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12/04/2018

Macron sur TF1 : "Merci à ceux qui n'ont rien..."

macron dessin2.jpgCommuniqué du PCF.

Une heure d’interview dans une salle de classe, pour expliquer aux Français, sur un ton professoral et condescendant, qu’il ne changerait rien à sa politique. Telle est la seule leçon à retenir de l’interview présidentielle.

Macron assume : il confirme qu’il est bien le président des riches et persiste dans son analyse de la société qui se divise entre « les premiers de cordée et les autres ».

Conséquence directe : il ne voit ni n’entend rien des mouvements sociaux en cours, ni des cheminot-e-s, ni des étudiant-es, ni des personnels hospitaliers, ni des retraité-es, ni des salarié-es de la fonction publique.

Il passe son temps à enchaîner mensonges ou déclarations vertueuses d’intention que sa politique dément chaque jour.

"Merci pour les efforts consentis", dit-il à ceux qui n'ont rien... Le mépris, encore le mépris.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

07/11/2014

Hollande sur TF1 : un long face à face avec ses échecs (Pierre Laurent)

hollandemedef.jpgL'émission de François Hollande a été un long face à face avec ses échecs. A une chômeuse de 60 ans, il ne propose rien : ni le relèvement de son allocation de solidarité, ni le droit à la retraite à 60 ans.

À une patronne qui propose de supprimer 3 millions d'euros de ses impôts et cotisations sociales, il lui donne raison.

François Hollande n'a fait tout au long de l’émission que confirmer les politiques qui nous enfoncent dans l’impasse. On annonçait de nouveaux chantiers, il n’en a annoncé aucun sur les grandes urgences du pays : le chômage, le pouvoir d’achat, la relance industrielle, la transition écologique.

L'annonce vague d'un référendum éventuel sur la création d’un service civique universel ou celle d'une candidature de Paris aux JO de 2024 sont plus apparues comme des sujets de diversion que comme des grands projets de conviction. François Hollande croit en sa politique mais il est le seul dans ce cas.

plaurentlarochelle.jpgAprès le vide de l’émission de ce soir, il est plus que jamais urgent de préparer une alternative de gauche à l’échec programmé de François Hollande et Manuel Valls.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

19/05/2014

Télé film / Des gosses qui ont créé l’esprit de résistance !

resistancetv.jpg

« Et puis, il y a aussi la notion d’engagement politique. Je ne serais pas là pour vous parler s’il n’y avait pas eu les communistes. Le communisme a sauvé l’Europe. Je ne suis pas sûr qu’il ait vraiment été récompensé en retour… mais c’est une autre histoire ! », ainsi s'exprime  Ilan Goldman, producteur de la série de six épisodes consacrée à de jeunes résistants et diffusée par TF1.
Le rôle de la résistance, des résistants, ont été rarement ainsi mises en valeur par la Télévision. La diffusion de cette série est sans aucun doute un événement important qui va contribuer au rappel historique de cette période pour éclairer la période présente.
 
"Résistance" met en lumière le rôle des très jeunes gens dès 1940 dans les actions contre l’occupant nazi. Dan Franck, son auteur, Ilan Goldman, son producteur, et Pauline Burlet, la jeune héroïne, en racontent la genèse.

«Pourquoi on risque nos vies plutôt que de faire comme tout le monde ? Attendre, vivre, espérer ? » se demande, dès le premier épisode, Sylvette, un des personnages de Résistance. Lili Franchet, l’héroïne, réplique : « Parce qu’on ne peut pas espérer vivre en se contentant d’attendre. » La saga, signée Dan Franck, est dans ces deux répliques : d’un côté, « la peur, la faim, le froid », chez les Français, comme le souligne la jeune comédienne Pauline Burlet qui incarne Lili. De l’autre, des jeunes, voire très jeunes gens, qui dès les premiers mois de l’Occupation nazie se rebellent.

Cette volonté de montrer la jeunesse résistante vient du producteur de la Rafle et de la Môme, Ilan Goldman. « Je suis un immense admirateur de la Résistance et, surtout, de l’esprit de résistance », raconte le producteur dans ses bureaux parisiens à deux pas du musée de l’Homme, où se noue une partie de l’intrigue. « Et j’ai souvent vu des films formidables sur le sujet, mais qui parlent d’une résistance structurée, rompue à toutes les méthodes de clandestinité. J’ai proposé à Dan le point de vue de la jeunesse, parce plus on est jeune, moins on tolère l’injustice. Ces gosses de 15-16 ans, pour la plupart communistes, immigrés, ont créé l’esprit de résistance, qui est simplement de lutter contre l’infamie, contre l’injustice, contre la barbarie, contre le racisme, contre toutes les formes de totalitarisme », ajoute-t-il. Dan Franck approuve : « Dans cette jeunesse-là, il y avait une prise de conscience énorme qui datait de la guerre d’Espagne. »

Dans la saga en six épisodes, presque tous les personnages ont réellement existé. 
À l’instar du « gosse », René Sénéchal (César Domboy), de Sylvette Leleu (Christelle Cornil), garagiste, de la famille Kirshner, massacrée, ou encore de Jeannot (Tom Hudson), alias Jean Frydman. « On ne voulait pas s’intéresser aux pontes et aux gradés, mais à ceux qui se sont lancés dans cette aventure folle », relève Ilan Goldman. « J’ai donné à des personnages des rôles qu’ils n’avaient pas, des actions que d’autres avaient faites pour les besoins de la fiction, mais ces actions ont toutes existé.

L’invention est dans les agencements, les rencontres avec les personnages pour maintenir le fil de la fiction, mais pas davantage », explique Dan Franck. Les figures connues croisées sont aussi très jeunes : comme celle du colonel 
Fabien (épisode 3), ou la mère de Thomas Elek, fusillé au mont Valérien comme « terroriste » de la fameuse Affiche rouge, le groupe des FTP-MOI de Missak Manouchian.

La saga commence donc le 11 novembre 1940. Avec un acte de résistance isolé, de la part de deux gamins, Jeannot et Lili. Et se poursuit (voir encadré) avec la manifestation des lycéens et des étudiants. « Coller un misérable tract sur une gouttière, en 1940, ça peut paraître anecdotique. Mais c’était en vérité bien plus risqué que de rejoindre les FTP en 1944 ! Là, c’était dans le sens de l’histoire d’y aller et, on l’a vu après Stalingrad, y compris pour des hommes politiques comme Mitterrand. Mais où est le panache, et l’engagement contre vents et marées ? Celui qui croit, qui s’engage sur tout ce qu’il a ? » s’interroge Ilan Goldman.

resistanceparis.jpgPour Dan Franck, Résistance est « une série sur l’engagement. Pour montrer que la jeunesse n’est pas aussi aberrante, coupée de ses racines, loin politiquement ou socialement de son époque. Ça vaut pour hier comme pour aujourd’hui. C’est une ode à la jeunesse ». « Ça fait du bien de voir des gens, et surtout des jeunes, qui se battent. On a besoin de ça en ce moment », renchérit Pauline Burlet.

C’est TF1 qui a produit la série, après de nombreuses tractations. L’heure n’est guère aux reconstitutions historiques, plutôt chères et mal-aimées, dans les chaînes. C’est le PDG de TF1, Nonce Paolini, « qui vient d’une famille de résistants », souligne Ilan Goldman, qui a accepté le projet. En laissant les mains libres au producteur, pour une fois. « On a fait ce projet à perte. J’ai travaillé six ans dessus. Mais on s’en fout. On a monté ce projet pour les bonnes raisons : rendre hommage à ces gosses ! » lance le producteur. « La quête qui nous anime n’est pas d’être rentables à court terme, c’est de devenir l’histoire de référence. Pas l’histoire officielle, nous n’avons pas cette prétention, et ça me ferait même peur.

Nous voulons juste faire ressentir, avec les tripes, ce qu’a été cette période de l’histoire. » Il voudrait aussi réconcilier le peuple de France avec sa jeunesse : « Ce n’est pas très valorisé d’être jeune en France. Alors que ce sont les plus jeunes qui sont capables de révéler les dysfonctionnements de la société. » Il continue, avec un clin d’œil : « Et puis, il y a aussi la notion d’engagement politique. Je ne serais pas là pour vous parler s’il n’y avait pas eu les communistes. Le communisme a sauvé l’Europe. Je ne suis pas sûr qu’il ait vraiment été récompensé en retour… mais c’est une autre histoire ! »

Coraline Constant pour l'Humanité

Voir également : Collège Montesquieu, un résistant témoigne

Voir aussi notre mini-site consacré à la Résistance

26/06/2011

Faux témoignage au 13h de TF1 !

faux-temoignage-au-13h-de-tf1.jpgUne attachée de presse du Conseil Général des Alpes-Maritimes a joué la comédie pour les besoins d'un reportage du JT de 13h de TF1.


Jeudi, le journal de 13h de TF1 diffuse un reportage vantant les mérites du contrat de responsabilité parentale (CRP). Cette mesure très critiquée du Conseil Général des Alpes-Maritimes supprime les allocations familiales des parents d'élèves absentéistes. C'est le député UMP des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, qui en a eu l'idée. Pour illustrer le sujet, on voit une jeune maman en détresse demander de l'aide car son enfant sèche les cours. Problème, il s'agit de l'attachée de presse dudit Conseil Général des Alpes-Maritimes, et elle n'a pas d'enfant. Donc pas de problème d'absentéisme. C'est un faux témoignage, le sujet est bidonné.

"J'ai un enfant qui ne va plus à l'école, qui commence à sécher. Je suis un peu inquiète, l'éducation m'a alertée", assure face caméra la fausse jeune maman. Pas de bol, Jacques Victor, président du groupe communiste au Conseil Général des Alpes-Maritimes, regarde la télé à ce moment-là. Constatant la supercherie manifeste, il alerte aussitôt France Info qui révèle l'affaire sur son site internet.
 


“Je n’étais pas au courant ” déclare, furieux, Eric Ciotti. “C’est une faute professionelle”. L'attachée de presse est intervenue “ à la demande de TF1 ”, assure-t-il.


A TF1, c'est l'effroi, et la colère. Car ce sujet a été réalisé par des correspondants locaux de la chaîne, journalistes à Nice Matin, et non par la rédaction nationale. "On a subi un préjudice assez important, a déclaré à l'AFP Catherine Nayl, la directrice de l'information de TF1. Je suis en colère par rapport à la façon dont les journalistes de Nice Matin, qui travaillent dans le cadre de nos accords avec la presse quotidienne régionale, ont réalisé leur reportage (...) Je ne peux pas accepter ça sur l'antenne de TF1". "Il n'y a pas eu de faute à la rédaction à Paris. Le rédacteur en chef ne pouvait absolument pas se douter de quoi que ce soit, c'est une séquence d'illustration qui dure quelques secondes", a-t-elle insisté, concluant, en colère : "Le préjudice, c'est nous qui le supportons".

TF1 a demandé un rapport écrit aux journalistes qui ont tourné le sujet. L'attachée de presse, elle, a présenté sa démission, qui a été acceptée par le Conseil Général des Alpes-Maritimes.
 
Article publié par Télé Loisirs.fr
 

15:52 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tf1, faux témoignage | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

10/01/2008

CETTE SEMAINE DANS L'HUMANITE DIMANCHE

4d1ab89ba8b6907810e14781bfc72b95.jpgTF1, la fin d’un géant ?

Depuis 20 ans, la France télévisuelle vit au rythme de ce mastodonte. Mais les murs se lézardent. L’audience baisse. Les recettes publicitaires  aussi. Le PAF change. La vente de la première chaîne à l’ordre du jour ?

Notre enquête.

Le vrai palmarès des ministres Matignon a annoncé que les ministres seront désormais évalués sur 30 critères.

Notre classement en prenant comme critère : la capacité à casser le modèle social.

Grève des urgentistes à l’hôpital Dans un entretien, Patrick Pelloux, porte-parole des urgentistes, pousse un nouveau cri d’alarme sur la situation des personnels hospitaliers.

Un mouvement social qui pourrait s’étendre.

Le voyage de Bush dans son Grand Moyen-Orient À un an de la fin de son mandat, le président américain effectue  une vaste tournée au Moyen-Orient sur fond de tragédie palestinienne.

« La nécessité d’un front syndical commun » Georges Séguy, ancien responsable de la CGT et personnalité éminente des questions sociales nous donne ses explications sur la crise sociale.

Des vies sacrifiées au nom d’une politique de chiffres Dolorès, Ahmed et Abou, trois sans-papiers, trois témoignages  sur leurs conditions de vie dans les centres de rétention.

Into the wild, de Sean Penn Tout juste nommé président du jury au prochain festival de Cannes, le réalisateur fustige, dans son dernier film, la société de consommation.

Capitalisme de papa Comment le baron Ernest-Antoine Seillière a grignoté Saint-Gobain ?

Et Amerigo découvrit l’Amérique Le magazine Thalassa nous fait découvrir la route des grands explorateurs.

Tennis. La plus belle des histoires belges

Portrait de la championne Justine Hénin alors que débute l’Open d’Australie.

Il était une fois

La Ford T. L’histoire d’une voiture mythique et de son fondateur.

19:35 Publié dans MEDIAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Humanité Dimanche, TF1 | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!