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28/07/2015

Nous refusons l’Europe avare et austéritaire menée par Merkel et Schäuble

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younous.jpgSurvivre ou mourir, tel était le seul choix laissé à Alexis Tsipras par Younous Omarjee Député européen GUE, premier vice-président de la commission du Développement régional, membre de la commission du Budget

La vision emmenée par Angela Merkel et Wolfgang Schäuble, et suivie par 26 autres gouvernements au pouvoir, prône une seule vision de l’Europe : la leur. Une Europe austéritaire, avec pour seules règles du jeu la rigueur budgétaire et la stabilité monétaire, gelant toute possibilité de relance tant au niveau national qu’européen. Une Europe avare, faite d’États se livrant à une guerre économique conduisant au triomphe de certains et à l’asphyxie d’autres. Une Europe dans laquelle l’ensemble des jeunesses seraient conduites à devoir se déplacer vers les pays riches en décroissance démographique, et où le Sud finirait par se réduire en zones de villégiature, en Club Med pour riches.

L’élection d’Alexis Tsipras en Grèce a fait émerger au cœur des sommets feutrés des chefs d’État européens une parole nouvelle que beaucoup s’impatientent de faire taire. Cette parole rappelle que les règles budgétaires mises en place ont été désastreuses, que l’immuabilité d’un euro créé pour les pays riches et stables ne profite qu’à certains et que le débat économique et démocratique n’existe plus en Europe depuis trop longtemps. Cette vision emmenée par Alexis Tsipras ramène avec elle un espoir, celui de voir enfin changer l’Europe.

C’est bien entre ces deux visions, entre la fin de l’histoire promue par les tenants de l’ordo-libéralisme ou la continuation du progrès par l’approfondissement d’une Europe politique fondée sur le développement et la solidarité, qu’aujourd’hui se concentrent toutes les crispations. Le message adressé par le Conseil européen, à l’instar de l’Allemagne, doit être compris dans toute sa gravité : toute alternative politique et toute politique économique alternative dans la zone euro expose dorénavant au pire. Cette fin de l’histoire écrite par l’Allemagne oblige à rentrer dans les rangs et à marcher au pas.

Dans cet affrontement, il faut cependant entrevoir que, si le mémorandum adossé au renouvellement des prêts reste modifiable dans les années à venir, toute sortie de l’euro serait a contrario définitive. Amener sa population dans l’inconnu en sortant de l’euro sans avoir reçu ce mandat était tout ­simplement impossible pour Alexis Tsipras. Le scénario écrit à l’avance par Schäuble, l’étranglement et l’isolement de la Grèce, la sortie de la Grèce de la zone euro et le remplacement du gouvernement Tsipras par un gouvernement à la solde, a été déjoué. En imposant à Alexis Tsipras ces conditions impossibles, et pour certaines des plus fantaisistes et surréalistes, les objectifs visés étaient bien ceux-là. Une fois de plus, le premier ministre grec a eu l’intelligence de ne pas tomber dans le piège tendu pour sauver ce qui était possible de l’être et continuer à rester aux commandes pour protéger son peuple du pire. Survivre ou mourir, tel était au fond le seul choix laissé.

Les conditions imposées à la Grèce dans cet accord sont en effet extrêmement brutales et seront très douloureusement accueillies et ressenties par le peuple grec. Comme elles blessent tous les Européens attachés à la dignité des peuples, à leur souveraineté et à la démocratie aujourd’hui encore violentée. C’est bien parce que l’accord qui sera mis en œuvre est une nouvelle violence faite à la Grèce, à sa population, et à ses dirigeants, c’est bien parce que nous le considérons comme une nouvelle forme de ­colonisation, que nous devons réaffirmer avec force notre soutien et notre confiance à Alexis Tsipras. Seul à même, dans ces circonstances historiques, inédites, d’être le meilleur bouclier du peuple grec. Beaucoup de voix s’élèvent pourtant pour un Grexit ou même la fin de l’euro. Si nous vivons ce moment le cœur serré et l’esprit révolté, il nous appartient, puisque les autres l’ont oublié, de garder raison, de ne pas nous cantonner à une réaction passionnelle et surtout de ne pas omettre de penser économiquement ce qui se passe pour mieux le combattre. La sortie de la Grèce de la zone euro serait une catastrophe pour la Grèce, et une faillite de l’Europe.

Cela d’abord parce que le passage de l’euro à la drachme alourdirait pour la Grèce le poids de sa dette déjà insoutenable. Si la Grèce passait à la drachme, il faudrait assumer sa dévaluation immédiate face à l’euro, et l’augmentation de la dette serait proportionnelle à la dévaluation de sa monnaie face à l’euro. Une dévaluation de 50 % doublerait la dette grecque. Une situation qui produirait aussi de multiples autres conséquences en chaîne, néfastes pour le pays. Une fois le pays passé à la drachme, les échanges commerciaux (imports) resteraient eux toujours en euros. La Grèce devrait acheter massivement des euros pour réaliser ces échanges. Cette ­situation deviendrait désastreuse, les exportations rapporteront moins et les importations coûteront beaucoup plus. Le déficit commercial de la Grèce se creuserait et le prix de la vie s’en trouverait d’autant augmenté. Assurément, l’idée européenne a pris un grand coup. Il nous appartient cependant, contre vents et marées, de la reconstruire. Dans cet effort, il nous faut d’abord nous efforcer de repousser tout antigermanisme naissant, car c’est confondre un gouvernement et son peuple. Il nous faut aussi voir que le gouvernement allemand, bien qu’il ait ­emmené cette vision que nous combattons, n’est pas seul responsable dans cette histoire. L’ensemble des gouvernements européens au pouvoir ont cautionné et soutenu le chaos qui s’est instauré. Le combat que nous menons n’est pas un combat contre des peuples, mais un combat pour la citoyenneté et la capacité de nos ­démocraties à agir face aux intérêts des puissants. Et si, comme le disait Blum, « l’idée avec laquelle il faut en finir est précisément celle de la souveraineté sans limites et sans mesure de chaque nation, à ­l’intérieur de ses frontières fortuites », il est alors pour nous temps de reprendre ces chantiers tant délaissés pour inventer ce qui nous permettra, pour les jeunes générations, d’en finir avec l’idée qui établirait que des ­négociations tenues entre des gouvernements dans des salles à huis clos suffisent à elles seules à faire démocratie. Mais le repli national ne peut être notre combat.

Le vaste idéal social, solidaire, alternatif et écologiste que nous portons et qui nous rassemble ne reconnaît ni frontière, ni division humaine. Il reconnaît tout au contraire que sa sortie de l’ombre est d’un intérêt vital pour le projet européen.

Face aux marchés qui ont, eux, déjà aboli toute notion de frontière, le XXIe siècle nous appelle à nous dépasser et à nous réinventer. Il est de notre devoir de réussir à porter nos idéaux dans toutes les structures de pouvoir existantes. Cette perspective nous permettra de faire que les idées de la nécessaire solidarité entre tous, de l’alternative possible à la gestion capitalistique du monde, et de la nécessaire écologisation de toutes nos pratiques, puissent un jour être en capacité de changer le monde nouveau qui nous fait face. Nous n’avons pas d’autre devoir que celui-ci, et, si nous le refusons, alors nous serons condamnés à échouer et à faire échouer avec nous les vastes idéaux que nous portons.

L’Europe est fragmentée par ceux-là mêmes qui hier prônaient son avènement, et qui jugent désormais que son renforcement politique conduira à faire peser des contraintes trop lourdes et pesantes sur les marchés libéralisés. C’est à nous, à présent, pour refuser l’enfermement de la construction européenne dans les seules logiques économiques et monétaires, de ­reprendre à bras-le-corps l’approfondissement du projet politique. Il nous faut donc agir et agir vite pour faire renaître ce qu’il nous reste de solidarité et de démocratie, et enrayer la marche de l’Union européenne vers le précipice.

Tribune publiée dans le journal l'Humanité

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27/07/2015

Essayer d’être communiste

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Jean Ortiz, article publié dans l'Humanité

Est morte une perversion du « vieux rêve qui bouge », pas l’idée communiste elle-même. Le certificat de décès est celui d’une caricature de nos valeurs ; les aspirations qui sous-tendent notre engagement n’ont pas été invalidées par le fiasco historique.

L’idée communiste continue à travailler le monde malgré la débâcle du « socialisme réel » : les crimes, les camps, les baillons, l’arbitraire, le parti-Etat, mais aussi une certaine égalité sociale, du travail pour tous, la santé et l’éducation gratuites, les services publics... Si la perversion est morte et enterrée (paix à son âme !), le deuil sera long. Très long. Il va peser longtemps encore contre les révolutionnaires. « Changer la vie » a produit le meilleur et le pire... Mais l’alternative reste bien encore et toujours : « socialisme ou barbarie ».

manouchian-grand.jpgPensons à Rosa, à tous ceux qui « se levèrent avant l’aube » pour contribuer à ce « monde meilleur », à nos libertés, à nos acquis sociaux... pensons à ces morts qui ne meurent jamais, anonymes ou célèbres, communards, mineurs et vignerons insurgés, résistants de la première heure, FTPF, MOI-istes, militants anticolonialistes, métallos grévistes, syndicalistes réprimés, assassinés, internationalistes altruistes, Brigadistes d’une patrie d’idéal, « passeurs » antifranquistes, martyrs de Charonne, de « l’Affiche rouge », communistes solidaires de l’Algérie, du Vietnam, de Lumumba, de Cuba, du Chili, de Mandela, des Palestiniens...

Leurs doigts montraient la lutte... Regardons la lutte. Inscrivons nos pas dans le chemin, à la fois à poursuivre et à inventer, ENSEMBLE. Avec lucidité, enthousiasme, et sans nostalgie de ce qui a échoué... même si la vraie nostalgie peut être un rêve d’avenir.

La chute du mur de Berlin n’a pas invalidé notre idéal, cet horizon d’humanité réhumanisée, l’exigence du bien commun, des biens communs, du partage, du collectif, de la socialisation, du bonheur individuel et collectif, « de l’horizon d’un homme à l’horizon de tous » (Paul Eluard).

La « question sociale », essentielle, reste à résoudre. Elle est désormais imbriquée, intrinsèquement liée, à la « question écologique ». On ne résoudra pas l’une sans l’autre... « Socialisme (écosocialisme) ou barbarie ». Le capitalisme porte en lui un ordre prédateur et cannibale de l’homme et de l’environnement, de la nature, des écosystèmes, un mode suicidaire de produire, de consommer, de croître...

L’ordre injuste et violent du monde est délibérément, volontairement organisé par les classes dominantes. Il ne constitue pas un état naturel à subir, donné à tout jamais, intouchable. 1% de la richesse de 229 familles les plus riches de la planète suffirait à assurer l’eau potable à chaque être humain. Question de volonté politique...

Alors repolitisons tout, réapproprions-nous notre histoire, notre « identité », vivante, à la fois héritage et création permanente, n’abandonnons pas la colère à d’autres, ne nous laissons pas assimiler au « système » par des pratiques politiciennes, trop électoralistes, faisons FRONT, entrons en résistance, en révolte politique, éthique, humaine, contre cet ordre sauvage qui fabrique des monstres, et qui s’en sert, qui saigne des millions de « pauvres » (assis sur des trônes de pétrole) ; qui standardise, lobotomise, mercantilise, affame afin d’amasser des fortunes kolossales, kkollossalles, pour une poignée de vampires assoiffés de profits, qui répand la peur et la haine de l’autre, qui fait le plein de vacuité... Et le pire empire chaque jour. Alors : « Socialisme ou barbarie ».

Revalorisons tout ce que le néolibéralisme dévalorise, détruit : la justice sociale, l’humain, le vivre ensemble, le lien social, le travail, la souveraineté nationale, le métissage, l’interculturalité, l’eau, le vent, les forêts, l’amour, le désir, l’art, la philosophie... Rendons désirable l’alternative civilisationnelle communiste...

Oui je crois -encore- en l’utopie sociale et politique. Les réalités d’aujourd’hui sont tellement têtues qu’elles peuvent devenir le monde nouveau de demain. Les maîtres du monde veulent nous empêcher de rêver : empêchons-les de dormir ! (paraphrase)   Donnons un horizon révolutionnaire à nos actes, et nommons-le. Nommons-le. Soyons nous-mêmes et ouvrons toutes grandes portes et fenêtres. « Etre ne suffit plus à l’homme, il lui faut être autre ; ainsi s’exerce le gouvernement de l’esprit » (Louis Aragon)

Soyons donc nous-mêmes et autres à la fois; révolutionnons-nous, ensemble, pour être pleinement nous mêmes. « Sans les autres, personne ne serait autre chose que rien » (Mafalda). Bien vu !! Donnons du sens à tout. Atout sens, et « désormais le mot révolution sera le nom de la civilisation » (Victor Hugo)

« L’archaïsme » a donc de l’avenir. La révolution commence aujourd’hui. Si nous le voulons.

Ici et maintenant. Par de petits matins, des espaces à libérer, des solidarités à construire, des idées à combattre, de nouvelles façons de faire de la politique... ON LACHE RIEN ! Dehors il fait lourd.

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25/07/2015

LENINE+RENAUD : VIVE LA REVOLUTION VERBALE !

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Des musiciens du Nord Pas de Calais ? « Ils ont dans le cœur la chaleur qu’ils n‘ont pas dehors »… Vérifié. Et pas que la chaleur, le swing et l’autodérision.

