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09/08/2012

Commission d’enquête sur le coût réel de l’électricité : les communistes n’approuvent pas

edf.JPGLe fil rouge du rapport est que le coût réel de l’électricité est sous-estimé et qu’il doit augmenter !

Dans le rapport de la commission d'enquête du Sénat, l’augmentation préconisée des coûts est évoquée comme une fatalité sans aucune remise en cause : ni le surcoût induit par la rémunération de l’actionnariat (2,4 milliards de dividendes pour EDF en 2011), ni même les coûts inhérents à la libéralisation du secteur et ses conséquences notamment ceux des déstructurations des entreprises.

Ce rapport affirme que le coût de la filière nucléaire est plus élevé qu’on le dit. Or, à aucun moment n’est pris en compte dans ce rapport une évaluation du coût de la loi NOME qui oblige EDF à vendre ¼ de la production nucléaire de ses centrales, lesquelles ont été construites grâce à des emprunts souscrits par EDF, garantis par l’Etat et remboursés par la vente de l’électricité et donc par les usagers. De plus, cette loi va faire disparaître les tarifs réglementés pour les industriels d’ici 2015 risquant d’entraîner de nouvelles délocalisations et pertes d’emplois.

Des chiffres différents sont évoqués tant dans le volet nucléaire que dans les autres composantes de la production d’électricité. Pour le seul coût du MWh nucléaire, sont évoqués : 38€ (prix actuel), 42€ (prix loi NOME), 54€ (coût complet donnés par la cour des comptes avec des hypothèses pessimistes) ou encore 75€. Ce rapport part uniquement du prix de l’électricité pour, semble-t-il, justifier les choix énergétiques de demain. Rien d’étonnant lorsqu’on lit les conclusions du rapporteur qui prône un scénario de sobriété énergétique qui consiste à sortir du nucléaire le plus rapidement possible... Un état des prix des autres grandes ressources énergétiques : charbon, pétrole, gaz (85% de la consommation mondiale ; 52% de la consommation française) est nécessaire.

électricité,edf,prix,tarif,sénatLe PCF recommande que soit effectué un bilan, au niveau national et européen, du processus de déréglementation du secteur énergétique, pour toutes les énergies. Ce bilan est nécessaire, dans le débat public et sur l’ensemble de la politique énergétique qui s’ouvrira à l’automne.

Le PCF est favorable au développement des diverses énergies renouvelables. Il considère que ce développement doit se faire par la promotion de filières industrielles nationales. Pour la production d’électricité, la subvention du développement des unités utilisant les énergies renouvelables via les tarifs de rachat des MWh produits, a montré ses effets pervers : effets d’aubaines dont profitent des affairistes sans scrupules en important du matériel et hausses incessantes de la facture des usagers via la CSPE (Contribution du service public de l’électricité).

La maîtrise de la consommation ne doit pas passer par un rationnement par l’argent. Il est plus qu’urgent et nécessaire en termes d’efficacité énergétique de mettre en place un programme de grande ampleur d’amélioration de l’isolation thermique de tous les logements.
Certes, les besoins d’investissements sont considérables. Cela suppose de s’inscrire dans le développement d’une politique industrielle sur la durée a contrario de celle des marchés financiers qui exigent un retour sur investissement à court terme.
Il faut renouer avec les valeurs du service public par la mise en place d’un pôle public, outil de coopération des acteurs du secteur de l’énergie au service de l’intérêt général.
L’électricité ne peut pas être considérée comme une simple marchandise mais comme un bien de première nécessité.

Enfin, le PCF considère que notre électricité demeure parmi les moins chères d’Europe. Elle constitue un véritable atout industriel permettant un développement économique favorable à l’emploi qu’il faut sauvegarder. Le maintien d’une électricité abordable est un facteur de justice sociale.

10:43 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : électricité, edf, prix, tarif, sénat | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

11/12/2008

Budget du STIF 2009

mise au point

Les administrateurs du groupe Communiste, Alternative Citoyenne,

Républicain de la Région Île-de-France ne l’ont pas voté !

 

idf1.jpgContrairement à ce que laisse entendre la presse, et particulièrement Le Parisien et Métro dans

leurs éditions du 11 décembre 2008, les administrateurs du groupe Communiste, Alternative

Citoyenne, Républicain au conseil d’administration du Syndicat

 

 des Transports d’Île-de-France, n’ont pas émis un vote positif sur le budget 2009 du STIF.

 

Ils n’ont tout simplement pas pris part au vote.

 

En effet les élus CACR estiment que l’augmentation constante de l’offre de transports est favorable

aux franciliens mais que  les hausses tarifaires très importantes proposées par le budget 2009

pénalisent trop lourdement les usagers.

 

Ils rappellent la position permanente qu’ils défendent depuis des années :

 

Pas d’augmentation des tarifs pour les usagers des transports en commun au-delà de l’inflation.

 

Les administrateurs du groupe CACR sont les seuls à affirmer ce point de vue, tous les autres acceptant soit

 

l’intégralité, soit partiellement, les hausses incluses dans le budget 2009 au-delà de l’inflation.

 

Par ailleurs, ils insistent sur le fait qu’il est urgent de trouver de nouvelles sources de financement pour les transports en

 

commun d’Île-de-France, notamment par une réévaluation du Versement Transport et une participation accrue de l’Etat.

 

Cela permettra incontestablement d’établir des tarifs au 1er juillet n’augmentant que de 2%, niveau prévu de

 

 

l’inflation, au lieu des 4 à 6 % envisagés

 

C’est ce qui déterminera le vote du groupe CACR lors du Conseil d’administration du STIF de mai 2009.

 

Le groupe CACR de la Région Ile-de-France et ses administrateurs au STIF appellent donc, dès à présent, à une

 

grande mobilisation des usagers, des associations, des syndicats et des élus pour obtenir des différents partenaires

 

(collectivités, entreprises) et singulièrement de l’Etat, d’ici mai 2009, des réponses aux besoins urgents de notre région en

 

matière de transports en commun.

 

22:51 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : train, tarif, idf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

10/12/2008

TRANSPORTS ILE DE FRANCE - AUGMENTATION DES TARIFS

TRAIN2.jpgLes tarifs des transports publics d'Ile-de-France devraient augmenter de 4 à 6% en juillet 2009, selon le type de billet, a-t-on appris mercredi auprès d'un administrateur du Stif (Syndicat des transports d'Ile-de-France).

Réuni mercredi pour adopter son budget 2009, le conseil d'administration du Stif a aussi décidé de relever de 3 euros les tarifs des cartes oranges mensuelles, quelle que soit la zone, a précisé cette source.

Ces augmentations interviendraient le 1er juillet.

Le carnet de 10 tickets de métro passerait de 11,40 euros à 12,10 euros (+6%) et l'abonnement carte orange zone 1 et 2 passerait de 55,10 euros à 58,10 euros (+5,44%).

Opposés à l'augmentation de 4 à 6% des tarifs, les représentants des Verts au conseil d'administration n'ont pas participé au vote.

De son côté, Roger Karoutchi, président du groupe Majorité Présidentielle au Conseil régional d'Ile-de-France, a estimé qu'il s'agit d'"un budget d'attente qui ne prévoit pas les investissements nécessaires à réaliser pour désengorger durablement le réseau et pour améliorer la qualité des rames de métro, de RER et des bus".

Les représentants du groupe communiste, alternative citoyenne, républicain (CACR) ont estimé pour leur part qu'une réévaluation de la contribution des collectivités territoriales au budget du Stif, ainsi qu'une réévaluation du versement transports payé par les entreprises et une participation accrue de l'Etat, étaient nécessaires.

Dans un communiqué, le Stif a souligné que le budget 2009 global de fonctionnement des transports en commun totalisera 7,8 milliards d'euros, en hausse de 5,5%, dont 4,5 milliards gérés directement par lui, les dépenses d'investissement représentant 244 millions (+30%).

Il intègre 129 millions de mesures supplémentaires pour poursuivre le programme de renfort d'offre engagé depuis sa décentralisation il y a trois ans.

En 2009, ces moyens supplémentaires concerneront les trains avec notamment une hausse de la fréquence des rames sur les réseaux Paris Montparnasse, Paris Sud Est et Paris Mantes, le plan d'urgence du RER D pour améliorer la régularité, l'amélioration de la desserte de la Gare de Pantin sur la ligne du RER E, la poursuite de l'amelioration de l'offre sur le métro, le renforcement de lignes de bus.

En matière tarifaire, le budget prévoit la mise en place du "complément de parcours" qui offre la possibilité aux abonnés, lorsqu'ils souhaitent voyager en dehors des zones de validité de leur forfait, de ne payer que la partie du trajet non comprise par ce forfait.

Les bénéficiaires de l'allocation solidarité spécifique et de l'allocation parents isolés bénéficieront de la gratuité des transports en commun.

Le budget d'investissement prévoit le renouvellement du matériel roulant, notamment le cofinancement avec la SNCF d'une nouvelle automotrice dont les premières rames sont attendues pour fin 2009, le schéma directeur du RER B, une politique d'amélioration des gares, l'accessibilité des transports aux personnes à mobilité réduite, la poursuite des études des opérations inscrites au contrat de projet, en particulier Arc Express, le prolongement d'Eole à l'ouest, le tram train Massy-Evry.

© 2008 AFP

18:15 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : train, tarif, idf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!