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31/05/2015

PCF, EELV et socialistes «frondeurs» réunis au Forum européen des alternatives

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De gauche à droite : Pouria Amirshahi, un socialiste «frondeur», Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Écologie Les Verts, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et Zoé Konstantopoulou, présidente du Parlement grec, membre du parti de gauche radicale Syriza.
@ForumAlternativ

Dix ans après la victoire du «Non» des Français au référendum sur la Constitution européenne, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Emmanuelle Cosse, son homologue écologiste, Pouria Amirshahi, député socialiste «frondeur» et Zoé Konstantopoulou, membre du parti de gauche radicale Syriza et présidente du Parlement grec, étaient réunis samedi pour affirmer leur volonté de «convergence politique».

Dans le cadre du forum européen des alternatives organisé samedi et dimanche place de la République à Paris par le Parti communiste, tous les quatre participaient à une plénière intitulée «L'austérité ça suffit. Notre objectif : le développement humain en Europe». Dans la salle, Jean-Luc Mélenchon, leader du Parti de gauche, et Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice PS, étaient assis au premier rang.

«Il faut trouver tous les moyens de discuter et de trouver des lieux de controverse, de discussion, de construction commune», a expliqué à la presse Emmanuelle Cosse, pour qui «ces échanges ne se traduisent pas obligatoirement par une question électorale». «La question est comment on construit une réponse commune à la crise actuelle et qu'on sort de cette impression qu'il n'y a qu'une seule ligne possible et qu'on ne peut pas débattre», a-t-elle avancé. 

EELV-PCF : «Travailler à de la convergence»

«Au-delà des débats qui nous traversent, il faut être capable dans des circonstances de plus en plus nombreuses d'affirmer des convergences, des idées qui nous rassemblent. Le faire sur la question européenne dans un moment aussi crucial pour l'Europe a beaucoup de signification», selon Pierre Laurent. «On ne va pas lever avec un coup de baguette magique toute une série de différences (...) C'est un chemin, ce n'est pas une ligne droite, ce qui compte, c'est la boussole», a souligné le patron des communistes.

«Cette convergence ne se décrète pas, elle se construit», a-t-il insisté alors que sur le plan électoral, PCF et EELV ne parviennent pas à faire liste commune. «On ne va pas créer de l'adhésion auprès des Français simplement parce qu'à un moment, on a accolé des noms de partis et des histoires politiques sans avoir travaillé à de la convergence, y compris à ce qu'on peut faire localement», s'est défendue Emmanuelle Cosse.

«La Grèce montre le chemin»

Pour le socialiste Pouria Amirshahi, ce genre de rendez-vous est un pari sur l'avenir : «Il y a bien des questions qui nous rassemblent. Ces rapprochements politiques sont utiles pour demain.» «La Grèce montre le chemin et il est important dans cette période historique que chacun et chacune fasse des choix pour lesquels nous serons fiers d'ici deux ou trois décennies», selon Zoé Konstantopoulou.

«Les images de l'austérité en Grèce sont les images du futur européen si on ne met pas fin à ces politiques d'austérité», a-t-elle prévenu. «L'austérité tue», avait-elle lancé quelques minutes plus tôt sur scène.

Article publié par le Parisien

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17/04/2015

400 morts supplémentaires en Méditerranée

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Communiqué de Marie-Christine Vergiat, députée européenne Front de Gauche

Selon les témoignages des survivants, près de 400 migrants auraient encore disparu dans le naufrage de leur embarcation dimanche en Méditerranée. Alors même que les gardes côtes auraient porté secours à près de 42 embarcations et 8 000 personnes depuis vendredi.

Si ce naufrage est confirmé, ce serait le pire que la Méditerranée ait jamais connu.

Morbide décompte que celui que nous faisons depuis le début de l'année : au moins 900 personnes seraient mortes ou disparues cette année en tentant de traverser la Méditerranée.

Morts qui viennent s'ajouter aux 30 000 au moins déjà recensés des vingt dernières années.

Le cimetière marin ne cesse de s'agrandir.

Cela n'est plus supportable, la route migratoire vers l'Europe est devenue la plus dangereuse du monde.

Il ne suffit pas de s'émouvoir à chaque naufrage, il faut agir pour stopper l'hécatombe.

Combien notamment de Syriens, d'Erythréens, de Soudanais, de Somaliens, tous des demandeurs d'asile potentiels, devront encore perdre la vie avant que les gouvernements des États membres de l'UE respectent enfin leurs obligations internationales,  au moins en matière de sauvetage en mer et d'accueil des réfugiés et se décident à changer de politiques migratoires.

Nous faisons aujourd'hui face à l'une des pires crises humanitaires qu'ait connue la planète depuis la Seconde Guerre mondiale, en raison notamment de la situation au Moyen-Orient, et nos dirigeants se lavent les mains de tous ces morts. Les décisions prises ces dernières semaines par le Conseil de l'UE et la Commission européenne vont toujours dans le même sens : plus de fermeture, plus d'externalisation et donc plus de risques pour les migrants, plus de violences sur leurs parcours. Et toujours plus de morts.

Le HCR, l'Organisation Internationale pour les Migrations, les ONG et bon nombre de parlementaires européens avaient pourtant prévenu que la fin de l'opération Mare Nostrum et son pseudo-remplacement par l'opération Triton sous l'égide de Frontex étaient dangereuses. Cela fait des mois maintenant que nous sonnons l'alarme : sans possibilité de voies légales d'accès au territoire européen, l'hécatombe continuera.

Les États membres de l'UE sont tous signataires de la Convention de Genève de 1951. Ils se sont donc engagés à accueillir tous ceux qui fuient la violence et les persécutions. Il est temps de mettre en place des politiques migratoires répondant aux défis du XXIe siècle. Cela passe par l'abrogation de la directive retour, la réforme du Règlement de Dublin, des politiques en matière de visas ambitieuses, l'ouverture de voies d'immigration en partenariat avec les pays concernés et l'abandon des "processus de Rabat" et surtout de "Khartoum". Assez de cette Europe forteresse qui tue un peu plus chaque jour à ses frontières.

C'est d'humanité, de dignité, de respect du droit international et des droits fondamentaux dont ces femmes, ces hommes et ces enfants ont besoin.

10/07/2014

Gaza : Les bombes tombent dans un silence assourdissant !

gaza,hollande,israël,patrick le hyaricPour Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité et député au parlement européen, le communiqué de presse de l’Elysée est impardonnable et en rupture avec les orientations traditionnelles de la France. Il n’y a ici aucune symétrie possible entre une puissance occupante et un pays occupé.Depuis 3 jours, le gouvernement israélien a déclenché son opération « Haie de protection » sur la bande de Gaza qui vit sous blocus inhumain depuis 2006.

Chaque jour qui passe est encore plus meurtrier que le jour précédent. Le gouvernement israélien dit avoir bombardé 840 cibles dans le cadre de cette campagne, notamment des sites de tirs de roquettes et les logements de membres du Hamas ou du Djihad islamique que l'Etat hébreu considère comme des centres de commandement des activistes palestinien. Cette opération militaire de grande ampleur, se justifierait selon Netanyahou, pour répondre aux nombreux tirs de roquettes dirigés contre les principales villes d’Israël, notamment Tel-Aviv, Jérusalem ou encore Haïfa.  Heureusement, elles ont soit été arrêtées par le système de défense « Dôme de fer », soit se sont écrasées dans des endroits où elles n’ont fait aucune victime.

Par contre, le bilan à Gaza est déjà très lourd et vient contredire la version officielle des autorités israéliennes. Ce n’est pas le Hamas qui est visé par des frappes chirurgicales, c’est tout un peuple qui vit sous les bombes et donnent du travail aux nombreux chirurgiens gazaouis qui opèrent dans des conditions très précaires.

Au moins  85 personnes ont été tués dont 14 femmes et 25 enfants, plus de 764 blessés dont plusieurs dizaines se trouvent dans un état grave. 103 maisons, 12 mosquées, 20 bâtiments publics, 22 coopératives agricoles et 6 centres éducatifs sont totalement détruits. 10 écoles et 4 clubs sportifs se trouvent très endommagés.

Le gouvernement israélien envisage le pire. Sous pression des personnalités politiques les plus droitières et extrémistes de son gouvernement,  le Premier ministre Netanyahou peut intervenir militairement au sol dans Gaza. Le rappel de plus de 20.000 à 40.000 réservistes laisse craindre que cette solution soit bien envisagée. La dernière opération militaire au sol, c’était « Plomb durci »  pendant l’hiver 2008-2009 et les victimes se comptaient par milliers.

Alors non, rien ne peut justifier une telle représailles qui s’abat sur tout un peuple. Le silence étourdissant des principales chancelleries et l’indifférence totale de la « communauté internationale » jusqu’à tard hier soir étaient insupportables.

Le communiqué de presse de l’Elysée est impardonnable et en rupture avec les orientations traditionnelles de la France. Il n’y a ici aucune symétrie possible entre une puissance occupante et un pays occupé. Pourtant François Hollande « a exprimé la solidarité de la France face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza. Il lui a rappelé (à Netanyahou) que la France condamne fermement ces agressions. Il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces. ».

Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas. Il faut absolument que le mouvement de solidarité internationale fasse pression sur les gouvernements pour qu’il oblige le gouvernement israélien à cesser cette attaque. Et qu’ensuite la communauté internationale et les Nations Unies contraignent le même gouvernement a respecté le droit internationale, qui seule peut établir une paix juste et durable au Proche-Orient. 

lehyaric.jpgPatrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité, député au parlement européen.

03/06/2014

L’urgence d’une alternative à gauche

chassaigne3.jpgLe résultat des élections européennes de ce 25 mai 2014 marque un bouleversement majeur dans la culture politique et sociale de notre pays. C’est une nouvelle étape du glissement idéologique d’une partie importante des classes populaires vers les valeurs de repli, de renoncement et de stigmatisation.

En rassemblant plus d’un quart des votes, le Front national est, scrutin après scrutin, de plus en plus à même de renforcer l’emprise sur les consciences de ses idées de haine, de rejet de l’autre, de remise en cause des droits sociaux et humains et de ses raccourcis économiques.

Certes, il construit ses fondements sur les brèches ouvertes par 10 années de droite au pouvoir. Mais surtout, ses idées prospèrent sur le nouveau socle d’une majorité socialiste, faisant du renoncement social et de la conversion définitive au néolibéralisme l’orientation principale de sa politique.

Bien entendu, on ne peut analyser sereinement cette déflagration sans faire référence au niveau d’abstention pour cette élection ou, une nouvelle fois, plus de la moitié du corps électoral ne s’est pas déplacé. Cette abstention choisie, en pleine connaissance du risque d’un score historique de l’extrême-droite, redouble l’effet politique de ce scrutin. Une majorité de Françaises et de Français n’en peuvent plus de voir leur situation personnelle, celle de leur pays, se dégrader, tandis que l’alternance politique traditionnelle offre les mêmes recettes libérales.

On ne peut pas non plus analyser sereinement la situation, sans redonner l’historique de ce scrutin européen, marqué par un rejet d’une Europe sans résultats, qui n’offre ni modèle social novateur, ni politiques économiques créatrices d’emploi. Et que dire des choix répétés des présidents Sarkozy et Hollande de bafouer l’aspiration des Français à changer d’Europe. Que cette aspiration se soit exprimée en 2005 avec le refus du Traité Constitutionnel Européen, ou en 2012, avec la promesse abandonnée par le nouveau chef de l’Etat de renégocier le Pacte de stabilité.

Pour notre rassemblement du Front de Gauche, qui maintient les résultats obtenus en 2009, et dont le groupe de la Gauche Unitaire Européenne va sortir renforcée grâce aux progrès remarquables en Grèce, au Portugal, en Espagne, ou en Irlande, au-delà des scores d’une gauche en berne, c’est ce reflux idéologique qui doit nous interpeller et nous faire réagir.

La situation du pays et la conscience des Françaises et des Français nous imposent d’abord de ne pas baisser la tête. Elles nous imposent ensuite de bâtir rapidement une alternative crédible aux politiques d’austérité et de dislocation des valeurs de la gauche française. A la lumière de leur défiance vis-à-vis des formations de gauche, ce travail ne pourra se faire que sur la base d’une mise en commun de propositions alternatives concrètes, d’un programme de rupture, susceptible de redonner un débouché politique crédible à la détresse sociale.

Il faut également que cette alternative de gauche, nécessairement collective, s’attèle à une véritable bataille culturelle en profondeur dans tout le pays : en redonnant aux valeurs de solidarité et de progrès social, la primauté dans les échanges et les débats ; en rompant avec les poncifs néolibéraux et la compétition du tous contre tous pour substituer une culture de la coopération et de la solidarité.

André Chassaigne député communiste du Puy de Dome, président du groupe Front de Gauche à l'assemblée nationale

29/05/2014

CONTRE LE FHAINE : DES DIZAINES DE MILLIERS DE JEUNES DANS LES RUES

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jcfn1.jpgAprès le résultat inquiétant obtenu par le Front National, en quelques heures plusieurs dizaines de manifestations ont été organisé dans toute la France de manière improvisé rassemblant des dizaines de milliers de jeunes.

À l’origine de cette mobilisation, une simple page Facebook, lancée le soir des élections européennes par un lycéen marseillais. Lucas Rochette-Berlon est sidéré d'entendre Laurent Delahousse dire à José Bové sur France 2 : "ce soir il n’y aura peut-être personne dans les rues de France".

jeunes communistes,fn,manifestation,parisLe jeune homme de 17 ans décide alors d’agir et organise dans la foulée une "marche citoyenne" à Marseille, pour "montrer" au FN que les "Français ne partagent pas ces valeurs". "Je me suis dit que ne rien faire, rester dans mon canapé, ça aurait été lâche", confie le lycéen à I-Télé.

Mais le mouvement rencontre un succès inattendu. En trois jours, la page comptabilise 173 000 invités.

Alors que les défilés étaient organisés le matin en province, à Paris, les manifestants ont quitté la place de la Bastille vers 14h30 en direction de la place de la République.

jcfn3.jpgPlusieurs milliers de jeunes sont descendus dans la rue à l’appel du syndicat étudiant Unef, des organisations lycéennes UNL et Fidl, mais aussi des mouvements de jeunesse socialiste, communiste et écologiste et des associations comme Osez le féminisme.

Les jeunes communistes étaient particulièrement présents et offensifs : NO PASARAN étaient un des mots d'ordre indiquant la détermination présente et à venir pour combattre le parti de la Haine.

Photos Anne Sophie

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27/05/2014

EUROPEENNES RESULTATS DES LISTES DE LA GAUCHE ANTI-AUSTERITAIRES

Retrouvez les résultats des listes de la gauche anti-austéritaire dans chaque pays de l'Union Européenne. Carte interactive en partenariat avec Transform, la Fondation Rosa Luxemburg et Regards !

26/05/2014

ELECTIONS EUROPEENNES / PATRICK LE HYARIC REELU EN ILE DE FRANCE !

lehyaric1.jpgL’abstention et le FN sont sortis en tête du scrutin, hier. Un vote de colère sans issue qui traduit le désarroi des électeurs, mais face auquel le premier ministre entend pousser les feux de sa politique, quitte à faire courir un risque mortel à la gauche et au pays.Crise de l’Europe, crise en France où le PS paie les attentes de gauche déçues, sans que le Front de gauche parvienne à rassembler, ne faisant que maintenir son score de 2009.

L’UMP de son côté reconnaît « un choc » après les élections européennes. Le Front national bien évidemment pavoise avec environ 25 %, devant l’UMP à 20 %, le PS à 14 %, le Modem à 10 %, EELV à 9,6 % et le Front de gauche à 6,34 % (6 % en 2009).

tsipras-ii_copie.jpg52 DEPUTES SIEGERONT DANS LE GROUPE DE LA GAUCHE UNITAIRE EUROPEENNE

Au niveau européen, la bonne nouvelle vient de Grèce où Syriza, la formation d’Alexis Tsipras, également candidat de la gauche européenne, avec près de 28 % des voix est en tête et devance de cinq points la droite de Nouvelle Démocratie.

Le groupe de la Gauche Unitaire Européenne sort renforcé avec de nouveaux députés élus en particulier en Grèce, en Espagne, en Irlande, au Portugal totalisant 52 contre 34  parlementaires (Allemagne 7, Chypre 2, Danemark 1, Espagne 11, Finlande 1, France 4, Grèce 8, Irlande 3, Italie 3, Pays Bas 3, Portugal 4, Royaume Unie 1, Suède 1, Tchèquie 3)

vergiat.jpgEn France, quatre députés rejoindront ce groupe : Patrick Le Hyaric réelu en Ile de France, Marie Christine Vergiat dans le Sud Est, Jean Luc Mélenchon dans le Sud Ouest, et Younous Omarjee en Outre-Mer.

En Ile de France, le Front de Gauche a obtenu 6,55 % (6,32 en 2009), l'UMP 21,72 %, le FN 17,31, le PS 14,31, les Verts 9,48 %, l'UDI 11,82 %.

Dans l'Essonne le Front de Gauche totalise 6,85 % (avec à noter un excellent résultat à Grigny avec 31,99 %), l'UMP 18,44, le PS 13,84, l'UDI 10,05, les Verts 8,06, le FN 20,86 %.

A Evry le Front de Gauche obtient 9,74 % (6,47 %), le PS 21,85 (21,31), l'UMP 12,67 (18,49), les Verts 9,13 (19,58), l'UDI 8,02 (8,54), le FN 16,83 (4,05), Nouvelle Donne (gauche socialiste) 3,04, NPA 1,74, LO 1,49 %.

Article l'Humanité-E-Mosaïque


Européennes 2014 - Réactions de Pierre Laurent... par CN-PCF