Je les ai découverts à l’Européen à Paris le 20 mai dernier. Chemise sans coupe, cheveux courts, look banal, plus norm-core, tu meurs ! Ils sont quatre musiciens et deux chanteurs (une boule d'énergie qui ne tient pas en place, un grand maigre imperturbable), ils doivent avoir la quarantaine, et vous balancent leurs musiques pleines de verve, de poésie et de sacrées vérités sur notre monde.

L‘air de rien, joyeux drilles, piliers de bar (qu’ils disent), ils passent d’un tempo gipsy à une valse lente ou à un tango, d’une mélodie obsédante à un folk un peu seventie’s ou… du cajun… C’est extraordinairement diversifié. Franck, le trapu, vous parle entre chaque chanson, noue un lien immédiat, sympa, juste, balance une courte explication à tel morceau, on les a compris.

Ce sont des  artistes engagés à gauche, et plus que cela : des cerveaux vifs et lucides ; en empathie avec la souffrance mais qui, bravaches, en font une gueulante ricaneuse. Ils rigolent, se charrient, chambrent leur public,  nous mettent dans leur poche.

Et tout cela avec un tempo et une énergie qui  secoue et donne envie d’aller les embrasser. Une  putain de séduction !

Par Catherine Schwaab, rédactrice en chef à Paris Match

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22/07/2015

Eleveurs : "Les annonces gouvernementales ne répondent pas à l'urgence" (PCF)

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À l'issue du Conseil des Ministres vient d'être annoncé le plan destiné aux éleveurs. L'ensemble des mesures, notamment les allégements, reports de charges et cotisations vont être les bienvenus, à la condition qu'en bénéficient les plus fragiles et modestes. Les banques de l'agriculture doivent mettre la main à la poche.

Ces mesures de situation de crise arrivent tardivement au regard du diagnostic connu : démantèlement des outils de régulation, libéralisation des marchés, concentration de l'agriculture au profit des géants de l'agroalimentaire... Les annonces gouvernementales ne répondent pas aux enjeux et à l'urgence de la situation.

Faute d'affronter la rémunération du travail paysan en posant fermement la répartition de la plus value entre producteur, transformateur et distributeur, les orientations indiquées ce jour risquent de n'être qu'incantatoires, comme le soulignent les éleveurs.

Quant à la droite agitée ces dernières heures, c'est elle qui a offert à la grande distribution les coudées franches sur les prix bas et les importations massives. La fuite en avant vers les fermes usines et la libre concurrence vont continuer de favoriser l'élimination des exploitations les plus modestes, aux dépends de la santé publique et du consommateur.

Nous proposons de reconstruire une production nationale pour répondre au besoin humain. Le droit à une alimentation de qualité pour tous appelle à une vraie politique de gauche. Rémunérer justement les producteurs et mieux répartir la valeur ajoutée dans les filières agricoles.

Nous proposons de légiférer sur la réduction des marges et pratiques abusives dans la grande distribution. Les prix agricoles doivent faire l'objet de négociations annuelles et pluralistes à travers des conférences des prix. Les filières alimentaires relocalisées doivent être soutenues.

L'Europe doit reconquérir l'ambition de sa souveraineté alimentaire. Elle doit se doter d'outils de gestion et de planification, tels des stocks régulateurs, des prix indicatifs... Pour que la PAC soit au service de l'intérêt général, il faut faire échec au projet de Traité Transatlantique.

Nous invitons le monde agricole, salarié, citoyen, à construire des majorités d'idées et de projets sans attendre. L'occasion nous est donnée lors des élections régionales, d'encourager l'agriculture paysanne et la transition écologique en relocalisant notre alimentation. Des solutions émergent : conditionnalités des aides publiques aux entreprises agroalimentaires, circuit court dans la restauration collective, gestion publique du foncier.

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PIERRE LAURENT RENCONTRE SYRIZA ET ALEXIS TSIPRAS

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J'étais à Athènes pour évaluer avec Alexis Tsipras la nouvelle situation, en Grèce et en Europe, après l'accord du 13 juillet, extorqué au gouvernement grec par la droite dure et les créanciers.

J'ai rencontré aussi Tasos Koronakis, le Secrétaire général de Syriza, et les deux représentants du parti au bureau exécutif du Parti de la gauche européenne, Yiannis Bournous et Natasa Theodorakopoulou.

C'était un premier geste urgent de solidarité du PGE et des communistes français.

La lucidité et le courage politique de nos camarades sont remarquables. Pour eux comme pour nous, le combat continue pour "libérer les Grecs et les européens de la prison de l'austérité" (AT).

Nous allons, ensemble et dans nos pays respectifs, prendre le temps de tirer toutes les leçons de ce tournant historique en Europe.

Notre conviction partagée est que cette réflexion est indispensable, après le choc, pour se fixer de nouveaux objectifs communs et que nous devons penser les conditions d'une élévation générale du débat d'idées et du rapport de forces européen.

Quelques pistes, comme la proposition d'un observatoire "troïka watch" sous l'égide du Parlement européen, sont déjà sur la table.

RDV à la Fête de l'Huma où la délégation de Syriza sera nombreuse et de haut niveau, contente de dialoguer avec nous.

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18/07/2015

CHANSONS ROUGES, NOTRE NOUVELLE WEB RADIO

 

Chansons Rouges, web radio, la radio qui change du monde avec les chansons de la révolution pour vous, avec les interprètes qui bougent ce monde :

Amal Murkus, Les Communards, Daniel Lavoie, Groupe 17, Jean Ferrat, Julia Boutros, Mouloudji, Patti Smith, Renaud, Buena Vista Social Club, les 4 barbus, Mécano, Nina Simone, Grégoire, Madonna, Pierre Bachelet, Pierre Perret, Raul Paz, Coeur de l'armée rouge, Dominique Grange, Georges Moustaki, Leny Escudéro, Agnès Bihl, HK et les Saltimbanks, Marc Ogeret, Catherine Ribeiro, Compagnie de Lampora, Francesca Soleville, Les escrocs, Boris Vian, Chansons bifluoré, Isabelle Aubret, Joe Cocker, Joé Dassin, Tina Turner, Yannick Noah, Carlos Mejia Godoy, José Afonso, Manitas de Olatas, Pete Seeger, Amina Alaoui, Anton Karas, Chris Réa, Hubert Félix Théfaine, Félix Leclerc, Vignault, Nathalie Cardone, Freddie Mercury, Idir, Manu Chao, Léo Ferré, Marc Gélinas, Nana Mouskouri, Souad Massi, Shakira, Edith Piaf, Antoine Ciosi, Bernard Lavilliers, François Béranger, Henri Tachan, Michel Fuguain, Johan Baez, Patricia Kaas, Le Grand Corps Malade, Francis Lalanne, Léonard Cohen, Les Quilapayun, Victor Jara.

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15/07/2015

Grèce - Intervention de Pierre Laurent au Sénat sur l’accord du 13 juillet

pierre laurent,grèce,sénat

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC du Sénat ont exprimé cet après-midi, par la voix de Pierre Laurent, leur refus de la loi d’airain imposée par les dirigeants de la zone euro à la Grèce.

Ils refusent que l’austérité soit le seul avenir de l’Europe, que la puissance financière allemande impose, seule, son ordre.

Ils refusent les nouvelles souffrances ordonnées au peuple grec par l’accord qui s’apparente à un coup de force, validé au matin du 13 juillet.

Le peuple grec est victime depuis 5 ans d’une politique de réduction massive des droits et du niveau de vie. Cette politique est un échec et les institutions européennes, associées au FMI, la troïka, persévèrent et accélèrent, saignant plus encore jusqu’à la déraison la Grèce, son peuple.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC soutiennent Alexis Tsipras qui, avec courage, a résisté jusqu’au bout pour éviter à son pays la sortie de la zone euro et le désastre qui s’ensuivrait. Ils soutiennent cette démarche de résistance à ceux qui entendent se débarrasser de la Grèce, nonobstant leur propre idéal européen.

Alexis Tsipras et son gouvernement ont fait face à un chantage inacceptable et écoeurant qui suscite colère et désarroi. Pour eux, c’était subir ou s’effondrer.

Les forces progressistes européennes ont aujourd’hui un rôle premier à jouer pour dénoncer la fuite en avant libérale prônée par Angela Merkel qui hypothèque l’avenir européen.

Un autre accord est possible, un accord respectueux de la démocratie et du choix du peuple grec, un accord plaçant les banques qui s’engraissent sur son dos devant leurs responsabilités, un accord mobilisant les immenses richesses au service du progrès social et de l’investissement pour l’emploi en Grèce comme en Europe.

Dire non à cet accord cynique et rétrograde, c’est permettre à la Grèce de se reconstruire sur d’autres valeurs que celles de la finance et la concurrence.


Grèce - Intervention de Pierre Laurent sur l... par CN-PCF

18:53 Publié dans ACTUALITES, ACTUes-Vidéos, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, grèce, sénat | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!