LA COLERE DES JUGES

 

Elus, syndicalistes, magistrats se sont rassemblés  devant le conseil de prud’hommes d’Evry pour protester contre la suppression de 63 conseils en France, soit un sur quatre. Dans l’Essonne c’est celui situé à Etampes, qui couvre la partie sud du département qui doit être supprimé, privant les salariés d’un justice de proximité.

Tous les syndicats départementaux étaient représentés, ainsi que de nombreux magistrats.

Les élus étaient nombreux dont le maire et député UMP d’Etampes, M. Marlin. Lise Campion sénateur PS était présente.

Les élus communistes participaient également en nombre avec notamment  Diaz Diego, Maire adjoint d’Evry, Bernard Véra, sénateur communiste de l’Essonne qui vient d’interpeller la ministre de la justice Rachida Dati pour dénoncer ces suppressions scandaleuses qui remettent en cause à terme la justice prud’hommale essentielle pour la reconnaissance  du droit des salariés.

Ce rassemblement s’est terminé par une occupation symbolique du conseil de prud’homme d’Evry.

 

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COMPTE RENDU REUNION DE LA SECTION D’ EVRY DU 20 MAI 2008

Quelques éléments issus de la discussion .

Sur le congrès : 8 ateliers ont travaillé et les résultats de leurs travaux sont en ligne sur la toile. Possibilité de se les procurer auprès de Nicolas.

3 débats nationaux sont prévus ( analyse, forces, PCF ). Le nombre de places étant limité et la fédération disposant de 17 places notre section désignera un camarade lors du prochain exécutif.

Mises en place de centaines de réunions d’ici le congrès avec la possibilité d’en  élargir certaines à des non adhérents. En ce qui concerne notre section il faudra préciser les dates et les ordres du jour rapidement, il faut mener en parallèle les discussions et les actions sur le terrain.

Plusieurs camarades se sont exprimés  pour se prononcer sur l’état des lieux . 

Quelques extraits :

 Mauvais résultats enregistrés par la gauche européenne et la social démocratie qui il y a quelques années étaient majoritaires et a failli au niveau européen . Situations différentes selon les pays mais toutes sur fond de la crise financière qui n’est pas terminée avec le fiasco et le gâchis que cela entraîne sur fond de bipolarisation. la bataille doit être idéologique, la gauche doit s‘affirmer, elle en a les moyens et l’actualité peut nous aider, elle doit se faire sur de vraies valeurs de gauche tant sur le plan national, européen, mondial. Il faut se réapproprier des thèmes comme le travail  

  2 propositions d’action locale : initiative forte sur le projet de Gisèle Halimi en direction des femmes et au mois de novembre revenir sur l’action de Manouchian et plus généralement de

la MOI en relation avec la lutte des sans papiers et la politique d’immigration de la France.

  Il faut veiller à ne pas être noyé par le congrès du PS et l’éternel retour des duettistes :

Royal/Delanoë/Valls. Il faut occuper l’espace médiatique.

Longue discussion sur le thème de la remise en cause du capitalisme :

   Il faut dépasser le capitalisme, reparler des nationalisations  et aussi de la propriété collective des moyens de production mais les concevoir autrement. Les droits sociaux obtenus en 36, 45 et 68 sont remis en cause fondamentalement. Il faut aller sur le terrain avec des pétitions et porter les explications.

   Il y a une vraie souffrance chez nos concitoyens avec une perte des repères sur la façon de vivre à la française et nos propositions dans ces conditions peuvent être mieux entendues.

   Dépassement du capitalisme est un terme difficile il faut parler le langage de tout le monde, il faut plus s‘ouvrir aux autres et être plus clair sur nos positions notamment les sans papiers , la retraite avec des salaires qui puisse la garantir et non pas l’attitude je verse « ma petite quote part «  sans aller plus loin dans la discussion.    

  Réduction de l’importance de la monnaie car l’augmentation de la masse monétaire pousse à l’augmentation des salaires .Il faut se recentrer sur les besoins essentiels et soustraire aux requins les secteurs clés de l’économie, revoir un minimum vital avec un minimum superflu, ce qui entraîne des moyens donnés à l’éducation et à la culture pour former des citoyens à part entière.

   Il faut apporter un mieux sur le plan économique, jusqu’à présent le capitalisme apparaissait comme plus efficace à l’heure actuelle il est remis en cause ,il ne porte plus l’avenir on voit ses limites  notamment sur la démocratie à l’entreprise, avec le nouveau pouvoir des salariés il faut gérer autrement pour éviter les licenciements dans les entreprises bénéficiaires.

  Revenir sur l’histoire du communisme sans tabou avec le positif et le négatif , ce bilan est nécessaire il fait parti de l’identité communiste. Ne pas hésiter à parler de l’écologie et du nucléaire en revenant sur la catastrophe de Tchernobyl. Cela fait 20 ans qu’on s’excuse, il faut mettre le capitalisme face à ces contradictions,  nos propositions ne doivent plus être mises bout à bout mais replacées dans un ensemble cohérent qui se réfère au socialisme et au communisme, mais il est où ce projet ?Le programme du PCF lui existe.

  La dictature du prolétariat a disparue au profit de quoi ? de la dictature de la bourgeoisie , il faut faire disparaître cet état bourgeois pour le remplacer par un état populaire démocratique difficulté pour cerner une vraie société communiste avec le communisme du XXI siècle.

   Depuis 1981 beaucoup de congrès, depuis l’instauration du programme commun on est en fin de cycle, Sarkozy  pousse loin le pouvoir personnel, nos propositions doivent tenir compte des expériences passées et pousser la démocratie le plus loin possible surtout localement  (logement social, démocratie participative ,société civile qui a pris un poids croissant ces dernières années et avec qui il est difficile de parler politique).     

  Il faut un PCF capable de gérer ces différentes problématiques mais il peut le faire car il a une autonomie de pensée et d’action par exemple les différents rassemblements auxquels il a participé comme le programme commun, la gauche plurielle, les collectifs antilibéraux . Il faut impulser des actions au plus près des gens, la période est favorable à l’adhésion , tract avec le bulletin, nombreuses pétitions à faire signer sur ( pouvoir d’achat, pouvoir des salariés, retraite, etc ) au choix .

                                                        

LA MARCHE DES SANS PAPIER DE LILLE A EVRY

Après plusieurs jours de marche les "sans-papier" venus de Lille sont passés par Evry avant de terminer par une manifestation à Paris.

Plusieurs centaines de personnes sont venues les soutenir. Des salariés d’une entreprise d’Ormoy en grève depuis le 15 avril pour réclamer des papiers pour 21 des 44 salariés ont témoigné.

Le secrétaire de l’UD CGT de l’Essonne, Marc Roumejon, a annoncé que 251 dossiers de régularisation pour des salariés sans-papier de l’Essonne seront déposés à la préfecture ce mardi.

Les différents Syndicats comme l’UNSA, Solidaires, la FSU sont venus également apporter un soutien à cette marche.

Le Parti communiste français, et les élus Evryens étaient également présents et le secrétaire de Section du Pcf d’Evry, Nicolas Trécourt, ainsi que Elise Yagmur sont intervenus.

La Municipalité communiste de Grigny a accueilli le soir ces marcheurs.

Photos exclusives E-Mosaïque

Manuel Valls : "Changer la gauche pour la faire gagner"

de Muncerus

Oui, Manuel Valls aime la gauche ! Quand elle est celle de la droite et qu’elle ne fait plus qu’alimenter cette dynamique contrastive dont a besoin le libéralisme pour assurer la pérennité de son système !

Le tropisme libéral, voilà ce qui pousse le maire d’Evry à envisager un aggiornamento du PS tel que ledit parti ne subsiste sous un autre nom que pour s’inscrire dans la même démarche moderniste de ses prédécesseurs de la fameuse "deuxième gauche", celle qui aura si bien contribué à délier le Parti Socialiste de ses engagements fondateurs. Au reste Manuel Valls ne manque pas de revendiquer sa filiation avec Michel Rocard et il s’empresse, dans son intervention de ce matin sur France-Inter, de faire élogieuse référence à "la ligne Bockel-Blair, portée par Rocard et DSK".

L’inconvénient réside dans le fait que la poussée droitière au sein du PS, inaugurée dès l’émergence de la "deuxième gauche" dans les années 70, a fini par bouleverser l’ensemble de la gauche et par modifier les comportements de l’électorat, lequel, d’abstention en vote provocateur, a fini par laminer les espoirs de cette gauche maintenant moribonde.

L’exemple actuel de l’Italie devrait pour le moins interpeller Manuel Valls. La nouvelle de ce jour qui nous apprend l’accession du post-fascisme à la mairie de Rome place la cerise sur le gâteau que s’était déjà offert Berlusconi en remportant les élections législatives aux dépens de Veltroni, ancien maire de Rome et grand adepte de cette gauche tellement délavée que l’électeur italien a préféré opter pour une droite parfaitement décomplexée.

Le Parti Socialiste, en France, vient de se doter d’un document préparatoire en vue de son prochain congrès, par lequel il confirme sa vocation réformiste. Dont acte. Mais ce texte est tout autant à vocation refondatrice, il est significatif du progressif délitement des références qui jusqu’ici marquaient encore le socialisme français au coin de la fidélité à sa lutte maintenant séculaire. Tout au plus s’accorde-t-on à "ne pas se satisfaire du monde tel qu’il est", à se révolter contre les injustices et à espérer une vie meilleure. Quant aux objectifs poursuivis, ils le seront une fois affirmée la nécessité de bâtir "une société nouvelle qui dépasse les contradictions du capitalisme". Et, si l’on poursuit la lecture du document, force est de constater que le PS, s’il adoptait ce texte lors de son prochain congrès, se situerait définitivement dans une mouvance droitière à connotation sociale. Alors, les Kouchner, Bockel et autres Besson feraient véritablement figures de pionniers et "l’élargissement" selon Sarkozy aurait quelque allure de plaisante lapalissade.

Jusque dans son rythme, d’une remarquable fluidité, la langue nouvelle adoptée par les rédacteurs de cette "déclaration de principes du PS" gomme toutes aspérités susceptibles d’éveiller quelque élan réactif de la part du lecteur branché. Le vocabulaire est soigneusement peigné de manière à ne pas effaroucher l’adhérent potentiel, de façon à ne pas heurter le militant nouveau qui, avec sa carte à 20 euros, entend peser sur l’inflexion des choix dans le sens d’une modernisation de la pensée unifiante.

Mais, comme le note Manuel Valls lui-même, il s’agit bien d’un "texte de rattrapage" qui se donne pour but de relooker l’affichage sans trop laisser paraître le virage idéologique. Aussi la rhétorique humaniste subsiste-t-elle vaguement, notamment dans le "préambule", et l’on ne craint pas d’avouer que le PS "plonge ses racines dans la tradition de l’humanisme et dans la philosophie des Lumières"...

Bref, tout le monde trouvera son compte dans cette sorte de concordat et les hiérarques du parti pourront, dans un grand mouvement d’ensemble, signer au bas de la page sans prendre le risque de compromettre leur avenir.

Reste qu’en affirmant que le texte d’Alain Bergougnoux n’est qu’un texte de "rattrapage" encore plein des relents du siècle passé, Manuel Valls lève le voile sur ses intentions réelles. Et lorsqu’il déclare préférer Clemenceau à Jaurès, on saisit encore mieux dans quelle perspective se situe l’ancienne "plume" de Jospin. Un réformisme de couleur toute "radicale" en quelque sorte et, somme toute, de nature à satisfaire une large couche de l’électorat. Adopter cette "souplesse" qu’observe Manuel Valls chez les britanniques et donc "changer la gauche pour la faire gagner".

Nul doute qu’Alphonse Allais nous eût asséné une formule encore plus édifiante !

DECLARATION DU GROUPE COMMUNISTE

Conseil municipal du 14 avril 2008

 

  Les collectivités locales doivent aujourd’hui répondre à une demande sociale croissante de la part des habitants face à un désengagement massif de l’Etat dans tous les domaines (santé, scolaire, logements, jeunesse, enfance, culture, solidarité, sport, environnement, sécurité…).

La Municipalité d’Evry depuis des années s’est engagée à répondre au moins partiellement à ces besoins qui s’expriment fortement.

Pourtant le Gouvernement privilégiant un soutien aux plus riches qui s’est traduit par exemple par des mesures d’allégements fiscaux de plus de 15 milliards d’€, que tous les spécialistes économiques ont estimé inutiles et socialement inefficaces, a baissé pendant ce temps drastiquement les dotations réservées aux collectivités locales, de la même manière qu’il contribue par des mesures injustes à baisser le pouvoir d’achat des plus humbles.

Ainsi en 2007 les dépenses liées aux activités municipales incompressibles (frais financiers, prix de l’eau, de l’électricité, du gaz, charges du personnel, coût de la construction…) ont progressées de 3,9 % selon une étude conjointe de Dexia et de l’Association des Maires de France, alors que les dotations de l’Etat ne sont en hausse que de 1,6 %.

Les derniers exemples de cette explosion des coûts est celui de la progression du prix du gaz de 10 % depuis le début de l’année, ce qui avec la hausse du prix des fournitures alimentaires situent déjà en 2008 les dépenses à plus de 5 % des dépenses supportées par les communes.

Nous pensons, que comme les salariés, les lycéens, les étudiants, les retraités, les collectivités locales qui supportent aussi la politique ultra libérale de l’UMP et de M. Sarkozy doivent riposter à toutes ses mesures néfastes et proposer d’autres solutions.

Les élus communistes en proposent quatre importantes :

1-     prélever 0,5 % des actifs financiers, soit 24 milliards d’€,

2-     moderniser la taxe professionnelle (à la baisse pour les entreprises qui créent des emplois, à la hausse pour celles qui spéculent),

3-     augmenter les dotations aux collectivités réparties justement entre elles,

4-     rendre solidaire et progressif l’impôt des ménages pour en diminuer le poids.

Pour le Groupe communiste

Christian Pigaglio

UN OLIVIER POUR LA PAIX

 

A Evry, le 12 avril, une cérémonie symbolique pour la paix au Moyen-Orient intitulée « un olivier pour la paix » a été organisée conjointement par l’association Evry-Palestine et la Municipalité d’Evry représenté par de nombreux élus et son maire Manuel Valls.

En Palestine, l’olivier est un des fondements de l’activité économique et du développement. Il pousse sur des sols pauvres, donne de précieux fruits et peut vivre plus de mille ans.

L’olivier est symbole de  paix, de prospérité et de sagesse.

A ce titre, il est profondément ancré dans la culture palestinienne.

A cette occasion un olivier symbole de cette paix a été planté dans le parc des Coquibus à Evry. Tous les orateurs se sont déclarés solidaires des souffrances des Palestiniens et ont réclamé la nécessité de créer à coté de l’Etat d’Israël, un Etat Palestinien.

De nombreuses associations soutenaient cette initiative dont Amnesty International, Artisans du Monde, CIMADE, Comité catholique contre la faim, Ligue des Droits de l’Homme.

La Parti communiste français était représenté par son secrétaire de Section Nicolas Trécourt, et la quasi totalité de ses élus, Claudette Chaduteau, Elise Yagmur conseillères municipales et Diego Diaz Maire adjoint.

 

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Le PCF exprime son "soutien total" au mouvement étudiant

Le parti communiste a exprimé jeudi son "soutien total" au mouvement étudiant, après les propos du ministre de l'Education nationale Xavier Darcos dénonçant dans Le Parisien le "conservatisme" des protestations contre les suppressions de postes dans l'éducation nationale.

"Quand la jeunesse parle d'avenir, Darcos répond réduction des coûts", a regretté le PCF dans un communiqué, dénonçant le "paternalisme pour le moins poussiéreux" du ministre.

"Non, ce n'est pas archaïque de refuser les suppressions de postes pour diminuer le nombre d'élèves par classe", a estimé le PCF.

Le parti "exprime son soutien total aux lycéens, étudiants et enseignants qui se mobilisent" et "participera avec ses élus aux nombreuses mobilisations".

Les lycéens sont appelés à manifester jeudi, pour la cinquième fois en quinze jours, contre les 8.830 suppressions de postes prévues à la rentrée 2008.