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27/02/2015

France 3 : Le PCF évincé du débat sur les départementales !

urne.jpgLa chaîne du service publique, France 3 Ile de France organise un débat consacré aux départementales le 28 février prochain dans le cadre de son émission « La voix est libre ».

Initiative louable, qui permet tout au moins l’information grand public sur les enjeux de ce scrutin, mais où les invités-es sont choisis-es en fonction, de critères qui selon les responsables de la chaîne » ne permettent pas d’inviter le PCF, ni ses représentants, ni même un-une conseiller général-e sortant-e !

Sont invités à ce débat, qui se veut contradictoire (sic), l’UMP 91, Jérôme GUEDJ au nom du PS et de EELV, on les laisse apprécier, le FN 91 et la représentante du PG 91.

Vrai tour de force de France 3, qui choisit, d’évincer de cet échange, la parole d’un Parti qui est présent dans 19 cantons sur 21, dans des configurations diverses, a 4 sortants FDG dont 3 PCF, des centaines de militants-tes en campagne, dirige 4 villes dans des larges cadres majoritaires de gauche.

Les candidates et candidats PCF-Front de Gauche de l'Essonne

24/01/2015

CHANTIERS D'ESPOIRS !

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plcn3.jpgL'appel des Chantiers de l'espoir et le processus qu'il initie sont nés de l'urgence de reconstruire une perspective commune face aux inégalités qui explosent, à la stigmatisation, au déclassement et à l'abandon organisé de franges entières de la population...
 
L'appel « Chantiers d’Espoir » http://chantiersdespoir.fr/
"Chantiers" parce que nous voulons construire une alternative. "Espoirs" parce que nous sommes convaincus, chacune et chacun, forts de la diversité de nos engagements et points de vue, que cette alternative est possible. Cet appel et le processus qu'il initie sont nés de l'urgence de  reconstruire une perspective commune face aux inégalités qui explosent, à la stigmatisation, au déclassement et à l'abandon organisé de franges entières de la population...
 
Comment un Président élu avec la force de 17 millions de voix a-t-il pu mettre en œuvre une politique qu’il dénonçait hier ? Comment une partie de la gauche, qui affirmait pourtant un idéal de changement, de progrès social et de justice, a-t-elle pu à ce point tourner le dos aux exigences qui l'ont portée au pouvoir ?
 
Pour nous, cette sidération s’est transformée en colère. Une colère qui s’est exprimée par de multiples mobilisations sociales portées par des associations, des syndicats, des partis ou des collectifs. Pour d’autres, cette sidération s’est traduite par un désintérêt de la politique et l’abstention, ou pire encore par un vote de repli et de haine.
 
Nous refusons de laisser les responsables politiques au pouvoir mener notre pays dans le mur. Nous refusons le « il n’y a pas d’autre solution possible » qui sert de prétexte à tous les renoncements. Cette impasse de la soumission renforce le poids des idées de  régression, galvanise le MEDEF, accélère le retour d'une droite revancharde et place l’extrême droite au cœur du débat de société. Nous  refusons la logique libérale et productiviste qui détruit nos vies, enferme des millions de gens dans le chômage et la précarité et menace l’avenir de la planète.
 
Nous croyons aux valeurs d’égalité, de justice et de solidarité dont la gauche a été porteuse historiquement. Nous voulons agir pour redonner goût à la citoyenneté, à la fabrication de la politique et de la démocratie, et inventer les contours d’un projet émancipateur du XXIe siècle.
 
Nous pensons que le temps est venu que les hommes et femmes de bonne volonté, convaincus qu’il est possible et nécessaire de changer le réel, prennent la parole. Membres ou pas d’une association, d’un syndicat ou d’un parti politique, nous pouvons, nous allons faire renaître l’espoir. Un autre partage des richesses et des ressources est possible.
 
Une transition écologique est urgente. L’égalité entre les individus, quels que soient leur sexe, couleur de peau, origine, religion, sexualité, handicap est une condition de la démocratie. Des réponses au chômage peuvent et doivent être apportées sans attendre un hypothétique retour de la croissance.
 
