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05/09/2014

Ayo sur la grande scène à la Fête de l’Humanité

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Samedi 13 septembre, 18 h 10 - Grande scène de la Fête de l'Humanité

Elle s’appelle Joy Olasunmibo Ogunmakin, mais est plus connue sous son nom de scène, qui signifie « joie » en yoruba.

Roumanie, Nigéria, Allemagne... Ayo, c’est tout cela à la fois. Son premier album, Joyful, mêlant soul, folk et reggae, a connu un franc succès en France, en Italie, en Grèce ou encore en Allemagne. Toutes les chansons de cet album ont été écrites et composées par Ayọ à l’exception de And it’s supposed to be love.

En 2008 est sorti son second album Gravity at Last : « Un album ne suffisait pas pour parler de ma vie, de mes expériences, de mes opinions. Dans ce nouvel album, je parle de ce qui me choque dans le monde, des politiques et de la corruption. Mais il y a de nouveaux sujets comme l’amour, mon père, ma mère, mon fils », explique la chanteuse.

En décembre 2009, en pleine tournée, elle fait l’aller retour de Berlin à Paris pour participer à la dernière date de la tournée de Tryo à Bercy, et reprend avec le groupe son titre Life is real. Ayo sort en décembre 2010 le single I’m Gonna Dance.

Son troisième album sort début 2011 : Billie-Eve, un jeu de mot sur « believe » qui est aussi le prénom de sa fille, née en juillet 2010. Elle est accompagnée par Gail-Ann Dorsey (bassiste de David Bowie), Craig Ross (guitariste de Lenny Kravitz) mais aussi Saul Williams et Matthieu Chedid sur deux titres.

Après Hambourg, Londres, New York et Brüggen en Allemagne, la chanteuse-compositrice allemande d’origine nigériane et tzigane a posé ses valises à Paris. Elle sera donc comme chez elle à La Courneuve, le samedi 13 septembre.

Voir en ligne : Site officiel

02/09/2014

Rentrée scolaire : déclaration de Pierre Laurent

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Quand la confiance en l'école est brisée, c'est toute la société qui est en danger »

C’est la troisième rentrée scolaire depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir. Trois rentrées, trois ministres, trois ans d’une politique censée donner la « priorité à l'école » et toujours pas assez d’enseignants pour accueillir tous les élèves dans de bonnes conditions. La réforme des rythmes, loin de s’attaquer à l’échec scolaire, vient ajouter de l’inégalité à l’inégalité : horaires, contenus des activités et tarifs varient d’une commune à l’autre. Loisir éducatif pour les uns, garderie pour les autres, gratuits ici, payants ailleurs, en fonction des politiques locales.

Aujourd’hui, je voudrais avertir le président et la nouvelle ministre de l’éducation nationale : la situation est grave. Quand la confiance en l’école est brisée et que les parents ne peuvent pas espérer un avenir meilleur pour leurs enfants, quand les jeunes ne peuvent pas réaliser leurs rêves et leurs ambitions, c’est toute la société qui est en danger.Arrêtons de désespérer les salariés, qui savent qu’on ne sortira pas de la crise économique sans développer l’éducation et avec elle l’emploi qualifié. Arrêtons de désespérer le peuple de France, qui sait que le savoir est un pouvoir et qu’il n’y a pas de véritable démocratie sans appropriation des savoirs par tous.

Il est plus que temps de faire preuve de courage, de cesser de reculer au moindre froncement de sourcil du patronat, de céder devant les gesticulations de groupuscules réactionnaires.La nouvelle ministre de l’éducation se dit féministe: comment peut-elle se satisfaire de la suppression des ABCD de l’égalité? Qu’attend-elle pour les rétablir et les généraliser ?

Le président affirme que l’école est une «priorité». Qu’attend-il pour rompre avec l’austérité, pour donner à l’école et à tous les services publics les moyens dont ils ont besoin ?

Partout dans le pays, des parents, des enseignants, des citoyens luttent contre les fermetures de classes, résistent aux politiques libérales, débattent et imaginent l’école dont notre pays a besoin.

Plutôt que de les écouter, eux qui bâtissent la France de demain, le gouvernement préfère choyer les actionnaires, les spéculateurs, ceux qui construisent sur du sable pour leur seul et unique profit.Il est insupportable que l’école laisse tant d’enfants sur le bord du chemin, alors que les savoirs jouent un rôle de plus en plus important dans notre société et que tous les enfants sont capables d’apprendre. Il est temps de construire une école de l’égalité, permettant à tous les enfants, quelle que soit leur origine sociale, de maîtriser leur avenir.

Cette année encore, la rentrée coûte cher, trop cher. Pour que l’école soit bien celle de tous, elle doit être gratuite.Il faut certes diminuer le coût de la rentrée, notamment dans les filières professionnelles et technologiques où le matériel est souvent coûteux, mais il est également indispensable que l'école donne à tous les enfants le nécessaire pour réussir à l’école, sans recours aux cours privés. Les fonds sociaux des établissements doivent être revalorisés pour faire face aux besoins, les bourses multipliées, les transports scolaires organisés et gratuits.

Nous voulons la même école sur tout le territoire: villages, cités, centres-villes... les enfants doivent avoir accès à la même variété d’activités, de formations ou d’options. Il faut en finir avec la course au bon lycée ou à la bonne filière, qui ne profite à personne. Dès maintenant, les collectivités peuvent établir des cartes scolaires contraignantes assurant l’égalité des conditions d’étude.

A rebours de ce que prépare le gouvernement, la formation des enseignants ne peut pas non plus varier d’une académie l’autre: elle doit être la même dans tout le pays. Face à la crise de recrutement sans précédent que rencontre l’Éducation Nationale, il faut redonner un sens au métier d’enseignant, et ce ne sont pas quelques citations de Jules Ferry disséminées dans le discours de rentrée de la nouvelle Ministre qui suffiront pour cela.Une revalorisation des salaires est évidemment indispensable, mais la formation doit aussi être repensée.

Les bricolages autour des ESPé sont loin de permettre aux jeunes enseignants d’entrer sereinement dans leur métier : la formation initiale doit s'appuyer sur un pré-recrutement et uneformation continue doit être développée.La relance de l’éducation prioritaire est une urgence, mais il ne s’agit pas de construire une école à plusieurs vitesses, avec des objectifs différents pour les élèves des quartiers les plus défavorisés ! Au contraire, il faut donner plus de moyens là où il y en a plus besoin, pour que l’école puisse donner à tous les enfants une culture commune de haut niveau.

Plutôt que de surcharger les programmes, prolongeons la scolarité obligatoire, de 3 à 18 ans, avec le droit à l’école dès 2 ans pour les familles qui le souhaitent. Rendons aux enfants la demi-journée d’école supprimée par la droite : pas pour la consacrer aux activités périscolaire, mais bien pour la réintégrer au temps scolaire.

Avec plus de temps à consacrer aux enfants, les enseignants pourront organiser ce temps autrement : c’est le vrai moyen de lutter contre l’ennui et la fatigue des élèves !Dès maintenant, l’État doit garantir qu’une même formation débouche sur une même qualification. Cela passe par le renforcement des diplômes nationaux et la reconnaissance de toutes les années d’étude dans les conventions collectives.Ces propositions ne sont pas seulement celles du PCF. Elles ont grandi dans les luttes et les débats.

Aujourd’hui, nous sommes nombreux à les porter. Nous sommes nombreux à avoir le courage de rompre avec les politiques libérales, nombreux à porter l’ambition d’une école de l’égalité, nombreux à imaginer les chemins nouveaux pour les imposer. Ne nous laissons pas enfermer dans le désespoir. Prenons nos responsabilités : ensemble, imposons cette politique, elle est urgente et nécessaire.

Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF

Mardi 2 septembre 2014

19:24 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : école, rentrée, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

01/09/2014

PIERRE LAURENT : RENDRE CREDIBLE UNE ALTERNATIVE A GAUCHE !

laurentcp.jpgPierre Laurent avait prévenu dans l'Humanité et dans le Monde, il irait à La Rochelle pour "pour tenir aux socialistes, abasourdis par le spectacle de ce début de semaine, un langage de vérité" . Il a tenu parole.

Lors de la séance plénière de l'Université d'été du parti socialiste à laquelle étaient conviés l'ensemble des dirigeants de la gauche, du radical Jean-Michel Baylet, en passant par l'écologiste Emmanuelle Cosse, l'ex-communiste Robert Hue, le chevénementiste Jean-Luc Laurent et l'écolocentriste Jean-Luc Bennahmias, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF n'a pas mâché ses mots : "Depuis quand la seule feuille de route de la gauche est celle du Medef et des promoteurs immobiliers ? (…) Est-ce à Pierre Gattaz de nous aider à penser le monde de demain ?" a-t-il- interpeller. Le Secrétaire national du PCF a parlé clair à l'assistance socialiste : "La politique du nouveau gouvernement conduit par Manuel Valls est une voie sans issue". Et d'insister : "Le contrat de 2012 a été rogné jour après jour. Aujourd'hui, il n'est pas rogné bout par bout, il vient d'être déchiré cette semaine devant les Français".

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe-Écologie Les Verts (EELV) qui lui a succèdé à la tribune a également averti la salle qui clamait "unité, unité, unité" après le discours de Pierre Laurent : "Si c'est pour défendre un programme social-libéral à la fin, je ne vois pas pourquoi faire l'unité (.../...) En revanche, nous serons toujours présents pour appliquer le programme de 2012".
 
Surtout, la numéro un des Verts consacre une bonne partie des dix minutes de son intervention à défendre la loi Alur, portée par sa collègue Cécile Duflot et retoquée par le gouvernement la veille. "Les annonces d'hier sur le logement m'ont mises extrêmement en colère, lance-t-elle. Camarades, vous devez empêcher que la loi Alur soit détricotée". 
 
Un message que la maire de Lille, à sa façon, Martine Aubry avait devancé, en taclant Manuels Valls dans un communiqué : "Paris n'est pas la seule ville de France à avoir besoin d'une régulation de ses loyers ...:... Comme Paris, Lille a besoin d'une régulation de ses loyers. La loi Alur le permet", martèle Martine Aubry, qui rappelle que cette mesure de la loi Alur constituait "l'engagement 22 de François Hollande" pendant la campagne.

Compte rendu L'Humanité: http://www.humanite.fr/pierre-laurent-la-rochellele-contr...