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10/08/2013

ILS SERONT A LA FETE DE L'HUMA 2013 : MATTHIEU CHEDID

matthieu chedid,fête de l'humanité 2013Matthieu Chedid sera 
en tête d’affiche sur la grande scène. Retour sur le parcours du chanteur, qui se produira pour la première fois à la Fête.

Plus de dix ans après son Baptême, du titre de son premier album, Matthieu Chedid a su s’imposer comme la bonne étoile de la chanson française, tirant une valise de souvenirs aussi pleine de costumes chamarrés que d’artistes, avec lesquels il a collaboré. Si Matthieu Chedid, qui deviendra -M-, qui deviendra lui même Mister Mystère, a su s’imposer sur le devant de la scène, ce n’est pas moins grâce à son talent qu’à son imagination débordante, mère supérieure ayant droit de regard sur tout ce qu’il entreprend. Le phénomène -M- se propage rapidement et on l’aime comme un emblème…

Machistador

Matthieu a su s’imposer, en vrai machistador, ce n’est pas rien de le dire. La carrière de ce petit-fils de la poétesse Andrée Chedid et fils du musicien Louis Chedid était presque tracée. Avec Julien Voulzy et Thomas Dutronc, fils respectifs de Laurent Voulzy et de Jacques Dutronc, il forme son premier groupe, les Bébés fous. S’ils affichent une réelle volonté de s’affranchir de l’école paternelle, Matthieu avoue pourtant qu’il n’était alors qu’une pâle copie de Louis Chedid, «avec moins de talent», distingue-
t-il, dans une humilité certaine et qui a aujourd’hui encore su rester sienne.

En 1997, il se lance dans sa propre carrière et installe dans la maison de famille le Labo -M-, où il enregistre ses premiers titres. S’il prévoit de les faire chanter par d’autres, il finit par s’y coller, ayant du mal à concevoir que ses textes plaisent. Il n’aime pas particulièrement sa voix au timbre si haut perché, mais a toujours reçu le soutien de ses proches. C’est quand -M- affirme sur un air tout à fait funky sur toutes les radios: «Je suis un missionnaire de la drague, je l’avoue…» qu’il connaîtra son premier succès médiatique. Sa sœur, Émilie Chedid, sera dès lors sa coordinatrice visuelle et réalisera ses clips.

Docteur Mathieu, Mister M

Matthieu, le grand timide, se crée alors un personnage aux allures loufoques, costume rouge pétard et la coiffure dessinant une étrange forme de M.

-M-, c’est l’ombre de Matthieu, son côté punk dissimulé. Quand, en 1999, il s’attaque à la promotion de son second opus, Je dis aime, la chanson du même nom, -M- a fait voyager plus de 500 000 Français au cœur de son monde virtuel. Mais c’est en 2000, lors de sa collaboration sur l’album Bliss et de la tournée Divinydille, de Vanessa Paradis, qu’il se fait connaître du grand public. Il revient avec Labo -M-, un recueil instrumental, puis, en 2003, avec Qui de nous deux (voir la vidéo), dont la symbolique guitare rose, Billy, du nom de sa fille, fera une partie de la médiatisation.

Ses concerts contribueront grandement à son succès, véritable spectacle où il met en scène son personnage. Il remplit le mythique Olympia, Bercy par trois fois et fait la tournée des festivals français. Toujours soucieux d’une proximité avec le public pour rendre sa musique accessible, il participe au DVD, les Leçons de musique de -M-, dans lequel il décortique quatre de ses titres. Mister Mystère fait son apparition en 2009, Brigitte Fontaine, la zazoue, lui a prêté sa plume pour sept de ses titres. En 2012, Matthieu annonce son sixième album, Îl, dont le premier single, Mojo, apparaît comme plus électro-rock que les précédents. Un artiste « made in France », avec un style séducteur et efficace, mêlant pop, rock’n’ roll et funk à la fois, -M- a su trouvé son gimmick.

Le site de la Fête de l'Humanité 2013

 


-M- Qui de nous deux par bhads

09/08/2013

RELIGION ET LAICITE, UNE LECON DE TOLERANCE !

manifretmgb007.jpgPAR MARIE GEORGE BUFFET, DEPUTEE COMMUNISTE DE LA SEINE ST DENIS
 
En ce jour de fin du ramadan, je veux me joindre au message de fête et de paix porté par nos compatriotes musulmans.
 
