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04/02/2011

PCF/Essonne : Solidarité avec les personnels de l'Hôpital Joffre - Dupuytren de Draveil

hôpital,joffre,pcf,camoLes personnels de l’Hôpital Joffre Dupuytren de Draveil sont très inquiets de la non réalisation de 240 lits par la direction de l’AP HP, de la fermeture de services et d’autres lits. C’est la conséquence de la loi Sarkoy/Bachelot, LOI  HPST, qui a supprimé l’appellation de « Service Public Hospitalier » et qui ne parle plus que « d’Etablissement de Santé ».

Elle cherche à transformer l’hôpital public en entreprise. Pour être rentable, l’hôpital devra sélectionner les pathologies et les patients, et diminuer le nombre de personnels : moins d’infirmières, moins d’aides soignantes, moins de médecins, moins de secrétaires, moins d’assistantes sociales ?. !
 

Comme vous le savez aussi, Il est prévu de supprimer 20 000 emplois dans l’ensemble des hôpitaux. Les salariés de Joffre-Dupuytren viennent donc d’apprendre que les 240 lits prévus ne seront pas construits ; c’est inacceptable !

Voilà les méfaits concrets de la loi Sarkozy/Bachelot, visant à démanteler le secteur hospitalier public au profit des établissements du privé, réduisant ainsi l'offre publique de soin des territoires et de fait, l’un des piliers de notre système de santé solidaire, par la réduction des coûts et des effectifs.

La direction de l’AP HP, a annoncé vouloir économiser 300 millions d’euros sur trois ans ! En vidant nos hôpitaux de leur substance et de leur capacité singulière à développer les avancées médicales. 4000 postes seraient supprimés, et des services entiers sont menacés dans 37 établissements de l’AP HP.

S’ajoute en Essonne, la menace sur l’hôpital Clémenceau à Champceuil, la suppression de la maternité et de la chirurgie de Juvisy sur Orge, la fusion pour des raisons exclusivement financières des hôpitaux d’Evry- Sud Francilien avec déjà la fermeture du seul service de radiothérapie public de notre département et les suppressions d'emplois afférents, et des hôpitaux d’Etampes et Dourdan qui se solderait à terme par la  fermeture de ce dernier.

C’est tout le maillage de santé publique qui est menacé.

Les personnels de santé de Joffre Dupuytren, comme ceux des autres établissements, peuvent compter sur la solidarité et le soutien du Parti Communiste Français, des élus communistes, vent debout contre la loi Sarkozy/Bachelot et pour ensemble défendre « notre hôpital ».


Corbeil-Essonnes, le 3 février 2011

Communiqué de Philippe CAMO, secrétaire départemental du PCF de l'Essonne

03/02/2011

PETITION POUR L'EGYPTE

egypte.jpgDes millions d'Egyptiens courageux font face en ce moment à un choix fatidique. Des milliers d'entre eux ont été emprisonnés, blessés et certains tués ces derniers jours. Mais s'ils persistent dans leur soulèvement pacifique, ils pourraient mettre fin à des décennies de tyrannie.

Les manifestants on lancé un appel à la solidarité internationale, mais la dictature en place a conscience de la puissance d'une telle union en cette période – ils essaient désespérément d'empêcher les Egyptiens de communiquer entre eux et avec le reste du monde, et ont pour cela coupé l'accès à internet et aux réseaux de téléphonie mobile.

Les réseaux par satellite et radio permettent encore de percer le black-out mis en place par le régime -- à nous d'inonder ces ondes par un gigantesque cri de solidarité montrant aux Egyptiens que nous sommes à leurs côtés, et que nous demandons à nos gouvernements de prendre leurs responsabilités en les soutenant à leur tour. La situation a atteint un point critique -- chaque heure compte -- cliquez ci-dessous pour signer le message de solidarité et faites suivre ce courriel:

https://secure.avaaz.org/fr/democracy_for_egypt_fr

Le pouvoir du peuple déferle au Moyen-Orient. En quelques jours, des manifestants pacifiques ont renversé la dictature tunisienne vieille de 30 ans. A présent, les soulèvements s'étendent en Egypte, au Yémen, en Jordanie et au-delà. Le monde arabe pourrait être en train de vivre sa chute du mur de Berlin. Si la tyrannie s'effondre en Egypte, un raz-de-marée démocratique pourrait déferler dans toute la région.

Le dictateur égyptien Hosni Moubarak a tenté d'étouffer la contestation. Mais avec un courage et une détermination incroyables, les manifestants continuent de descendre dans la rue.

Certaines pages de l'histoire sont écrites non pas par les puissants, mais par le peuple. Une de ces pages est en train de s'écrire. L'action des citoyens égyptiens dans les heures à venir aura un impact massif dans leur pays, la région et le monde entier. Encourageons-les en prenant l'engagement de nous tenir à leurs côtés dans cette lutte:

https://secure.avaaz.org/fr/democracy_for_egypt_fr

Les proches de Moubarak ont quitté le pays, mais celui-ci a fait appel à l'armée pour rétablir l'ordre dans la rue. Il a fait la promesse effrayante d'appliquer la tolérance 0 face à ce qu'il appelle le "chaos". Quelle qu'en soit l'issue, l'histoire va s'écrire dans les prochains jours. A nous d'aider à en faire un moment décisif qui montrera à tous les dictateurs de la planète qu'ils ne peuvent résister longtemps au courage d'un peuple uni.

10:49 Publié dans ACTUALITES, Histoire, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : egypte, pétition, manifestation | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

02/02/2011

Logement: projet de loi du Front de Gauche

logement1.gifLes députés PCF et du Parti de gauche vont déposer, le 15 mars prochain, une proposition de loi (PPL) pour lutter contre la crise du logement, notamment en proposant un encadrement des loyers.

"Malgré les fanfaronnades du secrétaire d'Etat au logement, le constat est lourd et confirme l'aggravation de la crise du logement dans notre pays", indique un communiqué des députés communistes et du Parti de gauche après la publication du rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre.

Ce rapport indique que près de 10 millions de personnes sont confrontées à une situation de mal-logement. Les députés communistes et du parti de gauche "entendent répondre à l'appel lancé par la fondation Abbé Pierre (...) et déposeront, le 15 mars prochain, jour de la fin de la trêve hivernale, une proposition de loi susceptible de lutter contre la crise du logement notamment par un encadrement des loyers, une relance de la construction de logements sociaux et l'interdiction des expulsions", indique encore le texte.

logements.jpg

Le mal-logement touche plus de 8 millions de personnes

Selon le 16e rapport sur le mal-logement de la Fondation Abbé Pierre publié aujourd'hui, la crise économique a plongé des milliers de ménages, jusqu'à présent épargnés, dans des difficultés pour se loger décemment, un problème qui concerne aussi les propriétaires.

"Les plus fragiles sont renvoyés vers des solutions de logement toujours plus indignes et plus fragiles, et ceux sur le fil ont commencé à basculer", résume Christophe Robert, directeur des études de la Fondation. Selon son rapport, fin 2010, plus de 3,6 millions de personnes étaient très mal logées (cabanes, familles nombreuses en chambres d'hôtel...) voire sans abri (33.000) et plus de 5 millions "en situation de réelle fragilité à court ou moyen terme". Pour résoudre le problème, "Il faudrait produire environ 500.000 logements par an pendant plusieurs années", estime-t-il.

Mais le nombre de mises en chantier ne cesse de diminuer depuis 2007 (environ 350.000 en 2010 contre 435.000 en 2007). Dans ces conditions la crise s'aggrave, les services d'hébergement d'urgence sont "sous pression", les plus démunis, s'enfoncent un peu plus: ils se réfugient dans des cabanes, des caves, des parkings, alimentant une "zone grise" du logement, ou se rassemblent sur "des territoires d'exclusion", générant une "tiers-mondisation" du parc de logements. Solutions "indolores pour les politiques publiques, ce qui n'incite pas la société civile à se mobiliser", dénonce M. Robert.

Parallèlement, de plus en plus de ménages sur le fil avant la crise basculent à l'occasion d'un licenciement, d'une rupture familiale. Parmi eux, des salariés aux rémunérations "faibles ou même moyennes", des chômeurs, "mais aussi des retraités, des commerçants, des intermittents du spectacle, des auto-entrepreneurs" qui ne peuvent plus répondre à l'explosion des prix de l'immobilier. "C'est le monde des (...) 15 millions de personnes dont les fins de mois se jouent à quelques dizaines d'euros près, selon le Médiateur de la République", précise le rapport.

Témoin de la dégradation, l'Union sociale pour l'habitat (USH) estime que "les impayés de plus de trois mois ont augmenté de plus de 13% entre fin 2008 et fin 2009". "Les décisions de justice prononçant l'expulsion n'ont jamais été aussi nombreuses depuis dix ans (106.938 en 2009)", note aussi la Fondation Abbé Pierre.

Article publié par l'Humanité

17:47 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : logement, pcf, député | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

01/02/2011

Le gouvernement se sert de la disparition de Laetitia

hortefeux_mercier.jpgDes mises en cause « écœurantes » pour Clarisse Taron, président du syndicat de la magistrature (SM), « lamentables », selon Christophe Régnard de l'Union syndicale des magistrats (USM).

Les syndicats de magistrats et de travailleurs pénitentiaires ont dénoncé ce lundi l’instrumentalisation politique de l’affaire de la disparition de Laetitia par le gouvernement. « Il est inacceptable que le gouvernement se défausse de sa responsabilité sur les services de la Justice et de la Police pour masquer sa propre incurie », déplore l'USM.

Les ministres de l'Intérieur et de la Justice ont en effet épinglé les « défaillances » des acteurs de la chaîne pénale dans le suivi du principal suspect dans la disparition de la jeune femme de dix-huit ans dans les environs de Pornic. Brice Hortefeux et Michel Mercier ont prévenu qu'il y aurait des « sanctions » pour une série de « défaillances »dans la prise en charge de Tony Meilhon, mises au jour par des inspections administratives. Cet homme de 31 ans a été mis en examen pour l'enlèvement et la séquestration de Laetitia Perrais, disparue le 18 janvier. Sorti de prison en février 2010, Tony Meilhon, qui a déjà fait l'objet de 15 condamnations, était sous le coup d'une mise à l'épreuve de deux ans, suivie au service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) de Loire-Atlantique.

Or, « le suivi des obligations (...) n'a jamais été mis en œuvre », selon les deux ministres. « Sous le contrôle des magistrats en charge », il a été considéré comme non prioritaire par les services concernés « sans que soit prise en compte (sa) personnalité ».

Recherche de boucs émissaires

Totalement faux répondent les syndicats qui pointent eux le manque de moyens du SPIP de Loire-Atlantique, dû à la politique de Révision générale des politiques publiques voulue par le gouvernement et qui ne permet plus aux services de probation du territoire d’assumer leur fonction.

Ce manque de moyens avait abouti à la mise en attente de quelque 800 mesures de suivi alors que chaque conseiller avait déjà en charge une moyenne de 135 dossiers chacun. Les syndicats dénoncent une logique de recherche de « boucs émissaires » qui pointe aussi du doigt les forces de police, incapables de donner suite aux sept plaintes déposées contre le suspect depuis sa sortie de prison. Selon les deux ministres, « une plainte pour viol déposée en décembre 2010 n'a pas fait l'objet d'un compte-rendu au parquet ».

MM. Hortefeux et Mercier profite de l’affaire pour promouvoir deux nouveaux dispositifs : « Un office opérationnel de suivi des délinquants sexuels et violents » créé, d'ici le 15 février, afin de « décloisonner les actions des représentants de l'autorité judiciaire, des forces de sécurité, de l'administration pénitentiaire et des services de santé », ainsi qu’une cellule de synthèse et de recoupement des informations visant les délinquants « multiréitérants ».

"Autant d'instances stériles, inefficaces et coûteuses", regrette l'USM. Une seule mesure évoque la question des moyens: la mise au service des SPIP de la toute jeune « réserve judiciaire », imaginée par Michèle Alliot-Marie, constituée de magistrats et greffiers retraités.

 Publié par le journal l'Humanité

18:51 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!