Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/04/2025

Ceux qui insultent et menacent les juges

Loi justice.jpg

« La menace ne vient pas des juges mais de ceux qui les insultent et les menacent »

Par Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

La déferlante de haine anti-magistrats organisée par l’extrême droite dans les médias et les réseaux sociaux depuis l’annonce des condamnations prononcées à l’encontre l’ancienne présidente du Front national et de 23 autres co-prévenus ne surprendra que celles et ceux qui ont cru à l’opération de ripolinage, dite de « dédiabolisation », en œuvre depuis quelques années.

Les masques tombent. Sauf que…

Sauf que cette attaque, ces attaques, ces doutes sur la justice venant de plusieurs responsables politiques sont d’une violence inouïe.
Elle porte d’abord sur l’exécution immédiate d’une peine d’inéligibilité en occultant le reste pour ne pas dire le principal : les chefs de condamnation et les peines d’emprisonnement ferme et d’amendes prononcées à l’encontre de plusieurs dirigeants d’un parti qui a bâti son fonds de commerce sur sa prétendue intégrité qui était supposée le différencier des autres et qui n’a jamais cessé d’appeler de ses vœux une justice toujours plus répressive, notamment pour les élus convaincus de ce qui lui est reproché aujourd’hui…

Sauf que le résultat est que des juges se retrouvent aujourd’hui insultés, traînés dans la boue, menacés au point d’être placés sous protection policière et ce pour avoir exercé leur office.

Mesure-t-on bien ce que cela signifie et l’extrême gravité d’une telle situation ?

Les dirigeants du RN osent parler de tyrannie des juges… c’est-à-dire, selon le dictionnaire, de l’usurpation et de l’exercice du pouvoir par un tyran, d’un gouvernement absolu, oppressif et arbitraire.

Le mensonge, toujours le mensonge car enfin, et sans se prononcer sur le fond, l’exécution immédiate, ces condamnations sont-elles oui ou non, prévues par le Code pénal ? Ont-elles été créées par ces juges ou votées par le Parlement ? Ont-elles été prononcées de manière expéditive ou au terme de plusieurs années d’instruction de plusieurs semaines de débat et de délibéré ? Les droits de la défense ont-ils été violés ?

Il semble même que les intéressés vont pouvoir faire entendre leur cause en appel dès l’été 2026, donc avant l’échéance présidentielle, ce qui laissera perplexes les milliers de justiciables qui, en raison de la pénurie de moyens humains et matériels dont souffre l’institution judiciaire, doivent attendre deux ou trois ans avant de pouvoir être entendus en cour d’appel.

Dire que ce jugement est « politique » au seul motif qu’il concerne des politiques revient à exiger une justice à deux vitesses, une justice « sur mesure » pour le RN, et permet de mesurer l’imposture de sa fameuse « dédiabolisation ».

Jouer « le peuple » contre « les juges » revient à ignorer que ces derniers ont rendu, au nom du peuple français, une décision fondée sur des lois votées par les représentants du peuple français.
Il n’existe pas d’autre légitimité.

Depuis quelques jours, les micros sont généreusement tendus vers d’autoproclamées « victimes ».

Mais qui est aujourd’hui victime ?

Premières victimes de ces attaques, les juges, femmes et hommes aujourd’hui menacé.e.s par une haine attisée à longueur d’antenne et totalement débridée. Des femmes et des hommes qui méritent le respect l’hommage et la solidarité de tous les citoyens, notamment de ceux qui, élus au Parlement, votent ou ont voté les lois que ces juges ont appliquées.

Deuxième victime de cette campagne, l’État de droit. Celui qui a permis à la principale accusée de se défendre, à la différence de plusieurs opposants d’autres pays auxquels elle ose se comparer. Celui qui lui permet de faire appel et de voir sa cause à nouveau entendue. Celui qui permettra à son parti quelle que soit l’issue de la procédure, d’avoir une ou un candidat à l’élection présidentielle à venir.

À cet égard, lourde est la responsabilité des politiques qui volent à son secours en critiquant l’application d’une loi qu’ils ont le plus souvent eux-mêmes votée.
Se creuse ainsi, encore un peu plus, le fossé entre « la classe politique » et les autres citoyens pour lesquels on ne se pose pas ce genre de question quand ils ont à répondre de leurs actes en justice.
Cette décision devrait au contraire réjouir celles et ceux qui, au moins dans leur discours, défendent le principe d’une justice égale pour tous.
La troisième victime de cette campagne est l’ordre public, quand un parti politique en vient à tenir des discours séditieux en plein hémicycle en désignant les juges à la vindicte, organisant des manifestations contre une décision de justice, comme Donald Trump lors de la prise du Capitole.
Et ces gens viendraient ensuite exiger de l’ensemble des citoyens le respect des institutions ?
La quatrième victime enfin n’est rien moins que notre démocratie. En effet, quand jusqu’au sommet de l’État, un Premier Ministre se déclare « troublé » ou un Ministre de l’Intérieur se permet de qualifier une décision de justice « d’inacceptable », quand on envisage, sérieusement, de modifier la Loi pour la rendre plus compatible avec l’agenda électoral de telle ou tel, c’est la séparation des pouvoirs, pilier de la démocratie, qui est directement attaquée.

Le climat de tension ainsi créé dans le pays par le Rassemblement national et ses relais médiatiques appelle, de la part des forces républicaines sincères, un sursaut et une condamnation, politique celle-ci, sans appel.

L’histoire nous enseigne que les attaques contre le système judiciaire sont toujours une des premières étapes de l’instauration de régimes liberticides et tyranniques.

Il est temps, grand temps, par-delà les divergences ou oppositions, que les forces républicaines se ressaisissent et expriment leur soutien sans faille aux magistrats ainsi attaqués. La menace ne vient pas des juges mais de ceux qui les insultent et les menacent.

11:27 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loi, justice, le pen, fabien roussel | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

03/05/2017

ENTRE LA PESTE ET LE CHOLERA CHOISIR SON DESTIN

PESTE ET CHOLERA.jpg

Oui, il nous faudra choisir entre la peste et le choléra pour le deuxième tour de l'élection présidentielle. Pour moi, ce choix sera certainement l'un des plus difficiles que j'aurais eu à faire mais l'abstention ou le vote blanc n'est pas une option acceptable. Ce serait au mieux de la naïveté, au pire de la complicité passive.

Je ne me réveillerai pas le matin du 8 mai, date d’ailleurs de la commémoration de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie, en acceptant d'avoir laissé se répandre dans le pays de Robespierre et de Jaurès la peste brune. Il est de ces choses avec lesquelles il ne faut pas jouer. L'Histoire nous apprend que ce genre de jeu se paie en larmes de sang.

Penser que, choisir le bulletin du candidat à la présidentielle toujours banquier au service du capital vaut acceptation de son programme, il n'y aura que lui pour le croire au soir du deuxième tour ! Il essaiera de cacher derrière un vote sur son nom qui sera massif, espérons-le malgré tout, la difficulté politique qui sera la sienne. Ce suffrage de rejet du F-Haine ne lui garantira en aucune manière la constitution d'une majorité aux prochaines élections législatives. Il a sans aucun doute, comme nous, les résultats du 1er tour et constaté que la gauche, enfin la gauche telle que la conçoive les progressistes, est majoritaire !

Ne pas se tromper de combat ! Sans majorité au parlement, le président élu devra faire face à une cohabitation ou démissionner. Je doute du dernier choix et si cohabitation il y a, il devra appeler à Matignon un 1er ministre de la nouvelle majorité parlementaire qui mettra en œuvre la politique voulue par cette majorité !

Alors ne jouons pas à l'apprenti sorcier et n'ouvrons pas une boite de Pandore qu'il serait très difficile de refermer !

Le 7 mai, ne votons pas pour un candidat mais pour protéger notre République et notre démocratie.

Christian Pigaglio, Maire adjoint d'Evry

"... Aussi étroit soit le chemin

Nombreux, les châtiments infâmes

Je suis le maître de mon destin

 

09/04/2015

DEPORTATION : DECLARATION DU CONSEIL MUNICIPAL D’EVRY

déportation,le pen,pcf,evryIl y a eu plus de cinq millions de déportés vers les camps d’extermination nazis pendant la seconde guerre mondiale, dans des conditions inhumaines qui dépassent l’entendement, parce qu’ils étaient notamment juifs, tziganes, homosexuels ou pour leur opinion politique.

L’ensemble des élus de la majorité municipale dénoncent et condamnent avec la plus grande fermeté les propos tenus récemment par Monsieur Le Pen, (Président d’honneur du FN, député Européen et conseiller régional de ce parti). Des propos révisionnistes par lesquels il s’est ignoblement illustré à nouveau, en qualifiant de « détail » l’un des épisodes les plus sombres de l’Histoire humaine. La République ne peut accepter de tels propos et doit continuer de traduire en justice les personnes qui promeuvent la haine entre les peuples.

Le conseil municipal d’Evry, 70 ans après la libération et la découverte des camps de l’horreur, tient pour l’occasion à rendre hommage et affirmer son soutien sans faille à toutes les victimes de ces atrocités.

Il rappelle l’importance du travail de mémoire sur ce génocide pour que jamais ces actes barbares ne se renouvellent, pour que les générations d’aujourd’hui, avec les leçons du passé, puissent comprendre le présent.La Municipalité d’Evry qui a organisé une cérémonie d’hommage le 27 janvier, jour anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, participe à ce travail de mémoire à travers une exposition sur les camps de déportation et s’engage à poursuivre l’action de travail et de pédagogie plus que jamais indispensable dans le contexte social que nous connaissons.

Le conseil municipal unanime a adopté cette motion excepté les élus de droite qui n’ont pas participé à ce vote pour des raisons de procédure.

23:08 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : déportation, le pen, pcf, evry | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

03/03/2015

Le Front national vide son sac d’ordures

fnbeziers.jpgOui, il existe un « danger » Front national que la gauche – et cette partie de la droite qui ne l’a pas nourri de l’abandon de ses valeurs républicaines – doit reconnaître.

Mais il ne suffit pas de crier au 21 avril pour inciter au vote utile, comme le font certaines écuries médiatiques et politiques qui, du coup, dédouanent les exécutifs, national et locaux, quand c’est leur absence de réponse politique à la crise économique et sociale qui fait le lit de l’empire Le Pen.

Le danger, encore pointé hier par le secrétaire national du PCF, réside autant dans ce que le parti d’extrême droite ne dit pas clairement de ses projets antisociaux que dans ce que ses candidats révèlent, le plus souvent sur des réseaux sociaux utilisés comme déversoir d’une haine débordante.

Que sait-on de la volonté des candidats frontistes de réserver le RSA aux « Français d’abord » ?

Que dit le parti de Marine Le Pen sur la suppression de la clause de compétence générale des départements ?

Des généralités, rabâchées lors de « formations » parisiennes auxquelles sont tenus de participer (sous peine d’être mal vus de la direction nationale) les candidats frontistes aux élections.

Ainsi, au fil des articles de la presse régionale, visibles sur les sites des fédérations FN, les expressions « défense de nos départements » ou « sauvegarde du département » sont servies ad nauseam, alors même que la politique de la collectivité n’est que très rarement expliquée.

Témoin cet article, fin janvier dans la Voix de la Haute-Marne, qui note que le binôme frontiste pour le canton de Chalindrey, Fabienne Millot et Gérard Terrillon, a « bien du mal à s’exprimer » sur les sujets départementaux : « Il va falloir qu’on soit un peu plus informé sur le sujet » ; ou encore : « J’aimerais connaître un peu mieux les tenants et les aboutissants », répondent-ils à propos de projets pourtant connus...

Quant aux propositions déclinables, il leur aura fallu attendre l’édition d’un tract national, hier, rappelant un certain nombre de mesures, dont la « lutte contre le communautarisme dans les structures départementales en charge de la petite enfance » : « interdiction des signes religieux »... « comme le voile à la crèche », « respect de la laïcité », « refus du prosélytisme »... « islamiste ». On avait déjà lu ça quelque part.

Rien de nouveau qui justifie que le Front national se retrouve ainsi au centre du jeu médiatique, préalable plus que conséquence à sa position centrale dans le jeu politique. Pour un parti qui a su élargir son électorat en jouant sur son côté attrape-tout, l’essentiel n’est pas d’ailleurs de clarifier ses positions. Marine Le Pen l’a bien spécifié le week-end dernier devant un parterre de candidats FN : l’enjeu principal de cette élection tient au renforcement de sa présence.

C’est un « concours Lépine de l’abomination »

Lors de la convention Départementales 2015 de son parti, Marine Le Pen a motivé son auditoire, poussant les 7 648 candidats frontistes répartis dans 1 912 cantons à « dépasser la barre des 20 % », un seuil « fracassant » à atteindre pour, dit-elle, « influencer la politique menée dans les départements ».

Quitte pour cela à ne pas être trop regardant sur les profils des candidats. Marine Le Pen l’avoue : « Ça n’a pas été facile, mais nous y sommes arrivés. » Pour boucler ses binômes, le FN de Haute-Loire a recruté six membres d’une même famille. Dans le canton d’Aubière (Puy-de-Dôme), le parti est allé chercher Pascal Bardin, condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir tenté d’écraser un piéton en mars 2014 : « J’ai voulu donner une leçon de morale à un bon petit Français, un Guadeloupéen, qui traversait en dehors du passage piéton », se défendait-il sur France 3 Auvergne.

Parmi l’armée de candidats FN qui ne brillent ni par leur finesse ni par leur idéal républicain, combien passeront à l’acte ?

Car les VRP locaux de la marque Le Pen ne font pas dans la dentelle, comme le rappelait le Parti communiste français lors d’une conférence de presse, hier.

C’est un « concours Lépine de l’abomination », lâchait le porte-parole du PCF Olivier Dartigolles, commentant les déclarations insoutenables de candidats frontistes ou assimilés sur les réseaux sociaux.

Un condensé de propos « délictueux, racistes, xénophobes, haineux », dont la mise bout à bout suscite écœurement et indignation.

Certains (dans l’Aude) appellent à des « battues » anti-arabes, rappel des ratonnades des années 1970 et 1980 dans les foyers et campements des ouvriers immigrés.

D’autres, à l’instar de Jean-Christophe Vee, dans l’Yonne, singent le « parler arabe » : « Nike ta mere raciste na din moumouk assedic caf » (sic). Racisme tout court, racisme social et pour finir, homophobie, comme en témoigne ce message sur Facebook de Roger Dohen, candidat dans le canton de Marck (Pas-de-Calais) : « Le mariage = un homme une femme. Ils en veulent toujours plus ses PD » (sic)…

Dans un message vidéo du 27 février, le député européen FN, Gilles Lebreton, avait pourtant mis en garde : « Du militant de base à notre présidente, en passant par nos candidats et nos élus, nous devons tous êtres exemplaires. Nous devons rester calmes, résister aux provocations, toujours privilégier la prise de décisions réfléchies aux coups de gueule. »

Savoureux, a posteriori…

À chaque jour son lot de déclarations scandaleuses

« S’ils sont élus », les candidats frontistes auteurs de ces propos « ne participeront pas aux groupes du Front national », promettait Marine Le Pen lors du 12-13 de France 3, dimanche.

On peut en douter, car à ce jour, seuls Guillaume Jambard, en Gironde (« Travail, famille, patrie »), Alexandre Larionov, dans l’Aveyron (les « Juifs », une « race parasite » qui « merrite » (sic) une « mort cruelle ») et Thierry Brésolin, en Ardèche (« Marine, tu es la réincarnation d’Hitler. Toi, tu vas nettoyer la France ») sont officiellement sous le coup d’une exclusion. Ce qui d’ailleurs ne les empêchera pas de voter, voire de siéger aux côtés des élus FN, comme l’a longtemps fait le conseiller régional du Rhône Alexandre Gabriac (1).

Pour les autres, la commission de discipline du parti d’extrême droite n’est pas près de se réunir. C’est que, malgré cette loi des séries qui voit chaque jour son lot de déclarations scandaleuses, « trop nombreuses pour qu’on avalise leur caractère anecdotique », selon le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, et qui « participe à la multiplication des actes antisémites et islamophobes », Marine Le Pen nie toute escalade. L’héritière de la haine familiale estime que « 99,99 % des candidats font un sans-faute ». La « dédiabolisation » est en marche.

(1) Avant de lancer le mouvement 
des Jeunesses nationalistes.
 

10:33 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fn, le pen, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

30/12/2014

VOEUX DECALES DU PCF POUR 2015 / REACTION DE PIERRE LAURENT AUX VOEUX DE FRANCOIS HOLLANDE


En 2015, changeons la politique par CN-PCF

C'est une tradition, chaque année le PCF diffuse ses vœux décalés mêlant sérieux et humour

pcf,voeux 2015,hollande,le pen,sarkozyAllocution François Hollande : « fossé entre ses mots et ce que vivent les français » (Pierre Laurent)

Ce soir, François Hollande a parlé d’audace, de responsabilité, de confiance et d’avenir. Pourtant, le Président de la République ne tire pas les leçons de ses échecs et n’entend pas les souffrances des français.

Quel fossé entre les mots qu’il a prononcé ce soir à la télévision et la réalité de ce que les français vivent.

Les français devront compter sur leur force, leur action et leur unité pour mener une autre politique.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,

Paris, le 31 décembre 2014.

01/04/2011

POISONS D'AVRIL

poisons,avril,poisson,pcf,sarkozy,le penAprès les faux voeux de Sarkozy pour le 1er avril, le Parti communiste lance des "poisons d'avril" à l'effigie de Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen pour "sensibiliser sur le danger que représentent la montée du Front national et la banalisation de leurs idées par la majorité présidentielle".
 
Sur le site http://lapeurchangedecamp.tumblr.com/, ces poissons d'avril, rebaptisés "poisons d'avril" avec la tête de Nicolas Sarkozy ou Marine Le Pen sur un corps plein d'arêtes sont présentés sous différentes postures.

poisonavril2.pngDans un communiqué le PCF indique :  "La progression du Front National est lourde de danger. Il faut lui faire barrage. Deuxième force de gauche (aux cantonales), le Parti Communiste Français et ses partenaires du Front de gauche se portent en première ligne pour combattre les idées xénophobes et réactionnaires portées par le Front national".

Il "invite tous les humanistes, toutes les personnes qui ne veulent plus de cette politique réactionnaire, à coller les poisons d'avril partout où bon leur semble".

09:41 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poisons, avril, poisson, pcf, sarkozy, le pen | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

26/02/2011

LA LAICITE N'EST PAS LEPENISABLE

egliseort.jpgNicolas Sarkozy aurait décidé de lancer un grand débat sur la laïcité, l'islam et l'immigration.
 
Nous ne le laisserons pas souffler un nouvel écran de fumée nauséabonde comme ce fut le cas lors du débat sur l'identité nationale.
Nous ne le laisserons pas passer à côté de la question sociale qu'il essaye d'escamoter à tout prix alors qu'elle est une préoccupation quotidienne des hommes et des femmes de ce pays.
 
Enfin, nous ne le laisserons pas se servir d'un concept préfabriqué comme le multiculturalisme pour pousser les feux d'une sorte de culture nationale d'Etat au rabais et aux relents néocoloniaux.
 
Notre pays est marqué à la fois par une culture commune et une vraie diversité culturelle. C'est notre force. La laïcité n'est pas lepénisable.

 La laïcité n'est pas une machine à discriminer, elle est à la fois une grammaire du vivre ensemble et la garantie que l'Etat n'est pas confisqué au profit de quelques uns. On est bien loin des valeurs de la laïcité dans la France de Nicolas Sarkozy !

Communiqué du PCF

11:20 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : laîcité, le pen, islam | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!