La République aime la laïcité car elle est source de liberté. Chacune, chacun a une pensée , une foi qu'importe!
 
L'essentiel , c'est que chacune, chacun puisse la porter ou l'exercer en toute tranquillité et que le toutes , tous ensemble nous soyons les gardien-nes et surtout les acteurs, actrices de l'égalité des droits pour tous les enfants de la République

08/08/2013

« Sécurisation de l’emploi » : un cas d’école dans le Puy-de-Dôme

eLBA.jpgCadeau de vacances pour les 84 salariés de l’entreprise Elba à La Monnerie-le-Montel, dans le Puy-de-Dôme : le 8 juillet 2013, Eric Joan, PDG du groupe Hamelin, auquel appartient Elba, a annoncé la fermeture du site sur lequel ils travaillent.

Implanté dans 19 pays, avec un effectif de 4 200 salariés, ce groupe possède également les marques Oxford, Canson et Bantex. C’est au nom de la compétitivité qu’il veut fermer cette usine qui fabrique plus particulièrement des classeurs à anneaux, alors que le chiffre d’affaires du groupe a été multiplié par 10 en 20 ans, pour atteindre 700 millions d’euros aujourd’hui. Le magazine « Challenges » vient aussi de nous apprendre que la famille Hamelin figure en bonne place dans la liste des 500 plus importantes fortunes de France, avec un patrimoine de 85 millions d’euros.

 Dans ces conditions, quel crédit peut-on accorder au motif du licenciement économique ? Les salariés, que j’ai immédiatement rencontrés, ne s’expliquent toujours pas cette annonce alors qu’il y a quelques semaines seulement, leur hiérarchie les félicitait pour la qualité du travail et la productivité du site.

 La fermeture du site a été annoncée aux salariés sept jours seulement après la publication du décret précisant les nouvelles modalités d’application des procédures de licenciements collectifs pour motif économique, découlant de la loi dite de « sécurisation de l’emploi », initiée par le MEDEF. Ainsi, les opportunités offertes par la nouvelle législation afin de licencier sans entraves sont pleinement mises à profit dès leur publication, confirmant de façon magistrale les atteintes sans précédent au droit du travail que recèle cette loi, vigoureusement combattue, en avril dernier, par les parlementaires du Front de gauche.

 D’une part, Hamelin ne disposant pas de comité central d’entreprise, le Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) ne sera pas applicable au niveau du groupe mais dans chaque entreprise concernée par les restructurations : une aubaine qui aura l’avantage de limiter à deux mois le délai durant lequel le comité d’entreprise pourra donner un avis dans la mesure où les licenciements annoncés sont inférieurs à 99 sur chaque site.

 D’autre part, en supprimant la possibilité d’intervention du juge des référés durant la procédure, la loi prive les représentants des salariés de mesures provisoires et rapides, destinées à sauvegarder leurs droits, ainsi que d’un jugement impartial et sérieux quant à la légalité du plan présenté par l’entreprise.

 Enfin, le délai restreint de deux mois ne permet plus à l’expert désigné par le comité d’entreprise d’analyser sérieusement la validité du motif économique des licenciements comme cela était le cas précédemment. Désormais, seule l’administration donnera un avis, mais il se limitera à juger la qualité des reclassements des salariés, sans aucune possibilité de contester le bien-fondé du motif économique.

 Le constat est amer : dès son application, la loi dite de sécurisation de l’emploi amplifie les reculs sociaux et les atteintes aux droits des salariés alors que le gouvernement refuse toute mesure législative pour mettre un terme aux licenciements abusifs. Face à cette situation, j’ai pu mesurer la colère et la désillusion des salariés d’Elba qui en font la douloureuse expérience. Leur lutte a notre soutien actif.

elba,ani,andré chassaigne,puy de domeChronique d'André Chassaigne, député Pcf du Puy de Dome, publiée dans le journal La Terre.

07/08/2013

POUR UNE PRESENCE HUMAINE SUR LES PEAGES D’AUTOROUTE, POUR LA CREATION DE MILLIERS D’EMPLOIS !

autoroute.jpgUn rapport récent de la Cour des Comptes a constaté la manne d’or que représentait les autoroutes pour les gestionnaires .

Privatisées depuis 2006, les autoroutes sont gérées par des sociétés (principalement Vinci, APRR, Sanef, etc.) qui négocient désormais les hausses de tarif avec l’État..

Les usagers de la route en paient le prix en observant une imperturbable augmentation des tarifs aux péages. En 2013 par exemple, les tarifs des autoroutes ont augmenté de 2% en moyenne alors que l’inflation 2013 est de 1,7 %.

La sénatrice socialiste Mme Patricia Schillinger constatait dans une question posée alors au gouvernement de M. Sarkozy que le bénéfice total des sociétés d'autoroutes avait fait un bond de 30 % entre 2005 et 2009 ! Depuis leur privatisation, les trois sociétés d'autoroutes ASF, APRR et SANEF seules ont ainsi engrangé plus de cinq milliards d'euros de profits, sans compter les bénéfices pour 2011 et 2012 et 2013.

Le député communiste André Chassaigne dans une question de bon sens au gouvernement à constaté que tout cela c’est fait au détriment des usagers et du personnel en demandant une présence humaine à tous les péages ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Cela assurerait un meilleur service pour le public et également la création de plusieurs milliers d’emplois.

QUESTION DU DEPUTE COMMUNISTE ANDRE CHASSAIGNE AU MINISTRE

chassaigne.jpgM. André Chassaigne interroge M. le ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie sur le déficit de présence humaine aux péages autoroutiers.

En cette période estivale, les autoroutes françaises connaissent une recrudescence de trafic. Différentes études montrent une augmentation substantielle des tarifs, ainsi qu’une inhomogénéité de ces mêmes tarifs ramenés aux kilomètres parcourus.En effet, il existe de fortes disparités de tarif, selon l’autoroute que l’on emprunte. Les sociétés régissant ces tronçons autoroutiers sont en permanence dans la recherche de profit. Cela se caractérise entre autres, par des péages sans plus aucune présence physique.

Dans certains péages, les usagers n’ont comme seuls moyens de paiement de leur carte bleue ou le numéraire, d’autres n’autorisent que les transactions par carte bancaire. Les automobilistes n’ont aucune obligation de détenir une carte bancaire. Cependant, dans ce cas, ils sont contraints d’attendre l’arrivée d’agents de la société autoroutière, attente dépassant fréquemment la demi-heure. Alors que les profits de ces sociétés ne cessent de grossir, sans que de grands investissements concrets ne voient le jour, les sociétés se bornant, dans la majorité des cas, à seulement avoir une politique d’entretien, les usagers se voient proposer un service a minima.

Il est intolérable que le fait d’emprunter une autoroute, oblige l’utilisateur à se prémunir d’une carte bancaire, qui la plupart du temps n’est pas gracieuse et ce tout simplement pour une réduction de la masse salariale des sociétés autoroutières.André Chassaigne demande à M. le ministre d’instaurer des règles obligeant les différentes sociétés concessionnaires à maintenir une présence humaine à chaque péage.

05/08/2013

LPM : Une mauvaise loi de programmation militaire sous contrainte de l’OTAN (PCF)

pcf,armée française,hollande,otanLe projet loi de programmation militaire 2014-2019 est sans surprise à l’image du livre blanc de la défense 2013.

Un mauvais livre blanc donne une mauvaise loi de programmation militaire.

En effet cette loi acte une armée à deux vitesses : d’un côté une force d’interventions extérieures qui bénéficie de toutes les attentions financières, et de l’autre le reste de l’armée qui doit se contenter de la disette budgétaire.

Il s’agit de privilégier les besoins stratégiques de l’OTAN au détriment de la protection du territoire national. La « sanctuarisation » de la force nucléaire ne peut constituer en aucun cas une réponse à la diversité et la complexité de l’ensemble des menaces qui peuvent peser sur l’indépendance de notre peuple.

On peut certes louer les efforts faits sur la cyber-défense mais comment les prendre au sérieux face à la pusillanimité du gouvernement devant les révélations de l’affaire Snowden. Les dernières révélations du Guardian indiquent la présence sur notre territoire de serveurs utilisés à des fins d’espionnage par la NSA, on ne peut sur cette affaire qu’être extrêmement étonné par le silence de l’exécutif.

Cette loi privilégie donc l’acquisition de matériels sur-sophistiqués et les externalisations dans des partenariats public-privé au détriment des hommes, de leurs formations, de leurs entrainements et de leurs conditions d’existence matérielle. On prétend ainsi gérer l’armée comme une entreprise privée en privilégiant l’accumulation de capital matériel au détriment de l’humain.

Enfin, le financement de cette loi se fonde en partie sur la vente des bijoux de famille : fréquences hertziennes, patrimoine immobilier et surtout de ventes d’actions de l’Etat d’entreprises stratégiques, comme Airbus ou SAFRAN, ce qui va encore amputer les moyens d’action de l’Etat en matière de politique industrielle. Ainsi, on brûle le plancher pour chauffer la maison France.

La protection de notre pays, la défense de l’indépendance des choix politiques, économiques et sociaux de notre peuple méritent une autre loi de programmation militaire, un autre livre blanc. C’est pourquoi le PCF demande que le gouvernement retire ce mauvais projet de loi et ce mauvais livre blanc, et qu’il initie un grand débat démocratique en France, en Europe et dans le bassin méditerranéen sur les enjeux de défense, de paix, de désarmement multilatéral.

03/08/2013

LA QUESTION : LE FILM DE LAURENT HEYNEMANN, EST IL INTERDIT DE DIFFUSION SUR LES TELEVISIONS FRANCAISES ?

laquestion.jpgQuelques jours après la disparition de Henri Alleg, auteur du livre La Question, la question se pose toujours pourquoi le film de Laurent Heynemann qui a adapté ce roman à l’écran est il toujours interdit de diffusion sur toutes les chaines de Télévision françaises. Sa dernière diffusion sur la chaine feu, la Cinq, à minuit date de plus de 30 ans. Pourtant ce film qui avait obtenu le grand prix spécial du jury au festival de Saint-Sébastien est estimé de manière unanime par les critiques de cinéma comme étant un très beau film.

Peut être les télévisions ne veulent pas déplaire au Front National et à son électorat particulièrement opposés à ce témoignage unique sur la torture pratiquée en Algérie.

François Hollande avait pourtant rendu ainsi hommage le 18 juillet à Henri Alleg en saluant le journaliste militant qui "alerta sur la réalité de la torture en Algérie" et qui "toute sa vie lutta pour que la vérité soit dite". "A travers l'ensemble de son œuvre — jusqu'à son dernier livre, Mémoire algérienne, paru en 2005 —, il s'affirma comme un anticolonialiste ardent."

M. Hollande avait souligné aussi que, "toute sa vie, Henri Alleg lutta pour que la vérité soit dite", en restant "constamment fidèle à ses principes et à ses convictions".

Apparemment en France aujourd’hui toute vérité n’est pas bonne à dire sur les télévisions publiques et privés. La censure comme pendant la guerre d’Algérie est toujours aussi implacable.

LE FILM

La Question film de Laurent Heynemann sorti sur les écrans en 1977, est une adaptation du livre La Question d'Henri Alleg, avec Jacques Denis dans le rôle d'Henri Alleg, Nicole Garcia dans celui de sa femme, et notamment Jean Benguigui. Le film ne reprend pas à l'écran toutes les descriptions terribles d'Alleg mais était sorti avec une interdiction aux moins de 18 ans.

LE THEME

A Alger, en 1957, les paras font régner l'ordre. Henri Charlègue, le directeur d'un journal sympathisant avec le FLN, passe à la clandestinité. Il est arrêté avec son ami Maurice Oudinot. Tous deux subissent des tortures et ce dernier meurt au cours d'un interrogatoire. Tandis qu'il est derrière les barreaux, Charlègue écrit en cachette un récit sur les conditions de sa détention et réussit à le faire parvenir à son éditeur par l'intermédiaire de son avocat. À sa parution, le livre fait scandale. Charlègue est condamné à dix ans de prison pour atteinte à la sûreté de l'Etat.

01/08/2013

Jean Jaurès, une pensée plus que jamais d’actualité

	l'humanité, paix, jean jaurès, les vidéos de l'humanité, année jean jaurès, raoul villain, Quatre-vingt-dix-neuf ans jour pour jour après l’assassinat du fondateur de l’Humanité, Patrick Le Hyaric a rendu hommage, sur les lieux du drame, à l’homme politique et de réflexion qu’il était : pacifiste et internationaliste. 

Après quatre-vingt-dix-neuf ans, que reste-t-il de sa pensée? «En vérité, ils ont tué Jaurès, mais Jaurès est plus vivant que jamais. Son œuvre est là et partout dans la société, on trouve ses traces, observe Patrick Le Hyaric. Et nous allons continuer à les faire vivre.»

Devant Le Café du Croissant, lieu où le fondateur de l’Humanité a été assassiné en 1914 par le militant d’extrême droite Raoul Villain, le ­directeur du quotidien a rendu hommage au pacifiste et internationaliste qu’était Jean Jaurès. Après un dépôt de roses rouges devant la plaque commémorative, Patrick Le Hyaric a rappelé que «jusqu’au bout, jusqu’à son dernier souffle, Jean Jaurès aura lutté pour la paix» et «aura dénoncé, expliqué, démontré l’inanité» de la Première Guerre mondiale.

Comme le disait cet agrégé de philosophie: «Il n’y a qu’un moyen d’abolir la guerre entre les peuples, c’est d’abolir la guerre économique.» Cette guerre économique existe toujours près d’un siècle après. Cette fois-ci, à travers le traité transatlantique qui devrait bientôt s’appeler «Dracula contre la démocratie et contre les peuples», selon le directeur actuel du journal.

Relire Jean Jaurès

Des corrélations de réflexion qui inspirent Philippe, présent au milieu des quelque deux cents personnes venues dans l’ancien quartier de la presse du 2e arrondissement de Paris, où siégeait l’Humanité à ses débuts. «Cela me donne envie de le relire», sourit le militant communiste. Ce rendez-vous? Un moment immanquable qui permet de «se remotiver». «Le meilleur hommage que l’on puisse lui faire, c’est de continuer le combat», poursuit-il. Et pour Mireille, ardéchoise, cela passe aussi par le soutien au journal créé par Jaurès: «Son rapport à l’actualité est bien là. On est attaché au journal aussi parce qu’il perpétue l’idée que l’on doit sortir de la pensée dominante.»

«Nous devons avoir à cœur de préserver l’héritage» du journaliste, affirme lui aussi ­Patrick Le Hyaric. Celui d’alerter «du danger que représentait le retrait de l’État républicain» et de conserver une «loi commune»: se préoccuper «du seul intérêt général, excluant tout privilège et toute discrimination», contrairement à ce qui s’observe trop souvent aujourd’hui où les politiques favorisent les intérêts de «l’oligarchie financière».

«Il est grand temps de revenir à la pensée de Jaurès», pour qui «la réponse passait nécessairement par l’éveil des consciences, l’organisation des travailleurs pour enclencher un processus majoritaire de changement». «Les réformes ne sont pas des adoucissants : elles sont, elles doivent être des préparations», écrivait le parlementaire. Et il y a, pour le directeur de notre quotidien, «un beau projet de réflexion pour ceux qui se réclament de gauche au moment où le mot réforme se résume à faire accepter des reculs sociaux au nom de la crise», rappelant que Jaurès s’était battu pour le droit à la retraite, ce qui a abouti à la loi de 1910.

Année Jaurès

Ce rassemblement a aussi été l’occasion de lancer « l’Année Jaurès », dont le prochain temps fort sera la Fête de l’Humanité. Occasion de «confronter sa pensée et ses actions à la lumière du monde d’aujourd’hui» par le biais de nombreuses initiatives, rencontres et publications jusqu’au 31 juillet 2014. Date à laquelle un rendez-vous est déjà pris: devant ce même Café du ­Croissant, cette fois ce sera le centenaire de l’assassinat de Jaurès.

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