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24/08/2013

Dans l'Humanité, les "affiches en regard" s'exposent avec Gérard Paris-Clavel

Chaque jour cet été dans l'Humanité, des affiches de graphistes du monde entier et d'époque différentes accompagnent notre vaste série de grands entretiens consacrée à "penser un monde nouveau". Le graphiste social Gérard Paris-Clavel nous explique "l'affiche en regard", série à laquelle il prête son regard avisé.

Penser un monde nouveau, Gérard Paris-Clavel l'a mis en oeuvre tout au long de ses travaux de graphiste social, d'abord avec le collectif Grapus, dont il fut l'un des membres de 1970 à 1989, avec Pierre Bernard, François Miehe, Jean-Paul Bachollet et Alex Jordan, puis actuellement au sein de l'association Ne Pas Plier. C'est dans ce cadre qu'il a travaillé avec l'Apeis (un aperçu ici).

Ses armes à lui pour penser un monde nouveau sont ces très nombreuses images qui peuplent désormais chaque lutte ou manifestation sociale, syndicale, politique, comme "rêve général" et "je lutte des classes".

Du 21 au 31 décembre 2009, il avait déjà mené un feuilleton graphique dans l'Humanité intitulé "le travail de l'image". Il est à nouveau au coeur de notre série "l'affiche en regard", dont un aperçu se trouve ici.

Stéphane Guérard

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13/08/2013

Les communistes préparent une rentrée combative

l'humanité,pcf,olivier dartigolles,fête de l'humanité 2013Fête de l'Humanité 2013. Les militants du PCF s’activent au cœur 
de l’été pour préparer les rendez-vous à venir, mobilisation pour 
les retraites et Fête 
de l’Humanité en tête.

Alors que l’été bat son plein, les militants communistes s’affairent pour préparer la rentrée. L’enjeu est de taille, assurent-ils. En tête, la réforme des retraites que le gouvernement examinera le 18 septembre en Conseil des ministres. « Cette bataille sera la grande question des prochaines semaines », a lancé Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, à l’occasion du traditionnel rendez-vous du PCF autour de la vignette-bon de soutien à l’Humanité qui a eu lieu la semaine dernière, sur les bords du canal Saint-Martin, à Paris.

Et pour cause ! « C’est la première fois depuis que je suis née que je ne pars qu’une semaine en vacances », témoigne Annick, militante communiste des Hauts-de-Seine. Et ce, du fait du niveau trop faible de sa pension de retraite. Alors les pistes avancées par le gouvernement sur l’allongement de la durée de cotisation ou l’augmentation de la CSG ne sont pas de nature à la rassurer. Ce sont « les mêmes recettes que le gouvernement précédent », déplore Éric Corbeaux, responsable des questions sociales du PCF. Une politique pour l’emploi et les salaires redonnerait, elle, du « souffle » au système : « Air France ou PSA annoncent de nouvelles suppressions d’emplois et, dans le même temps, on va demander aux gens de travailler plus longtemps… »

Pour autant, le PCF continue d’afficher un objectif : œuvrer au « rassemblement le plus large possible à gauche ». En la matière les Jeunes communistes ne sont pas en reste et animent, avec d’autres organisations de jeunesse, le collectif La retraite, une affaire de jeunes. « Quand la droite était au pouvoir, nous avons résisté ensemble, explique Nicolas Bescond, membre de la direction du MJCF. Aujourd’hui, nous voulons non seulement ne pas voir nos droits régresser, mais en obtenir de nouveaux. »

Avant la rentrée, les militants multiplient les initiatives, vignettes-bons de soutien à l’Humanité en main. À Montreuil (Seine-Saint-Denis), ils ont organisé, fin juillet, un barbecue et un tournoi de pétanque. Ce fut l’occasion de parler politique, mais pas seulement. « On veut créer les conditions pour que les gens s’échappent de la morosité actuelle », explique Belaid Bedreddine. Les communistes ne sont pas seuls sur le pont, et avec leurs partenaires du Front de gauche ils préparent les Estivales citoyennes du mouvement, qui auront lieu le week-end du 24 août, à Grenoble. Les débats en son sein sur les prochaines échéances électorales n’entament pas la mobilisation des militants, assure-t-on, ici et là. « Il y a de la combativité malgré les interrogations qui planent sur les prochaines municipales », constate Raphaelle Primet, militante parisienne qui a enregistré plusieurs dizaines d’adhésions depuis le début de l’été. « Il y a toujours eu du débat au sein du Front de gauche avant les élections, rappelle aussi Olivier Dartigolles. En même temps que nous poursuivrons nos échanges, nous allons battre le fer et appeler à la mobilisation pour les retraites. »

Outre l’université d’été du PCF, le dernier week-end d’août, la mobilisation du 10 septembre, à l’appel des syndicats, puis la Fête de l’Humanité, les 13, 14 et 15 septembre, sonneront la rentrée.