La vie politique peut s’écrire autrement que par une succession d’affaires financières et juridiques qui détériorent toujours plus l'action publique. Il est temps de construire une démocratie « vraie » dépassant la monarchie élective de la 5ème république pour se réapproprier la souveraineté populaire, lui offrir de nouvelles formes d’expression,  et créer des institutions qui permettent la participation effective de toutes et tous aux affaires qui les concernent.
Nous voulons dépasser la résignation et proposons d’échanger pour construire ensemble un autre chemin collectif. Un chemin dans lequel le progrès humain sera possible pour nous, pour les générations futures.
Nous mobiliser, ensemble, pour élaborer une alternative politique, sociale et écologiste : c’est l’objet des chantiers d’espoir que nous vous proposons de construire.
 
À travers ce rassemblement inédit, l’objectif est de mettre en mouvement nos concitoyens et bâtir ainsi une majorité d’idées dans le pays, de montrer qu’il est possible de faire autrement en dessinant  les mesures urgentes de transformation sociale et écologique que mettrait en œuvre un gouvernement qui ne renonce pas face à la finance.
 
Dans cette perspective, nous proposons de susciter des rencontres, partout en France, pour tracer un nouveau chemin. Des rencontres, connectées, pour échanger et inventer ensemble le projet et la stratégie à mettre en œuvre pour mettre un coup d’arrêt à l’avancée de la droite et de l’extrême droite. Et de redonner des couleurs, de la saveur et du tranchant aux valeurs d’égalité et de liberté, de faire émerger une alternative à gauche porteuse d’une politique, citoyenne, féministe, écologiste et solidaire.

Listes des 500 premiers signataires

02/12/2014

HISTORIQUE : L'ASSEMBLEE NATIONALE FRANCAISE RECONNAIT LA PALESTINE

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Vote historique à l'Assemblée Nationale ce 2 décembre 2015 qui par 339 voix (socialistes, PCF, Verts) contre 151, 16 abstentions vient de reconnaitre la Palestine.
 
asensi.jpgExplication de vote de François Asensi, député Front de gauche de Seine-Saint-Denis, membre de la commission des Affaires étrangères, vice-Président des groupes d’amitié France-Palestine et France-Israël

« Monsieur le Ministre, Monsieur le Président, Mes cher-E-s collègues,

C’est avec une grande émotion et beaucoup de solennité que tous ensemble, députés communistes, Front de gauche, et ultramarins, nous apporterons toutes nos voix pour la reconnaissance de l’Etat de Palestine.

A 24 reprises, notre groupe a réclamé cette reconnaissance dans l’Hémicycle.

Il s’agit pour les députés communistes d’un combat historique que nous sommes heureux de voir avancer enfin.

Comme vous l’avez justement affirmé, Monsieur le ministre, reconnaitre l’Etat de Palestine n’est ni une faveur, ni un instrument.

C’est un droit, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

En 1947, l’ONU prévoyait une partition du mandat britannique et la création dès 1948 de deux Etats coexistant pacifiquement.

L’un, Israël, a vu le jour immédiatement. L’autre, la Palestine, n’en peut plus d’attendre sa reconnaissance.

Le moment est venu de mettre fin au calvaire du peuple palestinien.

Le moment est venu de signifier au gouvernement Netanyahou que la France dit NON à la colonisation, rejette le mur de la honte, et refuse l’arbitraire et les humiliations propres à tout système colonial.

Depuis longtemps, les Palestiniens ont fait le choix courageux du compromis. Ils ont consenti des concessions douloureuses contre l’engagement d’obtenir leur Etat.

Je pense à la reconnaissance de l’Etat d’Israël par l’OLP, alors que la réciproque n’existe toujours pas.

Je pense à la reconnaissance des frontières de 1967, par laquelle les Palestiniens ont accepté d’abandonner un quart du territoire qui leur avait été accordé en 1947.

En réponse à ces concessions, ce furent toujours plus de souffrances pour ce peuple : le blocus de Gaza, la poursuite de la colonisation, les restrictions de liberté.

Le processus d’Oslo, pourtant porteur de promesse, a éloigné la paix. Il a souffert d’un vice originel : avoir renvoyé dos à dos les parties, alors qu’il existe une inégalité fondamentale. D’un côté, un pays occupé, la Palestine, de l’autre, une puissance occupante, Israël.

« Entre le fort et le faible, c’est la loi qui affranchit », et en l’occurrence le droit international.

J’ai entendu lors de nos débats plusieurs objections à cette résolution.

Il a été dit qu’il serait trop tôt ! Mais il est peut-être déjà trop tard, car chaque jour la colonisation israélienne morcèle un peu plus le futur Etat et sape sa viabilité.

Il a été dit que l’adoption de cette résolution ne relevait pas de notre compétence. Cette position est intenable. Notre Parlement vote la guerre et la paix, notre Parlement ratifie les traités internationaux sur des enjeux diplomatiques extrêmement sensibles. Il a toute la légitimité, celle de la Nation, celle du peuple français qu’il représente.

Au fond, le vote d’aujourd’hui consiste simplement à confirmer le droit international, à confirmer le plan de partage de 1947 et la décision prise par les vainqueurs du nazisme.

Refuser de voter cette résolution reviendrait donc à renier les résolutions de l’ONU.

Aujourd’hui, chaque parlementaire est responsable de son vote devant l’Histoire.

Il s’agira de dire OUI au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

OUI à une paix et à des négociations fondées sur le droit international.

OUI à une Palestine souveraine et démocratique, meilleure garantie pour la sécurité d’Israël.

Quelle discipline de parti pourrait s’y opposer ?

J’ai une conviction profonde : seule la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967, et avec Jérusalem-Est pour capitale, permettra d’asseoir une paix durable.

Si elle n’y conduit pas à elle-seule, elle constituera un levier inestimable.

Elle confortera l’Autorité palestinienne et les hommes de paix.

Elle renforcera la sécurité des israéliens, en isolant les partisans de la terreur et en désarmant les tenants du choc des civilisations qui instrumentalisent la cause palestinienne.

Elle redonnera espoir à toute une jeunesse palestinienne qui rêve de vivre libre.

Par-delà nos sensibilités, rassemblons-nous et offrons ce vote de justice et de paix à nos amis palestiniens et à nos amis israéliens !

Car le moment est venu de remplacer les murs par des ponts, entre deux peuples que tout rapproche : une histoire mêlée, une culture partagée, une même terre, et surtout une même soif de paix.

Monsieur le ministre, ne tardez plus à reconnaître l’Etat de Palestine !

Aujourd’hui le monde nous regarde et attend de la France qu’elle se hisse à la hauteur de son Histoire et de son message universel.

Reconnaissance de l’État palestinien : « C'est la voix du droit qui l'a emporté » (Pierre Laurent)

palestine,reconnaissance,député françaisLe vote à l'Assemblée nationale et l'adoption de la résolution en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien par 339 voix contre 151 marque un jour de réjouissance pour tous ceux qui luttent pour la paix et la justice depuis tant d'années.
 
Les communistes se félicitent du pas franchi par les députés français, un pas qui était attendu d'eux par tous les pacifistes qui veulent la réussite d'une solution à deux États.
 
C'est la voix du droit qui l'a emporté. Au Sénat le 11 décembre prochain, notamment à l'initiative des sénateurs communistes et républicains, une résolution sera soumise au débat.
 
Les parlementaires européens se prononceront quant à eux en décembre à l'initiative du groupe de la Gauche unitaire européenne (GUE-NGL) et du groupe socialiste et démocrate (S&D).
 
L'autorité palestinienne va soumettre au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution réclamant le retrait israélien, d’ici deux ans, des territoires palestiniens. La France a de grandes responsabilités de par sa position de membre permanent du Conseil de sécurité.
 
En appuyant la demande de l'autorité palestinienne, la France peut retrouver un rôle positif sur la scène internationale. Le temps n'est plus aux tergiversations.
 
C'est pour cela que le Parti communiste appelle dès aujourd'hui à amplifier la mobilisation, et avec le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI), mettra à disposition pétition et outils militants pour maintenir la pression sur le gouvernement français.
 
Le moment est venu, monsieur François Hollande, pour une paix juste et durable au Proche-Orient. La reconnaissance de l'État de Palestine, c'est maintenant !

11/11/2014

MOBILISATION NATIONALE, LE 15 NOVEMBRE !

manif12.jpg

La coupe est pleine ! Le pays s’enfonce dans la crise avec son cortège de misère, de chômage, de précarité, de violentes divisions. Depuis des années la droite et, depuis 2012, François Hollande, les gouvernements Ayrault et Valls poursuivent le même but dans le cadre des traités européens et en accord avec les dirigeants de l’Europe libérale : austérité, compétitivité par la baisse du coût du travail, reculs sociaux, coupes claires dans les dépenses publiques. Ces politiques ont échoué partout comme elles échouent en France : elles nourrissent la crise, creusent tout à la fois les inégalités et les déficits.

Dans son immense majorité le peuple rejette cette politique imposée sans débat et avec autoritarisme. Cette situation créée une grave crise politique dont la droite et l’extrême-droite porteuses de graves projets de régression tentent de tirer profit.

manifestation, austérité, PCFIl est temps d’arrêter cet engrenage. Il faut dire non à la loi de finances 2015 présentée par Manuel Valls qui, pour satisfaire les cadeaux faits au CAC 40, dans le cadre du pacte de responsabilité, coupe massivement dans les dépenses publiques. Il se traduirait par le recul des services publics et de ses missions, un étranglement financier des collectivités locales et de leur capacité d’investir. Il faut aussi empêcher les reculs budgétaires de la protection sociale qui remettent en cause les acquis pour la santé, la retraite, la famille, les chômeurs.

D’autres choix sont pourtant possibles. Nous ne sommes pas condamnés à l’austérité permanente et à l’insécurité sociale. Il faut mettre en œuvre une politique qui parte des besoins sociaux, s'attaque aux inégalités. Une réforme fiscale d’ampleur permettrait une redistribution des richesses et une relance des investissements productifs au bénéfice de la grande masse de la population, s'inscrivant dans la transition écologique.

Il faut redonner du pouvoir d’achat, augmenter les salaires, créer des emplois. Il faut s’attaquer au capital, à la finance, à la rente des actionnaires qui est supportée par les salarié-es, les chômeurs, les précaires, les retraités et la jeunesse.

Il existe dans le pays une majorité de femmes et d’hommes disponibles pour cette alternative sociale et politique, des forces syndicales, sociales, associatives, politiques que nous voulons rassembler.

Mettre un coup d’arrêt aux politiques en cours, imposer d’autres choix, cela ne peut se faire sans la mobilisation des salarié-es, sans l’intervention citoyenne.

Pour dire non au budget d'austérité du gouvernement VALLS et appeler à ce qu’il soit rejeté !

Pour dire non aux exigences du Medef !

Pour rassembler et construire une alternative à la politique actuelle !

Nous appelons à organiser des manifestations à Paris et dans les grandes villes de France

Collectif AAA (Alternative à l'austérité), issu de la marche nationale du 12 avril.

14h00 - Départ Denfert-Rochereau pour se rendre vers l’Assemblée nationale - See more at: http://www.humanite.fr/mobilisation-nationale-contre-lausterite-la-liste-des-des-manifestations-du-samedi-15-novembre#sthash.51APvrAo.dpuf

A Paris : 14h00 - Départ Denfert-Rochereau pour se rendre vers l’Assemblée nationale

- Pour les autres rassemblements en Province cliquez sur cette ligne....

05/08/2014

André Chassaigne : « Nous pouvons construire des ponts avec les frondeurs du PS »

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"L’objectif des députés du Front de gauche n’est pas le « tout ou rien », mais de se retrouver sur des analyses critiques, de construire des propositions alternatives pour faire grandir"
 
Dans L'Humanité Dimanche. À l’issue de la session parlementaire, le député PCF du Puy-de-Dôme et président du groupe démocrate et républicain, André Chassaigne, dresse un bilan contrasté, entre difficulté de s’opposer à cette politique et nouvelles convergences à gauche. Entretien.

Humanité Dimanche. Alors que la session parlementaire comprenait l’examen de plusieurs textes très importants, et notamment des budgets rectificatifs, quel bilan en tirez-vous, en tant que président du groupe démocrate et républicain (GDR) ?

André Chassaigne. Le bilan de la session parlementaire est pour nous très inquiétant car s’est poursuivie la politique de renoncement du gouvernement. Ce n’est pas faute d’avoir, dès le début de cette législature, alerté sur la nécessité d’un changement de cap. Au contraire, le cap à droite s’est accentué. Nous avons espéré que les messages envoyés par les électeurs aux élections municipales et européennes seraient entendus, mais cet espoir est resté vain. Le changement de gouvernement n’a fait que confirmer la volonté de François Hollande de poursuivre sa politique au service des dogmes européens, imposant une politique d’austérité qui, jour après jour, fait la preuve de son inefficacité et de son injustice.

HD. Dans ce contexte, quels ont été la place et le rôle des élus du Front de gauche ?

André Chassaigne. Notre action et notre mobilisation au sein du Parlement avaient pour objectifs d’atténuer les effets néfastes de cette politique. Souvent en vain mais sans jamais nous décourager : l’histoire retiendra que les parlementaires du Front de gauche n’ont pas voulu s’associer à cette dérive. Mais il existe une situation qu’on peut qualifier de nouvelle. D’une part, parce que les élections ont montré que la politique du gouvernement non seulement échoue mais qu’elle est massivement rejetée. Cela a conduit à la sortie des Verts et au rétrécissement de la majorité. D’autre part, car des convergences ont été créées avec les députés socialistes qu’on appelle les « frondeurs », sur les grandes questions de justice sociale, à propos des budgets rectificatifs de l’État (PLFR) et de la Sécurité sociale (PLFRSS). L’objectif des députés du Front de gauche n’est pas le « tout ou rien », mais de se retrouver sur des analyses critiques, de construire des propositions alternatives pour faire grandir, à l’Assemblée et dans la population, une politique différente. Construire des ponts, pour résumer.

HD. Quels exemples pouvez-vous donner de ces ponts, de ces convergences et de leurs débouchés ?

André Chassaigne. Je pense notamment au recul du gouvernement sur le gel des allocations logement, sur le gel des pensions de retraite en dessous de 1 200 euros. C’est modeste, mais audelà des seules mesures purement législatives, il y a eu des débats forts sur les textes budgétaires rectificatifs. Jacqueline Fraysse, pour le PLFRSS, Nicolas Sansu et Gaby Charroux, pour le PLFR, ont amené des débats très vifs : ces affrontements ont permis des convergences avec des députés issus de toute la gauche.

HD. Cela augure-t-il une situation nouvelle, qui permettrait l’émergence d’une réelle politique de gauche ?

André Chassaigne. Quelque chose de nouveau est en train de se passer. Cela conforte notre positionnement : d’une parole isolée, on passe à une parole partagée. Cela doit « transpirer » dans la population, et créer un espoir. Mais nous n’en sommes qu’aux fondations.

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR BENJAMIN KÔNIG , l'humanité dimanche

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09/06/2014

SOCIALISTES AFFLIGES : LA POLITIQUE LIBERALE DE HOLLANDE EST DANS L'IMPASSE !

plmanif15.jpgDe nouvelles voix s’élèvent au PS contre la politique de Hollande.

Samedi, un débat s'est tenu à Paris, organisé par les Socialistes affligés.

François Hollande au bord de l’asphyxie, c’est toute la gauche qui cherche son oxygène. Au sein même de la majorité, on aspire désormais de tous côtés à fissurer les certitudes granitiques d’un exécutif claquemuré dans l’austérité.

Dernière initiative en date, la création d’un club : les Socialistes affligés. À la manœuvre, Liêm Hoang-Ngoc, économiste, ex-député européen, membre du bureau national du PS, et Philippe Marlière, politologue et ancien membre du PS. « Le tournant de la rigueur de 1983 devait permettre l’avènement d’une Europe progressiste.

Il a accouché d’une Europe ordo-libérale, que la France a renoncé à réorienter en 2012 en adoptant un traité budgétaire qui interdit toute politique progressiste », tranchent-ils dans un manifeste publié le 11 mai dernier.

Particulièrement critiques, les deux professeurs livrent une analyse sans concession du bilan et des orientations du gouvernement : « La percée du Front national appelle autre chose que des cris d’orfraie.

Elle est logique dès lors qu’un gouvernement socialiste applique une politique néolibérale que ne renieraient pas nombre de dirigeants de l’UDI et de l’UMP. » D’aucuns évoqueront la fronde comme un règlement de comptes à l’égard du Parti socialiste : Philippe Marlière l’avait quitté pour faire un passage éclair au NPA en 2009, et Liêm Hoang-Ngoc, alors député sortant, sera évincé de la liste des européennes en mai 2014 pour faire de la place à l’ancien syndicaliste de Florange, Édouard Martin, dans la circonscription du Grand Est.

Plus simplement peut-être, libérés de tout mandat électif, les deux hommes choisissent de donner désormais leur version des faits. Et de tenter d’unifier sans exclusive les opposants, de plus en plus en nombreux, à la politique d’austérité. Ainsi du colloque organisé samedi après-midi à Paris, intitulé : « L’austérité en Europe est une erreur, pour une alternative à la politique de l’offre. »

Un rendez-vous pour la gauche. On comptait parmi les invités Clémentine Autain, Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon, pour le Front de gauche ; Julien Bayou, Pascal Durand et Eva Joly, d’Europe Écologie-les Verts, et, outre les animateurs, des socialistes comme Stéphane Delpeyrat et Gérard Filoche.

S’y est affirmé clairement une proposition d’alternative. « Nous n’avons aucun ennemi à gauche, stipule le manifeste, et nous entendons, dans un esprit unitaire, mener collectivement la bataille idéologique et politique que la gauche a perdue au cours de ces trente dernières années. »Des débats pour redonner confiance

Pas une écurie présidentielle de plus, se défendent les fondateurs de ce nouveau club, dans un moment où beaucoup projettent déjà une « tripolarisation » de la vie politique française, réduisant la question de l’avenir à celle-ci : qui sera l’adversaire du Front national au second tour de la présidentielle de 2017 ?

« Le choix de l’exécutif risque de mener inexorablement notre camp, défaite électorale après défaite électorale, à un nouveau 21 avril (2002, qui opposa Jacques Chirac à Jean-Marie Le Pen – NDLR) qui menacera l’existence même de notre parti en 2017 », relèvent les auteurs. « Socialistes affligés ou socialistes affligeants, il m’est difficile de les départager », notait ironique un internaute sur le blog des frondeurs.

Lire aussi : Le manifeste des “socialistes affligés" dénonce la politique d’austérité du gouvernement

Des socialistes « affligés » par l'austérité - Frédéric Durand pour l'Humanité - See more at: http://www.humanite.fr/des-socialistes-affliges-par-lausterite-543776#sthash.DnOwu0TC.dpuf


"la gauche risque de disparaître du 2e tour en... par FranceInfo

14/05/2014

GRIGNY, ESSONNE : GYMNASE COMBLE POUR SOUTENIR PATRICK LE HYARIC !

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C'est devant plusieurs centaines de personnes que Patrick Le Hyaric, député sortant, candidat tête de liste à l'élection Européenne pour le Front de Gauche est intervenu.

lehyaricg4.jpgCandidat dans la plus grande circonscription de France, celle de l'Ile de France et des français résidents à l'étranger qui doit élire à la proportionnelle 15 députés, le directeur de l'Humanité est longuement intervenu pour souligner l'importance de cette élection et l'intérêt d'un vote pour le Front de Gauche et le renforcement du Groupe de la Gauche Unitaire Européenne avec l'objectif d'atteindre un minimum de 50 parlementaires.

Il a cité l'efficacité et le rôle des élus de la GUE au sein du parlement européen pour combattre l'austérité, développer la solidarité et la coopération, la démocratie, dénoncer les projets dangereux comme le traité transatlantique.

lehyaricg3.jpgIl a proposé que chaque jeune au sein de l'Europe puisse avoir un emploi ou une proposition de formation et d'éducation en rappelant qu'en Grèce, Espagne, Portugal la moitié des jeunes sont au chômage et qu'en France dans des villes populaires c'est plus de 30 % qui sont aussi sans emplois.

Il a rappelé l'importance d'un pouvoir d'achat digne permettant de maintenir une activité économique développée dont 80 % est locale démontrant l'absurdité des plans d'austérité dont le seul objectif est de permetre plus de profits nuisibles pour les entreprises du CAC 40.

Il a souligné aussi l'importance à cette élection du choix proposé à la présidence à la commission européenne d'Alexis Tsipras présenté par le Parti de la Gauche Européenne.

Auparavent le Maire communiste de Grigny, Philippe Rio, candidat lui aussi à l'élection européenne, avait acceuilli cette foule en indiquant l'importance pour les populations d'avoir des élus proches de leurs préoccupations et porteurs d'une europe sociale, opposée à celle des financiers.

lehyaricg1.jpgRaquel Garido deuxième de la liste est intervenu pour le Parti de Gauche ainsi que Annie Saltzman aussi candidate, militante syndicale à l'hôpital Sud Francilien, et élue communiste de Fleury Mérogis. Elle a particulièrement insisté pour défendre le service public, particulièrement celui de la santé aujourd'hui mis en cause par les politiques libérales menées en France et en Europe.

C'est par l'Internationale que c'est terminé ce rassemblement très dynamique.


PATRICK LE HYARIC : EUROPEENNE, MEETING FRONT... par E-Mosaique