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18/04/2013

Hausse du chômage, baisse du pouvoir d'achat, croissance nulle... Et si on changeait de politique ?

austérité,pouvoir d'achat,chômage,économie,pcf,front de gaucheLa dernière livraison de l'INSEE est sans appel. L'économie française a eu une croissance nulle pour 2012 et les prévisions de croissance pour 2013 et 2014 sont tout aussi sombres.

Mais comment pourrait-il en être autrement ? La politique d'austérité et de baisse des coûts salariaux se traduit par une pression sur l'emploi au nom de la compétitivité, qui fait exploser le chômage au point de presque atteindre les records de 1997.

Elle contribue à transférer le poids de la fiscalité des entreprises sur celle des ménages (10 milliards d'euros par le CICE) ce qui réduit d'autant leur pouvoir d'achat et pèse sur leur consommation. Elle diminue la dépense publique en ponctionnant les services publics nationaux et locaux, au point de les empêcher de fonctionner, de répondre aux besoins de la population et de financer l'activité locale. Autant de mesures qui enferment de fait la France dans la stagnation.

Hausse du chômage, baisse du pouvoir d'achat, croissance nulle... Et si on changeait de politique ? Demain soir, lors de son intervention télévisuelle, François Hollande ne peut se contenter d'un exercice d'autopromotion d'une orientation économique et sociale qui conduit droit à l'échec. Il est possible et urgent de faire autrement. C'est pourquoi avec ses partenaires du Front de gauche, le PCF veut ouvrir sur l'alternative :

  • Face à la « flexicurité », avançons la lutte pour une sécurisation de l'emploi et de la formation construite sur la conquête de nouveaux pouvoirs des salariés et une expansion de la dépense de formation ;

  • Face à la baisse du « coût du travail », travaillons à la baisse du coût du capital, plutôt que la baisse des « charges sociales » optons pour celle des charges financières du crédit aux entreprises, avec la lutte pour un Pôle financier public et un nouveau crédit sélectif pour les investissements créateurs d'emplois et de formations ;

  • Face au pacte budgétaire (TSCG), opposons la lutte pour le financement d'une relance massive des services publics grâce à la création monétaire de la BCE, via un Fonds social, solidaire et écologique de développement européen et une réforme radicale de fiscalité ;

  • Face à l'augmentation de la CSG, obtenons une refonte des prélèvements obligatoires notamment par une nouvelle fiscalité incitatives à l'essor de l'emploi, des qualifications, des salaires et pénalisant et placements financiers ;

  • Face aux privatisations, engageons la lutte pour une nouvelle maîtrise sociale des entreprises publiques et la promotion de Pôles publics d'impulsion et de coopération favorisant un redressement des filières industrielles et de service.

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

16/02/2013

LA PRIVATION D'EMPLOI CONDUIT AU DRAME

chomeurs.jpgA Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, un chômeur en fin de droit a tenté de mettre fin à ses jours en s’immolant. La privation d’emploi et la déconsidération sociale conduisent à nouveau au drame. Comment une personne peut-elle se sentir exclue à un tel point qu’elle en vient à décider de mettre fin à ses jours ?

Ce geste, impensable et inintelligible, est un cri d’effroi, un signal d’alarme terrible pour notre société.

Alors que la France n’a jamais été un pays aussi riche, les plans de licenciement chez Goodyear, Air France, Sanofi, PSA… se multiplient, les chiffres du chômage explosent, les chômeurs en fin de droits sont rayés des listes, on ne donne pas les moyens aux agents de Pôle emploi de mener à bien leurs missions de service public, et les politiques d’austérité, tant au niveau de l’Etat qu’au niveau des communes, limitent les possibilités d’interventions pour compenser la crise. Ce système marche sur la tête, les communistes veulent remettre l’Humain au centre des préoccupations ! La priorité doit être de donner à Pôle emploi les moyens humains et financiers lui permettant accompagner et de trouver un travail à tous les privés d’emplois.

La transposition, en l’état, dans la loi de l’ANI sur une prétendue « sécurisation de l’emploi » serait un mauvais signal adressé à tous les salariés, en facilitant les plans de licenciements, en démantelant le CDI ou en autorisant des accords de « compétitivité » au détriments des salariés. A cette précarisation accrue du travail, le Parti communiste oppose sa proposition de Sécurité d’Emploi et de Formation (SEF), qui permettrait à un salarié, tout au long de sa vie, qu’il soit en activité ou qu’il perde son emploi, de conserver ses droits sociaux, son salaire et de se former pour retrouver un emploi. Ce dispositif peut-être mis en œuvre, c’est une question de choix de société !

pcflogo.jpgPour éviter ces drames  permettons à toutes et tous de vivre dignement de leur travail.

Parti communiste français

10:24 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chômage, suicide, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

27/09/2012

3 millions de chômeurs : « rompre enfin avec la politique mise en œuvre par Sarkozy »

chomeur.jpgLe cap des 3 millions de chômeurs, constitue une alerte extrêmement grave. Et encore, ce chiffre ne prend en compte que les personnes n'ayant pas du tout travaillé en France métropolitaine.

Au total, ce sont donc près de 5 millions de salariés privés d'emploi que compte notre pays aujourd'hui, DOM compris.

Ce désastre peut même tourner à la catastrophe si l'on ne rompt pas enfin et définitivement avec la politique mise en œuvre par Sarkozy. Avec la flexicurité et la recherche d'un « compromis historique » sur la baisse du coût du travail et le recul du droit du travail, comme le demande le MEDEF au lieu de sécuriser l'emploi et la formation et de faire reculer les coûts du capital (intérêts, dividendes...), on ne ferait qu'aggraver les difficultés de l'emploi, l'insuffisance des qualifications et la faiblesse de la croissance. Le TSCG, en condamnant à perpétuité les peuples à l'austérité, redoublerait en ce sens.

Les Français, le 6 mai dernier, n'ont pas voté pour cela.

De toute urgence, le gouvernement doit décréter un moratoire sur tous les plans sociaux pour la recherche de solutions alternatives s'appuyant sur les contre-propositions des salariés. Il doit pousser à l'adoption d'une loi sur l'interdiction des licenciements boursiers et accorder aux salariés des pouvoirs nouveaux pour réorienter les choix de gestion.

 Il s'agit de mobiliser autrement l'argent des entreprises, des banques, des fonds publics et réorienter la BCE pour une utilisation de la monnaie et du crédit favorisant la création, la sécurisation, la promotion de l'emploi, de la formation et des revenus du travail et de remplacement.

Parti communiste Français

11:44 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chômage, pcf, gouvernement | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

27/12/2011

Chômage : «courage fuyons!» est le maître mot du gouvernement

marche.jpgEn novembre, 51 800 personnes supplémentaires se sont inscrites à Pôle emploi, portant le nombre total des privés et demandeurs d'emploi à 4244 800, soit une hausse de 5,6% sur un an. C'est le niveau le plus élevé depuis douze ans.

N'est-ce pas pourtant le ministre du travail qui avait promis de faire passer ce taux sous la barre des 9% à la fin 2011 en prenant appui sur le « grand emprunt » de Nicolas Sarkozy ?

Alors que les experts s'attendent à un résultat « catastrophique » pour 2012 avec un taux de chômage qui pourrait être compris entre 10,4% et 10,7%, le gouvernement s'empresse de mettre son échec sur le compte du « ralentissement de la croissance ».

« Courage fuyons » est bien le maître mot de ce gouvernement.

Pour la préservation du « AAA » l'Élysée et Matignon multiplient les plans d'austérité qui, faisant reculer la demande et la croissance jusqu'à la récession, enveniment le chômage, creusent les déficits et les dettes publics avec un gâchis monstrueux de l'argent des contribuables.

En plus de sa visée évidemment électoraliste, le sommet social du 18 janvier prochain voulu par le chef de l'État aura pour but de redoubler dans les allègements de cotisations sociales patronales et d'engager une baisse des salaires nets. Au nom de la sauvegarde de leur emploi et sous pretexte de compétitivité, les travailleurs seront soumis au chantage pour consentir des sacrifices de rémunération.

Plutôt que de s'attaquer au coût du travail, le gouvernement ferait mieux de combattre les 318 milliards d'euros versés par les sociétés non financières en intérêt aux banques et en dividendes aux actionnaires en 2010.

Le Front de gauche, dans son programme « L'humain d'abord » veut moduler l'impôt sur les sociétés et le taux des cotisations sociales afin d'inciter les entreprises à développer la valeur ajoutée, les formations, les salaires et l'emploi, en pénalisant les entreprises qui délocalisent, développent leurs placements financiers, ou se servent des nouvelles technologies pour supprimer des emplois et dégrader les conditions de travail. De nouveaux pouvoirs de contrôle et de décision doivent être donnés aux CE et aux délégués du personnel.

Il faut créer les conditions pour imposer aux banques le financement, à des taux d'intérêt faibles de projets porteurs d'un renforcement de l'emploi, de la qualification et du potentiel de création de valeur ajoutée dans les territoires.

adhPCF.jpgCela peut se faire au niveau local, avec des Fonds publics régionaux et au niveau national, avec un pôle financier public, et européen, qui permettrait une réorientation de la politique monétaire de la BCE maitrisable par les parlements européen et nationaux .

Parti communiste français

Paris, le 27 décembre 2011.

01/08/2011

Hausse du chômage : un bilan accablant pour le gouvernement

Chomage-recherche-emplois.jpgLe nombre de personnes privées d'emploi continue d'augmenter de façon dramatique. Toutes les catégories de la population sont touchées mais les jeunes femmes de moins de 25 ans, les salariés de 50 ans et plus et les chômeurs de longue durée sont les plus durement frappés. Qu'à cette annonce, la nouvelle directrice du FMI et ancienne ministre de l'Economie, préconise de renforcer « la rigueur » est proprement criminel. Et quand on constate le résultat de son action en France, on est tenté de lui demander de faire preuve de plus de retenue.

Cette détérioration du marché de l'emploi est à mettre au compte de la politique du gouvernement qui a fait de l'austérité à marche forcée pour les Français, son crédo, et des injonctions des agences de notation des marchés financiers, sa feuille de route.

Le bilan du gouvernement est accablant. Il mène l'économie française droit dans le mur.

Pour le PCF, éradiquer le chômage et l'insécurité sociale exige de cesser de verser des aides publiques aux entreprises qui licencient et délocalisent alors que leurs marges bénéficiaires s'accroissent ; cela exige de rompre avec la réduction des dépenses publiques et la casse de l'emploi public et de titulariser les 800 000 précaires de la Fonction publique ; cela exige de réorienter les profits vers les investissements productifs et non la spéculation.

La règle d'or si chère à Nicolas Sarkozy et voulue par le FMI, la BCE et la Commission européenne a pour objectif de graver dans le marbre de notre Constitution la politique ultra-libérale du chef de l'Etat et de son gouvernement alors que c'est le droit au travail et à l'emploi de tous les citoyens qui doivent y être réaffirmés et renforcés.

Communiqué du Parti communiste français

12:23 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, chômage | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

17/08/2010

JEUNES : UNE GENERATION PERDUE ?

manifn3.JPGDans son dernier rapport, l’OIT pointe le lien entre le chômage massif des jeunes et la hausse de la criminalité.

Attention, risque de « génération perdue ». C’est un cri d’alarme que vient de lancer l’Organisation internationale du travail (OIT). Son dernier rapport, publié le 12 août, consacré aux « Tendances mondiales de l’emploi des jeunes » révèle l’ampleur des conséquences de la crise sur les jeunes générations.

Il vient aussi à point nommé pour nourrir le débat politique sur la sécurité. Avec 81 millions de sans-emploi parmi les 620 millions de jeunes économiquement actifs, âgés de quinze à vingt-quatre ans, soit un taux de 13 %, le chômage des jeunes dans le monde a atteint, fin 2009, son plus haut niveau jamais enregistré. Et il devrait continuer d’augmenter en 2010, pour atteindre les 13,1 %, contre 11,9 % en 2007.

 Dans les économies développées et de l’Union européenne, le chômage des jeunes atteint 17,7 %, en hausse de 4,6 % sur 2008.

L’OIT met en garde contre « le risque d’une génération perdue, constituée de jeunes gens qui sont totalement détachés du marché du travail et ont perdu tout espoir de pouvoir travailler pour gagner décemment leur vie ». Les jeunes « font toutes les démarches, mais les portes se ferment devant eux », souligne Sarah Elder, coauteur du rapport. L’OIT met en relief les lourdes conséquences du phénomène. « Les sociétés perdent leur investissement dans l’éducation.

 Les États manquent de contributions aux régimes de sécurité sociale tout en étant contraints d’augmenter les dépenses d’aide sociale. » « Les jeunes sont les moteurs du développement économique, a déclaré le directeur de l’OIT, Juan Somavia. Renoncer à ce potentiel est un gâchis économique qui peut saper la stabilité de la société. » Le rapport souligne en effet que « l’incapacité à trouver un emploi génère un sentiment d’inutilité et de désœuvrement parmi les jeunes qui peut provoquer une hausse de la criminalité, des problèmes mentaux, de violence, de conflits et de drogue ».

 Avis à tous ceux qui se livrent à une surenchère sécuritaire, en prétendant ignorer le contexte économique et social de la montée de la délinquance. À l’image, ce week-end, de Christian Estrosi, qui s’en prenait aux municipalités de gauche accusées de laxisme. Manière, pour le ministre de l’Industrie, de faire oublier sa lourde responsabilité dans la destruction de 250 000 emplois par l’économie française en 2009. Soit autant de portes fermées devant les jeunes de l’Hexagone.

Yves Housson, l'Humanité

10:53 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeunes, génération, chômage | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

24/12/2009

LE CHOMAGE AUGMENTE DE 0.1 % EN NOVEMBRE , + 22,1 % SUR UN AN

hausse du chômage.jpgLa hausse du chômage continue au mois de novembre en France avec  3.100 chômeurs de plus en catégorie

Selon les données publiées jeudi par le ministère de l'Economie et Pôle Emploi, le nombre de demandeurs en catégorie A, c'est à dire n'occupant aucune activité, augmente ainsi de 0,1% par rapport au mois d'octobre pour atteindre 2.630.400 en métropole. Sur un an, l'augmentation est de 22,1%.

En ajoutant les demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite (catégories B et C), la progression ressort à 0,7% en variation mensuelle (+26.800 personnes) et à 19,7% d'une année sur l'autre.

En comprenant les départements d'outre-mer, le nombre de demandeurs d'emplois en catégorie A,B,C atteint 4.048.600 personnes contre 4.019.700 en octobre et 3.387.200 en novembre 2008.

HAUSSE EN 2010

Dans ses dernières projections publiées le 10 décembre, le département Prévisions et conjoncture de Pôle emploi prévoit 86.000 demandeurs d'emplois supplémentaires en catégorie A en 2010 après 468.000 en 2009.

En ajoutant les demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite (catégorie B et C), la hausse serait de 102.000 en 2010 après un bond de 604.000 cette année.

Le nombre de demandeurs d'emploi serait ainsi de 2,76 millions fin 2010 en catégorie A et de 3,94 millions pour les catégories A, B, C, contre des niveaux respectifs de 2,67 millions et 3,84 millions à la fin 2009, selon les projections de Pôle emploi.

Le taux de chômage au sens du Bureau international du Travail atteindrait 9,9% à la fin 2010 en métropole contre 9,6% en 2009 et 7,8% en 2008.

Le pic des destructions d'emplois devrait vraisemblablement être atteint à la fin de l'année 2009 ou dans les premiers mois de 2010", estimaient toutefois les prévisionnistes de Pôle emploi.

HAUSSE SENSIBLE  DU CHÔMAGE DES JEUNES SUR UN AN

Sur un an le chômage des jeunes de moins de 25 ans en catégorie A augmente +22,8% sur un an et pour les catégories A, B et C de +23,3% sur un an.

Le ministère et Pôle emploi précise encore que 641.900 des demandeurs d'emplois en catégories A, B et C, soit 16,4% en données brutes, avaient des droits ouverts au Revenu de solidarité active (RSA), ce qui ne signifie pas pour autant qu'ils touchaient tous cette allocation qui a remplacé le revenu minimum d'insertion à l'été 2009.

 

FIN DE DROITS POUR UN MILLION DE PERSONNES EN 2010

 

En 2010, de très nombreux demandeurs d’emploi arriveront au bout de leurs droits à l’assurance chômage.

 Pour une minorité seulement, l’aide d’État prendra le relais. Les syndicats appellent à des mesures d’urgence pour passer la crise.

La projection, livrée  par les services statistiques de Pôle emploi, qui révèle qu’en 2010, pas moins d’un million de chômeurs arriveront au bout de leurs allocations, autrement dit en « fin de droits », sans avoir retrouvé de travail. C’est plus qu’en 2009, ou 850000 chômeurs s’étaient retrouvés dans la même situation, et plus qu’en 2007, ou ils étaient « seulement » 740‚ 000.

 

Explosion logique d’une bombe à retardement‚ : en 2008, la crise fait remonter brutalement le taux de chômage. Or, à Pôle emploi, les règles en vigueur limitent à deux ans, pour la plupart des chômeurs, la durée maximale des allocations. C’est donc en 2010 que le gros des troupes, qui avait assez cotisé pour avoir droit à ces deux années de couverture, commence à arriver en fin de droits.

 

Á ceux-là s’ajoutent les bataillons permanents de précaires, travaillant de courtes périodes et indemnisés tout aussi brièvement.

 

Pour ceux qui n’ont pas droit à l’ASS, le revenu de solidarité active (RSA), nouveau nom du RMI, sert de dernier filet de sécurité, mais un cran plus bas. En apparence, ASS et RSA sont équivalents, soit 450 euros par mois pour une personne seule. Mais, comme les possibilités de cumul avec un revenu ou le salaire du conjoint sont plus souples avec l’ASS, celle-ci enferme moins dans la pauvreté.

 

Il n’empêche que toucher le RSA n’est pas simple non plus‚ : le chômeur doit avoir vingt-cinq ans et ne pas avoir de conjoint, ou alors un conjoint lui-même pauvre. D’ou de nombreux rejets de dossiers. Pôle emploi planche sur une estimation du nombre de « fins de droits » susceptibles de basculer en RSA. Par soustraction, on connaîtra le nombre de chômeurs qui basculeront dans l’absence totale de revenu.

19:41 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chômage, rsa, hausse | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!