22/03/2011
APPEL COMMUN DE LA GAUCHE
Déclaration commune du Parti socialiste, du Parti communiste français, dEurope-Ecologie-les Verts, du Parti radical de gauche et du Mouvement républicain et citoyen
Le 21 mars 2011
"Les Français ont placé les candidats de gauche et les écologistes largement en tête des élections cantonales.
Ils ont voulu, par leur vote, signifier une fois de plus leur rejet des choix politiques de Nicolas Sarkozy et sanctionner léchec du gouvernement.
Notre économie ne sort pas de la crise, notre environnement continue de se dégrader, le chômage ne diminue pas, le pouvoir dachat régresse, les inégalités progressent et notre République est abimée.
Labstention de millions délecteurs sanctionne le décalage croissant entre les urgences sociales et les réponses apportées par le gouvernement.
Les Français ont également montré leur soutien aux politiques locales menées par la gauche et les écologistes qui, jour après jour, soutiennent lemploi dans les territoires avec des politiques innovantes socialement et respectueuses de lenvironnement, et défendent les services publics locaux.
Aujourdhui, plus que jamais, la gauche et les écologistes ont une grande responsabilité. Toutes nos forces doivent être utilisées pour amplifier dimanche prochain le vote du premier tour.
Le 27 mars, il faut un maximum délu-e-s de gauche et écologistes.
Nous appelons toutes les forces de gauche, les écologistes, les démocrates et les républicains à se rassembler dans tous les départements, à se mobiliser et à sunir pour battre la droite et lextrême droite au deuxième tour des élections cantonales, derrière les candidats de gauche et écologistes arrivés en tête au premier tour.
Au-delà, nous savons que notre responsabilité est de construire une politique alternative globale et cohérente à la politique de la droite pour porter lespoir dune alternance politique en 2012."
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22/11/2010
EXCLUSIF : GRECE : APRES LES ELECTIONS : L’ANALYSE
"Tout le monde parle comme s'il était le vainqueur, mais le véritable vainqueur c'est la dépréciation du système politique"
Commentaire laissé sur le site du quotidien Eleftherotypia le lendemain des élections régionales et locales grecques
Les élections locales grecques ont eu lieu le dimanche 14.11, dans une atmosphère particulièrement lourde, où le pays subit le joug (littéralement) des institutions financières européennes et internationales, surtout du FMI. Les conséquences des mesures imposées par "la troïka" (terme passé dans le vocabulaire courant comme synonyme d'oppression) aux salariés et aux retraités grecs ramènent le pays presque un siècle en arrière, supprimant tout droit ou liberté dans le domaine du travail et réduisant les citoyens en sujets.
Ce n'est donc pas seulement le porte-monnaie et le frigo vides qui ont poussé 54% des électeurs à rester chez eux dans un pays où... le vote est théoriquement obligatoire. Cependant, cette abstention record, ainsi que les sérieuses interrogations qui en ressortent quant à la crédibilité du système politique en général et des partis politiques en particulier ne semble inquiéter ni le PASOK (la social-démocratie au pouvoir), ni la Nouvelle Démocratie (ND, la droite). Et pourtant, c'est pas cette inquiétude que tout aurait dû commencer.
En pleine réforme territoriale (comme la France), la Grèce a connu une situation qui a bouleversé les limites géographiques et administratives des régions, départements et communes: surtout ces dernières ont subi des fusions-acquisitions qui ont fait grincer pas mal de dents, réduit considérablement leur financement (car le but, là-bas comme ici, est de faire des économies et d'offrir moins de services publics aux habitants) et brouillé, de ce fait, les pistes politiques.
C'est un signe des temps, comme l'abstention: 4 maires élus sur 10 n'affichaient aucune étiquette politique, dans un pays où, il n'y a pas si longtemps, le soutien d'un ou de plusieurs partis était non seulement un passage obligé, mais surtout une garantie demandée par l'électeur. Signe de cette dangereuse dépréciation des politiques, non d'un éveil de la société civile, ce changement d'affichage révèle, si l'on approfondit un peu la question, une omniprésence du système des "deux grands partis" qui occupent toujours le paysage. Car la plupart de ces maires sans étiquette ne sont rien d'autre que des "apostats" ou des "dissidents" à qui ni le PASOK, ni la ND n'ont voulu donner l'investiture, mais qui ont profité d'ancrages locaux ou de notoriété (notabilité?) pour damer le pion aux candidats officiels des ces deux partis.
Les études faites à chaud et publiées dans la presse cette semaine où tout le monde a sa propre interprétation (forcément positive...) des résultats montrent que les citoyens, inquiets de la dégradation de leur vie, de la chute vertigineuse de leur pouvoir d'achat et de l'humiliation que subit le pays sous la coupe du FMI, ont trouvé plusieurs moyens de protestation, c'est pourquoi une appréciation uniforme et globale des résultats ne rendrait pas compte de cette complexité.
C'est d'ailleurs cette protestation qui s'est également exprimée par le vote à gauche, un vote qui, même s'il n'a pas donné concrètement beaucoup d'élus, a permis de réfléchir sur le rôle et la place des partis, et sur l'existence ou non d'un programme de lutte et de propositions pour s'en sortir.
Il est nécessaire de préciser ici que, dans le vocabulaire courant grec, le mot "gauche" désigne les partis et formations politiques à gauche des socialistes, car ces derniers sont uniquement désignés comme tels, sans autre caractérisation. C'est cette acception du terme que nous utiliserons par la suite.
Les deux principales formations de gauche, le KKE (parti communiste grec) et le SYNASPISMOS/SYRIZA (coalition de la gauche/coalition de la gauche radicale) ont obtenu des pourcentages inversement proportionnels au nombre d'élus du deuxième tour, mais assez significatifs des attentes de l'électorat de gauche au premier tour.
Les autres formations, y compris les écologistes, n'ont rien obtenu de significatif. Quant à l'extrême-droite, vers le 7% dans les principales villes et en hausse malheureusement à Athènes, elle n'a pas tiré un si grand profit de son populisme, ni de son... soutien indéfectible aux mesures d'austérité imposées par le gouvernement. Mais elle a trouvé une bonne parade pour s'afficher au deuxième tour: elle s'est alliée à la droite "classique", la ND, qui l'a accepté sans vergogne, comme le PASOK avait accepté sans broncher le soutien du LAOS (le parti d'extrême-droite dont l'acronyme signifie "peuple") à ses trains de mesures d'austérité. Avoir un maire dont l'étiquette est "droite + extrême-droite" ne semble pas être désormais une honte pour bien des électeurs... Évolution inquiétante dans un pays qui a connu la dictature des colonels...
La gauche a donc bénéficié d'un certain soutien dans beaucoup d'endroits, un soutien qui a donné au KKE des pourcentages à deux chiffres au premier tour dans des régions sensibles (par exemple la région capitale où son candidat a fait plus de 14%) ou dans plusieurs municipalités.
De son côté le Synaspismos, affaibli par la défection de plusieurs de ses membres (ceux qui prônaient des alliances privilégiées avec le PASOK notamment) et toujours en quête de positionnement politique clair et en même temps unitaire, n'a pas pu augmenter son influence, a vu ses résultats stagner ou baisser, mais a quand même pu sauver des élus grâce à des... alliances et des soutiens au deuxième tour.
Les communistes grecs, malgré une politique souvent isolationniste (au niveau européen) et solitaire (au niveau national, où ils ont fondé leur propre syndicat, le puissant PAME), ont pourtant créé un espoir et donné du souffle à bien de citoyens étouffés par le fameux Memorandum imposé par le FMI et l'UE. Identifiés comme les défenseurs des droits et des libertés, comme une force combative qui ne se plie pas devant "les puissances étrangères", ils ont récolté les fruits de leur combativité, sans malheureusement pouvoir les traduire en nombre d'élus, ce qui aurait permis à des voix courageuses de se faire entendre. Refusant toute alliance au deuxième tour afin de ne pas risquer de se compromettre avec la social-démocratie, poussant parfois jusqu'à l'excès la polémique avec le Synaspismos qui la leur rendait bien, ils n'ont pas donné des consignes de vote et ont même perdu des municipalités populaires qu'ils détenaient par le passé. Leur force de combat et leur capacité de défendre les droits des salariés et des citoyens n' pas pu dépasser les limites de l'intransigeance.
Or entre compromission (c'est-à-dire capitulation pour avoir des élus à tout prix) et recherche de la pureté absolue (c'est-à-dire volonté de rester seul, fier de soi, "non-contaminé"), il existait une voie qui aurait pu, dans cette atmosphère si lourde où l'horizon est tellement obscurci par l'épais brouillard de la soumission au capitalisme, déboucher sur des stratégies unitaires exigeantes, sur des positions permettant l'émergence de propositions qui changent vraiment la vie et qui sont portés par des élus d'engagement, de probité et de combativité exemplaires. Encore un effort !
Résultat des courses: le PASOK l'a emporté d'une courte tête (ou, pour être plus clairs, n'a pas subi de défaite), la droite n'a pas eu d'augmentation spectaculaire, la gauche, malgré son relatif succès, n'a pas pu aller jusqu'au bout.
Dans quelque jours, le premier budget imposé par le Memorandum sera présenté à l'Assemblée Nationale, imposant encore plus d'austérité, détruisant encore plus profondément le tissu social et humain d'un pays où jadis la solidarité était la valeur suprême. D'ailleurs, la prolifération des "indépendants", loin d'être une promesse de revalorisation du rôle du citoyen dans la politique, révèle aussi un désarroi: celui de ne pas pouvoir compter sur des solidarités organisées, sur des programmes portés par des groupes, sur des organisations comme les partis, ces "intellectuels collectifs", même pas comme les associations.
Le retour de l'individu ? Ou bien celui du "notable", figure jadis dominante surtout à la campagne, relique d'un système du 19e siècle, qui, même s'il n'était pas féodal, réduisait la politique à une pure recherche de l'intérêt pour soi ou pour sa famille ?
Nous mesurons, dans le contexte européen d'aujourd'hui où les prédateurs de la finance ont mis d'autres PIGS en ligne de mire (l'Irlande, puis le Portugal), quelle lourde tâche incombe à la gauche, à une gauche qui ne renonce pas et qui n'oublie pas son nom, à une gauche telle que nous voulons la construire en France avec le Front de Gauche, avec le Programme populaire partagé initié par le PCF.
Nous mesurons aussi combien les mobilisations qui ont lieu dans les différents pays gagneraient à être coordonnées au niveau européen, prendraient plus d'ampleur, deviendraient des épines encore plus douloureuses pour le capitalisme.
Voilà pourquoi ce slogan génial que nous avons tellement entonné en France lors des manifestations sur les retraites, et que nous entonnerons à nouveau tout autour de la Bourse de Paris le mardi 23 novembre doit rester notre mot d'ordre dans tous les pays pour les années qui viennent: amis et camarades de toute l'Europe, soyez-en sûrs, "on ne lâche rien" !
Dina Bacalexi, ingénieur de recherche au CNRS, née à Athènes, d'origine Grèque, spécialiste de l'histoire de ce pays, militante du Parti communiste Français
11:02 Publié dans International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grèce, élections, analyse | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
28/12/2009
INSCRIPTION SUR LES LISTES ELECTORALES
Les élections régionales auront lieu en mars prochain. Pour faire entendre votre voix et participer au choix de vos représentants au Conseil régional d’Ile de France, il est nécessaire de vous inscrire sur les listes électorales avant le 31 décembre.
L’inscription sur les listes électorales est obligatoire pour pouvoir voter. Vous avez jusqu’au 31 décembre 2009 pour faire cette démarche.
Pour vous inscrire sur les listes électorales, vous devez vous présenter en mairie muni :
• d’une pièce d’identité en cours de validité (carte d’identité, passeport) ;
• d’un document prouvant que vous êtes bien domicilié(e) dans votre commune (par exemple, des factures de téléphone fixe ou d’électricité, votre avis d’imposition, des quittances de loyer…).
Vous avez également la possibilité de vous inscrire en adressant un courrier à la mairie de votre commune. Le formulaire agréé est disponible sur www.interieur.gouv.fr ou www.servicepublic.fr à la rubrique « élections ». Il doit être impérativement accompagné des pièces justificatives et transmis avant le 31 décembre 2009.
Vous avez changé de domicile
Il est nécessaire de vous réinscrire avant le 31 décembre 2009 à la mairie de votre nouveau domicile. Après cette date, votre demande d’inscription ne sera prise en compte qu’à compter du 1er mars 2011. Vous ne pourrez donc pas voter pour les élections de 2010 dans la commune de votre nouveau domicile.
Jeunes ayant 18 ans en 2010:
Pensez à vous faire préinscrire en mairie le plus vite possible. Pourront voter au 1er tour celles et ceux qui auront 18 ans avant ou le 14 mars, au 2° tour celles et ceux qui auront 18 ans avant ou le 21 mars 2010.
