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30/09/2012

PARIS : DES DIZAINES DE MILLIERS DE MANIFESTANTS CONTRE LE PACTE D’AUSTERITE

manif30.jpgC’est sous un beau soleil que des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Paris de la Nation à Porte d’Italie sur plus de 5 kilomètres pour exiger un référendum et s’opposer au pacte européen d’austérité.

A la tête du cortège avait pris place les animateurs nationaux du Front de Gauche dont Jean Luc Mélenchon, Christian Picquet, Clémentine Autain, Pierre Laurent et les deux présidents des groupes Front de Gauche au Sénat et à l’Assemblée Nationale la sénatrice communiste Eliane Assassi, et le député communiste André Chassaigne.

Marie George Buffet députée de la Seine St Denis et ancienne secrétaire nationale du PCF avait décidé de manifester parmi les féministes qui avaient décidé de participer à cette manifestation.

De nombreuses délégations de Province étaient présentes dont celles du Var, de la Savoie, de Côte d’Or, des Bouches du Rhône avec de nombreux salariés d’Univeler.

manif30a.jpgLes militants communistes étaient les plus nombreux et les plus actifs parmi les 60 organisations présentes.

Les militants du Front de Gauche de l’Essonne et d’Evry étaient présents aussi en nombre dans cette grande manifestation nationale qui constitue une première mais non une dernière dans ce grand mouvement contre l’austérité et pour une politique vraiment à gauche qui va à coup aller en s’amplifiant pour permettre une véritable alternative politique.

Texte, photos exclusif E-Mosaïque

manif30c.jpg

 

PIERRE LAURENT : L'AUSTERITE MENE A UNE IMPASSE

100_8116.JPGVous appartenez à la majorité et vous manifestez dans la rue. Quel est le sens de votre action ?

« Nous refusons la ratification du traité budgétaire européen signé par Nicolas Sarkozy en mars dernier. Pour nous, il est caduc avec le changement de majorité. Nous sommes les dépositaires de l’engagement de François Hollande de le renégocier. »

François Hollande a obtenu qu’y soit ajouté un pacte de croissance, ce n’est pas suffisant ?

« Le pacte de croissance n’a pas la force juridique de contrecarrer le traité. Il n’est qu’une annexe sans valeur contraignante ! Par ailleurs, il porte sur des sommes très faibles qui n’ont rien à voir avec ce qui est nécessaire. Si nous voulons qu’une politique efficace de lutte contre la crise soit menée, il faut rompre avec l’austérité. C’est aux forces de gauche de le faire. »

Le gouvernement et François Hollande ne sont pas de gauche ?

« Le président Hollande n’a pas le courage de faire ce qu’avait promis le candidat Hollande en disant : “Notre adversaire, c’est la finance.” Nous ne renonçons pas à cet objectif. Nous sommes en train de constituer un front unitaire pour modifier le cap de la politique gouvernementale. En faisant du désendettement l’objectif unique et central dans un moment où il n’y a déjà plus de croissance, l’exécutif enfonce le pays dans la récession et développe les inégalités. L’austérité mène à une impasse. »

Vous allez voter contre le budget ?

« Nous allons batailler pour le modifier. Nous croyons au rôle du Parlement. J’appelle le gouvernement à sortir de son sectarisme. La majorité qui a permis le changement est diverse. Les objectifs d’austérité doivent être revus de manière profonde. »

Vous vous définissez comme l’opposition de gauche à François Hollande ?

L’opposition est un mot qui ne fait pas partie de notre vocabulaire. Il y a une opposition de droite qui cherche à ramener le pays en arrière et au sarkozysme. Nous marchons plutôt devant la gauche pour éclairer les voies d’une politique qui puisse réussir.

Entretien accordé au Bien Public

28/09/2012

« Le fonds de banlieues cofinancé par le Qatar est une aberration ! »

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La validation par le gouvernement et le ministre Arnaud Montebourg du principe d’un « fonds banlieues » de 100 millions d’euros cofinancé par le Qatar est une aberration. Et ce ne sont pas les dernières annonces - participation à parité avec l’émirat du Golfe de l'État français et d’investisseurs privés, extension des bénéficiaires du fonds aux « territoires déshérités » au sens large - qui rendent une virginité philosophique, éthique et laïque au projet.

Car ne nous faisons pas d’illusion sur la générosité du mécène qatari qui n’est en réalité qu’une offensive économique et idéologique. Le problème n’est évidemment pas la provenance étrangère de l’argent mais la nature et les intentions du régime « donateur ». Le Qatar est un contre-modèle de démocratie, dirigé par une dynastie qui méprise les droits des femmes et la liberté d'expression.

Il est évident que l’émirat intervient sur une base communautariste et qu’il ne s’intéresse pas aux quartiers populaires par philanthropie mais parce qu'ils concentrent des populations héritières de l'immigration nord-africaine. Et par raccourci de culture musulmane.

En ce sens, la démarche du gouvernement français est contestable d'un point de vue laïque et éthique. Il est par ailleurs illusoire voire insultant de penser qu’une tirelire de 100 millions d’euros peut endiguer le chômage et la précarité dans nos quartiers. Ces populations abandonnées depuis des décennies par les pouvoirs publics n’ont pas besoin d’aumône mais d’un État et de collectivités locales qui refusent l’austérité en se dotant d‘outils efficaces comme une réforme fiscale pour retrouver les capacités financières et politiques d’agir..

Parti communiste Français

18:27 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : quatar, balieues, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

27/09/2012

3 millions de chômeurs : « rompre enfin avec la politique mise en œuvre par Sarkozy »

chomeur.jpgLe cap des 3 millions de chômeurs, constitue une alerte extrêmement grave. Et encore, ce chiffre ne prend en compte que les personnes n'ayant pas du tout travaillé en France métropolitaine.

Au total, ce sont donc près de 5 millions de salariés privés d'emploi que compte notre pays aujourd'hui, DOM compris.

Ce désastre peut même tourner à la catastrophe si l'on ne rompt pas enfin et définitivement avec la politique mise en œuvre par Sarkozy. Avec la flexicurité et la recherche d'un « compromis historique » sur la baisse du coût du travail et le recul du droit du travail, comme le demande le MEDEF au lieu de sécuriser l'emploi et la formation et de faire reculer les coûts du capital (intérêts, dividendes...), on ne ferait qu'aggraver les difficultés de l'emploi, l'insuffisance des qualifications et la faiblesse de la croissance. Le TSCG, en condamnant à perpétuité les peuples à l'austérité, redoublerait en ce sens.

Les Français, le 6 mai dernier, n'ont pas voté pour cela.

De toute urgence, le gouvernement doit décréter un moratoire sur tous les plans sociaux pour la recherche de solutions alternatives s'appuyant sur les contre-propositions des salariés. Il doit pousser à l'adoption d'une loi sur l'interdiction des licenciements boursiers et accorder aux salariés des pouvoirs nouveaux pour réorienter les choix de gestion.

 Il s'agit de mobiliser autrement l'argent des entreprises, des banques, des fonds publics et réorienter la BCE pour une utilisation de la monnaie et du crédit favorisant la création, la sécurisation, la promotion de l'emploi, de la formation et des revenus du travail et de remplacement.

Parti communiste Français

11:44 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chômage, pcf, gouvernement | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

26/09/2012

TOGO - FRANCE: LE PCF ENCOURAGE LES FEMMES TOGOLAISES

togomarche.jpgParis, le 21 septembre 2012

Sylvie Jan
Responsable Afrique au secteur relations internationales

Chères Femmes togolaises en marche pour vos droits ! Chères Amies, Chères soeurs,

Nous sommes très attentifs à vos actions menées avec persévérance, ingéniosité et courage pour obtenir le départ de Faure Gnassingbé et des réformes politiques pour l’établissement de la démocratie et de l’Etat de droit au Togo et contre toutes les discriminations et abus portés à l’encontre des femmes.

Votre "marche rouge" du 20 septembre a connu un réel succès et ce succès prend chaque jour de l'ampleur dans sa diffusion par Internet. Nous mêmes avons eu du bonheur à regarder les vidéos, à vous sentir unies, déterminées, magnifiques de dignité, et cette énergie nous donne aussi du courage puisque nos combats sont, sous plusieurs aspects, communs.

Le fait que les femmes togolaises envahissent les espaces publics pour prendre la parole et faire entendre leur volonté pour les changements poltiques renforce les chances de succès des revendications de la société civile. Nous vous soutenons dans vos revendications et réitèrons notre soutien à la société civile togolaise, au mouvement « Sauvons le Togo» et à la coalition Arc-En-Ciel, aux femmes togolaises dans leur lutte pour une meilleure justice sociale, le respect des droits des femmes, contre l’impunité de Faure Gnassingbé et de son gouvernement, contre les atteintes aux droits humains et la répression.

C’est au peuple togolais de décider de son développement économique, social, environnemental et humain. Nous vous souhaitons dans cette perspective d'alternative politique les meilleurs succès de rassemblements. Bonne continuation ! Bons succès ! Nous sommes avec vous !!! Donnez-nous de vos nouvelles, nous relayerons l'information.
Amitiés solidaires,

Sylvie JAN,
Relations internationales du Parti communiste français
Responsable Afrique

Article publié dans Togosite

togofemmes.jpg

16:09 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : togo, femmes, pcf, afrique | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

25/09/2012

TRAITE BUDGETAIRE : Jérôme Guedj,« Un remède qui tue le malade »

guedjmar.jpgJEROME GUEDJ EST DEPUTE SOCIALISTE DE L'ESSONNE, ET PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL DE CE DEPARTEMENT

Quelle appréciation portez-vous 
sur le pacte budgétaire européen ?

Jérôme Guedj. On nous explique que toutes les difficultés européennes viennent des dettes souveraines des États, de leur endettement et de leur déficit excessif. En gros, 
ce serait la faute aux États et aux seuls États. Ce serait 
la faute aux politiques publiques, aux investissements qu’ils font, aux services publics qu’ils mettent en œuvre. Ce traité fait l’impasse sur tout un tas de sujets : 
la question d’une politique monétaire au service 
de la croissance, donc des missions de la Banque centrale européenne, le rôle des marchés financiers, 
la spéculation financière… Dans le traité, il n’y a pas 
tout ça. François Hollande a obtenu, dans les conclusions du sommet européen, la supervision bancaire, la taxe 
sur les transactions financières ou les fonds européens au service de la croissance. C’est très bien, mais 
ce n’est pas dans le traité.

Le contenu de ce volet sur la croissance n’est-il pas justement contredit par le traité lui-même ?

Jérôme Guedj. Je suis pour le sérieux budgétaire, mais dans un pragmatisme de gauche, en tenant compte de la situation du pays. Je ne veux pas que le remède tue le malade. Or, ce traité est en effet presque contraire à ce que l’on dit vouloir faire par ailleurs.
Par exemple, si on lance des investissements, cela nécessite des services publics en état de marche pour répondre aux besoins que cela suscite. Mais ceux-ci vont être bridés par la règle des déficits structurels, limités à 0,5 % du PIB.
 Il y a donc une contradiction. Le problème est posé non seulement par des députés PS, mais aussi par des économistes éminents qui ne sont pas les plus virulents, qui ne sont pas que des « économistes atterrés », et qui s’interrogent sur un rigorisme budgétaire exagéré quand on se trouve dans une situation de récession.
Assainir les finances publiques peut être un objectif légitime, mais si cela se fait au détriment du soutien au pouvoir d’achat, de la lutte contre le chômage et du maintien des services publics, eh bien… on meurt guéri. C’est pourquoi je voterai non à ce traité.

Entretien réalisé par M. S. pour l'Humanité

Photo : Jerôme Guedj avec Marjaulaine Rauze Vice-Présidente communiste du conseil général de l'Essonne

23/09/2012

Lettre ouverte d'élus de l'Essonne contre la ratification du traité Sarkozy-Merkel

traité budgétaire européen, mobilisation du 30 septembreTraité européen : le peuple doit avoir la parole, exigeons un référendum

 

Madame, Monsieur,

Cher(e) collègue,

 

Le nouveau traité Européen d’austérité budgétaire a été initié par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.

Intitulé « Traité pour la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance », il n’a pas été renégocié et pourtant François Hollande a décidé de le faire ratifier par le Parlement au mois d’octobre.

Or, il engage notre pays, comme tous les pays européens, dans des politiques d’austérité renforcée, réduisant encore les moyens pour les services publics, pour l’action sociale, l’éducation, la santé, les transports…

Ces politiques d’austérité imposent déjà à nos voisins européens (Grecs, Espagnols, Portugais, Italiens) des mesures d’une brutalité insupportable qui ne font qu’aggraver la récession et le chômage. Ce traité est bon pour la finance, il n’est pas bon pour les peuples !

Ce traité prévoit aussi des dispositions « contraignantes et permanentes » pour les Etats ne parvenant pas aux objectifs imposés en matière de réduction drastique des déficits publics qui ne devront pas dépasser 0,5 % de leur Produit Intérieur Brut.

C’est alors la Commission de Bruxelles qui prendra la main sur leurs budgets et déterminera l’orientation de leurs dépenses publiques. Ce traité transférerait ainsi des pans entiers de souveraineté à un organe supranational non élu, au mépris de la démocratie parlementaire et des peuples Européens.

En tant qu’administrations publiques, cette règle des 5% va également affecter gravement le fonctionnement des collectivités territoriales, avec encore moins de moyens pour investir, répondre aux besoins des populations, et un contrôle pouvant remettre en cause leur libre administration.

Ce traité est donc très dangereux.

Mais qui le sait ? Qui connaît ses objectifs, son contenu ? Peu, trop peu de monde.

Pourquoi ce silence assourdissant sur ce traité ? Hélas nous avons trop l’expérience que ce qui ne se discute pas, ne se décide pas, avec le peuple se retourne à chaque fois contre lui.

C’est donc au peuple d’en débattre et de décider en toute connaissance de cause. 72 % des Français souhaitent un référendum sur l’approbation ou non de ce traité.

Aussi nous lançons cet appel à la tenue d’un débat public sur le contenu de ce traité et une consultation populaire pour créer les conditions d’une renégociation, prélude à une réorientation de la construction européenne.

De quelle formidable autorité serait investi François Hollande s’il se rendait à Bruxelles ou à Berlin fort du vote d’une majorité de Français blackboulant la perspective d’une austérité permanente

Cette question engage l’avenir de la France et marquera ce que sera ou pas, demain, la politique du changement pour laquelle les Français ont voté en mai dernier… La démocratie et la transparence doivent être les maîtres mots.

Déjà, de nombreuses personnalités du monde politique, syndical, associatif et culturel, ont répondu à cet appel et s’engagent dans la préparation d’un large rassemblement à la fin de ce mois pour faire entendre la voix démocratique.

Dans cet esprit, nous vous invitons à faire votre cet appel, qui en s’élargissant peut créer les conditions d’être entendu. Merci de vous faire connaître soit par mail à appelpourunreferendum@laposte.net soit par téléphone au 01 60 88 48 58 (à l’attention de Laurence).

Premiers signataires :

 

traité budgétaire européen,mobilisation du 30 septembreGabriel AMARD, Conseiller municipal Viry-Châtillon, président de l’agglomération des Lacs de l’Essonne, Djelloul ATIG, Maire adjoint Grigny, Laurence AUFFRET DEME, Maire adjointe Saulx les Chartreux, Annie BELLET, Maire adjointe Saint Germain Les Arpajon, Mounia BENAILI, Maire adjointe Viry-Châtillon, Gérard BIREBENT, Conseiller municipal Lisses, Jean-Pascal BONSIGNORE, Conseiller municipal Draveil, Daniel BOUCHON, Maire adjoint Sainte Geneviève des Bois, Jacqueline BOULANGER, Maire adjointe Morigny Champigny, Philippe CAMO, Maire adjoint Brétigny/Orge, Conseiller régional, Claudette CHADUTEAU, Conseillère déléguée Evry, Robert CHAMBONNET, Maire adjoint Brétigny/Orge, Patrice CHAUVEAU, Conseiller municipal Angerville, Philippe CHRISTMANN, Conseiller municipal Saulx les Chartreux, Alain COURTOIS, Maire adjoint Montgeron, Hervé CORZANI, Conseiller municipal Fleury-Mérogis, Paul DA SILVA, Conseiller général, François DELAPIERRE, Conseiller régional, Diego DIAZ, Maire adjoint Evry, Mélina DUFRAISSE GUYOT, Conseillère municipale Fleury-Mérogis, Elisabeth ETE, Maire adjointe Grigny, Jean FLEGEO, Maire de Saulx Les Chartreux, Daniel HAUTEM, Conseiller municipal Chalo Saint Mars, François JOUSSET, Conseiller municipal Etampes, Michel HUMBERT, Conseiller municipal Fleury-Mérogis, Alain LAMOUR, Maire-Adjoint Longpont-sur-Orge, Véronique LATAPIE, Conseillère municipale Montgeron, Yveline LE BRIAND, Maire adjointe Grigny, Annick LE POUL, Maire adjointe Les Ulis, Emmanuelle LEULLIER, Conseillère municipale Morsang/Orge, Jean LOPEZ, Maire adjoint Sainte Geneviève des Bois, Odile MAUREILLE, Conseillère municipale Grigny, Mireille MORISSEAU, Conseillère municipale, Jean-Pierre MORVAN, Maire adjoint Viry-Châtillon, Maryse MOUVEROUX, Conseillère municipale Les Ulis, Evelyne PASCARD, Conseillère municipale Saulx les Chartreux, Christian PIGAGLIO, Conseiller délégué Evry, Bruno PIRIOU, Conseiller municipal Corbeil-Essonnes, Vice-président du Conseil général, Pascale PRIGENT, Conseillère municipale Corbeil-Essonnes, Marjolaine RAUZE, Maire de Morsang/Orge, Vice-présidente du Conseil général, Philippe RIO, Maire de Grigny, Raymonde ROGOW, Maire adjointe Grigny, Annie SALTZMANN, Conseillère municipale Fleury-Mérogis, Monique TROALEN, Maire adjointe Les Ulis, Claude VAZQUEZ, Maire adjoint Grigny, Conseiller général, Bernard VERA, Maire de Briis Sous Forges, Dominique VINCENT, Conseiller municipal Fleury-Mérogis, Elise YAGMUR, Conseillère déléguée Evry, Abdel YASSINE, Conseiller municipal Fleury-Mérogis, …