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02/10/2011

LE COUP D'ETAT / TRIBUNE DE GROUPE PUBLIEE PAR LE MAGAZINE MUNICIPAL

crise.jpgVoilà, c’est fait, le coup d’état est confirmé. Ce ne sont plus les nations qui, par l’intermédiaire de leurs gouvernements dirigent, mais le capitalisme financier par l’entremise de leurs supplétifs, les agences de notations, qui se sont accaparées un pouvoir qui normalement n’appartient qu’au peuple.

Autorité, il faut hélas le reconnaitre qui a été confisquée avec au mieux la passivité de certains dirigeants ou au pire, comme en France, la complicité active de ceux-ci, De Madrid à Tel-Aviv, en passant par Athènes, les peuples aujourd'hui s'élèvent contre la connivence de leurs dirigeants politiques, des banquiers et spéculateurs. L'avenir est sans conteste de leur côté !

Caissecole.jpgAlors qu’en cette rentrée les prix s’envolent, le cartable de nos enfants prend des proportions inquiétantes pour une école gratuite. Les loyers sans plafond qui ne font que créer plus de mal logés ou pire encore. L’essence devient un produit de luxe, l’état et les compagnies pétrolières se renvoient la balle alors que si l’un est coupable l’autre n’est certainement pas innocent.

Nicolas Sarkozy, fidèle serviteur de la grande finance, s’empresse d’essayer d’imposer sa règle d’or, pour rendre l'austérité des politiques publiques pérenne, tout cela pour satisfaire des marchés financiers qui quoi qu’il en soit ne le seront jamais !

Cette obsession, surprenante, que certains, malheureusement, qui devraient êtres proches des faibles, et des démunis disent « ne pas être hostiles sur le principe » et s’apprêtent à négocier ce qui ne devrait pas l’être, déviant ainsi le nécessaire débat sur notre avenir.

La solution ne se trouve pas à Wall-Streets ou à Francfort mais dans la réappropriation par les citoyens de la direction de leur avenir pour ainsi faire naître une alternative crédible, à la soumission, au marché financier. Une autre politique est possible. !

Groupe des élus Communistes de la Ville d'Evry 
C. CHADUTEAU - D.DIAZ – C.PIGAGLIO – E.YAGMUR
elus@evry91.pcf.fr 

17:49 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, evry, élus, tribune | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

01/10/2011

SENAT : CECILE CUKIERMAN, LA BENJAMINE

cécile cukierman,pcf,sénatCécile Cukierman, 35 ans, élue sénatrice PCF de la Loire, est professeure d’histoire-géographie et conseillère régionale de Rhône-Alpes depuis 2004. Tête de liste du Front de gauche lors des régionales de 2010, elle est conseillère spéciale déléguée à l’égalité hommes-femmes auprès du président de la région.

« Je mesure toute la responsabilité que les grands électeurs de la Loire m’ont confiée pour siéger dans une assemblée grisonnante » lance Cécile Cukierman, non sans humour, juste quelques minutes après la promulgation des résultats. Mais cette formule n’est pas un impair d’une novice, car si la jeune femme n’a que 35 ans, elle est loin d’être une néophyte en politique. Un engagement « influencé par le 21 avril 2002, date restée en mémoire par l’accès au second tour de la présidentielle du frontiste Jean-Marie Le Pen.

cécile cukierman,pcf,sénatLa jeune communiste est déjà conseillère régionale, depuis 2004 ; Et en 2010 lors de sa réélection elle a même été promue conseillère spéciale à l’égalité hommes-femmes.

Professeur d’histoire géographie, elle ne reprendra pas le chemin de son collège de Roche-la-Molière : elle est dès aujourd’hui mise en disponibilité de l’éducation nationale. Être parlementaire est incompatible avec un poste dans la fonction publique.

Cette maman de trois enfants de 8, 6 et 4 ans, mariée au maire d’Unieux, Christophe Faverjon, promet donc d’être toujours disponible « pour les élus, tous les élus du département. Je pars à Paris avec la révolte et la colère que les résultats de la gauche montrent au travers de ces élections sénatoriales » promet Cécile Cukierman.

LES FEMMES AU SENAT

cécile cukierman,pcf,sénatÀ l’issue des élections sénatoriales, le scrutin majoritaire est jugé « très défavorable à la parité ». La preuve : le nouveau Sénat compte à peine 22 % de femmes, soit 77 sur 348 élus.

Où sont les femmes ? Après les élections sénatoriales de ce week-end, le chanteur Patrick Juvet n’est plus seul à poser la question. La victoire de la gauche a beau être « historique », les féministes font la grimace. « La parité passe à la trappe, souligne Osez le féminisme. Les médias ont largement commenté le basculement à gauche de la Haute Assemblée (…), pourtant, il y a une révolution qui semble plus malaisée à réaliser : celle de la parité. » Le nouveau Sénat ne compte en effet que 77 sénatrices pour 271 hommes. Trois femmes de moins que dans la précédente assemblée.

Sur les 170 sièges renouvelables, les électeurs en ont seulement attribué 49 à des candidates. Seulement 22 % de sénatrices siégeront donc au palais du Luxembourg. « La proportion de femmes stagne au même niveau que 2008 », note le Laboratoire de l’égalité. Il est même tombé plus bas qu’en 2001 : le Sénat en comptait alors près de 30 % dans ses rangs… C’est que, depuis cette date, la droite a déployé « des trésors d’imagination pour contourner l’obligation paritaire », note l’association les Marianne de la diversité.

La loi sur la parité du 6 juin 2000 s’est avérée « insuffisante ». La gauche avait introduit le scrutin proportionnel dans les départements élisant trois sénateurs et plus, imposant dans ces circonscriptions l’obligation de listes paritaires, « ce qui a entraîné une certaine féminisation du Sénat », note Michel Abhervé, professeur de politiques publiques à l’université de Paris-Est Marne-la-Vallée, dans Alternatives économiques. La gauche aurait pu aller plus loin, le PCF réclamant la proportionnelle intégrale. Mais la réforme de 2003, voulue par la droite, a rétabli le scrutin majoritaire pour les départements élisant jusqu’à trois sénateurs, au lieu de deux. Ce scrutin « qui concernait 58 des sièges à pourvoir a fait à nouveau la preuve qu’il est très défavorable à la parité », note le Laboratoire de l’égalité.

Si on ajoute à cela la création de cinq nouveaux sièges (de 343 à 348) occupés par des hommes, ou la création de listes dissidentes conduites par des hommes « souhaitant à tout prix être réélus », on comprend mieux qu’aucun groupe politique ne respecte la parité, à l’exception notable du groupe communiste, républicain et citoyen (CRC) : c’est le seul qui compte plus de la moitié de sénatrices, avec 12 femmes pour 21 élus.