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15/03/2016

Projet de loi travail : des modifications à la marge qui n’enlèvent rien à la philosophie générale

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Alors que des centaines de milliers de personnes ont manifesté le 9 mars contre le projet de loi travail, le gouvernement a modifié sa copie à la marge. La manœuvre grossière pour diviser les organisations syndicales ne doit pas nous détourner de la dangerosité de l’ensemble du texte.

Les modifications apportées ne répondent pas aux attentes notamment des jeunes qui refusent pour seul avenir la précarité généralisée. Les mesures annoncées comme la généralisation de la garantie jeune ne sont pas financées alors que le coût de la mesure est estimé à 5 milliards d’euros.

Demeurent donc dans le projet l’inversion des normes du droit du travail, la redéfinition des licenciements économiques, les accords de maintien de l’emploi dits « offensifs », la fin des 35 heures et des heures supplémentaires, la casse de la médecine du travail… Le projet modifié conserve donc sa philosophie libérale et réactionnaire qui inquiète tant les salariés mais aussi la jeunesse qui aspire à rentrer dans le monde du travail avec les mêmes droits que leurs aînés.

Les sénatrices et sénateurs du groupe Communiste républicain et citoyen appellent à manifester le 17 mars et les jours suivants pour obtenir le retrait du projet de loi.

Paris, le 14 mars 2016

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12/03/2016

L'EUROPE DOIT CHANGER !

pierre laurent,alexis tsipras,europe

Le Premier ministre grec et Pierre Laurent, président du Parti de la gauche européenne, ont choisi de faire front commun pour parler d’Europe. Sous le slogan "L’Europe doit changer!", les deux hommes ont tenu une conférence, aux côtés de l’eurodéputée allemande Ska Keller (écologiste), de son homologue portugaise Marias Matias (bloc de gauche) et de Cayo Lara, le coordinateur de la gauche unie espagnole. 

"L’Europe est fermée à la misère et ouverte à la rigueur", a dénoncé Alexis Tsipras, qui a parlé, comme Pierre Laurent, d’un "moment critique" pour une Union européenne "à la croisée des chemins". "L’heure n’est pas à ériger des murs, des frontières, mais à une politique ambitieuse de paix et d’accueil", a complété le communiste français, dénonçant une nouvelle fois les récents propos - "indignes d’un pays comme la France" - de Manuel Valls en Allemagne.

"Illégal, immoral et irresponsable"
Sur l’accueil des réfugiés, "la France peut faire plus et bien mieux", a déclaré Ska Keller, qui espère que Paris "reverra sa position". Tous ont aussi plaidé pour que la Grèce ne soit pas laissée seule dans la gestion de la crise migratoire. "Les migrants ont moins de droits qu’une boîte à chaussures, que de la marchandise", a dénoncé Cayo Lara. Pour lui, refuser d’accueillir les réfugiés est "illégal, immoral et irresponsable". 

Outre la question des réfugiés, celle des politiques économiques a également été abordée. "A chaque fois qu’on a mis plus de flexibilité dans le marché du travail, nous avons vu un échec patent de cette politique", a dénoncé Alexis Tsipras. "En aucun cas, la flexibilité ne renforce la compétitivité de nos économies", a fait valoir le leader de Syriza. Et à ceux qui choisissent les thèses néolibérales, comme François Hollande, il lance une mise en garde : "Cette logique a été imposée en Grèce (...) et cela a ramené au Moyen-Age les relations du travail", a ajouté M. Tsipras. "Tous ceux qui veulent imposer ce genre de réforme doivent réfléchir et peut être étudier le cas grec", a-t-il ajouté.

"A chaque fois qu'on a instauré ce genre de politique de flexibilité, les résultats ont été catastrophiques", a commenté le chef du gouvernement d'Athènes.

"En aucun cas, cela ne renforce la compétitivité de nos économies (...) sinon le Bangladesh aurait la meilleure économie du monde", a-t-il ironisé.

"Notre mission est de créer une Union sociale, pas un simple marché", a estimé Ska Keller. "Ces politiques ont nourri un monstre, celui de l’extrême droite, du facisme, qui grandit près de nous", a complété Alexis Tsipras.

"Nous continuerons à lutter à l’intérieur de l’Europe"
Les leaders européens de la gauche radicale et écologiste ont tenu à faire passer un message : une autre Europe est possible. "Nous continuons de croire à la nécessité absolue d’une Europe différente et solidaire. Nous y travaillons", a assuré Pierre Laurent. "Même si aujourd’hui, nous sommes désespérés devant la politique menée,  nous continuerons à lutter à l’intérieur de l’Europe, pas en la quittant", a lancé Alexis Tsipras, qui veut "sonner l’alarme". 

"Changer d’Europe n’a rien d’impossible, mais il nous faut trouver des majorités politiques", a résumé Ska Keller. "Un pays seul ne peut pas changer le cours" des choses, a également plaidé Cayo Lara, qui a apporté son soutien, comme tous les intervenants, à ceux qui, en France, s’opposent en ce moment à la loi Travail. "Il faut se battre pour préserver nos acquis."

D'après article de Anne-Charlotte Dusseaulx - leJDD.fr

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06/03/2016

Le Conseil national du PCF adopte le « Projet de base commune de discussion » du 37ème congrès

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Réuni les 5 et 6 mars à Paris, le Conseil national du PCF a adopté une résolution appelant à amplifier sous toutes ses formes la mobilisation contre le projet de loi El Khomri et à participer aux journées d'action des 9 et 31 mars. Cette résolution lance également une campagne nationale d'actions et de propositions sur le thême « Zéro chômage, pour une sociéte de partage ».

Le Conseil national a adopté le « Projet de base commune de discussion » soumis par la direction nationale aux débat des communistes pour le 37eme congrès du PCF qui aura lieu du 2 au 5 juin.

Ce projet comporte trois textes.

Le premier intitulé « Le temps du commun » porte sur le projet du Parti communiste.

Le second, intitulé « 2017 : une autre voie pour la France » propose de « construire dans les conditions inédites crées par l'échec du quinquennat de François Hollande une nouvelle étape de rassemblement à gauche pour ouvrir un chemin d'espoir ». Il s'agit de « poursuivre la démarche du Front de gauche et d'écrire une nouvelle étape »

Le PCF lance « une grande consultation citoyenne pour construire un mandat populaire pour 2017 », avec l'objectif de rencontrer 500.000 personnes d'ici la fin de l'été. Le PCF propose de construire dès maintenant, à travers des « état généraux » dans chaque circonscription des candidatures aux élections législatives pour une majorité sur un contrat de législature démocratique et d'intégrité.

Il propose de s'incrire dans le processus de primaire à gauche sur la base de la construction avant l'été d'un socle commun d'entrée dans cette primaire. Pour le conseil nattional, « ce processus, pour réussir, passe par une démarche collective, populaire et citoyenne ». Il doit viser à « écarter l'impasse Hollande et Valls par l'émergence d'une autre voie à gauche ».

Enfin, le troisième texte vise à construire « les transformations utiles et concrètes pour un Parti communiste de nouvelle génération », ce texte doit déboucher sur l'adoption d'un relevé de décisions lors du Congrès.

Les 3 textes de la base commune ont été respectivement adopté par 90 %, 81 % et 88 %. Il seront rendus publics lors d'une conférence de presse qui précédera « les lundi de gauche » :

Lundi 6 mars à 18h au siège du conseil national

Espace Neimeyer, 2 place Colonel Fabien, Parie 19eme

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, présentera et commentera pour la presse les travaux du Conseil national.
 

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17:21 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : congrès, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

Vite, un printemps social !

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Par Patrick Le Hyaric, député Européen communiste/Front de Gauche

On n’avait jamais vu les forces de droite et le syndicat du grand patronat réclamer que le parlement vote vite et sans amendements un projet de loi présenté par un gouvernement qui se réclame de la gauche !

C’est fait depuis quelques jours avec la loi de démolition du droit du travail alors que syndicats, forces progressistes et personnalités les plus diverses appellent à le rejeter.

Une grande pétition citoyenne a recueilli plus d’un million de signatures en quelques jours, témoignant des craintes et du refus de ce nouveau coup contre le peuple et les générations à venir. La grande régression qui s’organise dans les palais ministériels avec une violence inouïe mérite d’être combattue sans ménagement. Cette entreprise de démolition de tous les cadres et de toutes les structures qui permettent l’action collective et la vie en commun, peut être bloquée. Après s’être affiché comme le diviseur des citoyens avec l’indécent débat sur la déchéance de nationalité, le pouvoir se place maintenant au premier rang des diviseurs du salariat en imposant une loi rétrograde d’une violence antisociale comme notre pays n’en avait plus connu depuis au moins un siècle. Il est le diviseur et le liquidateur de la gauche en reniant chaque jour un peu plus ses principes, son histoire et en cherchant à boucher son avenir.

L’avant-projet de loi présenté par la nouvelle ministre du travail raye d’un trait le processus d’avancées sociales entamé il y a cent cinquante ans par le mouvement progressiste et ouvrier pour protéger les travailleurs de la brutalité des lois du capital. Le pouvoir présente ici le texte le plus rétrograde sur le travail, à rebours de ce qu’exige notre époque. Il le fait en laissant croire à une prétendue modernité qui tourne le dos à la réduction du temps de travail que permettent les gains incessants de productivité, comme à une vraie sécurisation des parcours professionnels incluant un droit renforcé à la formation, jusqu’à éliminer le chômage.

La philosophie qui préside au texte prend le contre-pied de toute la construction du droit social. C’est un renversement inédit des principes qui régissent le travail en France, un pas décisif vers une soumission absolue des travailleurs aux lois du capital. Ce sont les chefs d’entreprises, engoncés dans une crise dont personne ne voit le bout, qui dicteront désormais les droits salariaux ou ce qu’il en reste. En lieu et place du législateur, ils le feront d’autant plus aisément que l’immense majorité des entreprises sont privées de toute présence syndicale.

Le droit social a été bâti, d’une part pour compenser le rapport de forces défavorable aux travailleurs au sein d’une entreprise et, d’autre part, selon l’idée qu’en se rapprochant des conditions matérielles et réelles du travail, les droits des travailleurs ne peuvent qu’être renforcés : le contrat de travail ne peut être moins favorable aux salariés que l’accord d’entreprise, l’accord d’entreprise que l’accord de branche et l’accord de branche que l’accord interprofessionnel. Cette hiérarchie est désormais inversée. L’accord d’entreprise prévaudra sur l’accord de branche, même quand il est moins favorable aux travailleurs. Sur de nombreux sujets, la loi ne fixe plus de normes mais délègue ce soin aux accords d’entreprises.

Qu’on en juge. Un simple accord d’entreprise permettrait de passer de 10 heures à 12 heures de travail par jour. Aujourd’hui, la durée de travail est limitée à 44 heures par semaine maximum sur 12 semaines. Par simple accord d’entreprise, on pourra passer à 46 heures maximum. Cette extension pourra durer jusqu’à 16 semaines contre 12 aujourd’hui. Un accord d’entreprise prévoyant une augmentation du temps de travail ou une baisse de salaire ne pourra plus être refusé par un employé sous peine de licenciement pour « cause réelle et sérieuse ». Les 35 heures sont purement et simplement dynamitées par ce texte. Qui peut croire que c’est en faisant sauter toute réglementation sur le temps de travail, en permettant aux entreprises de faire travailler les salariés 46 heures par semaine, que le chômage baissera ? D’ailleurs il faut arrêter de faire croire que le but des grandes entreprises est de créer de l’emploi. Non ! Leur but est la rentabilité de leur capital ! Et pour y parvenir au mieux, elles font de la suppression d’emplois « une variable d’ajustement » d’où cette obsession patronale à pouvoir licencier librement. Le texte prévoit qu’une baisse du chiffre d’affaires ou du montant des commandes pendant quelques mois suffira à justifier un licenciement. La définition même du licenciement est revue et tirée vers le bas pour faire du salarié une variable. Les mineurs ne sont pas épargnés puisqu’il sera possible de faire travailler les apprentis de moins de 18 ans jusqu’à 10 heures par jour et 40 heures par semaine sans que l’inspection du travail ne puisse l’empêcher ! Les temps d’astreinte, pendant lesquels l’employé est sollicitable, pourront être décomptés des temps de repos. Le texte va même jusqu’à rogner le congé octroyé à la suite du décès d’un parent proche ! Comble de l’injustice, les indemnités prud’homales seront plafonnées sans aucun rapport avec le préjudice subit mais en fonction de l’ancienneté du salarié !

Une des mesures les plus scandaleuses et les plus idéologiques du projet de loi concerne les référendums d’entreprises. Sous couvert de démocratie, une véritable bombe antisyndicale est mise en place. Ainsi, le référendum d’entreprise pourra valider un accord même si les syndicats représentant 70% des salariés s’y opposent. Et, en général les salariés doivent toujours choisir entre le pire et le moins pire, le chantage et un pistolet sur la tempe ! Il s’agit de mettre à distance l’action syndicale, de dissoudre ce qui reste de structurel, d’organisé et d’institutionnalisé dans la défense des salariés. Sur le fond, il s’agit de laisser le salarié seul face à son employeur, dans un rapport de dépendance absolue. Déjà le patronat, voyant bien la brèche qui s’ouvre, réclame de pouvoir lui-même organiser ses propres référendums d’entreprise.

De nombreuses autres mesures tout aussi scandaleuses parcourent ce texte d’arrière-garde. Mais au-delà des mesures prises les unes après les autres, toute la philosophie du texte vise à individualiser le rapport au travail, à casser les structures collectives, à rendre le travailleur vulnérable et à dissocier l’économie de la société pour émanciper le capital du champ social et de la loi, donc de l’expression de la souveraineté populaire.

 Alors que le capital cherche à détruire le salariat en « ubérisant » le travail, le gouvernement anticipe ses sollicitations. Il lui est ainsi laissé le loisir d’exploiter à sa guise le travail et les travailleurs.

Parce que le gouvernement sait qu’il aura face à lui une opposition large du peuple de gauche et du mouvement syndical, la ministre en charge du projet a d’abord brandi, avant même que ne débute la moindre concertation avec les syndicats ou le moindre débat parlementaire, la menace d’un passage en force à l’aide du fameux article 49.3 de la Constitution. La levée de boucliers qui s’en est suivi a imposé une manœuvre en recul pour accréditer l’idée que le projet était amendable et espérer ainsi dissocier le front syndical commun. Mais la volonté et les objectifs demeurent, intacts, appelant une riposte la plus large et unitaire, la plus déterminée possible.

Le mouvement multiforme qui s’est enclenché contre ce recul civilisationnel peut déboucher sur un printemps social. Nous nous mettrons à sa disposition.

Rien n’est plus urgent que s’organisent dans les entreprises, les lieux d’études et de culture, les villes, villages et quartiers, des débats, conférences et séances de décryptage. Notre journal s’efforcera d’y apporter une contribution utile. Déjà se profilent des journées de mobilisations nationales début et fin mars. Il est possible de gagner jusqu’au retrait de ce texte. Chacune, chacun mesure la portée d’une victoire alors que le monde du travail et de la création en est privé depuis bien trop longtemps. Faute d’inversion de la courbe du chômage, peut-être pourrions-nous assister à une inversion du comportement du mouvement populaire, riche de perspectives heureuses.

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16/02/2016

LAMINE CAMARA : POURQUOI JE SUIS ELU !

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Responsable ONG, habitant de Draveil, le nouveau conseiller régional communiste de l'Essonne explique pourquoi il est élu et quelques unes de ses propositions.

L'urgence : l'accès à l'emploi des jeunes dans nos banlieues, acteur de terrain, membre associatif, je pars d'un constat simple, nous vivons dans des territoires où beaucoup de jeunes sortent trop tôt du système scolaire, sans diplôme, ni  qualification. Or nous sommes dans un pays où l'accès à l'emploi est fortement lié à un diplôme, des savoirs faire et des savoirs être.

Donc, il faut amplifier les dispositifs de la  région sur la formation professionnelle et les rendre plus opérationnels en permettant aux jeunes de pouvoir facilement reprendre des études et avoir une qualification.

 Ensuite, on constate sur le terrain,  que celles ou ceux qui ont travaillé dur pour obtenir leur bac, certains veulent privilégier les formations en alternance et se retrouvent très souvent confrontés à des difficultés pour trouver un contrat, cette démarche est un véritable parcours du combattant, beaucoup mettent un terme à leurs études, faute d'accueil en entreprise.

Comment permettre que les dispositifs puissent résoudre cette situation. De nombreuses solutions peuvent être envisagées notamment:faire un travail préalable avec les jeunes autour de la préparation du projet professionnel et cela tout au long du cursus scolaire à travers la multiplication d'actions en lien avec la découverte des métiers, lancer des dispositifs favorisant l'employabilité des jeunes, cela passe par comment rechercher un emploi, donner aux jeunes des outils pour postuler et décrocher un entretien...responsabiliser et inciter, notamment en conditionnant les aides publiques, les entreprises à embaucher au terme de ces alternances en CDI prévoyant si nécessaires des formations complémentaires;

L'insertion en emploi stable des jeunes doit être une priorité leur permettant d’acquérir leur autonomie financière. Donner des pouvoirs d'intervention dans les institutions de l'emploi aux associations de jeunes pour porter efficacement leurs exigences.

Un dernier constant concerne l'orientation des élèves, beaucoup de parents nous interpellent sur ce sujet, ils n'ont pas leur mot à dire, encore moins l'élève, les orientations subies, voire contraintes, sont aussi cause d'échec dans nos territoires.Je viens de dire que les parents n’ont pas de choix, encore faudrait-il qu’ils soient en capacité de comprendre ces enjeux, savoir parler et écrire.

Un véritable plan dans nos banlieues doit être mis en place pour permettre à chaque femme, chaque homme de pouvoir s'exprimer et lire, véritable clé contre l'exclusion. Ces dispositions doivent être complétés par un accompagnement des enfants dès la maternelle t tout le cursus scolaire des enfants. Aucun parent ne peut souhaiter l'échec de ses enfants !

J'en viens à mon deuxième sujet, la solidarité internationale, la coopération décentralisée.Membre d'ONG internationale, je reconnais les efforts consentis par la région sur ce domaine, j'entends également certaines critiques qui consistent à dire qu'il faut utiliser ces fonds alloués à la coopération décentralisée dans nos banlieues.

Je réponds, nous assistons souvent avec  impuissance, les yeux rivés sur nos médias, le nombre macabre des jeunes qui se noient en voulant venir en Europe, les actions extérieures de la région doivent résolument tourner vers des programmes d'insertion socio-économiques des jeunes dans les territoires d’intervention pour permettre à ces jeunes le choix de rester dans leur pays.Personne ne prend cette mer par choix.

J'ajoute également si ces départs forcés ont  entre autre une cause économique, il y a de plus en plus une cause climatique, certaines régions au Sud sont très affectées par le phénomène, insuffisance de pluie, de récolte... A l'aune de la Cop21 et les différents engagements sur le dérèglement climatique, il est important que la région dans ses actions internationales s'engage à mettre en place un fonds vert pour accompagner ses territoires de coopération dans leurs politiques de résilience et des énergies renouvelables, mettre dans les actions internationales de la  région, des entreprises qui sont tournées sur le développement durable en lien avec les territoires de la coopération.

Relever ces différents défis, telle est ma décision de rejoindre la liste " nos vies d'abord. N'oublions jamais qu'on partage la même planète"

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03/02/2016

LES ELUS COMMUNISTES SOUTIENNENT LES SALARIES EN LUTTE A EVRY ET DANS L'ESSONNE !

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Dans notre département, l’emploi est gravement attaqué avec plus de 1000 suppressions de postes, après les différentes annonces de plans de licenciements : comme à Général Electric, qui a racheté la branche énergie d’Alstom, à Découflé à Chilly Mazarin, une entreprise qui fabrique des machines à cigarettes, à La Compagnie Générale de Géophysique en conséquences de la baisse du prix du baril de pétrole mais qui ne désespère pas de « lever des fonds boursiers sur les marchés », à Pixmania, entreprise de vente en ligne aujourd’hui en redressement judiciaire.

