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31/12/2017

BONNE ET HEUREUSE ANNEE QUAND MEME...

voeux 2017,élus pcf evry

« C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches » Victor Hugo

En ce premier janvier 2018 une pluie de cadeaux fiscaux tombent pour les amis milliardaires du Président. Jamais les riches n'ont été aussi riches en France et dans le monde.

Les 500 personnes les plus riches du monde ont vu leur fortune augmenter de 23 % en un an pour atteindre plus de 5.400 milliards de dollars fin 2017. Le chiffre est vertigineux. Cela représente plus de 5 fois le budget total de la France. Et pendant ce temps 800 millions d’individus vivent toujours avec moins de 1,90 dollar par jour, le seuil d’extrême pauvreté. En France, le gouvernement accélère ce mouvement d'injustice avec la suppression de l'ISF, la diminution des impôts sur les société, le dégrèvement de l'imposition sur les actions et bien d'autres mesures.

C'est Chambord tous les jours pour le Président et ses amis.

pcf privileges.jpgEn ce premier janvier par contre pour les plus humbles, pour les salariés, les retraités l'addition sera lourde avec une cascade de hausses et de mesures anti sociales vertigineuses allant de l'augmentation de la CSG aux prix du gaz, des mesures contre le code du travail, contre les chômeurs en passant par la diminution de l'APL et même de sa suppression pour ceux qui veulent devenir propriétaires.

Une autre politique économique et sociale est possible c'est ce que propose le PCF et ceci pour imposer cette politique nouvelle, dans le cadre le plus large possible des forces politiques de progrès en France, en Europe et dans le Monde.

En 2018 à Evry le débat portera essentiellement sur une fusion éventuelle entre notre ville (53 000 habitants) et Courcouronnes (13 000 habitants). Nous le disons clairement nous sommes très réservés sur cette proposition qui n'apportera rien de clairement positif aux Evryens, bien au contraire. Nous reviendrons en 2018 plus longuement sur ce sujet.

En ce début de 2018 une pensée forte pour nos amis Palestiniens et les centaines d'enfants emprisonnés dans les geôles Israéliennes pour des raisons politiques et contre le droit international et plus particulièrement pour Ahed Tamini 16 ans qui en est le symbole parce qu'elle avait osé gifler un soldat Israélien occupant le territoire de Cisjordanie qui quelques jours avant avaient tiré à bout portant sur son cousin de 14 ans.

Nous vous invitons à signer le pétition ici en cliquant sur cette ligne, pour sa libération comme l'ont déjà fait plus de 250 000 personnes

Pour 2018, malgré tout cela nous vous souhaitons à tous une bonne et heureuse année où santé, bonheur, travail, culture prévaudront.

Les élus communistes et républicains d'Evry

20/12/2017

Ile-de-France : A droite toute !

beaudet pecresse.jpg

Le public sacrifié au détriment du privé selon les groupe PS et Front de Gauche au conseil régional d'Ile-de-France.

Pour le président du groupe Socialiste et Républicains Yannick Trigance, élu de Seine-Saint-Denis (93), l'actuelle majorité régionale néglige les élèves des quartiers populaires au profit de ceux des quartiers non populaires.

Céline Malaise.jpgLa présidente du groupe Front de Gauche Céline Malaisé, élue communiste des Hauts-de-Seine (92) s'inquiète de l'augmentation des montants à destination des établissements privés.

Ecouter ici en podcast son intervention}}}

Pour le groupe du Front de Gauche en Ile de France Valérie Pécresse vient de dévoiler son troisième budget et enterre définitivement tout projet régional pour les Francilien.ne.s.

Entre mensonges grossiers, déformation de la réalité financière, tours de passe-passe avec les chiffres et jeux d’écriture, le budget proposé nous plonge en pleine réalité alternative.

La pseudo « locomotive économique francilienne » à la sauce Pécresse laisse sur le quai les plus fragiles et offre une image provocatrice de celle qui ne cesse d’augmenter le tarif du Navigo. Quant à l’exceptionnel niveau d’investissement, il est à nuancer vu l’ampleur de la non-consommation cette année.

L’urgence sociale est niée par la droite régionale alors que les besoins sont immenses. Le budget logement social a été sabré de 50 millions depuis 2015 et l’aide régionale à la résorption des bidonvilles et celle d’accueil des SDF purement supprimées.

Quant aux dispositifs d’accès à la contraception ou à l’IVG, ils sont sous-consommés de manière si importante qu’on y lit le poids des élus de la Manif pour tous membres de la majorité régionale.

Les associations, les collectivités territoriales et même les entreprises, voient les aides régionales fondre.

Loin du plan de com’ de Pécresse, ce budget s’inscrit donc dans la logique d’austérité pour les partenaires régionaux et pour la population. Avec Macron, et son budget pour les riches, et Pécresse pour les Francilien.ne.s c’est la double peine.

10/12/2017

LOGEMENT SOCIAL EN DANGER

LOGEMENT-onglet1.jpgPlus de 50 % des Evryens habitent un logement social, les mesures prises par Macron et son gouvernement vont donc avoir un impact important pour ceux qui y vivent et aussi plus généralement pour toute la population.

Le gouvernement a annoncé des mesures d'économie drastiques sur le budget du logement social en réduisant globalement les aides de 1,7 milliard d'€ et en diminuant le montant des APL. Cela se traduira pour les bailleurs sociaux par une diminution des investissements, de l'entretien, du fonctionnement par la suppression de gardiens d'immeubles par exemple et pour les locataires par une détérioration des conditions de vie.

Le gouvernement veut également augmenter les surloyers et supprimer le droit au maintien avec une remise en cause systématique tous les six ans.

Disons le pour Evry qui se bat pour assurer une mixité sociale cette politique de l'habitat sera catastrophique en encourageant le départ massif des classes moyennes de la ville qui devront supporter en sus de cette politique le paiement injuste de la taxe d'habitation et pour les retraités une augmentation de la CSG et une diminution des pensions estimée à près de 10 % dans les années à venir.

Pour les plus précaires la mise en place de nouveaux bails prévus de 1 à 10 mois sera aussi dramatique.

Les élus locaux de toutes sensibilités politiques exceptés celle liées au clan présidentiel se mobilisent et demandent le retrait des ces mesures iniques. Ils vous proposent de signer pour cela une pétition consultable à l'adresse suivante  :

https://www.change.org/p/personne-sauvons-le-logement-social

Les élus communistes d'Evry à l'occasion de cette tribune publiée dans le bulletin municipal vous souhaitent de bonnes fêtes de fin d'année.

Les élus communistes et républicains d”Evry

Elise Yagmur, Christian Pigaglio, Diaz Diego

Notre site web : PCF Républicain Evry

Tribune publiée dans le bulletin municipal de Décembre

05/12/2017

AFFAIRE CORSE : La réaction de Paul-Antoine Luciani (PCF)

FERRACI.jpgLes réactions s'enchaînent à la suite du Tweet accablant de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier, leader de la France Insoumise, s'est réjouit du score historique des nationalistes au premier tour des élections territoriales en Corse. Jean-Luc Mélenchon s'est félicité du très faible score de Jacques Casamarta 5,68%, Liste l'avenir en commun, en estimant que les Nationalistes incarnaient le dégagisme.

A noter que le leader de la France Insoumise s'était opposé à une union entre le PC et les militants de la France Insoumise. "L'usurpation d'identité et la tambouille du PCF ont été durement sanctionnés" a réagi le député marseillais. Ce lundi, Paul-Antoine Luciani, conseiller municipal communiste d'Ajaccio, s'insurge d'un "retournement de posture de la part du leader de la France Insoumise.

Il indique : "Le Grand Insoumis n’hésite pas à piétiner tous ceux qui ne lui obéissent pas, surtout s’ils sont corses et alliés des communistes…Dans ce cas, il ne se contente pas de prononcer contre ces hérétiques une excommunication majeure : il tresse des couronnes à ceux que, naguère, il semblait détester, les nationalistes corses.

Aujourd’hui, il célèbre leur victoire «dégagiste » ! Les Corses qui se souviennent des propos anti corses du sous ministre socialiste Mélenchon (« Le déshonneur ordinaire de la Corse contamine l’Etat républicain… »), apprécieront comme il se doit son retournement de posture. Ils s’interrogeront sur la sincérité de ses convictions (« J’ai la religion de la République…») et en concluront sans doute qu’il n’a de fidélité qu’à ce qu’il croit être son « rôle historique », tuer le parti communiste !

"Grand imprécateur populiste, gonflé d’ambition et de suffisance, il se sert, comme Jean-Marie Le Pen, de ses talents oratoires pour essayer de « fédérer » autour de sa personne tous les déçus de la gauche et de la droite ; participant ainsi à la confusion générale que l’évolution du monde, les affaires et la corruption, l’inefficacité des politiques social démocrates pour résoudre les grandes difficultés sociales du pays ... ont fini par introduire dans la vie politique française.

"L’abstention en étant la principale (mais non la seule) manifestation. "Sa campagne indigne contre la seule liste de gauche, son appel incivique à l’abstention (facilement compris par le corps électoral…), son exultation malsaine après la victoire nationaliste, méritent qu’on lui applique l’appréciation que Julien Gracq portait sur Céline : "Quiconque a reçu en cadeau, pour son malheur, la flûte du preneur de rats, on l’empêchera difficilement de mener les enfants à la rivière"

Source : Corse Matin

Corse, PCF, MélenchonElection en Corse : réaction du PCF

Déclaration du Comité exécutif national du PCF

Les résultats du premier tour de l’élection territoriale en Corse sont très inquiétants pour la Corse elle-même. Ils mettent en évidence une crise politique dont l’abstention est révélatrice.

Un électeur sur deux ne s’est pas rendu aux urnes et c’est encore plus marquant dans les bureaux de vote des quartiers populaires des grandes villes de Bastia et d’Ajaccio, où l’abstention dépasse souvent les 60 %.

La réforme institutionnelle de la Collectivité, imposée aux Corses sans consultation par référendum reçoit en ce sens un cinglant désaveu.

A ce déni de démocratie, s’ajoute, pour ce troisième scrutin de l’année, le sentiment que les difficultés de la vie quotidienne, auxquelles une grande majorité d’entre eux est confrontée, ne font que s’accentuer.

La cherté de la vie, la pénurie de logements sociaux, les bas salaires, le chômage, la pauvreté et la précarité ont été évacués de cette campagne électorale. De même, il n’a jamais été question des compétences qui seront exercées prochainement par les élus de cette nouvelle collectivité dotée d’importantes compétences et concentrant tous les pouvoirs non régaliens.

En revanche, il est déjà question, côté nationaliste, d’engager avec le gouvernement une négociation en vue d’une nouvelle étape institutionnelle pour, cette fois-ci, changer radicalement le rapport de la Corse à la République.

Cela interpelle d’autant plus que la référence au fédéralisme européen, voire à l’autodétermination dans les dix ans est régulièrement avancée sans se soucier de la concurrence exacerbée entre les territoires que cette option suppose dans un cadre toujours plus libéral.

Or, il est évident que pour la Corse, région métropolitaine la plus pauvre, cette fuite en avant, tout en affaiblissant l’expression de la solidarité nationale dont elle a besoin, sera désastreuse.

Dans ce contexte, il n’y aura plus aucun élu pour porter dans cet hémicycle de la Collectivité unique de Corse une alternative de gauche, antilibérale et écologique, malgré une belle campagne menée par les militantes et les militants de la Corse Insoumise, du Parti communiste français, de la Manca Alternativa et d’Ensemble.

En rassemblant 6788 suffrages, 660 de moins qu’en 2015 pour la liste PCF-FdG, cette liste, la seule de gauche (FI, PS, PRG, EELV ayant jeté l'éponge avant de mener le combat) n’est pas parvenue avec 5,7 % à franchir la barre des 7 %, indispensable pour qu’elle puisse être maintenue.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, plusieurs voix sur le continent se sont félicitées de cette disparition, dont des responsables politiques de gauche qui ne présentaient pas de candidat. C’est une analyse à courte vue, dont le patronat local pourra se satisfaire tant il est vrai que sa domination économique et sociale n’était contestée jusqu’ici que par les élus régionaux communistes.

Ce deuxième tour pourrait donc voir se réaliser une fusion des listes de droite, "macroniste" incluse, sans que cela ne vienne contrarier la victoire, non moins libérale, des listes nationalistes impatientes d’engager un bras de fer avec Paris au bénéfice de leurs résultats pour obtenir un nouveau statut.

Dans ces conditions, ce scrutin ne pouvant être considéré comme un blanc-seing, il faudra en préalable à toute discussion de ce type donner la parole aux Corses.

Le Parti communiste français apporte, toute sa solidarité aux corses et renouvelle toute son amitié aux colistier.e.s et militant.e.s de la liste « l’Avenir, la Corse en commun, l’Avvene, a Corsica in cumunu », soutenue par la Corse insoumise, le Parti communiste français, Manca alternativa/Ensemble.

 

Paris le 4 décembre 2017