Publié par l'Humanité

01/08/2013

Jean Jaurès, une pensée plus que jamais d’actualité

	l'humanité, paix, jean jaurès, les vidéos de l'humanité, année jean jaurès, raoul villain, Quatre-vingt-dix-neuf ans jour pour jour après l’assassinat du fondateur de l’Humanité, Patrick Le Hyaric a rendu hommage, sur les lieux du drame, à l’homme politique et de réflexion qu’il était : pacifiste et internationaliste. 

Après quatre-vingt-dix-neuf ans, que reste-t-il de sa pensée? «En vérité, ils ont tué Jaurès, mais Jaurès est plus vivant que jamais. Son œuvre est là et partout dans la société, on trouve ses traces, observe Patrick Le Hyaric. Et nous allons continuer à les faire vivre.»

Devant Le Café du Croissant, lieu où le fondateur de l’Humanité a été assassiné en 1914 par le militant d’extrême droite Raoul Villain, le ­directeur du quotidien a rendu hommage au pacifiste et internationaliste qu’était Jean Jaurès. Après un dépôt de roses rouges devant la plaque commémorative, Patrick Le Hyaric a rappelé que «jusqu’au bout, jusqu’à son dernier souffle, Jean Jaurès aura lutté pour la paix» et «aura dénoncé, expliqué, démontré l’inanité» de la Première Guerre mondiale.

Comme le disait cet agrégé de philosophie: «Il n’y a qu’un moyen d’abolir la guerre entre les peuples, c’est d’abolir la guerre économique.» Cette guerre économique existe toujours près d’un siècle après. Cette fois-ci, à travers le traité transatlantique qui devrait bientôt s’appeler «Dracula contre la démocratie et contre les peuples», selon le directeur actuel du journal.

Relire Jean Jaurès

Des corrélations de réflexion qui inspirent Philippe, présent au milieu des quelque deux cents personnes venues dans l’ancien quartier de la presse du 2e arrondissement de Paris, où siégeait l’Humanité à ses débuts. «Cela me donne envie de le relire», sourit le militant communiste. Ce rendez-vous? Un moment immanquable qui permet de «se remotiver». «Le meilleur hommage que l’on puisse lui faire, c’est de continuer le combat», poursuit-il. Et pour Mireille, ardéchoise, cela passe aussi par le soutien au journal créé par Jaurès: «Son rapport à l’actualité est bien là. On est attaché au journal aussi parce qu’il perpétue l’idée que l’on doit sortir de la pensée dominante.»

«Nous devons avoir à cœur de préserver l’héritage» du journaliste, affirme lui aussi ­Patrick Le Hyaric. Celui d’alerter «du danger que représentait le retrait de l’État républicain» et de conserver une «loi commune»: se préoccuper «du seul intérêt général, excluant tout privilège et toute discrimination», contrairement à ce qui s’observe trop souvent aujourd’hui où les politiques favorisent les intérêts de «l’oligarchie financière».

«Il est grand temps de revenir à la pensée de Jaurès», pour qui «la réponse passait nécessairement par l’éveil des consciences, l’organisation des travailleurs pour enclencher un processus majoritaire de changement». «Les réformes ne sont pas des adoucissants : elles sont, elles doivent être des préparations», écrivait le parlementaire. Et il y a, pour le directeur de notre quotidien, «un beau projet de réflexion pour ceux qui se réclament de gauche au moment où le mot réforme se résume à faire accepter des reculs sociaux au nom de la crise», rappelant que Jaurès s’était battu pour le droit à la retraite, ce qui a abouti à la loi de 1910.

Année Jaurès

Ce rassemblement a aussi été l’occasion de lancer « l’Année Jaurès », dont le prochain temps fort sera la Fête de l’Humanité. Occasion de «confronter sa pensée et ses actions à la lumière du monde d’aujourd’hui» par le biais de nombreuses initiatives, rencontres et publications jusqu’au 31 juillet 2014. Date à laquelle un rendez-vous est déjà pris: devant ce même Café du ­Croissant, cette fois ce sera le centenaire de l’assassinat de Jaurès.

DECOUVREZ LA BIOGRAPHIE DE JEAN JAURES EN CLIQUANT SUR CETTE LIGNE}}}

29/07/2013

Dernier hommage au journaliste franco-algérien Henri Alleg

	l'humanité, guerre d’algérie tortures, guerre d'algérie, livre, alger, maurice audin, colonialismePlusieurs centaines de personnes ont rendu lundi au cimetière du Père-Lachaise à Paris un dernier hommage au journaliste franco-algérien Henri Alleg, décédé le 17 juillet, trois jours avant ses 92 ans et qui fut l'un des premiers à dénoncer la torture pendant la guerre d'Algérie.

Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent qui a salué un militant dont le nom "restera irrémédiablement synonyme de justice, de courage et de vérité", le directeur de l'Humanité, Patrick Le Hyaric, le ministre du gouvernement Arnaud Montebourg, l'ambassadeur d'Algérie, Missoum Sbih, Willian Sportisse, représentant du PADS (ex-PCA), Bariza Khiari, vice-présidente au Sénat, Laurent Swartz, président du Comité Maurice Audin, le secrétaire des amis de l'Humanité, Charles Silvestre, Nils Andersen, qui édita La question en Suisse ou encore Henri Pouillot, président de "Sortie du colonialisme ainsi que ses proches, étaient présents au crématorium du cimetière du Père-Lachaise à Paris pour lui rendre un dernier hommage.

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, dans un court message lu en son nom, a rappelé cette dénonciation de la torture par le militant communiste, estimant que son ouvrage "La Question" avait été "un texte majeur" dans la lutte anticoloniale.

28/06/2013

PCF, LA MEME CENSURE ! Le fuchsia plus près du rose que du violet ?

l'humanité,pcf,front de gauche,jean-luc mélenchon,france télévisions,chronique médiatique de claude baudry,david pujadas,louis laforge,patricia loisonFranchement, on a beau le dire et le répéter, le pluralisme 
en particulier à la télé, mais la remarque peut valoir pour certaines radios, est une valeur constitutionnelle ignorée. Les mêmes journalistes débattent de chaîne en chaîne des mêmes questions.

Se demandent parfois si le fuchsia est plus près du rose que 
du violet. Ont plutôt tendance à mépriser ceux qui ne pensent pas comme eux. Ou à les ignorer. Il est plus facile de débattre sans contradicteur des finances publiques, de l’austérité ou 
des retraites. Dans ces rendez-vous, on n‘invite jamais (ou presque) de journalistes de l’Humanité…

l'humanité,pcf,front de gauche,jean-luc mélenchon,france télévisions,chronique médiatique de claude baudry,david pujadas,louis laforge,patricia loisonConcernant les représentants politiques, si l’on trouve facilement des interlocuteurs du PS, de l’UMP ou du Front national, on invite un peu moins ceux du Front de gauche, ayant comme certains communiqués de chaîne considéré que Jean-Luc Mélenchon est le président du Front de gauche, alors qu’il est le coprésident du Parti de gauche et l’un des chefs de file du Front de gauche.

Mais on a bien des peines à trouver des représentants du PCF, parti qui a pourtant un groupe autant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, et qui est l’une des forces importantes du Front de gauche. Et qui peut, en outre, délivrer à leurs téléspectateurs ou auditeurs une parole, une réflexion sans doute un peu différente du ton habituel.

On se souvient par exemple que Thierry Thuillier, directeur de l’information du groupe France Télévisions, avait au côté de Pascal Golomer directeur de la rédaction de France 3, promis l’expression du pluralisme pour le Grand Soir 3, présenté par Patricia Loison et Louis Laforge chaque soir sur France 3.

l'humanité,pcf,front de gauche,jean-luc mélenchon,france télévisions,chronique médiatique de claude baudry,david pujadas,louis laforge,patricia loisonDe la même façon, il avait affiché son engagement pluraliste lors d’un entretien à l’Humanité Dimanche. Or, sauf erreur, nul n’a vu un dirigeant du PCF invité de ce journal dont la plage horaire a été élargie à une heure. Remarquez, toujours sauf erreur, on n’a pas vu de dirigeant communiste invité chez David Pujadas sur France 2, pas plus que sur C politique ou C dans l’air sur France 5.

On finit par se poser la question : pourquoi cet ostracisme ? Y a-t-il des consignes données aux responsables des journaux ? On ne veut pas croire que les téléspectateurs qui ont des sympathies pour le PCF ou veulent aussi savoir ce que dit ce parti, qui acquittent leur redevance désormais appelée contribution à l’audiovisuel public, n’intéressent pas les chaînes… Mais on se fait des idées.

Claude Baudry, l'Humanité

15/06/2013

Fête de l'Humanité 2013 : C'est parti !

Cl'humanité, austérité, Patric Le Hyaric, la courneuve, fête de l'Humanité 2013oncerts, solidarité internationale, caisse de résonance des débats à gauche pour une autre politique… Le Café de la danse, à Paris, accueillait, hier, une soirée avec Francesca Solleville et HK et les Déserteurs, en soutien à l’Humanité et de présentation 
de sa Fête par 
Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité.

Dans quatre-vingt-dix jours va s’ouvrir la Fête de l’Humanité, les 13, 14 et 15 septembre prochain. Il y a un an, c’est avec beaucoup d’espoirs en l’avenir que les centaines de milliers de visiteurs parcouraient, joyeux et confiants, les allées du parc de La Courneuve. Ce ne sera pas le cas cette année.

La déception, les doutes, parfois même la colère ont pris le pas sur la confiance. Comment pourrait-il en être autrement quand la récession touche tout le continent et que les politiques d’austérité, présentées comme des remèdes par les responsables de la crise, s’avèrent pires que les maux qu’elles prétendent guérir ? Seule l’exigence d’un changement de cap, suffisamment partagée par le monde du travail et de la création, peut ramener cet indispensable besoin d’espoir qui donne aux peuples la force de s’unir pour déplacer des montagnes.

Pas un espoir rêvé, inaccessible, éloigné des réalités. Non. Un espoir raisonné, tout entier fondé sur la conviction qu’en privilégiant l’humain, ici comme en Europe et dans le monde, ensemble, nous trouverons les chemins de sortie d’une crise qui puise son origine précisément dans cette froide inhumanité d’une finance qui asservit tout, à l’exception de la poignée d’oligarques qui s’en repaissent.

Tout naturellement, je vous propose donc que l’exigence d’un changement de cap à gauche soit le fil rouge qui parcourt toute la préparation et la tenue de la populaire Fête de l’Humanité. Radicalement opposé à celui pour lequel agissent le Medef et la droite qui font, jour après jour, une pression considérable pour démanteler les droits sociaux et rendent plus dure encore la vie de celles et ceux qui n’ont que leur travail, leurs pensions ou leurs indemnités pour vivre, tandis que les privilégiés de la fortune pavoisent.

Le changement de cap qui peut rassembler toute la gauche, l’écologie et les progressistes s’avère du même coup le barrage le plus efficace pour endiguer la résistible ascension d’une extrême droite que de sordides calculs politiciens et les duretés de la vie dans la crise placent au centre de la vie publique. Vous l’aurez compris !

Il s’agit de voir grand et large, de construire une grande Fête de l’Humanité en s’adressant à toutes celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont chassé Nicolas Sarkozy il y a treize mois.

Ils partagent aujourd’hui la même question : comment donner un autre tour à une évolution qu’aucun d’entre eux n’a souhaitée ? Que la Fête de l’Humanité leur permette, dans la diversité de leurs approches et sensibilités, de la poser en grand et de commencer, modestement, à y apporter des éléments de réponse : tel est, je crois, l’ambition collective la plus élevée que nous puissions avoir pour cet original et unique rassemblement populaire que constitue la Fête, mise à la disposition de toutes celles et de tous ceux qui ne s’accommodent pas de la situation actuelle.

Face au rouleau compresseur du toujours moins pour l’emploi, les retraites, les salaires, les services publics, la santé, il s’agit non pas de défendre l’existant qui ne donne satisfaction à personne, mais bien de proposer des réformes progressistes de structures qui s’attaquent à la domination qu’exerce l’argent roi sur toute la société.

Les multiples débats sur la Fête vont montrer qu’il n’y a pas comme réponses possibles que celles des grands patrons, des banquiers, ou de ceux qui, dans la basse-cour de la droite, se sont baptisés pigeons ou poussins. C’est-à-dire tous ceux qui portent une responsabilité énorme dans les cinq millions de chômeurs que connaît notre pays, ainsi que les milliers de celles et ceux frappés par la pauvreté. Que n’a-t-on écouté davantage les organisations syndicales, le monde associatif et professionnel plutôt que ceux qui ont préféré les dividendes pour les actionnaires au développement de leurs entreprises.

Quelques jours avant que le Parlement ne soit saisi à nouveau d’un projet de contre-réforme des retraites, la Fête va, tout à la fois, être celle de la jeunesse qui refuse l’avenir bouché qu’on lui impose, celle de la défense du travail et de l’emploi, lieu de convergence de toutes les forces sociales, syndicales et politiques qui veulent une réforme des retraites juste, c’est-à-dire dont le coût ne soit pas supporté par les salariés et les retraités, comme ce qui se prépare.

Dans le contexte politique et social actuel si particulier, la Fête de l’Humanité va être un immense forum d’élaboration de propositions neuves pour une gauche qui ne se résigne pas, et qui en appelle à un immense mouvement populaire pour résister aux diktats des institutions financières et de la Commission européenne. Des dizaines de débats se tiendront en ce sens.

La Fête va être une nouvelle fois cette alchimie unique de convivialité, de confrontation d’idées, de culture, de politique, de musique. Pour un tarif que nous essayons de contenir afin de le rendre accessible au plus grand nombre, la Fête de l’Humanité proposera cette année une très belle affiche de concerts et de spectacles pour des publics larges et divers : Une affiche multiculturelle qui va allier l’électro-rock des Britanniques d’Archive (Arkaïve), la voix rauque et haut perchée du chanteur folk rock israélien Asaf Avidan, l’orchestre world music Staff Benda Bilili, originaire de Kinshasa et principalement composé de personnes handicapées.

Nous serons également très heureux d’accueillir, pour la première fois, ce grand chanteur français au style unique : M, dont le concert va sans nul doute décoiffer le public de la Fête. Tryo, HK et les Saltimbanks feront se tendre les mains et se dresser les poings en rythmes et en révoltes. Les Zebda nous font le plaisir et l’honneur de retracer en chansons, sur la grande scène de la Fête de l’Humanité, le coup d’État de Pinochet au Chili et l’assassinat du président Salvador Allende, le 11 septembre 1973, il y a quarante ans.

Nous accueillerons aussi mon ami Yvan Le Bolloc’h, Sanseverino, Féfé, Empire Dust, Erik Marchand et Demi-Mondaine, le lauréat du Grand Zebrock 2013.

La musique classique sera une nouvelle fois bien présente avec l’Orchestre national de France, en partenariat avec Radio France, mais également avec l’orchestre Divertimento, dirigé par notre amie Zahia Ziouani.

Enfin, nous sommes très heureux d’accueillir le dimanche après-midi, sur la grande scène de la Fête de l’Humanité, Jamel Debbouze, pour un final tout en rire et en fraternité populaire.

Cette belle, éclectique et populaire, programmation de concerts et de spectacles nous promet une belle Fête de l’Humanité 2013.

Sa réussite se joue dès maintenant avec la vente de la vignette-bon de soutien à l’Humanité, occasion exceptionnelle de rencontrer ses amis, ses voisins et ses collègues de travail, de faire le point avec eux dans une situation à bien des égards complexe et inédite. De leur montrer l’esprit d’ouverture et de dialogue dont nous voulons que la Fête 2013 soit l’expression.

Cet esprit d’union qui marqua toute l’œuvre du fondateur de notre journal, Jean Jaurès, dont nous célébrerons l’année, avec d’autres, jusqu’au 31 juillet 2014, date du centième anniversaire de son assassinat.

Rendez-vous de la solidarité internationaliste, des libertés et du codéveloppement humain, la Fête débattra des solidarités indispensables à construire avec les peuples et la jeunesse latino-américaine, avec ceux des pays arabes qui cherchent les voix de la justice, de la liberté et de l’émancipation humaine.

La Fête 2013 fera un sort particulier au combat international engagé pour la libération de Marwan Barghouti et des prisonniers politiques palestiniens.

Une nouvelle fois, la Fête va être le grand carrefour des débats, de la culture et de tout ce que la générosité humaine peut porter de meilleur pour bâtir un monde de justice, de liberté et de paix. Ensemble, maintenant, partons à la rencontre de nos voisins, de nos proches, de nos collègues au travail, pour faire connaître le sens, le programme de cette Fête, en leur proposant le bon de soutien pour construire ensemble une belle, une grande Fête de l’Humanité.

C’est parti ! La Fête portera l’exigence 
d’un changement de cap à gauche

03/05/2013

Découvrez les éditions numériques de l’Humanité

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Cet espace va évoluer progressivement au fil des mois. Il va connaître des améliorations et des évolutions afin, notamment, d’enrichir les articles par des contenus digitaux. De nouveaux titres, exclusivement sur support numérique, vous seront bientôt proposés. Une offre tarifaire spéciale sera proposée dans les prochaines semaines aux abonnés de nos titres papier.
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l'humanité, L'Humanité Dimanche, La Terre, éditions numériquesMerci par avance,

Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité