20/10/2009
VOUS AVEZ DIT « GRAND CIEL »
Beaucoup de gens vont s’interroger sur cette belle phrase où la comparaison peut paraître incompréhensible. Alors pourquoi cette audace ?
D’abord parce que le monde manque cruellement de poésie. Dans cette période blingbling, du tout réaliste, rentable, consumériste, nous sentions le besoin de prendre un peu de hauteur, de respirer, de faire un rêve ensemble presque.
Prendre de la hauteur, oui ! Mais nous ne vendons pas de paradis artificiels. Pas plus que nous pensons dans des nuées qui n’auraient rien à voir avec la vie difficile des hommes et des femmes sur la terre.
Nous avons cherché une phrase simple qui puisse dire à tout le monde ce que nous sommes, ce que nous voulons, ce que nous faisons…
Nous aimerions ouvrir les horizons bouchés de la période actuelle : crises sociales, écologiques, financières…
Tout nous pousse chaque jour dans l’entonnoir, et on continue de nous présenter les solutions du libéralisme (même encadré) comme un modèle du bonheur, alors même qu’il nous a fait la preuve de ses limites...Nous sommes convaincus que nous pouvons faire autre chose, ensemble : notre « grand ciel » est bien plus ambitieux que les horizons bouchés qu’on nous assène sans cesse.
Pour un, une communiste, cet immense arc, au dessus de nous, est à tout le monde. Chacun, chacune en profite, le voit aussi peut-être à sa façon, en tout cas il nous est commun. Par essence nous le partageons et ceux qui l’oublient, ou n’ont pas le temps de le regarder nous voulons les inviter à ne pas passer à côté de son interrogation.
En somme, nous cherchons à couvrir des perspectives pour l’avenir, construire maintenant ensemble. « L’espace est immense pour imaginer un autre monde ».
Brigitte Dionnet
15:45 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciel, communiste | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
19/10/2009
Régionales : mise au point du PCF
Dans un communiqué , le PCF estime que "les déclarations surprenantes faites par Jean Luc Mélenchon dimanche soir sur France 3 nous amènent à faire les précisions suivantes.
Jean Luc Mélenchon salue un accord pratiquement scellé entre le NPA, le PCF et Le Parti de gauche. La vérité oblige à dire qu’un désaccord sérieux persiste sur la volonté de construire des majorités de gauche excluant, certes, toute compromission avec le Modem, mais prenant toutes leurs responsabilités jusque dans les exécutifs, dans l’application des mesures qu’elles auront portées devant les électrices et les électeurs.
Reporter cette question au soir du premier tour n’est ni possible, ni sérieux, ni efficace. Toute ambiguïté sur cette question ne permettrait pas de redonner confiance et espoir de changement à nos concitoyens.
Le PCF entend poursuivre ses efforts pour le rassemblement à gauche le plus large, sur la base à la fois de contenus rompant avec les logiques libérales dominantes et d’objectifs politiques clairement partagés.
Quant à la deuxième déclaration de candidature du premier responsable du Parti de Gauche en une semaine, cette fois en Ile deFrance, elle apparaît peu acceptable du point de vue du respect mutuel due aux partenaires et à leur militants. La démocratie et la concertation sont préférables à l’auto proclamation, elles sont aussi nécessaires à la confiance mutuelle et à celle de nos électrices et de nos électeurs", dit encore le PCF, dans un communiqué intitulé "Le rassemblement ne fait pas bon ménage avec les coups de forces médiatiques".
18:22 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : régionales, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
18/10/2009
PAPA, JE VEUX DU TRAVAIL !
Avec un clown à l'élysée, un judoka à l'assemblée et un âne à la défense, la France est entre de très bonnes mains... --> On a connu Jean Sarkozy lorsqu'il s'était fait voler son scooter. Les policiers ont fait des recherches ADN pour le retrouver. Pour ton scooter Sarko ne fera pas se déplacer Les Experts. --> On se rappelle qu'il avait dit à David Martinon, candidat à la mairie de Neuilly, qu'il le "soutenait à mort". Quelques jours après il voulait se présenter contre lui ! --> Depuis, le fils a papa, Bac +1 à 23 ans (donc 4 redoublements) a été nommé à la tête de l'EPAD, organisme gérant le plus gros quartier d'affaires d'Europe et qui va encore s'agrandir. SALAIRE : 8.500€ /mois ! Parce que ce n'est pas l'exemple à donner, notamment à tous les étudiants qualifiés et tous les français qui triment pour avoir un travail. Parce qu'il n'a aucune capacité pour gérer une structure aussi importante pour la France. Parce que la France n'est plus en monarchie et ne doit pas être en dictature. Parce que dans cette affaire nous sommes déjà la risée des médias du monde entier (de l'Angleterre à l'Inde). DISONS NON A LA NOMINATION DE CET ANE A LA DEFENSE !!! QUE CE SOIT CLAIR AUPRES DE CEUX QUI NOUS ACCUSENT D'ETRE MEDISANT : NOUS NE VOYONS AUCUNE OBJECTION A CE QU'IL CHOISISSE LE MCDONAL'D DE LA DEFENSE !!!! |
09:46 Publié dans Dessins de l'Huma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean sarkozy | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
17/10/2009
CETTE SEMAINE DANS L'HUMANITE DIMANCHE
EN KIOSQUE, CHEZ VOTRE MARCHAND DE JOURNAUX
SOUFFRANCE AU TRAVAIL
La nouvelle bataille des syndicats.
LUTTE DES TRAVAILLEURS SANS-PAPIERS
L’acte II est lancé !
SNCF
Ce qui se cache derrière l’intox des autoroutes du rail..
DROITS DES FEMMES
On voit ça après la crise ?
LA BATAILLE POUR LES RESSOURCES
On se bouscule en Asie centrale, nouvel eldorado de l’uranium
GRAND PARIS
Sarkozy fait main basse sur l’Île-de-France.
NOBEL DE MÉDECINE
Le prix de l’éternelle jeunesse ?
MILES DAVIS
Un souffle, quelques notes et le temps est suspendu. Hommage à ce géant du jazz.
ENTRETIEN AVEC ANTOINE DÉNÉRIAZ
Le champion qui veut gagner les Jeux d’hiver pour Annecy.
IL ÉTAIT UNE FOIS… EN 1919
L’avènement du fascisme italien.
10:54 Publié dans MEDIAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humanité dimanche | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
SARKOZY EST SUR UNE AUTRE PLANETE !
Le PCF a estimé que l'entretien que Nicolas Sarkozy a accordé au Figaro était "à mille lieues de ce que vit notre peuple, à mille lieues des réformes à mettre en oeuvre pour sortir la France de la crise".
"C'est une toute autre politique que notre peuple exige!", écrit dans un communiqué le PCF, soulignant que "ce que le gouvernement doit comprendre, ce que Nicolas Sarkozy doit entendre, c'est le refus de sa politique par la population".
Le chef de l'Etat "affirme que les banques +deviennent exemplaires+ au moment même où celles-ci encouragent la spéculation des entreprises sur les marchés. Il qualifie de +détestable habitude+ les mesures managériales à France Télécom au moment même où un autre salarié met fin à ses jours", déplore le PCF.
"Il déclare vouloir +rester pour gagner+ en Afghanistan. Mais que peut-on gagner en Afghanistan? La mort de civils, la mort de soldats?", fait-il valoir.
Le PCF "dénonce cette attitude irresponsable du président de la République" et "une intervention à mille lieues de ce que vit notre peuple, à mille lieues des réformes à mettre en oeuvre pour sortir la France de la crise" alors que "les citoyens, les salariés de notre pays" veulent "une politique qui sauvegarde leurs emplois, qui sécurise leur avenir".
09:29 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, sarkozy | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
15/10/2009
A propos de "l'affaire Polanski"
Voilà maintenant deux semaines que l’actualité est gangrenée par des vagues successives de déclarations pour défendre tel artiste, tel ministre ou pour le pourfendre, voire pour le descendre. Mais tout cela s’opère avec un goût amer d’instrumentalisation politique faisant peu de cas du fond des sujets traités.
Aussi, nous voulons lancer une alerte aux hommes et femmes de gauche. Pour qu’ils et elles réagissent face aux risques que fait courir au droit des femmes la pression idéologique exercée sur l’opinion depuis l’arrestation en Suisse de Monsieur Polanski. Voilà maintenant près de quarante ans, le mouvement des femmes a dû engager une longue marche pour que le viol soit reconnu comme un crime, par le vote, seulement en 1980, d’une loi lui donnant enfin une définition permettant ainsi de le juger comme tel. Et que n’a-t-on entendu pour en arriver là.
Tous les poncifs expliquant que le désir sexuel des hommes était tellement irrépressible que l’on pouvait comprendre qu’ils aient des pulsions de viol. Et que, par conséquent, il relevait de la norme pour une femme de ne pas se montrer trop désirable si elle ne voulait pas subir de tels actes. Pendant combien d’années a-t-il fallu lutter pour que les violences contre les femmes sortent du « sacro-saint » domaine privé pour devenir un sujet « politique », en l’occurrence un fléau que la société se devait de combattre. Combien d’années à travailler pour déculpabiliser les victimes, pour les aider à se reconstruire et porter la responsabilité sur les vrais coupables ? Cette souffrance, cette sidération sur le moment et cette blessure ne peuvent aujourd’hui subir de nouveau une banalisation criminelle.
Tout retour en arrière de ce point de vue serait un coup porté à la cause des femmes, à l’avancée progressiste de notre société. Et que l’on cesse d’accuser les féministes de victimiser les femmes, alors que ce sont elles qui aident les victimes à lutter, à se reconstruire et à refaire des projets d’avenir. La parole libère, le silence que l’on voudrait de nouveau nous imposer, tue à petit feu. Alors oui, il faut continuer à dire aujourd’hui : quand une femme dit non, c’est non ; continuer à dire : le viol est un crime et exiger la justice pour les victimes. Un point c’est tout.
Dix, vingt, trente, voire quarante ans après un viol, si rien n’est fait, la victime reste la personne violée qui a besoin pour se reconstruire de voir le coupable nommé et jugé. Il ne s’agit ni de morale ni de liberté dans un tel acte. Et le populisme est du côté de ceux qui viseraient à vouloir l’excuser. On ne peut pas d’un côté capter les oreilles « médiatiques » contre les récidives en matière de crime sexuel et refuser de soumettre au Parlement la loi-cadre contre les violences faites aux femmes déposée par le groupe GDR à l’Assemblée nationale et CRC au Sénat et élaborée par les associations féministes regroupées au sein du Collectif national des droits de femmes.
On ne peut pas parler de liberté sexuelle sans condamner le viol et la prostitution. Le cauchemar idéologique en cours nous pousse à nous réveiller bien vite sous peine de ne plus pouvoir le faire après, pour vivre l’amour et la sexualité en toute liberté. Aussi, à quelques jours du 17 octobre, nous ne pouvons que dire à toutes celles et tous ceux qui veulent conquérir de nouveaux droits pour les femmes, qui veulent que l’égalité avance et qui sont farouchement opposés à tout recul dans les mentalités et dans la réalité : venez manifester samedi y compris pour dire votre refus de céder aux pressions idéologiques réactionnaires et machistes. La violence sexuelle doit être nommée comme telle et ceux qui l’exercent combattus. Ne laissons pas, sous couvert de banalisation ou de faux débat, s’organiser le retour en arrière pour les femmes.
Malheureusement, nous voyons encore que rien n’est jamais acquis définitivement. Mais nous savons aussi que du refus de la régression peuvent naître de nouvelles avancées pour les êtres humains. C’est ce que nous souhaitons et ce pourquoi nous voulons continuer de lutter.
10:24 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : viol, polanski, marie-george buffet, laurenc cohen | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
14/10/2009
Pour le maintien du seul centre de radiothérapie qui existe dans l’Essonne
Communique de presse
La Fédération de l’Essonne du Parti Communiste Français, les communistes apportent leur soutien résolu aux personnels du Centre Hospitalier Sud Francilien et à leurs syndicats en lutte pour préserver le maintien du centre de radiothérapie de l’établissement.
Comme ils le soulignent à juste raison, ce centre est le seul service public affecté à cette pratique dans le département de l’Essonne. Sa fermeture annoncée pour la fin de l’année 2009 reviendrait, de fait, à orienter les patients vers les cliniques privées à but lucratif ou vers des établissements situés hors de notre département, réduisant ainsi l’offre de soins aux usagers selon des critères financiers et creusant davantage les inégalités sociales et territoriales.
Cette annonce faite à la veille de l’examen du PLFSS à l’Assemblée Nationale, s’inscrit dans la continuité du processus engagé par la loi HPST de démantèlement du droit à l’accès aux soins pour toutes et tous quelque soit sa situation sociale et économique.
Après la fermeture des services de maternité et de chirurgie de l’hôpital de Juvisy, la fusion des hôpitaux d’Etampes et Dourdan, cette menace de fermeture, si elle devait être confirmée, condamnerait l’ensemble du maillage sanitaire public essonnien.
Alors que les avancées scientifiques et techniques dans le domaine de la cancérologie, développées par le service public hospitalier, sont susceptibles de répondre toujours plus et mieux aux besoins sanitaires des essonniennes et des essonniens, il ne serait pas acceptable d’engager la fermeture dun service de pointe, comme celui de la radiothérapie du Centre Hospitalier Sud Francilien, reconnu pour sa performance.
Au surplus, les personnels praticiens dans ce domaine sont fondés à s’interroger sur leur devenir alors qu’ils font la démonstration constante de leur compétence et savoir-faire. La réduction de personnel dans la fonction publique hospitalière n’est en conséquence pas plus acceptable.
C’est pourquoi je m’oppose à la fermeture du centre de radiothérapie du Centre Hospitalier Sud Francilien et demande à la direction de l’établissement et aux instances de tutelle de réexaminer leur position en vertu du principe d’égalité d’accès à des soins de qualité pour tous les citoyens.
Cela nécessite aussi de construire une alternative politique résolument de gauche pour répondre aux urgences populaires et mettre en échec les politiques gouvernementales de casse du service public de santé.
Philippe CAMO
Secrétaire Départemental de l’Essonne du PCF
Conseiller Régional
12:22 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hôpital, radiothérapie, evry, philippe camo | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |