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30/04/2014

Manuel Valls est passé sur l'autre rive en assumant une politique de droite

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A la tribune de l'Assemblée nationale, le Premier ministre a répondu à la fronde de députés socialistes par quelques aménagements cosmétiques mais l'affront à notre pays, aux familles, aux fonctionnaires et aux retraités est assumé crânement.

Pour la première fois sous la V° République, un chef de gouvernement issu d'une majorité parlementaire de gauche défend une politique dont la droite et le patronat avaient rêvé sans jamais espérer aller aussi loin, aussi brutalement.

Un âge d'or pour les entreprises, sans contre-partie, payé sur le dos du monde du travail et des plus fragiles. Une hémorragie de 50 milliards d'euros dans la dépense publique et sociale pour moins de service public, de solidarité et d'égalité de traitement, le dynamitage en règle de la protection sociale et de la démocratie locale.

Il n'y aura pas « d'apaisement » avec une telle orientation comme y invite M.Valls mais une aggravation rapide et dangereuse de la crise politique, sociale et économique. « Ce qui empêche d'installer la confiance », c'est une politique de droite alors que le changement, en 2012, avait été annoncé à gauche. Le premier ministre lui est passé sur l'autre rive en assumant une politique de droite : celle d'une austérité à perpétuité.

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

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01/04/2014

M.Valls Premier Ministre : "François Hollande n'entend que de l'oreille droite" (Pierre Laurent)

valls-hollande.jpgFrançois Hollande n'a pas écouté le message des Français. A part le Premier Ministre, rien ne change. La nomination de Manuel Valls à la tête du gouvernement est précipitée. C'est est une fuite avant, un choc pour les électeurs de gauche qui ont manifesté leur mécontentement et leur désarroi lors du scrutin municipal. Une nouvelle fois, François Hollande tourne le dos à la gauche.

Le Président maintient le cap de l'austérité. Le pacte de responsabilité reste la priorité. La réduction de 50 milliards d'euros de dépenses publiques et la baisse des impôts et des cotisations sont incompatibles avec les efforts annoncés en faveur de la santé, de l'éducation et de la jeunesse. D'ailleurs le Président est resté très flou. Aucune mesure concrète. Le pacte de solidarité c'est du vent !

Si François Hollande avait vraiment écouté les français, il aurait annoncé un grand plan de justice fiscale et sociale, des investissements pour les services publics, la hausse du SMIC, un soutien aux collectivités locales, l'interdiction des licenciements boursiers.....bref, une politique de gauche!

A un mois et demi des européennes il aurait du engager le bras de fer avec Bruxelles pour libérer le pays du pacte budgétaire. Décidément le Président de la République n'entend que de l'oreille droite.

J'appelle solennellement l'ensemble des forces et des militants de gauche qui ne se reconnaissent pas dans les choix de François Hollande, à se rassembler et à travailler ensemble à l'émergence d'une alternative à gauche. Ne laissons pas le champ libre à un retour de la droite.

Je donne rendez-vous à tous ces femmes et hommes de gauche le 12 avril prochain pour un grand rassemblement populaire et citoyen pour un sursaut politique plus que jamais nécessaire.

25/09/2013

Roms : la gauche doit cesser de se placer sur le terrain de la droite (PCF)

roms,pcf,vallsLe Ministre de l'intérieur s'est livré à une habituelle surenchère au sujet des Roms.

Pour Manuel Valls, les Roms ne veulent pas s'intégrer et ils « ont vocation à revenir en Roumanie ou en Bulgarie ». Ces déclarations xénophobes doivent cesser au plus vite.

Ces familles, dans le plus cruel dénuement, doivent être aidées avant d'être montré du doigt et désigné à la vindicte populaire. La gauche doit cesser de se placer sur le terrain de la droite ou la bêtise le dispute souvent à l'ignorance. Elle y perdra son âme.

Cette politique de bouc émissaire, la gauche l'a combattue ensemble en son temps, quand Nicolas Sarkozy se livrait à une détestable course à échalote avec le Front national. Ce qui était vrai hier, doit l'être aujourd'hui.

Fabienne Haloui, Responsable de la commission « Droits et libertés » au PCF

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17/05/2012

MANUEL VALLS MINISTRE : COMMUNIQUE DU GROUPE DES ELUS COMMUNISTES D'EVRY !

valls2.jpgManuel Valls, Maire de notre ville vient d’être nommé ministre de l’intérieur.

Les élus communistes d’Evry tiennent à le féliciter pour cette nomination.

Les urgences du pays sont grandes et l’espoir est immense.

Rapidement des mesures devront être prises dans les différents domaines et nous souhaitons que son action au sein du gouvernement contribue à répondre à ses attentes.

 Les exemples ne manquent pas : relèvement du SMIC à 1 700 € et des salaires, le pouvoir d’achat, retour à la retraite à 60 ans à taux plein, blocage des loyers… Nous sommes particulièrement attachés à une relance des services publics (Education Nationale, Police de proximité, Santé…), la formation et l’emploi des jeunes, la suppression de la TVA sociale. Tout cela constituerait sans aucun doute l’envoi de messages forts.

ulyssefg.pngUn score le plus élevé possible de nos candidats à l‘élection législative sur la circonscription d‘Evry, Corbeil, Ulysse Rabaté et Elise Yagmur seront des atouts indispensables pour que la gauche réussisse et réponde pleinement aux attentes exprimées le 06 mai en changeant de politique pour entreprendre les réformes structurelles nécessaires, et en agissant pour la réorientation indispensable de la construction européenne.

Il est primordial de disposer d'un groupe de députés du Front de Gauche suffisamment nombreux qui nous permettra de peser pour soutenir nos revendications et agir afin qu’elle réponde bien aux attentes populaires.

Le groupe des élus communistes de la ville d’Evry : Claudette Chaduteau, Diaz Diego, Christian Pigaglio, Elise Yagmur

Photo exclusive E-Mosaïque

 

06/01/2011

L'UMP NE DEVRAIT PAS SE REJOUIR TROP VITE !

jfcope.jpgIl n’aura pas fallu moins de 48 h pour que l’UMP s’engouffre dans la brèche. Alors que Manuel Valls propose de « déverrouiller » les 35h, Hervé Novelli le Secrétaire général-adjoint de l’UMP propose purement et simplement d’en finir avec le principe d’une durée légale.

 Xavier Bertrand le Ministre du travail veut, lui, « baisser le coût du travail », c’est à dire « baisser des salaires ». Bref, toujours plus d’exploitations pour les travailleurs et toujours plus de profits pour les employeurs.

En ouvrant cette boite de Pandore, le député de l’Essonne a joué un vilain tour à la gauche et au mouvement social en s’attaquant à des conquêtes que le monde du travail a mis plus d’un siècle à arracher. Alors que le processus des primaires socialistes n’est pas entamé, certains se plaisent déjà à jouer les idiots utiles du sarkozysme.

Cette situation est extrêmement préoccupante pour la gauche dans son ensemble. Ce triste épisode doit servir de leçon. Mais que l’UMP ne se réjouisse pas trop vite ! On peut compter sur le PCF et le Front de Gauche pour que la gauche ne lâche pas sa boussole, qui est aussi sa raison d’être, celle du progrès social.

Parti communiste français,

Paris, le 5 janvier 2011.

09:39 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : copé, ump, valls, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

03/01/2011

Valls/35h / communiqué de Pierre Laurent pour le PCF

LOGO35H.JPGCertains feraient mieux de se taire plutôt que de marquer des buts contre le camp de la gauche

Manuel Valls veut « déverrouiller » les 35 heures. Selon lui, on ne peut « aller devant les Français avec les même idées qu'en 1997 ». Le député de l'Essonne propose pour cela de piocher dans le stock fourni par la droite. Belle leçon de modernisme! 

Ce propos du candidat au primaire du parti socialiste augure bien mal de ce que peut être cette année pré-présidentielle où la mise en scène des stratégies personnelles risquent d'occulter la nécessaire construction d'un projet de gauche répondant aux attentes des Français. 

Il y a assez de monde à droite pour défendre les désidérata patronaux.

Certains feraient mieux de se taire plutôt que de continuer à marquer des buts contre le camp de la gauche, le camp de ceux qui travaillent et subissent l'exploitation capitaliste.

Communiqué de presse

18:37 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pcf, valls, 35h | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

29/04/2008

Manuel Valls : "Changer la gauche pour la faire gagner"

de Muncerus

2008561952.jpgOui, Manuel Valls aime la gauche ! Quand elle est celle de la droite et qu’elle ne fait plus qu’alimenter cette dynamique contrastive dont a besoin le libéralisme pour assurer la pérennité de son système !

Le tropisme libéral, voilà ce qui pousse le maire d’Evry à envisager un aggiornamento du PS tel que ledit parti ne subsiste sous un autre nom que pour s’inscrire dans la même démarche moderniste de ses prédécesseurs de la fameuse "deuxième gauche", celle qui aura si bien contribué à délier le Parti Socialiste de ses engagements fondateurs. Au reste Manuel Valls ne manque pas de revendiquer sa filiation avec Michel Rocard et il s’empresse, dans son intervention de ce matin sur France-Inter, de faire élogieuse référence à "la ligne Bockel-Blair, portée par Rocard et DSK".

L’inconvénient réside dans le fait que la poussée droitière au sein du PS, inaugurée dès l’émergence de la "deuxième gauche" dans les années 70, a fini par bouleverser l’ensemble de la gauche et par modifier les comportements de l’électorat, lequel, d’abstention en vote provocateur, a fini par laminer les espoirs de cette gauche maintenant moribonde.

L’exemple actuel de l’Italie devrait pour le moins interpeller Manuel Valls. La nouvelle de ce jour qui nous apprend l’accession du post-fascisme à la mairie de Rome place la cerise sur le gâteau que s’était déjà offert Berlusconi en remportant les élections législatives aux dépens de Veltroni, ancien maire de Rome et grand adepte de cette gauche tellement délavée que l’électeur italien a préféré opter pour une droite parfaitement décomplexée.

Le Parti Socialiste, en France, vient de se doter d’un document préparatoire en vue de son prochain congrès, par lequel il confirme sa vocation réformiste. Dont acte. Mais ce texte est tout autant à vocation refondatrice, il est significatif du progressif délitement des références qui jusqu’ici marquaient encore le socialisme français au coin de la fidélité à sa lutte maintenant séculaire. Tout au plus s’accorde-t-on à "ne pas se satisfaire du monde tel qu’il est", à se révolter contre les injustices et à espérer une vie meilleure. Quant aux objectifs poursuivis, ils le seront une fois affirmée la nécessité de bâtir "une société nouvelle qui dépasse les contradictions du capitalisme". Et, si l’on poursuit la lecture du document, force est de constater que le PS, s’il adoptait ce texte lors de son prochain congrès, se situerait définitivement dans une mouvance droitière à connotation sociale. Alors, les Kouchner, Bockel et autres Besson feraient véritablement figures de pionniers et "l’élargissement" selon Sarkozy aurait quelque allure de plaisante lapalissade.

Jusque dans son rythme, d’une remarquable fluidité, la langue nouvelle adoptée par les rédacteurs de cette "déclaration de principes du PS" gomme toutes aspérités susceptibles d’éveiller quelque élan réactif de la part du lecteur branché. Le vocabulaire est soigneusement peigné de manière à ne pas effaroucher l’adhérent potentiel, de façon à ne pas heurter le militant nouveau qui, avec sa carte à 20 euros, entend peser sur l’inflexion des choix dans le sens d’une modernisation de la pensée unifiante.

Mais, comme le note Manuel Valls lui-même, il s’agit bien d’un "texte de rattrapage" qui se donne pour but de relooker l’affichage sans trop laisser paraître le virage idéologique. Aussi la rhétorique humaniste subsiste-t-elle vaguement, notamment dans le "préambule", et l’on ne craint pas d’avouer que le PS "plonge ses racines dans la tradition de l’humanisme et dans la philosophie des Lumières"...

Bref, tout le monde trouvera son compte dans cette sorte de concordat et les hiérarques du parti pourront, dans un grand mouvement d’ensemble, signer au bas de la page sans prendre le risque de compromettre leur avenir.

Reste qu’en affirmant que le texte d’Alain Bergougnoux n’est qu’un texte de "rattrapage" encore plein des relents du siècle passé, Manuel Valls lève le voile sur ses intentions réelles. Et lorsqu’il déclare préférer Clemenceau à Jaurès, on saisit encore mieux dans quelle perspective se situe l’ancienne "plume" de Jospin. Un réformisme de couleur toute "radicale" en quelque sorte et, somme toute, de nature à satisfaire une large couche de l’électorat. Adopter cette "souplesse" qu’observe Manuel Valls chez les britanniques et donc "changer la gauche pour la faire gagner".

Nul doute qu’Alphonse Allais nous eût asséné une formule encore plus édifiante !

20:37 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valls, député, evry, ps, droite | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!