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14/12/2009

Grand Emprunt : c’est un chèque en blanc qui est demandé aux Français !

Communiqué du PCF du 14 décembre 2009 :

cartonrouge.jpgNicolas Sarkozy vient d’annoncer que l’investissement public pour le grand emprunt s’élèverait à 35 milliards d’euros, 60 milliards d’euros grâce à un effet de levier.

Le Président de la République promet d’allouer des ressources supplémentaires à des priorités au nom évocateur (enseignement supérieur, recherche, innovation, environnement...). Mais en réalité, sous couvert de « campus d’excellence », de « filières d’excellence », «  d’internats d’excellence », il s’agit de financer des stratégies pilotées par les seuls intérêts des grands groupes de l’industrie et de la finance. La formation, l’innovation, la recherche seront poussées à se rentabiliser au détriment de logique de développement pour toute la société.

La justification avancée de combler les « retards d’investissements » de la France par le chef de l’État masque mal le fait que l’emprunt est destiné avant tout à financer la poursuite de la même politique. Il s’agit d’aller puiser dans la poche des Français de quoi « compenser » les milliards débloqués au bénéfice exclusif des banques à l’automne dernier et les cadeaux aux riches qui continuent d’être exonérés de contribution via le bouclier fiscal. Un véritable chèque en blanc est ainsi demandé aux Français.

Pour le PCF il faut, au contraire, utiliser l’argent public des aides d’État versées aux entreprises (près de 70 milliards d’euros) pour réorienter le crédit aux entreprises, de façon sélective en faveur de la formation des travailleurs et de bons emplois, sous le contrôle des salariés et des citoyens. Le PCF propose que plus aucune aide publique ne soit accordée sans de rigoureuses contreparties en termes d’emplois et de formations. Une relance des services publics est par ailleurs indispensable, en particulier dans les secteurs visés par le grand emprunt : formation, enseignement supérieur, recherche, numérique, développement durable.

Pierre Laurent, Coordinateur national du PCF

|Lors d’une conférence de presse le 14 décembre, Nicolas Sarkozy a présenté les modalités du grand emprunt. Il a annoncé une grande conférence sur la dette réunissant l’Etat, les élus locaux et la sécurité sociale en janvier.|

Il suivra donc les préconisations de la commission présidée par Michel Rocard et Alain Juppé. Le montant du grand emprunt sera de 35 milliards d’euros, financés à hauteur de 22 milliards par une levée de fonds sur les marchés, le solde soit 13 milliards d’euros provenant du remboursement opéré par les banques qui ont bénéficié de l’aide de l’Etat. Le montant des investissements induits par le grand emprunt atteindra 60 milliards d’euros, la différence venant des sommes placées par les entreprises ; les collectivités locales ou les programmes européen.

Les cinq chantiers retenus sont l’enseignement supérieur et la formation (11 milliards), la recherche (8 milliards), l’industrie et les PME (6,5 milliards), le numérique (4,5 milliards) et enfin le développement durable (5 milliards).

16:25 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : emprunt, chèque | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

08/12/2009

Histoire-Géographie : un service public d’Education nationale fondé sur une visée culturelle de haut niveau

bastille.jpgCommuniqué du Parti Communiste Français

Le Ministre de l’Éducation Nationale, Luc Chatel, a décidé de supprimer l’Histoire et la Géographie comme matières obligatoires en Terminale Scientifique. Face à cette émotion particulièrement légitime, le PCF soutient les enseignants et les lycéens qui protestent contre la suppression de l’Histoire-Géographie en Terminale S.

Ces deux disciplines ont un rôle éminemment fondamental. Non seulement il faut garder ces matières dans le programme d’enseignement des Terminales mais il est, en plus de cela, nécessaire d’en revaloriser les contenus. Les cheminements de compréhension sont primordiaux pour la connaissance du monde dans sa diversité, de ses crises économiques ou géostratégiques.

L’Histoire et la Géographie sont une voie d’accès à cette connaissance. Elles doivent apporter la possibilité d’une ouverture d’esprit, d’un esprit critique avec une visée culturelle de haut niveau. Mais il ne peut y avoir de réforme cohérente et dans le sens du progrès avec des réductions de moyens.

Il faut en finir avec un système qui reste fondé sur l’élitisme, la sélection, le culte du mérite individuel, l’esprit de compétition et l’orientation par l’échec, en finir avec le mépris pour les personnels enseignants et éducatifs dont les propositions ne sont jamais entendues.

Il faut en finir avec la volonté d’instrumentalisation de l’école par une droite entièrement dévouée aux intérêts des puissances économiques et politiques qui entendent, par ce biais, contribuer activement au remodelage du salariat et de la société dans l’esprit du capitalisme financier mondialisé. Un service public d’Education nationale fondé sur une visée culturelle de haut niveau pour tous les élèves de la maternelle à la terminale des lycées reste une nécessité : ce sera aux personnels d’éducation, aux parents, aux élèves, aux forces représentatives du monde du travail d’en imposer ensemble les formes et modalités.

Le PCF condamne la réduction du nombre d’emplois publics dans l’Education nationale et la réforme sur la formation des maîtres qui vise à supprimer une année d’étude pour ces futurs enseignants. Augmenter le nombre d’enseignants, qualifiés, est une des conditions de l’efficacité de l’enseignement.

Comment leur permettre d’exercer dans les meilleures conditions possibles quand le gouvernement leur retire tous les moyens pour y arriver ?

11:40 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, histoire, éducation nationale | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

20/10/2009

VOUS AVEZ DIT « GRAND CIEL »

 

FH092.jpgBeaucoup de gens vont s’interroger sur cette belle phrase où la comparaison peut paraître incompréhensible. Alors pourquoi cette audace ?

D’abord parce que le monde manque cruellement de poésie. Dans cette période blingbling, du tout réaliste, rentable, consumériste, nous sentions le besoin de prendre un peu de hauteur, de respirer, de faire un rêve ensemble presque.

Prendre de la hauteur, oui ! Mais nous ne vendons pas de paradis artificiels. Pas plus que nous pensons dans des nuées qui n’auraient rien à voir avec la vie difficile des hommes et des femmes sur la terre.

Nous avons cherché une phrase simple qui puisse dire à tout le monde ce que nous sommes, ce que nous voulons, ce que nous faisons…

Nous aimerions ouvrir les horizons bouchés de la période actuelle : crises sociales, écologiques, financières…

Tout nous pousse chaque jour dans l’entonnoir, et on continue de nous présenter les solutions du libéralisme (même encadré) comme un modèle du bonheur, alors même qu’il nous a fait la preuve de ses limites...Nous sommes convaincus que nous pouvons faire autre chose, ensemble : notre « grand ciel » est bien plus ambitieux que les horizons bouchés qu’on nous assène sans cesse.

Pour un, une communiste, cet immense arc, au dessus de nous, est à tout le monde. Chacun, chacune en profite, le voit aussi peut-être à sa façon, en tout cas il nous est commun. Par essence nous le partageons et ceux qui l’oublient, ou n’ont pas le temps de le regarder nous voulons les inviter à ne pas passer à côté de son interrogation.

En somme, nous cherchons à couvrir des perspectives pour l’avenir, construire maintenant ensemble. « L’espace est immense pour imaginer un autre monde ».

 

Brigitte Dionnet

15:45 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciel, communiste | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

19/10/2009

Régionales : mise au point du PCF

PCF.gifDans un communiqué , le PCF estime que "les déclarations surprenantes faites par Jean Luc Mélenchon dimanche soir sur France 3 nous amènent à faire les précisions suivantes.

Jean Luc Mélenchon salue un accord pratiquement scellé entre le NPA, le PCF et Le Parti de gauche. La vérité oblige à dire qu’un désaccord sérieux persiste sur la volonté de construire des majorités de gauche excluant, certes, toute compromission avec le Modem, mais prenant toutes leurs responsabilités jusque dans les exécutifs, dans l’application des mesures qu’elles auront portées devant les électrices et les électeurs.

Reporter cette question au soir du premier tour n’est ni possible, ni sérieux, ni efficace. Toute ambiguïté sur cette question ne permettrait pas de redonner confiance et espoir de changement à nos concitoyens.

Le PCF entend poursuivre ses efforts pour le rassemblement à gauche le plus large, sur la base à la fois de contenus rompant avec les logiques libérales dominantes et d’objectifs politiques clairement partagés.

Quant à la deuxième déclaration de candidature du premier responsable du Parti de Gauche en une semaine, cette fois en Ile deFrance, elle apparaît peu acceptable du point de vue du respect mutuel due aux partenaires et à leur militants. La démocratie et la concertation sont préférables à l’auto proclamation, elles sont aussi nécessaires à la confiance mutuelle et à celle de nos électrices et de nos électeurs", dit encore le PCF, dans un communiqué intitulé "Le rassemblement ne fait pas bon ménage avec les coups de forces médiatiques".

18:22 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : régionales, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

17/10/2009

SARKOZY EST SUR UNE AUTRE PLANETE !

manif Pcf 104.jpgLe PCF a estimé  que l'entretien que Nicolas Sarkozy a accordé au Figaro était "à mille lieues de ce que vit notre peuple, à mille lieues des réformes à mettre en oeuvre pour sortir la France de la crise".

"C'est une toute autre politique que notre peuple exige!", écrit dans un communiqué le PCF, soulignant que "ce que le gouvernement doit comprendre, ce que Nicolas Sarkozy doit entendre, c'est le refus de sa politique par la population".

Le chef de l'Etat "affirme que les banques +deviennent exemplaires+ au moment même où celles-ci encouragent la spéculation des entreprises sur les marchés. Il qualifie de +détestable habitude+ les mesures managériales à France Télécom au moment même où un autre salarié met fin à ses jours", déplore le PCF.

"Il déclare vouloir +rester pour gagner+ en Afghanistan. Mais que peut-on gagner en Afghanistan? La mort de civils, la mort de soldats?", fait-il valoir.

Le PCF "dénonce cette attitude irresponsable du président de la République" et "une intervention à mille lieues de ce que vit notre peuple, à mille lieues des réformes à mettre en oeuvre pour sortir la France de la crise" alors que "les citoyens, les salariés de notre pays" veulent "une politique qui sauvegarde leurs emplois, qui sécurise leur avenir".

09:29 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, sarkozy | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

14/10/2009

Pour le maintien du seul centre de radiothérapie qui existe dans l’Essonne

Communique de presse

hopital047.jpgLa Fédération de l’Essonne du Parti Communiste Français, les communistes apportent leur soutien résolu aux personnels du Centre Hospitalier Sud Francilien et à leurs syndicats en lutte pour préserver le maintien du centre de radiothérapie de l’établissement.

 

Comme ils le soulignent à juste raison, ce centre est le seul service public affecté à cette pratique dans le département de l’Essonne. Sa fermeture annoncée pour la fin de l’année 2009 reviendrait, de fait, à orienter les patients vers les cliniques privées à but lucratif ou vers des établissements situés hors de notre département, réduisant ainsi l’offre de soins aux usagers selon des critères financiers et creusant davantage les inégalités sociales et territoriales.

 

Cette annonce faite à la veille de l’examen du PLFSS à l’Assemblée Nationale, s’inscrit dans la continuité du processus engagé par la loi HPST de démantèlement du droit à l’accès aux soins pour toutes et tous quelque soit sa situation sociale et économique.

 

Après la fermeture des services de maternité et de chirurgie de l’hôpital de Juvisy, la fusion des hôpitaux d’Etampes et Dourdan, cette menace de fermeture, si elle devait être confirmée, condamnerait l’ensemble du maillage sanitaire public essonnien.

 

Alors que les avancées scientifiques et techniques dans le domaine de la cancérologie, développées par le service public hospitalier, sont susceptibles de répondre toujours plus et mieux aux besoins sanitaires des essonniennes et des essonniens, il ne serait pas acceptable d’engager la fermeture d’un service de pointe, comme celui de la radiothérapie du Centre Hospitalier Sud Francilien, reconnu pour sa performance.

 

Au surplus, les personnels praticiens dans ce domaine sont fondés à s’interroger sur leur devenir alors qu’ils font la démonstration constante de leur compétence et savoir-faire. La réduction de personnel dans la fonction publique hospitalière n’est en conséquence pas plus acceptable.

 

C’est pourquoi je m’oppose à la fermeture du centre de radiothérapie du Centre Hospitalier Sud Francilien et demande à la direction de l’établissement et aux instances de tutelle de réexaminer leur position en vertu du principe d’égalité d’accès à des soins de qualité pour tous les citoyens.

Cela nécessite aussi de construire une alternative politique résolument de gauche pour répondre aux urgences populaires et mettre en échec les politiques gouvernementales de casse du service public de santé.

 

Philippe CAMO

Secrétaire Départemental de l’Essonne du PCF

Conseiller Régional

01/10/2009

On achève bien les jeunes

madona.jpg"Le compte n’y est pas" Marie Georges Buffet tenait un point de presse le 29 septembre à l’Assemblée Nationale pour donner son opinion sur les mesures en direction des jeunes annoncées le matin même par N. Sarkozy.

"Le président vient d’annoncer ses mesures afin d’« agir pour la jeunesse". En 2007, le candidat Nicolas Sarkozy annonçait un plan Marshall pour la jeunesse : « Si je suis élu je mettrai en œuvre un grand plan Marshall de la formation pour tous les jeunes de nos quartiers, pour qu’aucun ne soit laissé de côté, pour que chacun puisse tenter sa chance, pour que chacun ait un emploi. »

Les mesures annoncées aujourd’hui, loin de constituer un tel Plan Marshall, nous inspirent une seule réflexion : décidément, on achève bien les jeunes !

C’est une sorte de double peine dont les jeunes sont victimes. Avant la crise, ils étaient déjà les plus mal lotis sur le marché de l’emploi. Et, avec la crise, ce sont eux qui payent le plus lourd tribut : le taux de chômage des moins de 25 ans est, au deuxième trimestre 2009, de 23,9% (hausse de 32% entre juillet 2008 et juillet 2009). Ce sont des chiffres qui font mal. Si l’on veut que la jeune génération cesse de souffrir de la crise, il faut réagir vite et à la hauteur de l’enjeu posé à notre société. Il semble que ce ne soit pas l’objectif du président.

La multiplication prévue de contrats aidés à temps partiel sera inefficace, injuste et renforcera la précarité. Et, après le contrôle des chômeurs par la réforme de Pôle emploi, c’est le contrôle des jeunes que veut organiser le président par sa réforme du service public d’orientation. L’extension annoncée du RSA aux jeunes de 18 à 25 ans sous condition d’avoir travaillé deux ans sur les trois dernières années concernera quant à elle moins d’un jeune sur dix. L’octroi d’un dixième mois de bourse ne concernera lui qu’un étudiant sur dix.

Le président fait donc le choix politique de ne pas répondre aux aspirations de la jeunesse. Il fait aussi le choix d’utiliser la jeune génération pour tirer l’ensemble des droits vers le bas, notamment ceux des salariés. Le PCF dénonce ces choix politiques.

Au contraire, pour les communistes, il est urgent de mettre en œuvre une politique jeunesse qui soit l’embryon d’une nouvelle politique de civilisation. Les jeunes sont l’avenir de nos sociétés. Faire le choix de la jeunesse, c’est faire le choix d’autres logiques que celles qui viennent de plonger notre monde en grave crise. C’est faire le choix de sécuriser leurs parcours de vie. C’est faire le choix de leur donner tous les moyens pour déterminer leurs aspirations et les réaliser pleinement. Faire cela, c’est initier une révolution de nos sociétés.

Parce qu’il y a urgence, dès aujourd’hui, à changer de politique envers les jeunes, le PCF propose 12 mesures. Au delà de ces mesures nécessaires, nous pensons qu’une réponse plus globale s’impose. Elle nécessitera, après un grand débat inter-générations, la rédaction d’un projet de loi qui expose l’ensemble des dispositifs, droits et pouvoirs permettant de redonner une place de premier plan aux jeunes dans notre société.

D’ores et déjà le PCF propose que cette construction soit articulée autour de six engagements : 1. Promouvoir avec confiance et respect l’exercice de la citoyenneté des jeunes. 2. Renforcer le droit à une formation initiale et continue, pour la réussite de tous les jeunes. 3. Assurer à chaque jeune un emploi ou une formation tout au long de sa vie. 4. Faciliter l’accès de tous les jeunes à la culture, aux sports, aux loisirs et à la découverte du monde. 5. Assurer le droit au logement, à la santé, aux transports et à la mobilité pour tous les jeunes. 6. Instituer de nouveaux droits sociaux pour assurer l’autonomie des jeunes.

Le Parti communiste français propose 12 mesures d’urgence pour les jeunes

[Scolarité, Formation initiale]

1. Fixer l’âge limite de la scolarité obligatoire à 18 ans. Tout élève en alternance doit avoir au moins 16 ans. Le travail de nuit et de weekend est interdit pour tous les mineurs.

2. Toute formation doit mener à un diplôme, inscrit dans un cadre collectif, et reconnu sur le marché du travail. Cette mesure doit permettre à chaque jeune de faire valoir un niveau de qualification et les droits afférents sur le marché du travail.

3. Créer une « Allocation de formation » : une aide financière mensuelle pour l’autonomie des jeunes en formation ou en recherche d’un premier emploi. Elle se substitue notamment aux bourses dans l’enseignement supérieur en revalorisant leurs montants et en étendant leurs versements sur 12 mois. D’un montant adapté à la situation de chaque jeune, elle lui assure également une sécurité de revenu lors de la recherche du premier emploi.

[Emploi, Formation continue]

4. Renforcer le CDI pour tous les jeunes arrivant sur le marché du travail. Chaque jeune doit pouvoir bénéficier d’un contrat à durée indéterminée et à temps plein qui contribue à sécuriser son parcours professionnel. Pour cela, ce contrat doit assurer au jeune travailleur le même salaire que les autres salariés de même qualification et de même poste. Il doit également lui permettre de bénéficier d’un droit à une formation continue adaptée à ses diplômes et à sa qualification.

5. Installer des « Cellules Jeunesse » : un service public implanté au sein de Pôle Emploi. Chaque jeune, dès la fin de l’obligation scolaire, est affilié à ces cellules. Celles-ci assurent à chaque jeune soit un emploi, avec comme contrat un CDI renforcé, soit une formation, avec comme aide financière l’allocation de formation. Elles mobilisent pour cela d’importants moyens autour des missions locales, de l’AFPA, de l’Education Nationale...

6. Élaborer une « Charte nationale des stages » : un règlement pour encadrer la pratique des stages en entreprise. Cette charte comprend une rémunération obligatoire qui empêche toute mise en concurrence avec des postes statutaires et un contrat pédagogique entre l’entreprise et l’établissement scolaire ou universitaire. Elle impose également un quota maximum de stagiaires par entreprise.

7. Faire un état des lieux de l’Apprentissage : faire un bilan de l’organisation des CFA et évaluer le statut des apprentis. Cet état des lieux doit permettre de mettre fin à la surexploitation des apprentis et de construire les réponses aux problématiques de tous les jeunes qui aujourd’hui choisissent ces filières.

[Logement]

8. Construire 200 000 nouveaux logements étudiant attachés au CNOUS et 500 000 logements sociaux avant 2014. Accroître l’offre de logements en foyer de jeunes travailleurs. Augmenter l’ensemble des aides pour le logement.

9.Développer une « Garantie Logement » : une caution publique assurée par un fond national pour le logement. Cette garantie permettrait à tous les jeunes en formation ou en recherche d’un premier emploi d’obtenir plus facilement un logement puisque l’État garantirait toute défaillance dans le paiement du loyer. Elle serait un premier pas vers un service public du logement et de l’habitat.

[Protection sociale]

10. Prendre en compte les années d’étude et la période d’insertion des jeunes dans le calcul des retraites. Cette prise en compte va dans le sens d’un renforcement du système par répartition des retraites.

[Citoyenneté]

11. Porter le droit d’éligibilité à 18 ans. Reconnaître et soutenir le droit à l’organisation et à l’expression associative, syndicale et politique de tous les jeunes.

12. Installer de nouveaux conseils représentatifs de la jeunesse et renforcer les missions et compétences de ceux qui existent."

Parti communiste français

Paris le 29 septembre 2009.

10:30 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeunes, mesures, propositions, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!