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29/10/2011

Intervention de Nicolas Sarkozy: réactions

sarkomenteur.jpg"Le président a menti aux français", pour le PCF, une"prestation pitoyable" selon Jean-Luc Mélenchon, un "président de la République déboussolé" pour Martine Aubry, il a "joué au marchand de sable" pour Roland Muzeau ou encore une "fuite en avant" improvisée pour François Hollande, la prestation de Nicolas Sarkozy sur France 2 et TF1 a déclenché une volée de bois vert dans l'opposition.

Parti communiste français :

"Que faut-il retenir de cette leçon présidentielle ? Tout va bien, tout est sous contrôle, nous avons eu raison de faire la réforme des retraites car les retraités étaient responsables de la dette, il n'y a pas eu de baisse de salaires et de retraites en France. Mais qui peut croire à une fable pareille? Les souffrances des Français étaient absentes de tout le propos présidentiel. En fait, il s'agissait de répéter les mêmes slogans de campagne comme le travailler plus... auquel plus aucun Français ne peut croire, les mêmes promesses sur la fin des bonus des banquiers plusieurs fois annoncée mais jamais réalisée (...) Le président, qui avait promis un exercice de vérité. Pendant une heure, il a menti aux Français"

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle :

"C'est assez pitoyable, nous méritons mieux que de nous entendre dire: cela va mal, c'est de la faute des retraités, c'est de la faute des fonctionnaires, c'est de la faute de tout le monde, sauf de ce qu'il fait lui-même, et en particulier des accords qu'il conclut au niveau de l'Europe". (...) Mais de fait la tradition des interventions du Président est respectée, un nouveau cadeau pour les riches est annoncé, avec la suppression de l'ISF et du bouclier fiscal : 3 milliards de ristournes pour les plus riches."

Roland Muzeau, porte-parole des député-e-s communistes et citoyens :

"Ce soir, le président de la République, a joué au marchand de sable. Le numéro auquel il s'est livré, avait pour seul objectif de tenter d'endormir les françaises et les français afin de mieux leur faire avaler les effets désastreux d'une crise qui résulte directement de la soumission de l'Europe et de la France au diktat des marchés".

 

16/08/2011

Sommet Sarkozy/Merkel : aux responsables de payer la crise, pas à leurs victimes !

merkel_sarko.jpgNicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont rencontrés aujourd'hui à Paris pour travailler la « coordination» des politiques économiques européennes, autrement dit, comment faire avaler encore plus d'austérité aux peuples européens.

En France, le bourrage de crâne a déjà commencé : il faut préparer l'opinion à l'austérité qui (de toute façon), serait appliquée (et cela) « quelle que soit la situation économique » selon Nicolas Sarkozy.

L'UMP, qui craint la démocratie et le changement politique, tente de graver l'austérité dans la constitution et n'hésite pas à pousser vers un fédéralisme européen de plus en plus autoritaire avec la « nouvelle gouvernance économique », le pacte euro+ et l'idée d'un « conseil de stabilité ».

Mais la France et l'Europe ne sortiront pas de la crise en continuant de se soumettre aux marchés financier et en tuant leur économie avec des politiques qui empêchent toute perspective de croissance.

crise.jpgPour le PCF, deux priorités pour sortir de l'impasse: désarmer les spéculateurs et investir dans l'emploi et les services publics. Et un outil : la banque centrale européenne qui, au lieu de faire la leçon à l'Italie, devrait utiliser autrement son pouvoir de création monétaire.- Elle peut prêter à taux zéro aux Etats en difficulté et racheter des titres de dette publique – non pas pour payer les créanciers à court terme – mais pour financer l'expansion des services publics, comme le proposent le PCF et le PGE avec l'idée de créer un fonds européen de développement social et solidaire.-

 Elle peut également refinancer les banques sur la base de critères sociaux et environnementaux pour que la monnaie créée n'aille pas à la spéculation.

Quant à la dette, la vérité doit être dite sur les responsabilités des gouvernements qui se sont succédés à la tête de l'Etat français et qui, en bons libéraux, ont approfondi le déficit en refusant de faire contribuer les riches, en recapitalisant les banques et en empruntant sur les marchés financiers pour le combler. Cette part illégitime de la dette doit être annulée et de nouvelles recettes doivent être dégagées, notamment en taxant les profits. Aux responsables de payer la crise, pas à leurs victimes !

