18/01/2012
SOMMET SOCIAL : DE L’ESBROUFE !
Des dizaines de milliers de salariés et de retraités en participant dans des dizaines de villes de France à l’appel de la CGT, de Solidaires et de la FSU avaient déjà donné leurs appréciations à ce « sommet social » convoqué par le Président de la République : sommet de l’esbroufe pour un chef d’Etat en perdition et tentant sur sa dernière ligne droite de satisfaire encore les plus riches.
REACTIONS POLITIQUES
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, a qualifié de "comédie insupportable" les résultats du sommet social, fustigeant un président qui "brasse du vent" et est "en train de se noyer"."C'est une comédie absolument insupportable: voir tous ces gens réunis pour faire dire par le président de la République ce que le Medef aurait pu dire tout seul", a déclaré M. Mélenchon en déplacement à Metz. "C'est une agitation sans cohérence pour essayer de faire passer deux ou trois idées éculées comme la TVA sociale", a-t-il ajouté devant la presse.
Il a ironisé sur la création de 1.000 emplois à Pôle Emploi "en CDD": "C'est très intéressant, il en a supprimé 1.800 l'année d'avant. C'est de la politique de gribouille". "On jette à la figure des gens des chiffres, on ne les compare à rien", a-t-il ajouté sur les 430 millions annoncés pour les jeunes, le chômage partiel et la formation professionnelle. "Il ne se saisit de rien, il brasse du vent, il est en train de se noyer", a conclu le candidat au sujet du chef de l'Etat.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF: "Comme prévu il n'y a aucune mesure véritable de lutte pour l'emploi" mais "des annonces du programme de campagne de Nicolas Sarkozy avec de nouvelles attaques contre des piliers du code du travail". "Ce sommet est un épisode dans la campagne pour mettre sur orbite des propositions dans la lignée de la destruction des politiques sociales au cours du quinquennat"
Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche : "La réunion a été excellente selon Mme Parisot: c'est mauvais signe pour les travailleurs. Nicolas Sarkozy en appelle à la nécessité urgente de répondre à la crise, mais ne propose rien de concret contre les plans sociaux, les délocalisations et la précarité". "Ce n'est qu'un début, il nous promet une fin de mois difficile lorsqu'il nous présentera l'addition de ses mesures d'austérité et de régression des droits sociaux".
Photos exclusives E-Mosaïque
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LES VOEUX DE PIERRE LAURENT POUR LE PCF (extraits)
Nous sommes des millions dans le pays à n'en plus pouvoir du monde dans lequel on nous enferme, à vouloir que ça change enfin. Nous sommes des millions à ne plus supporter la politique que nous infligent, depuis cinq ans, Nicolas Sarkozy, la droite et le grand patronat.
Mais il est aussi des millions d'entre nous à avoir douté, à douter parfois encore, qu'il soit réellement possible d'ouvrir un autre chemin, pour se débarrasser non seulement de Sarkozy, mais aussi de sa politique ou de tout autre sœur jumelle de cette politique.
Aujourd'hui, j'en ai la conviction, et c'est cette conviction en forme de vœu que je veux vous transmettre : le moment est venu de tordre le cou à ce doute.
Un chemin existe car nous avons commencé à rassembler et à mettre en mouvement les forces capables de pousser la porte qu'on cherche à cadenasser devant nous.
*
Pourquoi cette conviction? Parce qu'une idée est en train de faire son chemin. Cette idée, elle figure sur l'invitation que je vous ai adressée: « Ensemble, nous sommes la solution ».
Oui, quand ceux qui nous gouvernent font faillite à ce point, quand les privilégiés qui ont mis la main sur le pouvoir s'y accrochent jusqu'à plonger des sociétés entières dans la détresse, nous n'avons plus à en douter, NOUS sommes la solution.
NOUS, les salariés, privés ou non d'emploi, nous qui formons la société laborieuse, les ouvriers, les employés, les artistes, les chercheurs, les jeunes.
NOUS, les résistants qu'on cherche à faire taire, les anonymes de toute condition à qui on ne veut jamais donner la parole, les militants de toutes les causes justes qu'on écoute, plus ou moins poliment, sans jamais vraiment les entendre.
Oui, c'est NOUS la solution. C'est à notre tour de prendre le pouvoir, sur nos vies, sur l'argent créé par notre travail, sur les banques qui nous le confisquent, sur tous les leviers du pouvoir, sur tous les choix de société.
Face à tous les fauteurs de crise, rappelons-nous : c'est toujours ensemble, unis, rassemblés, qu'on ouvre des brèches dans le vieux monde ; un vieux monde qui, dans son agonie, dresse les murs de la capitulation et de la résignation pour nous empêcher d'avancer.
Oui, c'est toujours comme cela, même quand le combat paraît si compliqué, et parfois même désespéré.
*...
Rien n'est joué. Tout est possible. Et au milieu de mille questionnements, le Front de gauche est en train d'apparaître aux yeux de centaines de milliers de nos concitoyens comme une réponse neuve et indispensable pour sortir de la crise, affronter ses vrais responsables et faire réussir la gauche.
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17/01/2012
Un espoir s'est levé en Birmanie
Un espoir s'est levé en Birmanie après tant d'années de répression, d'une dictature militaire féroce bafouant les libertés impitoyablement et méprisant la sanction des urnes. La libération de nombreux prisonniers politiques témoigne réellement de la restauration d'un climat démocratique avec la préparation des prochaines élections législatives.
Le Parti communiste français et ses élus ont soutenu en permanence le peuple birman dans sa lutte pour la démocratie et la liberté. Ils ont multiplié les interventions pour contribuer à la libération d'Aung San Suu Kyi et des autres prisonniers politiques. Il se réjouissent du processus de libération en cours.
Le PCF salue les efforts déployés actuellement pour ouvrir un dialogue réel avec toutes les composantes de cette société multiethnique. Il demande que les derniers prisonniers politiques encore détenus soient libérés immédiatement et sans condition. Il se félicite du cessez-le-feu que le gouvernement vient de signer avec l'Union Nationale Karen marquant la perspective d'un processus de paix avec l'ensemble des groupes ethniques pour asseoir l'unité du pays dans le respect des droits des minorités.
Le Parti communiste français soutient toutes les forces birmanes qui agissent pour un changement démocratique et pour que les élections législatives partielles prévues en avril prochain se déroulent dans des conditions conformes aux pratiques d’un Etat de droit.
Parti communiste français
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16/01/2012
Nous, peuples européens, on a fait une grosse bêtise…
Audrey Vernon. Comédienne (*).
Sarkozy et Merkel font les gros yeux, ils n’ont pas l’air content. Le directeur et la directrice convoquent les peuples dans la cour du collège pour les gronder… Visiblement on a fait une grosse bêtise, mais laquelle ?
Punition collective ! « Vous avez fait un très mauvais semestre, qu’est-ce que c’est que ces bulletins ? AA possible pour la France, BBB pour le Portugal, je ne parle même pas du CC de la Grèce…
Les marchés financiers ne sont pas contents, mais alors pas contents du tout, il va falloir regagner leur confiance, et ça va prendre du temps. Nouveau règlement intérieur, interdiction de plus de 3 % de déficit… Sanctions au moindre dérapage, on ne vous passera rien. Plus de récré, plus de salaires, plus de vacances, plus de retraites, jusqu’à nouvel ordre, à moins que vous ne vouliez que les taux d’intérêt augmentent encore. C’est vous qui voyez, c’est vous qui rembourserez de toute façon…
Tous vos impôts sur le revenu sont confisqués jusqu’à nouvel ordre, afin de payer les intérêts de la dette !… » L’agence de notation Standard and Poor’s surveille, Moody’s et Fitch gardent la grille pour qu’aucun turbulent n’essaie d’échapper à l’austérité. On est tous collés, heures sup obligatoires. « Mais pourquoi ?
C’est injuste ! C’est pas nous ! On a été super sages comme peuples, on a travaillé, consommé et payé des impôts comme on nous avait demandé, on a été libéraux, coopératifs, matérialistes même, c’est vous qui vouliez…
Si la Bourse baisse, qu’elle baisse, on n’a pas d’actions… On n’a pas pris les crédits, c’est pas nous. Si les prêts usuraires ne sont pas remboursés, c’est pas grave. En plus, vous n’avez pas emprunté à taux fixe ?
Qu’est-ce que vous avez pris, un crédit revolving, vous empruntez chez Cofinoga ? Certains s’enrichissent et vous appauvrissez tout le monde, c’est pas juste… » J’avais cru être adulte depuis longtemps, j’ai l’horrible impression d’être revenue à l’école…
Chronique publiée par l'Humanité en novembre 2011 et totalement d'actualité.
(*) Actuellement au Petit Gymnase, du jeudi au samedi à 21 heures, dans Comment épouser un milliardaire.
17:27 Publié dans ACTUALITES, Chronique d'Audrey Vernon, International, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : audrey vernon, europe, bêtise | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
QUOTIENT FAMILIAL : LA GRANDE CONFUSION !
Le système actuel de quotient familial est-il injuste socialement, comme l’affirme le Trésor ?
Jean-Marc Durand (1). Ce n’est pas mon avis. Une grande méprise a lieu autour de cette question. Le quotient familial est d’abord le fruit d’une politique familiale. À ce titre, il est normal que, dans une société développée où l’on souhaite nouer des solidarités intergénérationnelles entre différentes couches sociales, tout le monde puisse bénéficier de cette politique.
Les effets sont là puisque la France possède l’un des taux de natalité les plus élevés d’Europe grâce à cette politique, certes largement malmenée, mais qui existe. Le débat actuel revient à faire passer la droite pour le défenseur de la politique familiale, ce qui constitue évidemment une forfaiture.
Une réforme fiscale d’envergure ne devrait-elle donc pas s’atteler prioritairement aux demi-parts pour réduire les écarts de richesse ?
Jean-Marc Durand. On peut effectivement dire que la suppression du quotient familial revient à faire disparaître les demi-parts supplémentaires par enfant et à soumettre à l’impôt sur le revenu 500 000 familles aujourd’hui non imposables du fait de leurs difficultés. C’est également faire payer entre 1 000 et 2 000 euros d’impôts supplémentaires aux familles de couches moyennes faibles. Ce qui constitue un scandale.
Le PS veut augmenter les recettes fiscales car son objectif est de réduire le déficit. Le quotient familial est un élément déterminant pour obtenir des prestations sociales auprès de la CAF ou des collectivités. Si, demain, une personne non imposable voyait son impôt relevé par la suppression du quotient familial, elle verrait également ses autres prestations diminuer
Dès lors quelles devraient être les orientations d’une grande réforme fiscale ?
Jean-Marc Durand. Il faut s’atteler à une réforme profonde de l’impôt sur le revenu qui consiste à augmenter le taux sommital à 65 %, à recréer une progressivité en augmentant le nombre de tranches supplémentaires et à imposer le capital au même titre que le travail.
Il faut s’attaquer au cœur du problème, à savoir la fiscalité des entreprises, en réinventant un impôt sur les sociétés qui intègre de la progressivité en fonction du chiffre d’affaires et en le modulant en fonction des bénéfices pour développer l’emploi, les salaires et la formation. Il faut ensuite refonder l’impôt de solidarité sur la fortune au sein duquel il est nécessaire d’intégrer les fortunes professionnelles et de recréer une taxe professionnelle digne de ce nom à partir des actifs financiers. Enfin, nous portons l’idée de la suppression de la CSG.
Il est à ce titre nécessaire de revoir le financement de la protection sociale en soumettant les revenus financiers des entreprises et en augmentant les cotisations patronales en fonction de la part des salaires dans la valeur ajoutée et selon les catégories de branches professionnelles.
Entretien réalisé par Lina Sankari pour l'Humanité
(1) Jean-Marc Durand économiste, membre de la section économique du PCF.
10:35 Publié dans ACTUALITES, Idées, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : quotient familial, allocations, ps, pcf, revenu | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
14/01/2012
ROMS : EXPULSION, EVACUATION, DES MAUX POUR LE DIRE
Au petit matin à Evry une centaine de gendarmes mobiles ont expulsé après avoir détruit méthodiquement les baraquements provisoires installés au rond point du CNES à Evry une centaine de Roms dont une trentaine d’enfants de bas âge sur décision du préfet, c’est-à-dire du gouvernement en application malheureusement d’un arrêté de la municipalité rédigé à la demande du représentant de l’Etat.
Je peux témoigner de tout cela parce alerté par les associations humanitaires et de solidarité dont l’ASEFRR qui coordonne l’aide aux familles de Roms du 91 et présidé par S Guichard j’étais présent.
J’ai été frappé par la dignité et la détresse de toutes ses familles ballotées au gré de toutes ces opérations inhumaines décidées par le pouvoir public. J’ai été frappé en voyant cet alignement impeccable de ces gendarmes cernant le camp des Roms rappelant (et la comparaison s’arrête là) des images d’archives où des « parias de l’époque » étaient regroupés avant d’être évacués vers d’autres camps.
A l’occasion, évacué est d’ailleurs le terme mensonger employé par TF1 et d’autres médias relatant cet évènement malheureux. Expulser est le terme plus juste employé par le Secours Catholique et l’ASEFRR.
Le dictionnaire est clair sur les définitions :
- Evacuer : faire sortir, transporter quelqu’un dans un autre endroit.
- Expulsion : action d’expulser. Expulsion d’un indésirable.
Et là aussi je peux en témoigner, il s’agit bien en plein hiver d’une expulsion sauvage et illégale pratiquée par l’Etat puisque aucune solution de relogement n’a été proposée à ces familles. Avec les associations j’ai d’ailleurs moi-même accompagné ces familles à la Maison de la Solidarité du conseil général pour qu’une solution au moins provisoire puisse être trouvée.
La situation des familles Roms à Evry et dans tout le pays doit trouver une issue durable et humaine en ce qui concerne notamment le logement.
Le 27 mars 2010 une résolution émanant de 7 groupes politiques du Parlement Européen dont les communistes, les socialistes, les Verts et la Droite excepté son extrême demandait aux Etats à propos du sort des citoyens de l’Union d’origine rom « de respecter la chartre et les droits fondamentaux de l‘UE, notamment en fournissant une aide et un suivi appropriés ».
C’Est-ce combat du respect de l’humain qu’il est important de mener pour les familles Roms, mais également pour toutes les familles qui souffrent de la misère, du racisme, de l’exclusion engendrés aujourd’hui par l’Europe libérale et le gouvernement Sarkozyste.
Diego Diaz, maire adjoint communiste d’Evry
16:04 Publié dans ACTUALITES, Dico des maux, ELUS COMMUNISTES, Idées, MEDIAS, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : roms, expulsion, evry, sarkozy, dignité, pcf, maux | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
13/01/2012
JEAN LUC MELENCHON POUR LE FRONT DE GAUCHE : LE LANGAGE DU COMBAT ET DE LA SINCERITE !
Dans l'émission « Des paroles et des actes » sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a fait la démonstration que le Front de gauche est un acteur incontournable des présidentielles et législatives. Jean-Luc Mélenchon, candidat commun du Front de gauche à l'élection présidentielle est le seul candidat qui propose aux millions de Français-e-s de rompre avec l'austérité ultralibérale, la soumission aux marchés financiers et l'injustice sociale.
Dans tout le pays, des milliers de militants, de voisins de quartier, de collègues de travail, d'étudiants, de militants associatifs, de jeunes salariés précaires ont regardé ensemble leur candidat lors d'écoutes collectives organisées dans des cafés, dans leurs foyers ou des locaux associatifs.
Ensemble, ils ont poursuivi le débat sur les propositions du Front de gauche : la hausse des salaires et la relance industrielle, la taxation des revenus du capital et une République sociale, citoyenne et démocratique.
Le programme, L'Humain d'abord diffusé à ce jour à 300 000 exemplaires, est l'affaire de tous les citoyens qui s'en sont emparé et s'en empareront. La campagne du Front de gauche est leur campagne et, ensemble, ils déterminent les priorités de la politique que la gauche devra mettre pour sortir le pays de la crise et raviver l'espoir en France.
Jean-Luc Mélenchon a fait la preuve que le Front de gauche est la condition et la garantie de la victoire de la gauche en 2012.
Délcaration de Pierre Laurent pour le Parti communiste français
COMPTE RENDU DE L’EMISSION SUR FR2 PAR LE JOURNAL L’HUMANITE
Invité de "Des paroles et des actes", le leader du Front de gauche a réuni 13,3 % de part d'audience, soit 3,2 millions de téléspectateurs ce qui constitue un succès d’écoute. En voici un compte rendu :
Même le rédacteur en chef du Point en a convenu en conclusion de Des paroles et des actes. Jean-Luc Mélenchon a donné de la consistance à une campagne présidentielle qui en manque singulièrement, lors de son passage ce jeudi soir dans l'émission de France 2 consacrée aux présidentielles de 2012.
Si ses contradicteurs ont souvent cherché la petite phrase, le candidat du Front de gauche a fait jouer ses talents de tribuns pour toujours replacer les propositions du programme partagé L'Humain d'abord, au cœur de ses réponses. Le moins que l'on puisse dire est que ces presque trois heures de direct furent denses. "Notre priorité, c'est de convaincre les gens qu'on peut changer ce pays. La cocote minute est en train de bouillir". Extraits:
A gauche toute. "Je n'ai pas l'intention de courir derrière chaque invention des communicants socialistes." "Le Front de gauche est le front par lequel des milliers de gens qui n'allaient pas voter, vont aller voter... J'estime que le Front de gauche est la condition de la victoire de la gauche. Je ne suis pas la gauche de la gauche. Je suis de gauche."
"François Hollande n'est pas mon adversaire, c'est mon concurrent. (...) Mais s'il croit qu'il suffira qu'il apparaisse sans avoir discuter avec personne... (Si Hollande est au deuxième tour), je lui dirais: convainquez les électeurs du Front de gauche, débrouillez-vous".
Plus personnellement: "Je suis un homme qui vient du système. Je suis un cacique du PS comme les autres. J'ai voté pour Maastricht mais dès que j'ai compris que c'était une erreur, j'ai lutté contre."
Front national. "Moi je les combats frontalement mais je trouve qu'il ne serait pas normal qu'elle (Marine Le Pen, ndlr) ne puisse pas être candidate." "J'ai passé ma vie entière à lutter contre eux. (...) Nicolas Sarkozy et Claude Guéant sont responsables d'avoir lever la digue qui séparait la droite républicaine de l'extrême-droite".
Se sortir de la crise. "D'un côté il y a l'austérité. Ils sont tous pour l'austérité. Elle mène à la catastrophe. De l'autre, il y a le Front de gauche qui propose la relance par l'activité. Premièrement, s'il doit y avoir de la croissance, elle doit être écologique. Deuxièmement, il faut augmenter les salaires." Et surtout ne pas prendre l'Allemagne comme modèle: "Il y a 20% de la population active qui est en dessous du seuil de pauvreté en Allemagne. Et il n'y pas 6% de chômage. On a maquillé toutes les statistiques en supprimant les seniors."
Refonder notre modèle économique. "Nous devons arracher les entreprises des griffes de la finance et aller vers la planification économique. (...) A la place de la concurrence et de la libre-concurrence non faussée, il faut de la coopération. Notre intérêt est de discuter avec les Chinois. Cela ne veut pas dire approuver le régime chinois, cela veut dire coopérer." Au niveau de l'entreprise: "Je suis partisan d'une loi qui donne un droit de préemption aux salariés sur leur outil de travail... que ceux qui détiennent des actions aient des droits selon le temps de détention de ces actions. Je suis partisan de la planification écologique."
Réindustrialiser. Déplorant le "saccage" de l'industrie française par la volonté des actionnaires, Jean-Luc Mélenchon a avancé des pistes pour relancer la machine. "Comment s'y prend on pour le reconstruire ? Toujours à partir de pôles publics qui structurent". Et de préciser: "Nous avons évolué. Nous croyons aujourd'hui beaucoup plus à la propriété sociale."
Augmenter les salaires. Rappelant la mesure prônée par le Front de gauche d'augmenter le SMIC à 1700 euros, "soit à peine 2 euros de plus de l'heure", Jean-Luc Mélenchon précise: "Le Front de gauche est pour que le patronat du CAC 40 et de la banque ait des payes pareilles. A partir de 360.000 euros de revenus, le Front de gauche prend 100%. Nous voulons mettre en place dans les entreprises des cercles vertueux avec notamment des salaires d'écart maximum allant de 1 à 20."
EXTRAIT VIDEO : JEAN LUC MELENCHON ET L'IMMIGRATION
Jean-Luc Mélenchon France 2 - extrait n°3 par lepartidegauche
13:58 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, MEDIAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, mélenchon, pierre laurent, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |