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14/10/2008

Crise financière

Le Parti communiste français propose des mesures d’urgences et des réformes de fond pour s’attaquer à la logique folle du capitalisme

mardi 14 octobre 2008

 

Communiqué du PCF :

crisefinanciere.jpg"Notre pays, comme le monde entier, est brutalement plongé dans une des plus graves crises économiques de son histoire. Captés par la spéculation sur les marchés financiers au lieu de s’investir dans l’économie réelle, les énormes profits réalisé par la mise en concurrence et la surexploitation des salariés du monde entier ont alimenté une gigantesque bulle financière qui est en train d’exploser. Les dégâts financiers sont déjà considérables. Aux États-Unis, 2000 milliards de dollars (20% des retraites gérées par les fonds de pension) sont partis en fumée.

Face au désastre, les grands de la terre se réunissent en urgence (G4, G7, Eurogroupe…) pour renflouer le système financier. Des sommes fabuleuses, qui se comptent en milliers de milliards de dollars, sont mobilisées par les Etats pour boucher les trous aux frais des contribuables. Mais rien n’y fait jusqu’à présent. La sphère financière s’affole et les bourses connaissent un plongeon sans équivalent.

Cette crise d’ampleur historique ne s’arrêtera pas à la sphère financière. L’immobilier, par où la crise a démarré, est déjà touché de plein fouet. Si on ne fait rien d’efficace, la crise bancaire va mettre en très grande difficulté les PME, et toute l’activité productive. Avec d’importantes conséquences sur le chômage, déjà en hausse très nette depuis l’été. L’économie mondiale est entrée en récession. Elle risque de prendre une ampleur catastrophique, affectant les salaires, l’emploi, les retraites, le logement, l’accès à la santé, les services publics. C’est la vie quotidienne de chacune et chacun d’entre nous qui est menacée.

Les mesures annoncées aujourd’hui par le Président de la République, après la réunion hier de l’Eurogroupe, la mobilisation de milliards d’euros pour sauver les banques ne s’attaquent pas aux choix et aux pratiques qui ont conduit à la catastrophe d’aujourd’hui.

Le Président de la République en appelle à « l’union nationale ». Mais il propose que cette union se fasse autour des recettes libérales qui sont à la racine même de la crise en favorisant une nouvelle fois un système irresponsable. Ces mesures sont absolument insuffisantes. Il est complètement vain de prétendre « moraliser » le capitalisme. C’est le système lui-même qui est en crise parce qu’il est obsédé par les profits, la rentabilité et l’enrichissement de quelques uns au détriment de l’intérêt général, du développement de toutes et tous, et de la préservation de la planète. Un système qui va de crise en crise : sociale, alimentaire, écologique, financière, et nourrit des tensions et des conflits de plus en plus graves.

Dans la très grave situation où nous sommes, le Parti communiste appelle les citoyennes et les citoyens, les militants syndicalistes et associatifs à se mobiliser sous toutes les formes possibles. Il appelle les économistes de gauche qui veulent contribuer à ce mouvement à travailler ensemble pour faire émerger des propositions fortes et convergentes. Il appelle les personnalités et les forces politiques de gauche à se rassembler d’urgence pour porter ensemble un plan de mesures efficaces pour stopper et sortir de la crise. Et dessiner ainsi une alternative politique de gauche forte et audible.

Dans les jours qui viennent, il organisera mille rencontres dans tous le pays afin de débattre avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent des véritables solutions à la crise. Dès aujourd’hui, il lance une pétition visant à soutenir cette démarche et de premières propositions :

manif05044.jpgMesures d’urgence

1. Il faut des mesures efficaces et justes pour sauver le système de crédit, vital pour notre économie. Mais en prenant des garanties contraignantes à l’égard des spéculateurs qui sont responsables de cette crise.

- Pas d’argent public sans pouvoir de gestion. S’il doit venir au secours d’un établissement financier , comme Dexia, l’Etat doit pouvoir contrôler sa stratégie et sa gestion. Et quand il l’estime justifié, compenser l’aide apportée par une nationalisation durable de ses actifs sains, contribuant ainsi à la constitution d’un grand pôle financier public.

- Organiser et exiger la transparence absolue du système bancaire. L’argent et la monnaie sont des biens communs, nécessaire à tous. Ils doivent être maîtrisés par tous les citoyens

- Suppression du boulier fiscal pour les plus riches. Refus de toutes nouvelles privatisations, à commencer par celle de La Poste, qu’il faut stopper de toute urgence.

- Plan de développement et de modernisation des services publics

- Augmentation des salaires et des pensions

2. On trouve des centaines de milliards pour sauver le système financier. Un effort équivalent peut et doit être fait pour les simples gens dont l’activité et la consommation sont le cœur vital de l’économie. Il faut pour cela des mesures d’urgences permettant de rétablir vraiment la confiance en protégeant les salariés et les familles.

- Garantie absolue des dépôts bancaires des petits et moyens épargnants : cette mesure doit être prise dans toute l’union européenne dès le Conseil du 15 octobre.

- Garantie des rémunérations en cas de licenciement

- Garantie du logement, interdisant les expulsions, y compris pour les accédants touchés par la crise des crédits relais.

Des réformes de fond pour s’attaquer à la logique folle du capitalisme.

1. Réorienter l’argent vers l’économie réelle. Nous proposons de réunir immédiatement un Grenelle du développement, avec tous les acteurs sociaux et économiques, pour décider des moyens de réorienter l’argent vers les salaires et le pouvoir d’achat, l’emploi et la formation, l’investissement, la santé, l’éducation et la recherche et toutes les dépenses socialement utiles.

2. Créer un grand pôle public du crédit. Autour de la banque des Dépôts et Consignations, des Caisses d’épargne, des banques mutualistes, de l’Oséo, de la banque postale, et les banques privées qui seraient renationalisées, ce pôle public doit avoir pour mission devrait impulser une politique de crédit favorisant l’investissement utile, et pénalisant lourdement les crédits à visée spéculative.

3. Contrôler les mouvements de capitaux. Il faut revenir sur l’aberrante liberté de circulation des capitaux qui alimente l’incendie financier. Dans le même sens, il faut engager une lutte acharnée contre les paradis fiscaux, dont l’existence, au sein même de l’Europe, permet à des capitaux considérables d’échapper à tout contrôle.

4. Aller vers un nouveau traité fondateur de l’Union européenne. La banque centrale européenne, aujourd’hui esclave des marchés financiers, doit être mise au service du développement de l’industrie et des services. En remettant en cause son « indépendance » à l’égard des pouvoirs politiques. Mais aussi en allant vers un nouveau traité mettant fin au pacte de stabilité, au dogme de la « concurrence libre et non faussée, et au choix du dumping social et fiscal.

5. Mettre le poids de la France et de l’Europe au service d’une refonte des institutions internationales à vocation économique et financière. Ayant pour but de favoriser un co-développement durable de tous les peuples, cette refonte doit s’accompagner de la création d’une monnaie commune mondiale mettant fin à l’hégémonie désastreuse du dollar.

Relevé de décision du Comité Exécutif National

15:24 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, économie, crise | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

02/10/2008

LIVRET A : AUX ABOIS !

pcfvoleur.jpgLe gouvernement est aux abois. Pour tenter de sauver ce qui peux encore l’être dans la bourrasque financière, François Fillon annonce ce matin dans une interview au journal « Les échos » qu’il s’apprête à piocher dans la caisse du livret A. Ce placement est devenu pour les français le plus sûr, car à l’abri – pour le moment –des marchés financiers.

Pour justifier l’opération détournement des fonds du logement social, il évoque des prétendus « excédent de la collecte du livret A par rapport aux besoins de logement social ».


Quel cynisme ! Le premier ministre ferait mieux de réviser ses fiches, rien que pour l’Ile-de-France, ce sont 300.000 familles qui sont aujourd’hui en demande de logement social.

Non monsieur le premier ministre, l’épargne des français ne doit pas servir de bouche trou à la spéculation financière. Bien au contraire. En ces temps de crise, c’est bien l’épargne qu’il faut préserver. Le Parti communiste français met en garde le gouvernement contre le détournement de l’épargne des français. Une telle décision pourrait avoir des conséquences dramatiques.

Le 8 novembre, le Parti communiste français organise les états généraux du logement, avec un ordre du jour particulièrement d’actualité : Analyse des effets du capitalisme et de sa financiarisation concernant le secteur de l’immobilier.

Parti communiste français

Paris, le 1er octobre 2008.

10:01 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gouvernement, pcf, livret a | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

30/09/2008

PCF: la hausse du chômage, "conséquence de la politique gouvernementale"

PCF.gifPour le Parti communiste français l'augmentation du nombre de demandeurs d'emplois en août est  "une conséquence de la politique gouvernementale".

"Quelle que soit l'ampleur de la crise financière, elle ne pourra servir de bouc émissaire permanent à une politique qui fait des ravages depuis des mois", écrit le PCF dans un communiqué.

Pour lui, la défiscalisation des heures supplémentaires, mesure-phare du programme Sarkozy promulguée à l'été 2007, a provoqué une "chute de création d'emplois".

Il faut "investir dans le "pouvoir d'achat et donc les augmentations de salaires, seul moyen de reconnecter avec une croissance réelle, et donc créatrice d'emplois", conclut le PCF.

La ministre de l'Economie Christine Lagarde a estimé que l'augmentation du nombre de demandeurs d'emploi devait se situer "autour de 40.000", hausse sans précédent depuis quinze ans.

09:41 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, chômage | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

27/09/2008

MANIFESTATION POUR LES SALAIRES

pcfmanifelise.jpgUne dizaine de manifestants poussant des caddies contenant au total 100 000 pétitions ont ouvert le défilé. "Je suis agréablement surprise. On est plus de 10 000, et ça prouve que la gauche n'est pas atone, et que le Parti communiste prend ses responsabilités", a déclaré à l'AFP la secrétaire nationale du PCF. 

Les manifestants ont défilé du siège du Medef jusqu'à l'Elysée, où les pétitions demandant une revalorisation des salaires ont été remises au directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy. Mme Buffet ouvrait la manifestation avec des élus communistes, portant une banderole sur laquelle on lisait : "Et nos salaires? C'est tout de suite!". A Marseille, environ un millier de personnes, selon le PCF, se sont rassemblées devant la préfecture des Bouches-du-Rhône, pour les mêmes revendications.

Pour Pierre Laurent, membre de la direction,  cette manifestation est un premier "signal", qui invite les Français à "repartir à l'offensive."

Les Evryens étaient à l’image des élus communistes de la ville (voir en photo Elise Yagmur, conseillère municipale) très présents dans le cortège. Pendant toute cette semaine les villes d’Evry et de Courcouronnes ont été couverte d’affiches annonçant la manifestation et des milliers de tracts ont été distribués pour exiger l’augmentation des salaires et des retraites.

EN CLIQUANT SUR CETTE LIGNE DECOUVREZ NOTRE VIDEO SUR CETTE MANIFESTATION

20:28 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salaires, pcf, manifestation | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

24/09/2008

Crise financière: le PCF veut présenter ses "solutions" à Sarkozy

mfb.jpgPARIS (AFP) — Le PCF veut présenter ses "solutions" à Nicolas Sarkozy pour répondre à la crise financière, a affirmé mardi la numéro un communiste Marie-George Buffet, réclamant une hausse des salaires, alors que le chef de l'Etat a souhaité une réunion au sommet avant fin 2008.

Mardi à l'Onu, "Nicolas Sarkozy a exigé un sommet international pour parler de la crise financière. Nous, nous voulons lui parler des solutions à la crise", a lancé Mme Buffet devant la presse.

"Nous demandons à être reçus par l'Elysée pour porter nos propositions au président de la République", a-t-elle dit.

"C'est quand même assez comique d'entendre le président de la République exiger la tenue d'un sommet international alors que ce matin même le président de l'Assemblée nationale (Bernard Accoyer) et le ministre chargé des relations avec le Parlement (Roger Karoutchi) ont refusé que se tienne à l'Assemblée nationale un débat sur la crise financière et sur les solutions à y opposer", a-t-elle ajouté.

"Samedi 27 septembre, nous allons marcher du siège du Medef jusqu'à l'Elysée", a-t-elle redit, pour appeler à "arrêter le robinet de la finance qui va à la spéculation et faire en sorte que l'argent produit par les salariés aille aux salaires, au 1% logement, au livret A, à la réalisation d'investissements durables, et permette une production de qualité".

Mme Buffet s'exprimait lors d'un "happening" sur le pont de Bercy, à Paris, devant "le fief" de la ministre de l'Economie Christine Lagarde, "la marquise du +tout va très bien+" selon ses termes. Des ballons rouges frappés du sigle PCF et du mot "salaires!" ont été lancés.

Lors de la marche de samedi, le PCF attend entre 10.000 et 15.000 personnes.

09:09 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crise financière, propositions, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

30/08/2008

EDUCATION NATIONALE

carteprofs.jpgAu printemps, nous étions ensemble dans la rue,

enseignants, élèves, parents, pour nous opposer au plan

d'austérité éducative imposé par le gouvernement.

Nous avions raison ! Les mesures de Darcos / Sarkozy vont

aggraver les inégalités scolaires dès cette rentrée.

Alors que les effectifs augmentent c'est toujours moins d'enseignants : près de

100 000 postes supprimés depuis 2002, 13 500 cette année et des milliers

d'autres en perspective pour les prochaines rentrées. C'est une véritable saignée.

Ces suppressions de postes sont loin d'être « une goutte d'eau » comme le

prétend le ministre… Elles auront des conséquences sur le terrain : réduction

des possibilités de choix de filières, fermeture d'options et de classes,

augmentation des effectifs par classe, absence de remplaçants…

L'école Maternelle est particulièrement touchée : le ministère veut

progressivement éliminer la scolarité avant 5 ans. Pourtant, la scolarisation

précoce est un gage de réussite pour préparer le CP.

Une privatisation rampante de notre système éducatif : la suppression de la

carte scolaire et les réformes sur « l'autonomie des établissements » servent à

mettre en concurrence, à favoriser une élite au détriment d'une formation de

qualité pour tous. L'encouragement aux officines privées de soutien qui

prospèrent sur l'échec scolaire tourne le dos à l'égalité. Au nom d'un retour aux

fondamentaux ce sont des programmes au rabais qui favoriseront une école à

plusieurs vitesses avec des contenus différenciés selon les établissements.

Une contre-réforme exigée par le capital

Ces décisions ne sont donc pas seulement guidées par un économisme étroit.

Elles sont l'expression d'un choix politique délibéré. Celui de se conformer à la

volonté des classes dominantes d’accélérer la mise en oeuvre de la feuille de

route tracée par la Commission européenne dans le cadre de l’agenda de

Lisbonne en 2000 : construire un système éducatif qui facilite le façonnage des

esprits et la fabrication d’une main-d’oeuvre adaptée aux besoins du capital.

L'école doit avoir pour objectif la réussite de chacun

Mais un tel objectif appelle au contraire à redoubler d'efforts. L'éducation est

un investissement décisif pour notre pays. La jeunesse, les parents, attendent

autre chose de leur école. Pour assurer le plein développement de ses capacités

et se construire comme citoyen, pour accéder à des emplois épanouissants et

rémunérateurs, nous avons besoin d'un système éducatif qui permette d'amener

tous les élèves au plus haut niveau de formation scolaire. Cela suppose un effort

sans précédent dans l'éducation. L'aide aux élèves en difficulté ne doit pas être

transférée hors de l'école. Il faut augmenter sensiblement le budget de

l'éducation nationale, la proportion de la richesse nationale que la France

consacre à l'école aujourd'hui est la même qu'il y a 50 ans. La France a les

moyens de s'offrir un système éducatif de qualité pour tous. Cette année, les

profits des seules entreprises du CAC 40 sont le double du budget de l'éducation

nationale.

Dans l'immédiat, les communistes proposent un plan

de lutte contre les inégalités scolaires

Le recrutement de 150 000 enseignants et 45 000 personnels par une

programmation pluriannuelle des postes qui soit accompagnée de prérecrutements

rémunérés, encourageant l'orientation d'un nombre

important d'étudiants vers les concours de l'enseignement.

La mise en place d'un plan ambitieux de développement de la formation

initiale et continue des maîtres, en relation avec un plan de recherche en

éducation, ce qui suppose aussi de préserver et de revaloriser les IUFM

aujourd'hui menacés.

La création d'un fond national de lutte contre les inégalités scolaires afin

de favoriser de suite des mesures de gratuité. Parce que nous

considérons l'éducation comme un droit fondamental, nous proposons

d'engager une démarche vers la gratuité.

Le Parti communiste met ses propositions en débat, au service des luttes, de

tous ceux qui veulent construire une autre école pour une autre société.

Pour en discuter nous vous donnons rendez-vous à la fête de l'Humanité.

 

22:46 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : école, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

20/08/2008

Récession, Fillon brasse du vent !

 

Fillon.gifFrançois Fillon a réuni hier, les ministres du pôle économique du gouvernement suite au recul du PIB de 0,3% au second trimestre.

Il était temps. Alors que tous les indicateurs économiques ont viré au rouge, notre pays est au bord de la récession, les Français n'ont pas attendu la dernière note de conjoncture de l'INSEE pour s'en apercevoir. Semaine après semaine,  la politique du gouvernement ne fait qu'appuyer sur l'accélérateur d'une vie quotidienne devenue insupportable. En guise de réponse, le gouvernement n'a que les même recettes éculées, inefficaces économiquement et injustes socialement. Enième loi sur l'intéressement, macro-analyse niant le quotidien des français, ce gouvernement n'est décidément pas capable d'apporter des réponses, ne serait-ce, à minima, pour un diagnostic sérieux de la situation. Sa seule réponse est la poursuite de “ réformes ” qui ont déjà terriblement fragilisés notre économie.

À force de gérer la France pour le profit d'une minorité et des marchés financiers, la droite emmène tout droit les français dans le mur.

Une récession pour la France aurait des conséquences dramatiques. Deux mesures sont urgentes : une réforme de la fiscalité qui, à l'opposé du paquet fiscal, permette une redistribution de l'argent, et l'augmentation des salaires comme priorité économique absolue.

Parti communiste français

Paris, le 19 août 2008

 

17:34 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fillon, récession | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!