07/11/2024
L’élection de Donald Trump doit nous réveiller ! Fabien Roussel
20:06 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : trump, fabien roussel | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
22/03/2022
Le vote utile et tourné vers l’avenir, c’est Fabien Roussel
Par Anicet Le Pors et Charles Fiterman, anciens ministres
Le vote utile, c’est pour nous Fabien Roussel. L’élection présidentielle d’avril prochain peut être l’occasion de mettre un coup d’arrêt aux politiques néolibérales et autoritaires qui affaiblissent et divisent la France et d’ouvrir une phase nouvelle de progrès social et humain, appuyée sur un rassemblement des forces populaires et démocratiques les plus larges, sans volonté hégémonique d’aucune d’entre elles. Servir cet objectif, c’est voter utile. Le mieux placé parmi les candidats en présence pour incarner ce vote utile, c’est pour nous Fabien Roussel.
Nous fondons ensemble ce choix sur plusieurs raisons essentielles. Fabien Roussel porte des propositions et un combat déterminé pour faire reculer les inégalités sociales, améliorer la vie du plus grand nombre, libérer les forces de création du carcan de la recherche de la rentabilité financière maximale pour quelques-uns. Il appuie cet objectif sur des propositions concrètes de réindustrialisation du pays, de relance des activités agricoles, sur un nouvel élan culturel, tout cela inscrit dans une transition écologique responsable. Il est le seul à proposer une démocratisation profonde des institutions et des pratiques politiques, marquées notamment par la suppression de l’élection au suffrage universel du Président de la République, mettant ainsi fin au système monarchique dans lequel nous vivons.
Enfin, Fabien Roussel tient un langage clair, franc, honnête, à l’écart des phrases pompeuses et des mots ronflants. Il n’est pas habité par l’obsession de poursuivre une aventure personnelle. Il est disponible pour rassembler les forces sociales et politiques nécessaires au changement, dans le respect de chacune d’entre elles, dans une coopération efficace et loyale au service des engagements pris en commun.
Il est tourné vers l’avenir. Fabien Roussel, c’est donc bien le vote le plus utile pour porter les espoirs de la France qui travaille et qui crée.
10:08 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vote utile, pcf, fabien roussel, anicet le pors, charles fiterman | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
19/05/2021
Fabien Roussel : droit à la sécurité
J’ai défendu l’idée que la gauche devait prendre à bras-le-corps les questions d’insécurité qui gangrènent l’existence de tant de villes et quartiers populaires. C’est la raison pour laquelle j’ai participé, avec d’autres parlementaires et élus du PCF au rassemblement des syndicats de policiers, le 19 mai, devant l’Assemblée nationale. Oui, il y a des fonctionnaires de police qui espèrent voir la gauche à leurs côtés. Nous ne laisserons jamais les questions de sécurité aux mains d’incendiaires qui ne cessent de nourrir une très dangereuse instrumentalisation avec des surenchères liberticides.
Je propose une réponse progressiste et républicaine offrant à la fois la sécurité et l’égalité, la tranquillité pour toutes et tous, et de nouveaux progrès sociaux.
"Oui, il y a des fonctionnaires de police qui espèrent voir la gauche à leurs côtés".
Partout dans le pays, les élus locaux des quartiers et des villes populaires savent combien les problèmes d’insécurité, de délinquance, de trafic sont un véritable poison. La sécurité est un droit fondamental qui doit être garanti à tous nos concitoyens, quel que soit leur lieu d’habitation. C’est un service public qui ne peut pas être vendu à des sociétés privées comme le prévoit la loi « sécurité globale » du gouvernement. Nous proposons la création d’une véritable police nationale de proximité, avec le recrutement de 30 000 agents, formés, bien encadrés, correctement rémunérés. Nous contestons la politique du chiffre imposée par ce gouvernement comme les choix faits en matière de maintien de l’ordre. Le procès sur le prétendu laxisme de la réponse judiciaire sert aujourd’hui de prétexte pour ne plus parler de l’indigence des moyens accordés à notre Justice. Ce gouvernement, comme les précédents, a provoqué de véritables déserts judiciaires ! Je garde en mémoire ces rassemblements des robes noires, avec tous ces avocats qui dénonçaient la fusion des tribunaux et la réforme Belloubet. Nous sommes les baudets de l’Union européenne avec 11 juges pour 100 000 habitants soit deux fois moins que la moyenne européenne (rapport publié par la commission européenne en octobre 2020) ! Quant au code pénal, il n’a cessé d’être durci au cours dernières années : il ne saurait satisfaire un désir de vengeance, il doit sanctionner justement les délits et les crimes tout en visant à la réinsertion du maximum de condamnés.
Cette démarche, pour permettre à la Police et à la Justice d’exercer pleinement leurs missions au service des principes de la République et de l’État de droit, ne saurait être dissociée d’une réponse forte et claire en matière d’éducation, de justice sociale, d’insertion sociale et professionnelle, d’égalité réelle.
Des territoires de notre République ne sont pas « perdus ». Ils ont été délaissés et même abandonnés du fait des politiques d’austérité menées au fil des derniers quinquennats et aggravées par l’actuel pouvoir alors que les populations qui y vivent ont justement besoin de plus de politiques publiques pour affronter les conséquences du chômage, des bas salaires et de la précarité. Ce qui tient encore est le résultat d’une combativité intacte et d’un courage exceptionnel d’élus locaux, de bénévoles associatifs, d’agents des services publics, de familles, de citoyennes et citoyens qui sont la richesse de notre pays. Ils sont les experts de leur territoire. Ils savent comment faire. A chacune de mes rencontres, ils me disent combien des solutions sont à portée de main. A chaque fois, il est question de service public, de leur indispensable retour et de leur développement, de réponse au plus près des populations, en prenant à bras le corps l’ensemble des problématiques de vie. Un exemple : on parle en ce moment des enjeux démographiques. Eh bien, nous avons besoin de crèches publiques, d’une grande politique publique de la petite enfance.
Il n’y a pas d’un côté, les questions de sécurité et de l’autre, les revendications sociales car, on le sait bien, à ce jeu-là, c’est insécurité générale qui progresse et l’horizon qui s’obscurcit avec de lourdes menaces pour notre vie démocratique.
La République doit, par conséquent, sécuriser toutes les dimensions et tous les âges de la vie. C’est ainsi que nous relèverons le défi des jours heureux.
19:32 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : violence, insécurité, pcf, fabien roussel | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
28/04/2021
Entretien avec Jeanne Péchon, Union des étudiant(e)s communistes
Entretien avec Jeanne Péchon, secrétaire générale de l’Union des étudiant(e)s communistes (UEC).
La situation de crise sanitaire, économique et sociale appelle non seulement une réponse immédiate à la précarité étudiante, mais également une remise en cause fondamentale des dernières réformes du système éducatif. Pour assurer la formation des travailleurs et travailleuses de demain, l’UEC défend une redéfinition profonde des objectifs et une hausse importante des moyens de l’enseignement et de la recherche.
Entretien réalisé par Dorian Mellot* pour Progressistes
Progressistes : Quel est l’état de la situation étudiante en France ? Quelles sont les aspirations de ces jeunes ?
Jeanne Péchon : Nous sommes à un an du début de la crise sanitaire, qui a entraîné avec elle une crise éducative et économique sans précédent pour le pays. Nos conditions d’études se sont fortement dégradées dans la période avec la mise en place du tout à distance, mais la dégradation de nos conditions d’études, de nos diplômes n’est pas nouvelle. Chaque année, le nombre d’étudiants et d’étudiantes augmente, pourtant depuis une quinzaine d’années un certain nombre de réformes libérales ont entraîné une casse de l’enseignement supérieur et de la recherche, précarisant nos formations.
Aujourd’hui, nous avons un manque de moyens criant dans l’enseignement supérieur et la recherche, les établissements sont en concurrence, les étudiants et les étudiantes sont en concurrence, les filières sont en concurrence. Tout cela a entraîné l’incapacité du gouvernement à faire face à la crise sanitaire et éducative, à fournir aux étudiants et aux étudiantes un accès égal à de bonnes conditions d’études, et a creusé davantage les inégalités déjà présentes dans l’enseignement supérieur et la recherche. Certaines formations, telles que les classes préparatoires aux grandes écoles ou les BTS, sont en présentiel alors que d’autres sont abonnées aux cours à distance, c’est le cas pour les universités ou encore les IUT. De plus, selon les établissements, les étudiants et les étudiantes ont pu, ou non, avoir accès à des logiciels performants et du matériel informatique pour suivre leurs cours à distance.
Depuis le début de la crise, nous avons recensé un sixième d’étudiants et d’étudiantes en décrochage universitaire. Un décrochage qui s’explique en partie par la généralisation des cours à distance ainsi que par l’explosion de la précarité étudiante, mais en partie seulement. En effet, la loi relative à l’orientation et à la réussite des étudiants et des étudiantes, qui s’est soldée par la mise en place de la machine à sélection sociale qu’est Parcoursup, est venue précipiter la crise éducative en bloquant, sur le « casier scolaire », l’accès à l’enseignement supérieur et à la recherche. Une des conséquences en est qu’aujourd’hui des étudiants et étudiantes en licence se retrouvent dans des filières, des formations du supérieur, qu’ils et elles n’ont pas choisies et qui ne correspondent pas à leurs aspirations. Cela va venir aggraver le phénomène de décrochage universitaire.
La précarité étudiante explose, la crise sans précédent de l’enseignement supérieur et de la recherche engendre une précarité de nos formations et ne permet pas non plus à la recherche scientifique de s’exercer librement. Alors que le pays est à relever et que nous avons besoin de jeunes formés, de jeunes diplômés, les étudiants et les étudiantes ne sont pas formés convenablement ni ne peuvent poursuivre leurs études dignement, ce qui est un frein pour répondre aux défis de demain. Aujourd’hui, la société n’investit pas, ne finance pas la formation d’une partie de sa jeunesse, or c’est ce à quoi elle aspire.
Progressistes : Selon toi, quel est l’impact de la loi de programmation et de la recherche (LPR) sur les conditions d’études et le développement du niveau de qualification et de connaissance des travailleurs et des travailleuses ?
J.P. : Cette loi va avoir pour effet indéniable de faire régresser la société, ce qui est paradoxal dans la mesure où il s’agit d’une loi pour la recherche. Cette loi, sortie du chapeau de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, organise l’hypercompétition entre les chercheurs et les chercheuses et est un coup de massue pour les libertés académiques. Celles et ceux qui auront les meilleurs résultats auront pour récompense plus de moyens pour leur recherche. En effet, il y a un renforcement du privé dans ce financement par appel à projets qui se fait au détriment des financements récurrents des laboratoires de recherche.
La recherche scientifique participe de fait au progrès de la société à travers de l’augmentation des qualifications et des connaissances des travailleurs et des travailleuses du pays. Cependant, l’obligation de résultat, la recherche de financement plutôt que la recherche tout court, ainsi que la précarisation des enseignants et des enseignants-chercheurs entrent en contradiction avec cette nécessaire fonction sociale. L’absence d’ouverture de postes de titulaires et la généralisation des postes contractuels offrent peu de perspectives aux jeunes chercheurs alors que le nombre d’étudiants et d’étudiantes ne cesse d’augmenter.
Le recours massif aux contrats précaires nuit encore davantage à la qualité de nos formations et ne permet pas non plus à la recherche de s’exercer librement. Enfin, la mise en place de recrutements sous contrôle des présidences des universités pourrait venir casser la garantie du niveau de qualification et de formation des jeunes docteurs, et ce pour chaque discipline. En effet, auparavant une instance élue formalisait le recrutement et l’évaluation des professeurs, des maîtres et maîtresses de conférences : il s’agissait d’un contrôle par les pairs du niveau de qualification, ce qui n’existe plus aujourd’hui.
Progressistes : Les travaux préparatoires de la LPR font état du manque d’attractivité des métiers scientifiques. À quoi cela est-il dû ?
J.P. : C’est vrai, ces métiers, que ce soit les métiers relatifs aux sciences humaines et sociales ou les métiers relatifs au sciences naturelles au sens large, attirent peu de jeunes. D’un autre côté, nous avons aujourd’hui des dizaines de milliers d’emplois scientifiques non pourvus alors même que la crise sanitaire nous montre à quel point la science est une nécessité. Cela dit, il ne faut pas analyser ce phénomène comme un divorce entre la science et les jeunes.
En effet, le lycée joue un rôle majeur dans la construction du projet d’études supérieures scientifiques à suivre à l’université ou en IUT. Les réformes successives de notre système éducatif, tant pédagogiquement qu’au niveau de l’orientation des jeunes, débouchent de fait sur de moins en moins d’étudiants et d’étudiantes dans ces filières-là et, de fait, sur un manque de scientifiques formés.
La France est devenue la mauvaise élève en mathématiques alors qu’il y a à peine une vingtaine d’années elle faisait partie des pays les plus performants. Nous observons une dégradation du niveau des élèves en mathématiques. Les réformes de l’éducation hyperspécialisent les élèves, remettent en cause l’existence d’un tronc commun et créent des « casiers scolaires » fondés sur les notes et les résultats obtenus plutôt que de tirer le niveau de l’ensemble des élèves vers le haut.
La dernière réforme du baccalauréat est venue renforcer cette situation en créant des enseignements de spécialités pour les lycéens et les lycéennes, les forçant à s’orienter dès le collège vers des disciplines qui sont désormais devenues le passeport pour l’enseignement supérieur, où ils sont dorénavant sélectionnés avec Parcoursup.
La loi de programmation de la recherche, en venant briser une fois de plus la recherche et en ajoutant de la précarité aux métiers de la recherche, fait tout autre chose que de répondre à ce manque d’attractivité.
*DORIAN MELLOT est doctorant en droit social.
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14/11/2018
Fabien Roussel « Le PCF doit reconquérir les cœurs et les têtes »
Mercredi, 14 Novembre, 2018
Congrès. Après le vote qui a placé en tête un texte alternatif à celui proposé par la direction, le député du Nord Fabien Roussel s’est déclaré candidat pour le mandat de secrétaire national. Il explique son choix et le projet qu’il veut porter.
Le PCF est dans une situation inédite, avec deux candidats pour le mandat de secrétaire national. Pourquoi avez-vous proposé votre candidature ?
Fabien Roussel En plus d’une aspiration à un changement de nos orientations exprimée par le vote du manifeste, s’exprime également un besoin de changement de direction, laquelle doit être en phase avec les orientations actuellement en discussion. J’ai donc proposé à Pierre Laurent de se rencontrer. Nous nous sommes vus et allons encore échanger. Car j’aspire à sortir de la confrontation. L’objectif doit être de construire une direction collégiale, qui réponde au besoin de changement et d’unité qu’expriment les communistes. Je n’envisage pas d’autre scénario qu’une seule liste, qui doit incarner ce renouveau, avec un nouveau secrétaire national. S’il en était autrement, nous serions tous perdants.
Le manifeste dénonce l’effacement du PCF. Comment préconisez-vous d’y remédier ?
Fabien Roussel C’est un cri de colère. Mais comment cela peut se traduire concrètement ? D’abord avec un parti qui agit davantage. Mener des actions extraordinaires, originales, démonstratives, sur des questions comme le pouvoir d’achat, le coût du capital, l’évasion fiscale, rendrait notre parti plus visible. Ensuite, nous devons créer les conditions pour être présents aux élections. Les communistes s’expriment largement pour que nous participions aux rendez-vous nationaux. Notre absence, lors des deux dernières présidentielles, nous a mis en retrait. Et la peur n’évite pas le danger. Pour les élections locales, il faut tenir compte des contextes politiques, des rapports de forces. Ce qui compte, ce sont les idées que nous allons défendre. Nous pouvons être présents sur une liste avec d’autres, pas forcément en tête. Mais à condition que nos idées soient présentes, et notre parti respecté.
Face aux offensives macronistes, la riposte, sociale et politique, peine pour l’heure à engranger des victoires. Quel rôle doit jouer le PCF pour inverser le rapport de forces ?
Fabien Roussel Aujourd’hui, la colère domine. Si elle n’est pas nourrie par l’espoir, elle peut se traduire par le pire. Le Parti communiste doit être force de proposition pour montrer que la politique menée par Macron n’est pas une fatalité, que l’argent existe et qu’il faut de manière urgente mieux répartir les richesses. Sinon, je crains que le fascisme ne se rapproche encore du pouvoir. Notre mission est de reconquérir les cœurs et les têtes dans le monde du travail et de la création. Pouvoir d’achat, conditions de travail, vie digne, droit au bonheur… Ce sont toutes ces idées que l’on doit décliner. Le deuxième défi porte sur le climat. Une véritable révolution doit être engagée. Elle ne passe pas par des mesurettes et encore moins par une fiscalité punitive. Le dernier défi, c’est la paix, qui n’a jamais été si fragilisée. Ne nous dispersons plus, soyons à l’offensive sur ces thématiques, à mon avis, structurantes pour le Parti communiste d’aujourd’hui.
Le débat porte également, chez l’ensemble des communistes, sur la conception du rassemblement à gauche. Quelle vision en défendez-vous ?
Fabien Roussel À gauche, des forces politiques ne croient plus dans le clivage gauche-droite. Moi, j’y crois. Récemment, la gauche au pouvoir a déçu. Mais il existe encore des hommes et des femmes de la vraie gauche, sincères et authentiques, qui militent pour le progrès social, pour l’égalité, pour la laïcité, pour la République. Ils se sentent certainement orphelins dans le paysage politique qui domine. Le Parti communiste a la responsabilité de s’adresser à eux.
Et pour les élections européennes, le rassemblement à gauche avec d’autres formations est-il nécessaire ?
Fabien Roussel Notre congrès aborde ce sujet, et le choix des communistes doit être respecté. Il faut envoyer un maximum de députés communistes au Parlement européen pour rejeter, avec d’autres, le pacte budgétaire. Bien qu’adopté en 2013, il doit désormais être traduit dans le droit européen. Il impose aux États de réduire leur déficit jusqu’à 0,5 %. C’est la fameuse règle d’or. C’est en son nom que des économies sont faites dans nos hôpitaux, nos services publics, que beaucoup d’efforts sont demandés aux Français. Nous avons l’occasion de le rejeter, de contraindre les chefs d’État à plancher sur d’autres traités qui répondent aux besoins humains et aux défis écologiques. Comment fait-on pour y parvenir ? Ian Brossat est aujourd’hui en campagne. On doit continuer de discuter avec tout le monde pour avoir la liste la plus large possible. On doit aussi pouvoir confirmer rapidement Ian Brossat pour conduire cette liste.
Face à la crise politique, quelles réponses devraient apporter le PCF ?
Fabien Roussel Nous avons deux adversaires : la finance, mais aussi l’abstention, l’indifférence. Parmi ceux qui se détournent de la politique, beaucoup sont de gauche et ont été déçus. Nous devons nous adresser à eux. Tout comme à ces millions de salariés qui n’ont pas les moyens de vivre dignement. Montrer qu’une autre vie, une autre société, est possible. Mais ça ne se décide pas d’un claquement de doigts, ça se construit. Le Parti communiste doit avoir la tête toujours dans les étoiles, mais les pieds dans la glaise. Pour convaincre, on doit toucher, parler du quotidien, de ce que nous vivons nous-mêmes. Y mettre des mots et des visages. Construire dans les luttes et l’action. En bref, éveiller les consciences.
16:23 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fabien roussel, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
20/09/2017
Le goujat, la tambouille et la plus grande fête populaire de France
(La chronique de José FORT)
Le mal élu à la présidence de la République française, 8 Français sur 10 n’ont pas voté pour lui, le déjà défraichi Macron, peut être assuré au moins d’une chose : il figurera au Guinness des records de la muflerie.
Souvenez-vous de quelques-uns de ses bons mots :
« Si j’étais chômeur, j’essaierai de me battre d’abord » ;
« Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires » ;
Et encore « femmes illettrées », « libéralisme valeur de gauche », « je n’aime pas ce terme de modèle social », « la meilleure façon de se payer un costard c’est de travailler » et plus récemment « faignants et cyniques ». Avec une petite dernière sur les « grincheux ».
J’en arrive à penser qu’en sortant du ventre de sa mère, la première chose que Macron s’est demandé c’est combien de gens il pourrait emmerder au cours de sa vie. Macron est un expert en matière de goujaterie. Pas seulement.
Il est aussi le produit de ces « gagneurs », ces « compétiteurs », bref cette génération accouchée par les banques et la grande bourgeoisie qui lui ont confié trois objectifs : casser les conquêtes sociales au nom de la « réforme » et du « modernisme », installer durablement l’ultra libéralisme, tenter une opération rassemblant les ventres mous du spectre politique français dans une formation « en Marche » qui bat, déjà, sérieusement de l’aile.
Il est aussi le produit d’une stratégie du spectacle de la communication contrôlée au millimètre près frisant le ridicule comme récemment sur l’ile ravagée de Saint Martin. Son entourage avait laissé croire que le président avait dormi sur un lit de camp et s’était lavé avec un seau d’eau, alors qu’il avait été hébergé et avait dormi dans la chambre d’ami d’une gendarmette.
Il y a aussi les copains et les coquins à recaser. Dernier exemple, la nomination de Stéphane Bern à la défense du patrimoine national. Un bouffon de la télévision venu du « Figaro », comme s’il n’y avait pas des spécialistes notamment les architectes des bâtiments de France pour assurer une telle fonction. Mais peut être existe-t-il un lien entre le lourd endettement contracté par M. Bern après l’achat d’un château en Eure et Loir et sa nouvelle mission.
Au beau milieu de ce marigot, un moment de fraternité : la fête de « l’Humanité ». Un beau succès cette année, malgré le temps incertain et des mesures d’organisation obligatoires par ces temps troublés. Du monde partout à La Courneuve le week-end dernier. La foule devant la scène centrale, la foule dans les avenues de la fête, la foule aux dizaines et dizaines de débats. Et retenez bien un fait prometteur : une foule jeune, très jeune.
Comment expliquer le succès de la fête de l’Huma que certains veulent inscrire au patrimoine national. Il s’agit en fait d’un cocktail mêlant la lutte contre les injustices, pour le progrès social et la solidarité internationaliste ; un cocktail aux multiples ingrédients allant de l’envie de faire la fête aux besoins de se retrouver, de dialoguer, de confronter, de s’aimer. Bref, une folle envie de communisme, au sens plein du terme.
Avez-vous remarqué que dans ce rassemblement à plusieurs centaines de milliers de personnes aucun incident n’est à déplorer ? Avez-vous noté que le succès de cette fête repose sur le bénévolat de milliers de militants communistes ? Avez-vous observé que les sans-grades deviennent harangueurs de foules tandis que les intellos s’agrippent aux fourneaux des cuisines ? Avez-vous aussi regretté que d’une phrase banale de Pierre Laurent sur le thème « personne n’a le monopole de la vérité », une vague médiatico-politico-mélenchoniste ait voulu réduire la fête à leur sport préféré : la tambouille politicienne ?
Le succès de la plus grande fête populaire de France donne des couleurs aux communistes et plus généralement à toute la gauche. Ce qui aurait ravi un de ses fidèles, le regretté Jean Ferrat, dont on ne se lasse pas d’écouter la chanson « Camarade ». Ecoutons.
18:10 Publié dans La chronique de José Fort, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : josé fort, macron, fête humanité | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
30/07/2017
Tous bolivariens !
Jean Ortiz, Samedi, 29 Juillet, 2017 - l'Humanité
Dans quelques heures le Venezuela peut être plongé dans un bain de sang par ceux qui, nationalement et internationalement, ne supportent pas que les pauvres refusent de le rester, et qui voudraient faire main basse sur les énormes réserves en hydrocarbures du pays.
11:08 Publié dans ACTUALITES, International, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vénézuela, maduro, élections | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |