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26/02/2014

Collectivités : Marie-France Beaufils « Réduire les dotations c’est marcher sur la tête »

pcf, collectivités locales, cour des comptes, déficit public, marie-france beaufils, dépenses publiques, didier migaud, dotations de l'étatmaire PCF de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire).

«Il n’est pas acceptable de prétendre que les collectivités territoriales ont une responsabilité dans la dégradation des comptes publics. L’ensemble des collectivités ont toujours voté, par obligation légale, leur budget en équilibre. Elles ne créent pas de déficits particuliers.

De plus, leurs demandes de prêts auprès des banques sont pour investir dans des équipements publics. D’autre part, les dépenses de fonctionnement, visées par Didier Migaud, ont pour objet de mettre en place des services publics de proximité, utiles aux populations.

Tout le monde s’est félicité en 2008, lors de la crise financière, du fait qu’en France l’action des collectivités territoriales et notre protection sociale avaient permis à notre pays de mieux supporter les conséquences de cette crise.

Aujourd’hui on nous demande de réduire de manière drastique nos dépenses. Moins 1,5 milliard d’euros cette année et 4,5 milliards jusqu’en 2017, c’est lourd de conséquences sur nos services publics.

Quelles seront les conséquences sur les services aux personnes âgées, sur nos actions sociales, en direction des jeunes, sur le soutien aux pratiques culturelles et sportives ? Cette réduction des dotations pousse certaines villes à rejeter une part de leurs services sur le secteur privé.

Les premières touchées sont les populations les plus fragiles. Par ailleurs, cette politique est économiquement contre-productive. En 1950 la part des collectivités territoriales dans l’investissement public était de 44,3 %. Elle est aujourd’hui de 71 %. Si on investit moins c’est toute l’activité économique qui est menacée. On marche sur la tête. »

Propos recueillis par Max Staat

21/11/2012

Budget: le Front de gauche avance des solutions

budget,austérité,front de gauche,gouvernement,rigueur,loi de finances,crc,finance publique,politique budgétaire,dépenses publiquesS’appuyant sur le travail collectif de la gauche, les parlementaires ont trouvé 30 milliards d'euros de marges budgétaires, sans accroitre la pression fiscale sur les couches populaires. Ses propositions sont à disposition du gouvernement.

Est-il possible de faire autrement que de réduire la dépense publique et d’accentuer la pression fiscale sur les ménages, particulièrement dans les catégories populaires et les couches moyennes ? Les parlementaires du Front de gauche en sont convaincus.

Pour preuve notamment les propositions fiscales remises par les sénateurs du groupe communiste, républicain et citoyen (CRC), lors de leur rencontre avec le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, le 8 novembre. Toutes ont été votées par la majorité du Sénat (socialistes, communistes et écologistes), au lendemain de son basculement à gauche en septembre 2011. Elles représentent près de 30 milliards d’euros et témoignent d’une possibilité : si la gauche a pu les voter hier dans l’opposition, elles peuvent d’autant plus être adoptées aujourd’hui avec la gauche au pouvoir.

Les propositions:

  • Rétablissement complet de l’ISF à partir de 800 000 euros,
  • suppression des niches fiscales abaissant le rendement de l’ISF ainsi que la niche dite « Copé »,
  • tranche supplémentaire de l’impôt de 45 % à partir de 100 000 euros et non 150 000 euros comme prévu dans le budget 2013,
  • augmentation de l’imposition sur les plus-values,
  • majoration de l’impôt sur les sociétés pétrolières…

Autant de propositions que, pour l’heure, le gouvernement et sa majorité ont refusé de prendre en compte dans l’élaboration du projet de loi de finances 2013.

Vote contre

Une attitude qui a amené les parlementaires du Front de gauche, faute de voir repris leurs amendements, à voter contre la loi de programmation des finances 2012-2017, et à s’abstenir sur le volet recettes du projet de loi de finances 2013. Alors que l’Assemblée nationale se prononce aujourd’hui sur la totalité du projet de budget 2013, avant son passage au Sénat, les députés du Front de gauche devraient à nouveau s’abstenir sur celui-ci.