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Président du Parti de la Gauche Européenne

28/07/2011

Refusons "la règle d'or" sarkozyenne !

manifpcf23.jpgDans le courrier qu'il vient d'adresser aux parlementaires daté du 26 juillet, Nicolas Sarkozy plaide avec enthousiasme en faveur des récentes décisions du Sommet de Bruxelles concernant la crise grecque et d'une gouvernance économique européenne renforcée.

Il appelle les députés et sénateurs français à s'unir « comme un seul homme » sur ces bases en vertu des intérêts supérieurs de la nation de « maîtrise » des dépenses publiques.

Tout le monde a parfaitement saisi son appel à adopter sans discussion la « règle d'or » qui permettrait d'inscrire dans la Constitution la politique d'austérité et d'injustice sociale que son gouvernement mène au bénéfice des marchés financiers depuis son élection à la présidence et que les gouvernements européens renforcent dans toute l'Europe sous le contrôle de la BCE, du FMI et de l'Union européenne.

Pour le Parti communiste français, les choses sont claires : il est hors de question de prêter la main à l'adoption de ce projet injuste, inefficace, contraire à l'intérêt général et à la souveraineté de notre pays.

Nos parlementaires ne voteront pas ce projet que nous combattons avec détermination avec toutes les lhumanitepactecahé.jpgforces du Front de gauche et leur candidat commun à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon.

Face à la crise très grave des dettes publiques en zone euro, le sommet extraordinaire de l'euro-groupe du 22 juillet dernier a, en réalité, décidé de sauvegarder les intérêts financiers des grands créanciers au détriment de celui des peuples, des salariés. Cette réunion n' a surtout rien changé ni à l'orientation de la politique monétaire de la Banque centrale européenne, ni à la sélectivité du crédit bancaire. Nicolas Sarkozy et ses homologues européens ont fait le choix de ne pas frapper les spéculateurs qui sont pourtant à l'origine de la crise financière.

Ainsi, le principe d'une taxation bancaire a-t-elle été rejetée. Certes, les taux d'intérêts des prêts consentis vont être abaissés et leur durée rallongée pour maintenir la tête du débiteur grec hors de l'eau sans le sauver de la noyade. Mais la possibilité d'un « défaut de paiement sélectif » de la Grèce est maintenue, avec le risque de nouveaux acharnements spéculatifs des marchés financiers contre elle, mais également contre d'autres pays considérés comme « fragiles », parmi lesquels l'Espagne, mais aussi l'Italie et ses 1 900 milliards d'euros de dette publique.

Le Fonds européen de stabilité financière (FESF), doté de 440 milliards d'euros en mai 2010 pour re-prêter aux États en difficulté de l'argent qu'il emprunte sur les marchés financiers avec la garantie de chaque pays membre de l'euro, voit son rôle très accru.

Avec le nouveau plan de 160 milliards d'euros décidé pour la Grèce, le FESF tend à devenir, à côté de la toujours très monétariste BCE, le pivot d'un projet de fuite en avant vers l'endettement public massif sur les marchés financiers de toute la zone euro prise comme un tout.

Or un premier épisode, ouvert au printemps 2010, de cette fuite en avant au service de la domination des marchés financiers vient, pourtant, de se conclure en débouchant sur un fiasco.

Le premier plan dit de « sauvetage » de la Grèce, auquel les députés communistes et du Parti de gauche ont été les seuls à s'opposer au Parlement, a brisé la croissance de ce pays, provoqué l'explosion du chômage et l'écrasement des salaires réels (-8,9% entre 2008 et 2011), aggravant le déficit budgétaire (+6% de 2008 à 2011) et accentuant, en pratique, l'accumulation des dettes, malgré les énormes sacrifices imposés au peuple et le bradage des atouts nationaux avec les privatisations, la casse des retraites...

La dette publique de la Grèce qui était de 105% de son PIB en 2008 approche, désormais, 150% ! Et voilà dans quelle voie on propose de nous enfoncer.

Ces décisions soumettent tous les peuples de l'Union européenne à ce chantage alors que cinq jours à peine après le sommet, les agences de notation annoncent déjà la forte probabilité de baisser les notes de l'Italie et de la France.

N'est-il pas grand temps de changer radicalement de logique et de cesser le sacrifice des économies nationales au profit des spéculateurs ?

L'adoption de la règle d'or qui soumettrait constitutionnellement tous nos budgets aux exigences des marchés financiers serait une folie. Le remboursement des marchés serait garanti tandis que cette règle obligerait à sacrifier nos salaires, nos retraites, notre protection sociale, nos systèmes publics d'éducation et de santé. Ce serait l'austérité à perpétuité et l'incapacité pour notre économie de se relever.

C'est cette voie que notre peuple a refusée par référendum en 2005. Si les partisans de la règle d'or sont convaincus que les Français ont changé d'avis depuis, qu'ils osent la soumettre au suffrage universel !

Si le président de la République par peur du suffrage universel décide d'obtenir ce changement constitutionnel en convoquant tous les parlementaires en congrès, pas une voix ne doit manquer à gauche pour empêcher l'adoption de ce projet !

Les communistes appellent toutes les femmes et tous les hommes de progrès à se mobiliser pour mettre en échec cette récession programmée et ce déni de démocratie.

Ce rejet doit être l'occasion pour toutes les forces de gauche de s'engager fermement à renoncer à cette politique d'austérité suicidaire et à promouvoir des choix nouveaux de développement social et écologique en France et en Europe.

La France ne doit pas seulement se battre pour une solution juste et solidaire au défi de la dette en Europe mais elle doit agir pour émanciper l'Union européenne de la dépendance des marchés financiers en retrouvant à tous les niveaux, national et européen, la maîtrise publique de la finance et du crédit, en taxant les banques et les profits financiers, en changeant le rôle et les missions de la BCE, en relevant les salaires et en développant les services publics. La France pourrait agir pour remplacer le Fonds européen de stabilité financière, qui soutient les marchés, par un Fonds européen de soutien au développement social et solidaire des pays européens.

Le Front de gauche avec le Parti communiste et ses partenaires est déjà pleinement mobilisé pour mener cette bataille. Nicolas Sarkozy lance un défi à toute la gauche en cherchant à faire la démonstration qu'il n'y a pas d'alternative à sa politique. Relevons ce défi. Une autre politique est possible !

Pierre Laurent

Secrétaire national du PCF

28/04/2011

Sarkozy, Président du surendettement !

sarkomechant.jpgLe journal Le Parisien révèle que les chiffres du surendettement explosent (+17%) entre décembre 2010 et février 2011.

900.000 personnes ont déposé un dossier de surendettement à la Banque de France. Ces chiffres révèlent une situation dramatique et insupportable. Dramatique quand on pense aux terribles conséquences sociales pour des centaines de milliers de familles. Insupportable quand les grands patrons du CAC40 voient leurs salaires s'envoler en 2010, « 24 % de plus qu'en 2009 », selon le journal les Échos daté du 26 avril.

Entre multiplication des exonérations de charges et allègements fiscaux, les grands patrons se goinfrent chaque année un peu plus pendant que les plus pauvres continuent d'être aspirés dans la spirale de l'endettement.

Ce système est fondamentalement vicié. C'est une toute autre logique qui doit désormais primer. Alors que 13% des Français vivent en dessous du seuil de pauvreté, des mesures d'urgences s'imposent : augmentation des minima sociaux, revalorisation des salaires et des retraites, investissement massif dans le logement social et les services publics.

Toutes ces mesures peuvent être financées en changeant l'utilisation de l'argent dans notre pays, à commencer par la suppression des dizaines de milliards d'exonérations de cotisations sociales et de niches fiscales qui profitent uniquement aux hauts revenus et aux revenus du capital.

Communiqué du Parti communiste français

09:28 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, surendettement | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

14/04/2011

ISF : Un numéro de funambule fiscal au service de la bande du Fouquet's

revenu.jpgCOMMUNIQUE DU PCF

Mais ce numéro de funambule est vain. Les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy reviennent à résoudre la quadrature du cercle ! Comment satisfaire les voraces appétits de la bande du Fouquet's tout en continuant de donner à l'Etat les moyens d'exister. Impossible sinon continuer par exemple , comme c'est le cas, de faire payer aux Français les plus modestes les taxes injustes que sont la TVA ou la TIPP sur les produits pétrolier et poursuivre le dogme de la RGPP.

La politique fiscale de l'UMP va continuer à appauvrir l'Etat. Au final, les conséquences sont déjà connues : c'est moins de profs, de policiers, d'infirmières, et donc une société française qui s'affaiblit.

pcfaffiche1.jpgLe PCF fait 4 propositions sur l'ISF : un accroissement du prélèvement sur les fortunes financières ;

une élévation du taux sommital de 1,80 % à 2,5 % ; l’assujettissement des équipements professionnels avec une modulation pour en encourager un usage favorable à la création d’emplois et pénalisant la croissance financière ; une exonération des contribuables qui sont entrés depuis dix ans dans le champ d’application de l’ISF par l’unique effet de la flambée de l’immobilier

09:40 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : isf, pcf, propositions, riches, sarkozy | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

11/04/2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE : GUERRE, SARKOZY JUGE COMME UN FANFARON

sarko0001.jpgPendant qu’en France la censure des médias sur les interventions guerrières de la France semble impitoyable passant par exemple au silence de plomb les articles du journal l’Humanité, son sondage indiquant l’opposition de 78 % de la population à la guerre en Afghanistan, ou les déclarations des parlementaires communistes contre les interventions militaires, dans un article publié par RUE 89 la presse internationale se déchaîne contre un Président jugé comme un fanfaron et un irresponsable.

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE

Qu'ils le prennent pour un fanfaron belliqueux ou pour le nouveau leader de la scène internationale, les journalistes du monde entier glosent sur le président français et son récent virage géopolitique. L'armée française présente sur trois fronts – l'Afghanistan, La Libye et la Côte-d'Ivoire, sans compter le Kosovo, le Liban ou le Tchad –, ça rappelle des souvenirs lointains à certains commentateurs.

Passé le récit des opérations militaires en cours, les observateurs soupçonnent Sarkozy d'ouvrir de nouveaux fronts pour mieux préparer sa réélection, et s'interrogent sur cet « étonnant revirement de la diplomatie française », qui, comme se souvient Le Soir (belge), « ne voulait plus tenir un rôle de gendarme en Afrique ».

Même piqûre de rappel dans le quotidien suisse Le Temps : en janvier, alors que la France rechignait à soutenir le peuple tunisien, Nicolas Sarkozy « faisait des déclarations allant dans le sens de la non-ingérence […]. Depuis, la doctrine s'est infléchie ».

« La nouvelle ère française napoléonienne »

sarkozyfanfaron.jpgDans les journaux du monde entier, on décrit une France sur le pied de guerre, prête à tirer la première. A la Maison Blanche, les opérations militaires en Libye sont d'ailleurs appelées « Sarkozy's War » (« les guerres de Sarkozy »), comme le rapporte l'hebdomadaire américain Newsweek, qui met le président français en couverture.

« La nouvelle ère française napoléonienne », c'est ainsi que The Hindutan Times a titré une dépêche relative aux interventions françaises.

Le quotidien indien dénonce au passage la schizophrénie d'une nation qui, « il y a huit ans, s'était vigoureusement opposée à l'invasion irakienne dirigée par les Etats-Unis ».

Ce nouvel interventionnisme est souvent analysé comme le réveil des aspirations hégémoniques passées :

•Pour Associated Press, les opérations en cours sont une quête de la « grandeur » perdue de la France, le retour de l'« interventionnisme de bons sentiments » dont la France a le secret.

•Lu dans un article du New York Times paru ce dimanche : « Le président veut aussi être une figure historique et a une grande vision de la place de la France dans le monde. »

Selon le journaliste, »Sarko l'Américain » peut enfin s'exprimer : dans les habits de « leader fanfaron du monde », le président français tient davantage de Ronald Reagan que de Charles de Gaulle.

•« On peut parler de virage, ou de retour de la France sur la scène internationale comme les Français aiment le dire », ironise l'Italienne Nava Massimo dans le Corriere della Serra daté du 7 avril.

« Sarkozy aurait volontiers vendu des centrales à Kadhafi »

sarkonewsweek.jpgQu'est-ce qui pousse ainsi Nicolas Sarkozy à vouloir être leader à tout prix ? Une douce « folie » estime Thorsten Knuf, journaliste allemand du Berliner Zeitung qui se moque d'un Président en habit de chef de guerre :

« Il semble que Sarkozy veuille abattre le dictateur libyen tout seul. Il y a quelques mois, il lui aurait volontiers vendu des centrales nucléaires. Désormais, Sarkozy mène la chasse anti-Kadhafi. Un combat d'homme à homme. »

Pour Antoine Glaser, spécialiste de l'Afrique, il s'agit surtout d'une question de stratégie :

« En Côte d'Ivoire, la France tente difficilement de tourner la page de la Françafrique. Et en Libye, si Sarkozy ne s'était pas senti trompé par Kadhafi qui lui avait promis de gros contrats, il est probable qu'il n'aurait pas agi ainsi. La France se dit que si les insurgés gagnent, elle sera bien placée. »

En s'affichant aux côtés des rebelles de Benghazi, la France cherche « une opportunité de rédemption politique et diplomatique », une tentative de redorer la « réputation de la France dans le monde arabe », estime Paul Taylor pour Reuters, le 1er avril.

Reste à savoir si Paris est en mesure de tenir ce rôle de leader sur la durée. C'est la question que pose Zhang Hongyu sur le site du quotidien chinois People Daily.

« Pratiquement obsédé » pour Newsweek

D'ailleurs, dans ce nouveau rôle de chef des opérations, Nicolas Sarkozy n'est pas vraiment pris au sérieux.

En Chine, où l'interprétation française de la résolution onusienne autorisant les frappes aériennes contre l'armée de Kadhafi a été critiquée, les journalistes se font l'écho de la leçon de démocratie que Hu Jintao a administré à Nicolas Sarkozy lors de sa visite le 30 mars.

Ailleurs, le président français est dépeint comme un bouffon ou un mégalomaniaque : « un personnage d'avant-spectacle » qui fait « rire », raille l'édito du 27 mars de La Reppublica, un quotidien italien de centre-gauche ; un homme « pratiquement obsédé », renchérit Newsweek.

« Sarkofago » (« sarcophage ») a même titré l'hebdomadaire italien pro-Berlusconi Panorama. Sur la une, le président français a endossé l'habit de Napoléon. Et comme un récit de campagne, l'article de Grilli Silvia intitulé « L'homme qui voulait ressembler à Napoléon », s'ouvre ainsi :

« Seul dans son rôle de commandant en chef, jouant la montre pour être le premier à tirer, à 17h45, le Napoléon Sarkozy, a ordonné à l'aviation militaire d'ouvrir le feu sur les blindés libyens ? »

12:10 Publié dans ACTUALITES, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, libye, tunisie, revue de presse | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

01/04/2011

POISONS D'AVRIL

poisons,avril,poisson,pcf,sarkozy,le penAprès les faux voeux de Sarkozy pour le 1er avril, le Parti communiste lance des "poisons d'avril" à l'effigie de Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen pour "sensibiliser sur le danger que représentent la montée du Front national et la banalisation de leurs idées par la majorité présidentielle".
 
Sur le site http://lapeurchangedecamp.tumblr.com/, ces poissons d'avril, rebaptisés "poisons d'avril" avec la tête de Nicolas Sarkozy ou Marine Le Pen sur un corps plein d'arêtes sont présentés sous différentes postures.

poisonavril2.pngDans un communiqué le PCF indique :  "La progression du Front National est lourde de danger. Il faut lui faire barrage. Deuxième force de gauche (aux cantonales), le Parti Communiste Français et ses partenaires du Front de gauche se portent en première ligne pour combattre les idées xénophobes et réactionnaires portées par le Front national".

Il "invite tous les humanistes, toutes les personnes qui ne veulent plus de cette politique réactionnaire, à coller les poisons d'avril partout où bon leur semble".

09:41 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poisons, avril, poisson, pcf, sarkozy, le pen | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!