Des menaces pèsent également sur Nokia-Alcatel, après le rachat d’Alcatel Lucent par Nokia, car les deux entreprises sont en concurrence directe avec leur activité.

Dans une conférence de presse la CGT de l’Essonne a déclaré « l’état d’urgence sociale » pour l’emploi.

Quant aux entreprises d’Etat, aux collectivités territoriales, les politiques d’austérité si elles ne sont pas contrées, auront des conséquences sur l’emploi, comme à ErDF ou à La Poste où déjà des milliers d’emplois ont disparus ou vont disparaitre.

Les mesures votées par le conseil départemental de l’Essonne sont une attaque en règle contre les Essonniens-nes notamment les plus démunis, contre le personnel du Conseil départemental, et contre le service public, source d’égalité des citoyens-nes.

Quelles mesures prendre ? Alors que notre département subit la plus forte hausse annuelle du chômage de l’Ile-de-France, + 4,9 % en un an, il est de notre responsabilité de ne pas laisser passer cette nouvelle attaque contre le monde du travail, contre le droit de grève.
Nous soutenons la demande de la CGT que se tienne rapidement, sous l’égide du Préfet, une rencontre avec les forces institutionnelles de l’Etat, le Medef et pourquoi ne pas y associer les élus.

Le Parti communiste avec ses élus-es est disponible pour apporter des solutions, face à une situation de plus en plus tragique dans notre département. « Zéro chômeurs, tous travailleurs ! » La question de l’emploi comme de la formation est la grande préoccupation des français. Elle est aussi, de fait, au coeur d’une bataille nationale que nous avons lancée. Le PCF propose de redistribuer la manne financière des dividendes versée aux actionnaires, en redonnant du pouvoir d’achat aux salariés. Budget de l’Essonne voté par la majorité de droite au conseil départemental : 35 millions d’aides sociales 105 postes d’agents départementaux, 29 % d’augmentation d’impôts.
Par exemple :
en augmentant le SMIC de 15 % sur 3 ans,
en mettant fin au gel du point d’indice dans la fonction publique,
en augmentant de 15 % les retraites,
en réduisant le temps de travail pour aller vers les 32 heures,
en luttant contre la précarité en sécurisant l’emploi et la formation, etc…
Résistance, non à la « criminalisation » de l’action syndicale
Pour le gouvernement actuel, la cause est entendue : il serait inutile de chercher à résister
aux marchés financiers et il n’y aurait donc qu’à aller au-devant de leurs exigences !

La loi Macron cache un projet de déshabillage total de tous les droits collectifs, face à la
nouvelle attaque du patronat pour imposer la fin du CDI. M. Gattaz propose un nouveau contrat dit contrat « agile » qui devrait « sécuriser les motifs de séparation » pour le patron.
Lorsque les salariés résistent, pour défendre leur emploi, la justice est davantage au service du patronat comme pour la condamnation des "8 de Goodyear", ou pour les mises en examen de salariés d'Air France, ce qui suscite une colère légitime dans de nombreux départements, et dans tout le pays, où des travailleurs sont en but à la « criminalisation » de l’action syndicale.
Halte à la répression
En Essonne, ce sont 35 salariés de la plateforme ID Logistics -groupe mondial de 874 millions de chiffre d'affaires- qui sont licenciés pour fait de grève, au faux motif de faute lourde.

Les communistes, les élus-es communistes de l’Essonne, apportent leur soutien aux salariés d'ID Logistics.
Ils invitent les travailleurs, les citoyens-nes, les syndicalistes, à débattre partout de la construction d’un projet politique de gauche, sur des valeurs de gauche, répondant à leurs besoins et leurs attentes.

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Les élus communistes républicains d'Evry apportent aussi un total soutien à la juste colère exprimée par les salariés du Crédit Agricole Consumer Finance d'Evry

Lors du Comité d’entreprise de Crédit Agricole Consumer Finance du 28 janvier 2016, la direction a annoncé que l’ensemble des activités sur Evry et Arcueil seraient transférées à Massy. Cela concerne 1000 salariés sur les deux sites d’Evry et plus de 300 sur Arcueil. Unanimement, les représentants des personnels ont dit non à cette décision.

Nous soutenons leur opposition à un projet qui va se traduire pour beaucoup de salariés par une dégradation de leurs conditions de vie, dans la mesure où ils sont nombreux et depuis longtemps à vivre à Evry, Ris-Orangis et ses environs et à Sénart en Seine-et-Marne.
Les activités de Sofinco reprises par Crédit Agricole Consumer Finance existent depuis des décennies sur le territoire de l’ancienne ville nouvelle d’Evry et ce départ est donc d’abord une mauvaise nouvelle pour les salariés eux-mêmes, voire pour leur emploi.

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31/01/2016

Liberté pour Wafa Charaf !

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Wafa doit s’acquitter d’une somme de  5500 euros. Sa famille au revenu modeste,  n’a pas les moyens de payer cette somme. Les organisations et les personnes de son comité  de soutien ont ouvert une souscription pour l’aider financièrement à s’acquitter de son amende.

wafaa.jpgWafa Charaf est jeune militante associative  et politique marocaine  emprisonnée le  27 avril  2014  à Tanger au Nord du Maroc puis condamnée le 11 août 2014 à un an de prison ferme et à 5000dh ( 500 euros) d’amende et 50 000dh (5000€) de dommages pour « mensonges et diffamation », au cours d’un procès inéquitable.

Le tribunal doublera la peine de Wafa en appel, elle sera condamnée à deux ans de prison. Les amendes et dommages maintenus. Rappelons que Wafa a été arrêtée suite à sa plainte pour enlèvement. En effet, à la suite d’une manifestation pacifique en soutien aux syndicalistes de la zone franche de Tanger arbitrairement licenciés, Wafa a été enlevée et menacée du fait de son action en soutien aux ouvrier-e-s licencié-e-s.

Les parrains et marraines de Wafa et des organisations françaises ont conduit une mission au Maroc. Les délégués n’ont pas obtenu de réponse à leur demande de visite à la militante, mais ils ont pu rencontrer ses proches à Tanger.
Courageusement Wafa Charaf a entamé des études de droit en prison et reste très déterminée. Elle est actuellement à la prison de Larache où elle a été transférée l’été 2015. Elle a été délibérément éloignée de sa famille et de ses amis.
Nous rappelons qu’elle doit s’acquitter d’une somme de  5500 euros. Sa famille au revenu modeste,  n’a pas les moyens de payer cette somme. Les organisations et les personnes de son comité  de soutien ont ouvert une souscription pour l’aider financièrement à s’acquitter de son amende.
Le lien pour souscrire est : https://www.lepotcommun.fr/pot/ue7mu6lo
C’est le prix de sa liberté que notre solidarité doit l’aider à retrouver.
 
Nous demandons la libération de Wafa Charaf ainsi que l’arrêt des poursuites contre elle. Comme Wafa, nous demandons l’instruction de sa plainte pour l’enlèvement  dont elle a été la victime.
Marie –Christine Vergiat, députée Européenne
L’AFASPA, Association Française d’amitié et de Solidarité avec les peuples d’Afrique.
L’organisation femmes-égalité
L’association AILES femmes du Maroc, association interculturelle pour la laïcité , légalité et la solidarité avec les femmes du Maroc
Le MRAP, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les peuples.
LE PCF, Parti Communiste Français
AMF, Fédération des Associations des Marocains de France 
L’ATMF, Association des Travailleurs Maghrébins de France
CORELSO, Comité pour le respect des libertés au Sahara  occidental
APEL-Égalité.
Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l'Homme en Tunisie
ASDHOM, Association de défense des droits de l’Homme au Maroc.
l'AFAPREDESA, Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis
La voie démocratique – Région Europe.
Gilles Manceron, historien ; Dr Irene Fernández-Molina, University of Exeter(UK); Mercedes Jiménez , Université de Barcelone.
 
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