11:52 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élections, liste électorale | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
08/06/2009
EVRY : EUROPEENNES : TOUS LES RESULTATS
Patrick Le Hyaric, nouveau député du Front de Gauche a été élu en Ile de France en obtenant 6,32 % des suffrages. Il rejoindra les 33 députés de la Gauche Unitaire Européennes élus dans les autres pays Européens avec Marie Christine Vergiat élue dans le Sud Est, Jean Luc Mélanchon élu dans le Sud Ouest, Jacky Hénin élu dans le Nord et Elie Horeau élu dans les Dom Tom.
Sur la région d'Evry le Front de Gauche obtient les résultats suivants : Evry : 6,5 %, Courcouronnes : 6 %, Bondoufle : 5,5 % et Lisses : 8 %.
A Evry les résultats des autres partis sont les suivants : PS : 21,31 %, Verts : 19,58 %, UMP : 18,49 %, MODEM : 8,53 %, NPA : 5,51 %, FN : 4,04 %.
A noter en comparaison des résultats des élections cantonales de 2008 où le candidat communiste avait obtenu 5 % sur le canton Nord, les résultats sur ce même canton obtenu à Evry par le Front de Gauche : 7,34 %.
Pour rappel le résultat au niveau national : UMP : 27,87 %, PS : 16,48 %, Verts : 16,28 %, MODEM : 8,45 %, FN : 6,34 %, FG et AOM (Alliance Outre Mers) : 6,5 %, NPA : 5 %, LO : 1,3 %.
11:56 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : evry, européennes, élections | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
23/05/2009
CORBEIL : VERS UNE ANNULATION DES ELECTIONS MUNICIPALES
Après Perpignan, Corbeil dans l’Essonne serait la deuxième ville de plus de 40 000 habitants dirigée par un élu UMP annulée pour fraude électorale.
Le rapporteur public du Conseil d’Etat a préconisé à nouveau l'annulation des élections, sur les mêmes griefs que précédemment, soit l'achat de voix et les irrégularités le jour du scrutin.
Il a demandé l'inéligibilité de Serge Dassault, sénateur et maire UMP de Corbeil, propriétaire du Figaro, en se basant sur l'ajout des sommes distribuées à son compte de campagne ce qui lui ferait dépasser le plafond autorisé.
Pour Bruno Piriou, conseiller général communiste de Corbeil (ici sur la photo en compagnie de Patrick Le Hyaric), tête de liste de la Gauche rassemblée des dernières élections municipales, il à parlé d'histoire embrouillée à Corbeil-Essonnes et d'imprudence (1) , il est resté sur le rejet du compte et la possibilité d'inéligibilité qui va avec.
La décision finale sera prise par le Conseil d’Etat d’ici 3 semaines.
Une réunion d'informations est prévue le dimanche 24 mai à 12 h devant la mairie de Corbeil à l'initiative de Bruno Piriou et de sa liste Villeensemble.
(1) Bruno Piriou avait bénéficié d’un prêt gratuit d’une salle à l’occasion des dernières élections municipales, transformé comme par hasard ensuite en prêt payant par Serge Dassault
12:31 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élections, corbeil, dassault, piriou | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
11/02/2009
Israël. Le camp de la guerre l’emporte
Le récit de notre envoyée spéciale.
Jérusalem, Envoyée spéciale. (pour l'Humanité)
Les premières estimations sont tombées à 22 heures mardi soir en Israël à la fermeture des bureaux de vote. Près de 5,2 millions d’électeurs israéliens étaient appelés aux urnes pour élire leur nouveau gouvernement au terme d’une campagne dominée par la guerre menée contre les Palestiniens à Gaza, la surenchère militaire et un climat de racisme anti-arabes.
Selon les premiers résultats, Tzipi Livni, jusque là ministre des Affaires étrangères et son parti Kadima, arriverait en tête avec 30 sièges sur 120 à la Knesset, suivi de près par le Likoud de Benjamin Netanyahou qui obtiendrait 28 sièges. Avec 15 sièges, le parti d’extrême-droite d’Avigdor Lieberman, Israël Beitenou, serait en troisième position devant le Parti travailliste d’Ehoud Barak.
Des résultats qui confirmeraient les derniers sondages pré-électoraux mais encore susceptibles de modifications. Ils risquaient en effet d’évoluer dans les prochaines heures. Reste que ce que nous avions constaté s’est avéré exact : l’écart s’est progressivement resserré entre le parti de Tzipi Livni et celui de Benjamin Netanyahou qui avait jusque-là fait la course en tête. Le chef du Likoud s’en était inquiété, appelant lors de ses différentes apparitions à voter « utile », expliquant que seul un Likoud fort donnerait un gouvernement stable. L’extrême droite de Lieberman n’a pas atteint les 19 sièges que lui avaient prédit les sondages mais avec 15 sièges, il deviendrait la troisième force politique du pays devant le Parti travailliste (13 sièges) qui enregistre son score le plus bas de toute l’histoire d’Israël.
A gauche, la coalition Hadash dont la principale force est le Parti communiste israélien obtiendrait un tiers de voix supplémentaires par rapport à 2006, ce qui, si cela était confirmé, lui permettrait d’obtenir 4 ou 5 sièges à la Knesset contre 3 dans la dernière législature. « Nous sommes à la fois tristes pour le pays de constater le tournant à droite de l’opinion publique juive israélienne, et soulagés que, selon les premiers résultats, ce ne soit pas un parti d’extrême-droite comme le Likoud ou Israël Beitenou qui soit en tête », a indiqué à l’Humanité Efraïm David, responsable du Parti communiste israélien.
Mais au-delà de ces résultats, « aucun des trois partis arrivés en tête ne sont en capacité de trouver des solutions aux problèmes du pays qui sont la paix et l’occupation d’une part, la crise du capitalisme d’autre part ».
Vont maintenant commencer les grandes manœuvres pour constituer une majorité à la Knesset, le parlement israélien. Si Tzipi Livni est arrivée en tête avec son parti, Benjamin Netanyahou détient, lui, une majorité de droite si l’on additionne les sièges de son parti, des partis religieux et celui de Lieberman.
Contrairement à ce qui s’était passé en 2006 lors du dernier scrutin, il n’y a pas eu de surprise. La liste dite des « retraités » a disparu et les partis religieux, comme le Shass – qui ont toujours utilisé leur capacité à faire ou défaire une majorité – ont perdu de leur pouvoir. Reste que se confirme le déplacement à droite du curseur politique israélien. Ce qui n’augure rien de bon pour le processus de paix avec les Palestiniens pas plus qu’une politique sociale apte à combattre la récession qui s’installe en Israël.
Charlotte Bozonnet
10:22 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : israël, élections, droite, guerre | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
28/01/2009
Une liste PC-PG-NPA-LO ferait 15% aux Européennes !
Un sondage de l'IFOP fait apparaître qu'une liste rassemblant toutes les forces du non de gauche au référendum de 2005 obtiendrait le score flatteur de 14,5%. Une pierre dans le jardin de Besancenot, à quelques jours du congrès fondateur du NPA.
Le parti de Gauche a commandé une étude à l’IFOP destinée à valider la ligne Mélenchon en faveur d’un Front de gauche aux élections européennes. Test concluant : la « liste d’union de l’autre gauche », qui rassemblerait toutes les forces du Non de gauche au référendum sur Traité constitutionnel européen (NPA, PG, Lutte Ouvrière, Alternatifs), rassemblerait 14,5% de suffrages, ce qui la mettrait en troisième position derrière l’UMP (25,5%) et le PS (22,5%), devant Bayrou (14%) et Cohn Bendit (7%).
Au total, souligne Jean-Luc Mélenchon, ce Front de gauche que le leader du PG appelle de ses vœux rassemblerait le tiers des voix de gauche. Il rassemblerait 24% des salariés du secteur public, 20% des jeunes de moins de 35 ans et des employés.
Certes, la formulation des questions et l’idée même de tester le Front de gauche est une initiative du Parti de gauche, donc engagée. On créditera cependant le PG de ne pas faire comme les autres partis, qui, le plus souvent, n’apparaissent jamais comme les commanditaires d’un sondage. Il reste à savoir comme Olivier Besancenot accueillera cette pierre dans son jardin : à présent que le PCF a accepté la proposition unitaire de Mélenchon, le NPA prendra-t-il le risque d’apparaître comme sectaire dès le début de son parcours ?
Publié dans Marianne
17:15 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élections, européenne, mélanchon, npa, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |