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30/07/2012

SHAKA PONK A LA FETE DE L'HUMA : L'EXPLOSION MUSICALE

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Le célèbre groupe sera au rendez-vous, à La Courneuve, cette année pour secouer les amateurs de bonne musique!

Créé en 2000, Shaka Ponk, groupe français de musique d’électro rock, est composé de six membres dont le talent est coloré d’une pincée de folie… Frah, de son vrai nom François Charon, qui chante et joue occasionnellement de divers instruments ; Sam, aussi appelée Samaha Sam, qui chante également ; Mandris qui joue de la basse ; CC qui gratte la guitare ; Ion qui s’éclate sur sa batterie ; Steve qui joue du clavier et des samples, ou encore le mythique Mr Goz, singe virtuel qui est devenu peu à peu leur marque de fabrique et qui apparaît à chaque concert sur un écran circulaire situé sur scène.

"Bouddha punk"

 Le projet est à l’initiative de Frah qui était webdesigner et CC, guitariste, qui ont rencontré Stan, un hacker qui vivait à Los Angeles. Stan enrichit le projet d’une mascotte, Mr Goz – abréviation de « ghost » – singe virtuel à l’aspect parfois spectral, renforçant le graphisme survoltant des prestations scéniques du groupe. Sam, Mandris, Ion et Steve vont ainsi s’intéresser aux idées mélangeant ingénieusement rock’n’roll et électro. Polyglottes, leurs chansons sont en langue anglaise, espagnole, ou encore française.

Shaka Ponk se veut aussi une philosophie, et le nom du groupe en témoigne. Les jeunes artistes ont initialement eu la volonté de créer un groupe zen, « bouddha », mais qui affiche également de manière claire un esprit métal.

Ainsi, Shaka représentant le nom du premier bouddha, et Ponk l’aspect punk. On compte aujourd’hui parmi leurs influences le rock expérimental, le funk et le hip-hop.

 Le groupe a intelligemment su diversifier ses influences musicales afin d’apporter un vent relativement nouveau à la scène rock française, après s’être fait remarquer en Allemagne, berceau de leurs premiers instants de reconnaissance artistique.

 À son retour en France, la notoriété du groupe telle que nous la connaissons aujourd’hui s’est concrètement développée, mêlant créations audacieuses et originalité. En 2006, l’album considéré comme le premier qui a fait la notoriété de Shaka Ponk sur la scène française est Loco Con Da Frenchy Talking, promu notamment par Radio Neo ou encore la webradio La Grosse Radio. Le public adhère à ces créations musicales inédites, uniques en leur genre.

Dans la ligne de cette fabuleuse success story suivirent Bad Porn Movie Trax en 2009... Ce dernier a d’ailleurs été réédité cette année avec un DVD dévoilant scènes en backstage et clips en bonus. Trois albums, trois succès, leur crédibilité n’est plus à prouver.

Performances pétillantes

Le groupe, qui a collaboré notamment avec Bertrand Cantat, s’est indubitablement fait un nom, de par sa singularité et sa fraîcheur.

Shaka Ponk, ou l’art de mettre le feu sur scène, mêlant effets visuels et exaltations sonores, un événement mémorable en cette année de changement à la Fête de l’Humanité où ils font leur première apparition. Interprétation de leurs plus célèbres refrains, mais aussi partage d’un répertoire inédit, le groupe électro rock, qui s’est affirmé au fil des années, saura faire vibrer la foule avec des performances scéniques pétillantes.

 Shaka Ponk sur la scène de La Courneuve, la promesse d’un grand moment musical.

Article publié par l'Humanité

13/07/2012

Le spleen d’Hubert-Félix Thiéfaine sur la grande scène de la Fête de l'Humanité

musique, rock, hubert-felix thiefaine, concerts, fête de l'Humanité 2012Le chanteur poète sacré aux dernières Victoires de la musique fait une halte le dimanche 16 septembre à la Fête de l’Humanité. Quand on entend sa voix, on pense à la solitude des froides forêts du Jura. Hubert-Félix Thiéfaine est né dans cette région, celle que les hivers n’épargnent pas. Il y a dans son chant quelque chose qui vient de loin, qui vient de la terre et des rochers, quelque chose que seul peut faire entendre un type qui a beaucoup contemplé la nature et s’est imprégné de son silence. Quelque chose de puissant et de mystérieux comme une incantation.

Hubert-Félix Thiéfaine habite depuis vingt-cinq ans un corps de ferme, dans son Jura natal, justement. Le choix de ce havre de calme doit sans doute servir d’antidote à la tourmente des concerts à la chaîne qui, il n’y a pas si longtemps, faisaient le quotidien du chanteur. Il y a trois ans, la vie de Thiéfaine n’était en effet qu’agitation frénétique : « 220 chambres d’hôtel différentes par an. Je prenais des tas de trucs pour tenir le coup. J’étais totalement schizophrène, j’avais un pied dans la folie. Je voulais en finir », confiait-il encore récemment. C’est dans un état de convalescence, après un séjour à l’hôpital pour soigner un syndrome d’épuisement professionnel, qu’il écrit son dernier album, Suppléments de mensonge.

Au sein de cet opus, la voix sombre du chanteur, la guitare et les violons éthérés s’entrecroisent. La mélancolie est sans conteste le thème principal, décliné par la musique et le texte. Elle se fait nostalgie de l’enfance dans « La ruelle des morts », rêverie amoureuse et invocation de l’absente dans « Trois poèmes à Annabel Lee »… Le tout est d’une pénétrante intensité. Suppléments de mensonges vaut bien la Victoire de la musique 2012 qu’il a reçue dans la catégorie Album de chansons, prix qui s’est doublé de la Victoire du meilleur artiste masculin.

Thiéfaine n’en est pas à sa première récompense. Ce qui est paradoxal, c’est la reconnaissance dont il bénéficie auprès du public – nombreux sont les jeunes à pouvoir fredonner les chansons de ses albums, récents et anciens – et sa discrétion. Peu présent dans les médias, l’artiste rassemble pourtant beaucoup de monde à ses concerts, dans des petites salles comme dans des Zéniths. Un public nombreux et fidèle, fasciné par le charisme flegmatique du chanteur.

Dans l’art de Thiéfaine, il y a la musique mais aussi le texte. On ne peut pas ne pas penser à Rimbaud lorsqu’on entend cette langue imagée qui joue sans cesse avec le sens, la syntaxe et les sonorités, d’autant plus que, comme le poète, le chanteur est parti de sa campagne tout jeune, seul, sac au dos, pour faire ses preuves à Paris. Rien qu’aux titres de ses albums – Tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s’émouvoir, sorti en 1978, ou De l’amour, de l’art ou du cochon, sorti en 1980 – on décèle un penchant pour la poésie.

Avec son style qui va du truculent de « La fille du coupeur de joints », au désespoir de « Crépuscule-enfer », et sa musique, tantôt rock, tantôt balade, Thiéfaine est un artiste complet à découvrir ou redécouvrir.

Article publié par l'Humanité

27/06/2012

MIKIS THEODORAKIS REPOND AUX INSULTES DE COPE

ump, grèce, front de gauche, jean-luc mélenchon, alain juppé, législatives 2012, front national, mikis théodorakis, Le mucisien et compositeur grec réagit dans l'Humanité contre la campagne de l'UMP faisant de lui un antisémite.

«Je suis grec et fier de l’être, car nous sommes le seul peuple en Europe qui, pendant l’occupation allemande (1941-1944), non seulement n’a pas exercé de poursuites contre les juifs mais, au contraire, les a aidés à vivre et à survivre avec tous les moyens dont nous disposions.

À l’époque, j’étais moi-même partisan de l’Armée populaire de libération et je me souviens que nous avions pris sous notre protection de nombreuses familles de juifs grecs, que nous nous sommes souvent battus contre les SS pour les sauver et beaucoup d’entre nous l’ont payé de leur vie.

Plus tard, j’ai composé le cycle Mauthausen que, notamment en Israël, l’on considère quasiment comme un hymne national. J’ai ressenti une des plus grandes émotions de ma vie quand, dans les années 1980, il m’a été accordé de diriger cette œuvre sur le site du camp de concentration de Mauthausen, tout d’abord chantée en grec par sa première interprète, Maria Farantouri, puis en allemand par Gisela May, et en hébreu par la chanteuse israélienne, Elinoar Moav. Je l’ai dirigée une fois encore sur ces lieux et, depuis lors, l’œuvre enregistrée est diffusée sans interruption sur le site du camp.

ump, grèce, front de gauche, jean-luc mélenchon, alain juppé, législatives 2012, front national, mikis théodorakis, En 1972, j’ai bravé le boycottage européen et j’ai donné des dizaines de concerts en Israël, des moments que je qualifierais d’historiques en raison des liens d’amour mutuel qui nous unissaient.

À cette même époque, Yigal Allon, alors vice-premier ministre du gouvernement israélien et ministre de l’Éducation et de la Culture, m’a confié une première mission, celle de transmettre un message de paix à Arafat au nom de son gouvernement. C’est dans cette intention que je l’ai rencontré à Beyrouth et, à cette occasion, j’ai donné une conférence de presse dans une salle. Un groupe de fanatiques palestiniens avait décidé de m’abattre, car il me considérait comme un complice des juifs. C’est Arafat lui-même qui me l’a dit le lendemain avec, à ses côtés… le groupe de mes assassins en puissance. Qu’est-ce qui m’a sauvé ? Mon amour authentique pour les deux peuples martyrs : les juifs et les Palestiniens.

“Quand on t’a entendu pendant la conférence de presse, m’ont-ils dit, on a compris que nous nous trompions.” Qu’est-ce que j’avais dit au cours de la conférence de presse ? “Le conflit qui vous oppose ne sera pas résolu par les armes, mais par la compréhension mutuelle. De l’autre côté, il y a des hommes ordinaires qui vous ressemblent, simples et travailleurs, capables d’aimer et qui, comme vous, aiment leur famille et leur pays. C’est eux que vous devez trouver, parce que c’est avec eux que vous pourrez vivre dans la paix.”

Arafat m’a dit : « Tu as chanté les juifs et tu as eu raison, car ils sont, eux aussi, un peuple tourmenté. Comme nous. Alors, s’il te plaît, écris une chanson pour nous aussi…” C’est ainsi que j’ai écrit aussi un chant pour le peuple palestinien qui est devenu son hymne national.

Bien plus tard, à l’occasion de la remise du prix Nobel de la paix à Rabin (Israël) et à Arafat (Palestine), l’Orchestre symphonique d’Oslo avec, en soliste, l’interprète finlandaise Arja Saijonmaa, a joué Mauthausen en hommage à Israël et le chant que j’avais composé, reconnu comme hymne national, en l’honneur du peuple palestinien. Ce moment symbolique suffit à démontrer la place que j’occupe dans l’esprit et dans les cœurs des deux peuples.

Je suis souvent allé en Israël, en Palestine et au Liban, et c’était chaque fois la paix, l’amitié, la coexistence et la coopération entre ces deux peuples martyrs qui occupaient mes pensées. En tant que Grec, je me sens proche d’eux, comme si nous appartenions à la même famille. Et pourtant, pour certains fanatiques, d’un côté comme de l’autre, je suis la cape rouge agitée devant le taureau. Pourquoi ? Parce que j’ai la franchise et le courage de dire la vérité et de la dire même dans la gueule du loup. Ainsi, quand je suis en Palestine, je m’exprime ouvertement et publiquement contre les fanatiques qui me haïssent et, quand je suis en Israël, je fais de même en critiquant tout aussi ouvertement et publiquement les fanatiques qui, en raison de la diaspora juive présente dans tous les pays du monde, ont la possibilité de transformer leur haine en venin et en mensonges monstrueux.

Dans mon opéra les Métamorphoses de Dionysos (dont j’ai écrit aussi le livret), il y a une scène où des juifs sont déportés par des SS dans des camps d’extermination. Il s’agit d’un moment crucial de l’œuvre, d’une condamnation du nazisme qui dévoile d’une façon très humaine l’affliction psychique et intellectuelle que je ressens devant les souffrances des juifs.

D’ailleurs, la dénonciation du racisme et la défense de ses victimes ont guidé mes décisions et mes actes tout au long de ma vie. Une vie jalonnée de poursuites qui m’ont souvent poussé jusqu’au seuil de la mort.

Donc, me qualifier de raciste et d’antisémite n’est pas une simple calomnie, mais l’expression de la pire bassesse morale, issue le plus souvent de cercles proches d’organisations et d’individus opérant dans la mouvance du néonazisme et auxquels la crise a permis de relever la tête pour nous menacer et – incroyable, mais vrai – nous accuser, eux, d’antisémitisme en utilisant un arsenal de mensonges et de déclarations insidieuses !

Il suffit de dire, par erreur manifeste, dans une interview de trois heures, “antisémite” au lieu d’“antiraciste”, et on s’empare d’une seule et unique phrase dont on isole un mot, brandi comme un étendard, tout simplement pour servir l’intention de m’incriminer. Depuis combien d’années était-on aux aguets pour une simple erreur ? Le mot “antisémite” correspond-il vraiment à ce qui suit ? “J’aime le peuple juif avec lequel nous avons vécu et souffert en Grèce pendant des années et je hais l’antisémitisme.” Je suppose que mes différents ennemis se sont bien gardés de citer ces paroles. Et pourtant, c’est exactement la phrase que j’ai prononcée. Ce n’est pas quelque chose que je viens d’inventer, après-coup, en guise d’alibi. Il en est ainsi, et il est facile de le prouver de façon incontestable en écoutant toute la phrase, exactement comme je l’ai prononcée et non pas en la tronquant comme l’ont voulu mes adversaires.

Peut-être va-t-on se demander pourquoi et comment certains persistent à vouloir discréditer un ami si fidèle d’Israël et des juifs et tentent de me faire passer à tout prix pour un antisémite? (De qui parle-t-on ? De quelqu’un qui a connu les sous-sols de la Gestapo pour les sauver !)

Toutefois, la réponse est finalement simple : beaucoup de mes amis juifs sont d’accord avec moi. Certains sont d’accord avec moi, même s’ils vivent en Israël, donc dans la tourmente quotidienne des événements. Alors, si les simples citoyens du peuple d’Israël entendent mes idées, telles qu’elles sont réellement exprimées, ils “risqueraient” (selon mes ennemis, bien sûr) d’être d’accord avec moi, en pensant que la solution du problème ne se trouve pas dans la violence et les armes, mais dans la coexistence et la paix. Ce qui ne plaît pas du tout à mes adversaires car, bien sûr, j’ai – à plusieurs reprises – totalement désapprouvé la politique de l’État d’Israël et j’ai exprimé ce désaccord avec force et de la façon la plus claire et la plus catégorique (comme je le fais toujours). Pour ne pas courir le risque que ces citoyens se rangent à mes opinions, ils ne doivent pas les entendre. Et quelle est la meilleure et la plus sûre façon de procéder pour arriver à ses fins ? Eh bien, leur tactique habituelle : me coller “l’étiquette” d’antisémite, de sorte qu’aucun juif, où qu’il se trouve, ne veuille plus entendre non seulement mes idées, mais même mon nom.

Et maintenant, particulièrement en France – où brusquement on “s’est souvenu” d’une interview donnée il y a environ un an et demi –, il existe, de toute évidence, une autre raison : porter atteinte à la gauche. Leur prétendu “argument” est que son leader, Jean-Luc Mélenchon, me connaît et que, par conséquent… il a des amis antisémites ! Toutefois, la vérité – malheureusement pour eux – est évidente et je pense que tout homme animé de bonnes intentions peut s’en rendre compte.

Donc, même si après la lecture de ce qui précède, certains persistent encore à me faire passer pour quelqu’un que je n’ai jamais été et que, bien sûr, je ne suis pas, le doute n’est plus permis. Tout est fait sciemment pour servir d’autres finalités, car ma foi inébranlable dans la paix et la coexistence des deux peuples martyrs, juif et palestinien, en dérange plus d’un. »

Athènes, le 15 juin 2012

(Traduit du grec par Arlette Manoli)

31/03/2012

AGNES BIHL : "JE VAIS VOTER JEAN LUC MELENCHON PARCE QUE JE SUIS DE GAUCHE"

  • Agnès Bihl, auteure et interprète

Bihl.jpgQuel sens donnez-vous à votre engagement 
dans cette campagne électorale ?

Agnès Bihl. En fait, je n’ai pas le sentiment de quitter la scène artistique pour retrouver la scène politique ; pour moi, qui ai toujours fait des chansons engagées, impliquées, je me sens concernée en tant que femme, citoyenne, chanteuse, par tout ce qui se passe autour de moi. Le rôle accordé ces derniers temps à la culture se réduit comme peau de chagrin, le rôle accordé à l’éducation également, et ça m’inquiète, moi, qui suis aussi une maman.

Pourquoi le Front de gauche en particulier ?

Agnès Bihl. Parce que c’est une organisation qui ose
 la réflexion de gauche, qui n’a pas peur de la vraie bihl1.jpggauche. Il me semble que c’est un lieu où l’on n’est pas obligé d’adhérer, d’être encarté pour participer. 
On peut venir en tant que citoyen, tout simplement. 
Et cela rejoint des collectifs que je soutiens de longue 
date, comme le DAL, la Ligue des droits de l’homme 
ou RESF. On n’a pas forcément besoin d’une carte 
pour se battre !

Comment entendez-vous vous engager au sein 
du conseil national de campagne ?

Agnès Bihl. Je compte m’intéresser en priorité aux questions sociales et de culture ; mais je ne suis pas venue seulement pour proposer des choses, j’y viens pour écouter, apprendre des réflexions d’autres corps 
de métier, d’horizons qui n’ont pas la même vie que moi. Parce que c’est comme cela que l’on avance dans la vie, en s’ouvrant aux autres.


Agnes Bihl soutient Jean-Luc Mélenchon par PlaceauPeuple


La plus belle c'est ma mère - Agnès Bihl par AgnesBihl

23/03/2012

SOUTIEN A JEAN LUC MELENCHON : RIDAN, CHANTEUR

ridan-2-copie.jpgRidan, chanteur :

«Pour moi, le facteur principal c’est la VIe République. Il faut cesser de mettre des pansements sur une République qui ne tient plus debout et déconstruire pour reconstruire quelque chose. Dans cette approche-là, je trouve que le Front de gauche est franc.

On entre dans une autre ère de civilisation qui doit mettre en place une nouvelle fraternité, une nouvelle solidarité. Ce n’est plus une fracture sociale, c’est une crevasse qui sépare les peuples, les citoyens. Il y a un maximum de gens qui sont de plus en plus pauvres et arrivent aux portes de la précarité.

Est-ce qu’on peut encore vivre dignement quand on sait que dix millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté ?

 Je suis pour une VIe République pour plus de justice, d’humanisme, de priorité à la difficulté d’exister, plus d’équité entre les gens qu’ils soient blancs, noirs, arabes, juifs, hommes, femmes… Il faut remettre les pendules l’heure.»


RIDAN - Ah Les Salauds ! (LE CLIP QUI DÉRANGE) par Ridan_Officiel

17:10 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : soutien, mélenchan, ridan | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

06/08/2011

SAOUD MASSI LA TALENTUEUSE : DE L’URBANISME A LA CHANSON, DE L’ALGERIE A LA FETE DE L’HUMA

soud1.jpgL’artiste algérienne Souad Massi nous donne rendez-vous sur la grande scène de la Fête, le samedi 17 septembre, pour un concert placé sous le signe de la mixité et de la tolérance.

Sa musique est un pont entre les cultures. Et il y a fort à parier qu’un vent de liberté et d’espoir soufflera sur la grande scène grâce à Souad Massi dont les musiques voyageuses résonneront à la Fête, samedi 17 septembre.

Issue d'une modeste famille de mélomanes, elle découvre le Chaâbi, puis le rock américain, le folk, la pop, la country et le fado portugais... Elle apprend la guitare et le solfège. Elle apprécie le flamenco et se produit sur scène au sein du groupe Les Trianas d'Alger à partir de 1989.

Les événements noirs des années 1990 et en particulier le couvre-feu rendant la carrière d'artiste quasiment impossible, Souad suit des études d'urbanisme et devient ingénieure. A partir de 1989, elle se produit sur scène à Alger au sein du groupe hard-rock Atakor , le groupe enregistre une cassette qui rencontre un grand succès. Souad abandonne alors l'urbanisme pour se consacrer à la chanson. Sa première cassette porte son prénom, elle la fait connaître d'un public amateur de musique anglo-saxonne.

Le 10 janvier 1999 (durant le ramadan), Souad est invitée au festival Femmes d'Alger au Cabaret Sauvage à Paris. Remarquée, elle reste en France et signe un contrat avec Island-Mercury (Universal Music). Raoui (Le Conteur) sort en 2001 et est applaudi par la critique. Souad et ses musiciens entament une longue série de concerts dans toute la France.

Ses premiers titres passent sur les ondes de France Inter, elle s'impose comme artiste et on la considère souvent comme une porte-parole de la jeunesse algérienne. Universal lui donne l'occasion d'enregistrer un second album Deb en 2003, dans cette veine, "Dar djedi" est un joyau qu'elle écrivit il y a des années alors que sa famille quitta Alger pour s'installer en Kabylie. Entretemps, l'artiste chante en duo avec Marc Lavoine, Ismael Lo ou encore Florent Pagny et tourne en France et à l'étranger.

 souadfete.jpgEn 2005, Souad met au monde son premier bébé et passe quelques semaines à Tahiti avant de réaliser son troisième album.

Le quatrième album "Ô Houria" est enregistré à Astaffort, dans le studio de Francis Cabrel qui signe un duo avec Souad, et sort le 08 novembre 2010. Il a une coloration Rock, assez forte mais garde les couleurs des racines de Souad avec des ballades.

Souad Massi mêle des styles aussi variés que le folk-rock, le chaâbi, la musique arabo-andalouse à des textes très personnels, souvent empreints de poésie et de nostalgie. Elle chante la plupart du temps en arabe algérien, parfois en français, et quelquefois en anglais et en langue berbère, employant souvent plusieurs langues dans la même chanson.

Infos : Wikipédia et l’Humanité

 

22/07/2011

FETE DE L’HUMA 2011 / ATTENTION : LE 16 SEPTEMBRE A 22 HEURES EXPLOSION !

katie.jpgLa revanche d’une blonde. Sa maison de disques n’avait pas cru en elle. Elle le regrette amèrement. Katie White, furie sur scène, compositrice de talent pulvérise les records  avec son album « We Started Worthing » vendus à plus de 2 millions d’exemplaires. Elle sera à la fête de l’Huma où elle fera exploser à coup sûr la foule.

THE TING TINGS, A L'ECOUTE

tingting.jpgLe duo des Ting Tings est originaire de Islington Mill in Salford à Manchester, formé en 2006 par Jules De Martino et Katie White. La signification de leur nom est celle du caractère chinois qui marque l’écoute. Synthétiques comme Soft Cell, ils ont pourtant un son aigrelet proche des Talking Heads, à cause des guitares pointues.

Emergeant avec grâce et un son très dance, de la ville qui a surtout offert des groupes masculins à l’histoire de la musique, de Joy Division aux James en passant par the Fall ou les Happy Mondays, Kathie et Jules sont déjà quasi des stars, dès la sortie de leur premier album qui a reçu un super buzz des deux côtés de la Manche. Le son est pointu et proche de punk, mais reste accessible : danse pas dico, a-t-on déjà affirmé. Mais aussi, il est féminin, poussé par la voix de Kathie, girl power même.

Profondément anglais et issu des art schools (la pépinière 70’s des Bowie, Roxy Music et Eno), ils moulinent une musique qui cherche le passage vers le sommet des charts, mais sans renier l’esthétique rock du beat primal, comme les Kills. Esprit bohème et son citadin, ils sont avec Santogold, la révélation du printemps 2008 pour la variété des climats mis en place et déployés, le son qui fait bouger le bassin en remplissant la tête de bonnes vibrations : un rock moderne, offensif.

Un vrai bonheur d’écoute qui ne renie aucune de ses influences, mais affiche sa différence, quand on reconnaît un plan de guitare issu déjà entendu chez un groupe new wave, il est aussitôt enrobé dans un beat dance ou si l’on pousse du côté de la piste de dance, c’est un retour de rythmique rock qui resurgit alors. Quant à la voix de Kathie, elle n’a de cesse d’intriguer, autant à l’aise dans les ballades comme Traffic Lights, qu’éructante sur le proto-rap Shut up and Let me Go. Un vrai bonheur !

Publié par Ados.fr


The Ting Tings - Shut up and let me... [live] par Jo_Bidjoba