milliardaire mais jolie moustache), un échantillon chez Séphora (re-Bernard Arnault, 4e).
Et voilà, une journée ordinaire, juste et équitable, un petit peu pour chacun avant d’aller dormir (Dunlopillo-Goodyear. Oh non ! George Soros, 46e).
Publié par l'Humanité
12:21 Publié dans Chronique d'Audrey Vernon, MEDIAS, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : audrey vernon, milliardaire, chronique, l'humanité | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |