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22/01/2018

Afrin : Stoppons l'agression criminelle de la Turquie

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La Turquie vient de lancer une sauvage agression dans le canton d’Afrin (Syrie) peuplé de Kurdes, d’Assyro-Chaldéens et d’Arabes. Les tirs d’artillerie, les bombardements de l’aviation ont ce dimanche 21 janvier 2018 fait 8 morts parmi les civils et de nombreux blessés. L’offensive s’est concentrée sur la ville d’Afrin, des villages environnants et un camp de réfugiés. Les forces turques présentent au sol encadrent plus d’un millier de djihadistes issus d’Al Nosra ou d’Al Qaïda.
 
La Turquie tente par tous les moyens d’instaurer la terreur contre un peuple qui n’a jamais constitué le moindre danger pour Ankara si ce n’est de tenter de bâtir une société démocratique et pacifique.
 
Cette invasion ouvre un nouveau chapitre de la guerre en Syrie alors que la lutte contre l’État Islamique semblait arriver à son terme. Les Kurdes ont joué, aux côtés de la coalition, un rôle déterminant dans l’éradication de la barbarie obscurantiste. La Turquie sème le chaos dans une Syrie déjà meurtrie par 7 années de guerre et viole la souveraineté d’un État souverain.
 
Le Parti Communiste Français condamne cette agression, appelle à la mobilisation et à l’union de toutes les forces démocratiques afin d’exprimer notre solidarité avec les populations d’Afrin.
 
À la demande de la France, le Conseil de Sécurité des Nations Unies se réunira en urgence le 22 janvier 2018. La France, l’Union Européenne, les membres de la coalition doivent condamner l’invasion turque, exiger l’arrêt des combats et le retrait immédiat des forces d’occupation.
 
Comme pour le Kurdistan Irakien, le nord de la Syrie doit être placé sous protection des Nations Unies, seul moyen d’assurer la sécurité des populations civiles.
 
Parti Communiste Français
21 janvier 2018
 

04/01/2018

Erdogan à Paris : Une provocation et un outrage

PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

Erdogan.jpgL'annonce de la visite du président turc Erdogan à Paris, le 5 janvier 2018, tonne comme une provocation. Elle se déroulera la veille d'une manifestation commémorant l'assassinat de trois militantes kurdes il y a cinq ans. La justice française avait pourtant mis en évidence l'implication des services secrets turcs dans ce crime.

La rencontre entre Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan constitue un nouvel outrage à l'égard des familles des victimes et des Kurdes qui subissent une impitoyable guerre meurtrière. Les parlementaires et les maires du HDP ont vu leur immunité levée, ont été destitués et croupissent désormais en prison après avoir été condamnés dans des procès iniques.

La Turquie d’Erdogan est dans une situation de chaos, dans une fuite répressive permanente.

L'opposition est réduite au silence tandis que des purges gigantesques peuplent les prisons. La politique est devenue un champ de vengeance dans lequel des milices islamo-fascistes jouissent de l'impunité pour tuer et lyncher ceux qui protestent encore.

Comment dans ces circonstances affirmer que la Turquie demeure "un partenaire essentiel" ? Le devoir de la France est d'être aux côtés des défenseurs des droits humains en Turquie.

Le PCF condamne la visite du dictateur R.T. Erdogan et exprime sa solidarité totale avec tous les démocrates de Turquie. Il appelle à faire de la manifestation du 6 janvier 2018 à Paris un succès pour que Vérité et Justice soient rendues à Leïla, Sakine et Rojbin.

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04/11/2016

TURQUIE : ARRESTATION DES DEPUTES ET DIRIGEANTS HDP DE L'OPPOSITION

députés HDP arrêtés.jpg

Gaël De Santis, Humanite.fr

Recep Tayyip Erdogan a encore frappé. Dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4, les forces de polices ont procédé à un raid qui s’apparente à une décapitation de la troisième force politique du pays, le Parti démocratique des peuples. 

Les deux co-présidents de cette formation qui rassemble des militants kurdes et de gauche, Selahattin Demirtas et Figen Yüksekdag ont été arrêtés et placés en garde à vue. Le président du groupe parlementaire, Idris Baluken a subi le même sort. Au total, ce sont 11 députés qui ont été placés en garde à vue.

Le siège du parti a, lui, été perquisitionné, le tout retransmis en direct par la chaîne de télévision NTV.
Depuis le coup d’État manqué perpétré par une faction de l’armée en juillet dernier, Recep Tayyip Erdogan a lancé une répression tous azimuts. Les militants kurdes font les frais de cette vaste « opération anti-terroriste », alors qu’ils n’ont rien à voir avec le putsch manqué, que le HDP avait d’ailleurs, tout comme le reste de l’opposition, condamné. La semaine dernière, ce sont les deux co-maires de Diyarbakir, Gültan Kisanak et Firat Anli, qui avaient été interpellés. Il leur est reproché un « soutien terroriste à une organisation terroriste », à savoir le Parti des travailleurs du Kurdistan.
En mai dernier, le gouvernement avait fait voter par le Parlement la levée de l’immunité parlementaire des députés. Une disposition qui visait particulièrement les représentants du HDP. Cette formation, issue du rassemblement de militants du mouvement de contestation place Taksim en 2003, de partis de gauche et de partis kurdes, avait fait son entrée au Parlement en juin 2015. Son succès  lors des deux derniers scrutins législatifs (13% en juin 2015 et 10,8% en novembre) a empêché Recep Tayyip Erdogan d’obtenir une majorité qualifiée lui permettant de procéder à une révolution constitutionnel qui lui autoriserait à concentrer davantage de pouvoir qu’il n’en a aujourd’hui.
Ce week-end, le gouvernement s’était illustré par ses attaques contre les journalistes. Dimanche, le domicile de Can Dundar, ancien rédacteur en chef de Cumhurriyet a été perquisitionné, alors qu’il vit à l’étranger. Et lundi, c’est le directeur de ce journal, le principal quotidien d’opposition, qui a été interpellés. Plus tôt, quinze médias kurdes avaient été fermés, portant à 168, selon la Fédération internationale des journalistes le nombre de médias ayant fermé depuis le coup d’État. 113 journalistes sont derrière les barreaux.
 
Pierre Laurent Demirtas.jpgUn élu parrainé par Pierre Laurent
Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent a pris l’initiative, le mois dernier de parrainer Selahattin Demirtas. Il « est l’homme de la main tendue, de la paix et de la démocratie dans la dignité, avait alors déclaré dans un message vidéo le dirigeant communiste. Son engagement et sa popularité ont fait de lui un homme incontournable en Turquie et motivent aujourd’hui toute la haine que lui portent Erdogan et tous les nationalistes turcs. »
 
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18/07/2016

Turquie : "La France doit cesser son soutien au régime sanguinaire d'Erdogan" (PCF)

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La tentative de putsch militaire en Turquie, dans la nuit du 15 au 16 juillet, organisée par quelques divisions de l'armée turque insurgées contre le président Erdogan s'est soldée par près de 300 morts à Istanbul et Ankara, plus d’un millier de blessés, et a entraîné en moins de 24 heures 6 000 arrestations.

À l’appel du pouvoir, des lynchages de putschistes ont eu lieu et l’éventualité d’un rétablissement de la peine de mort ressurgit. La politique de polarisation extrême, orchestrée par l’AKP, a attisé des fractures au sein de l’armée.

turquie0301.jpgLe Parti communiste français tient à exprimer sa solidarité avec les peuples de Turquie, les démocrates et progressistes qui sont pris en étau entre la violence d'Etat, la mobilisation de l'extrême droite et des ultra-religieux, et la rébellion militaire. Or, comme le souligne le Parti démocratique des peuples (HDP), il ne peut y avoir d’autres solutions qu’une démocratisation de la Turquie et l’établissement d’une paix durable dans tout le pays, et particulièrement dans les villes kurdes assiégées depuis près d'un an par les forces de l'ordre et armées. Les événements des 15 et 16 juillet montrent que la politique de R.T. Erdogan conduit au chaos.

La France et l’Union européenne doivent la condamner et cesser de la soutenir. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, en affirmant ce matin la volonté de la France de voir "l’Etat de droit fonctionner pleinement en Turquie" et refuser tout "chèque en blanc à Monsieur Erdogan", engage une inflexion du discours de la France qui devra être suivie d'effets. Car, après l’échec de la tentative de coup d’État, le pire est déjà en marche. R.T. Erdogan amplifie la purge de ses opposants dans l’appareil d’État, notamment dans la magistrature et l’armée, en violation totale de l’Etat de droit.

Des milliers de juges ont été destitués et arrêtés dont des membres du Conseil d’État et de la Cour constitutionnelle. Cette purge devrait s’élargir à toute la haute administration. Tout en se présentant désormais comme le "défenseur de la démocratie".

Erdogan poursuit l’établissement de sa dictature après avoir écrasé les libertés, muselé les médias, réduit les pouvoirs de l’opposition, levé l’immunité parlementaire des députés du HDP afin de les jeter en prison, et déclenché une guerre meurtrière contre les populations kurdes du pays. Au moment où les forces conservatrices et nationalistes font bloc autour du pouvoir, il faut certainement s’attendre à l’annonce d’un référendum sur la réforme constitutionnelle afin d’établir le régime ultra-présidentiel sans contre-pouvoir auquel aspire Erdogan.

R.T. Erdogan croit pouvoir capitaliser sur les événements de ces derniers jours pour restaurer son image, et celle de la Turquie jusqu’alors isolée sur le plan diplomatique en raison de son soutien apporté aux différentes organisations djihadistes Daesh et Al Nosra. Si J.-M. Ayrault doute de la fiabilité du régime turc en la matière, le PCF tient à lui rappeler que les preuves de cette duplicité sont connues et qu'elles ont valu à des journalistes, comme Can Dündar, des poursuites judiciaires et une tentative de meurtre.

Aujourd'hui, Erdogan se considère autorisé aux brutalités de masse les plus sanglantes. Il est de la responsabilité de la France et des pays membres de l'UE de cesser leurs soutiens à ce régime qui représente pour la Turquie et sa région un obstacle de plus à la paix et à la sécurité collective.

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29/06/2016

Attentat/Istanbul : « La politique guerrière d'Erdogan alimente le terrorisme »

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Un nouvel attentat suicide à l'aéroport d'Istanbul, et attribué à l'organisation Etat islamique (Daesh), vient d'endeuiller la Turquie. Il fait suite à une longue série d’attaques meurtrières qui, depuis deux ans, frappe des dizaines de civils innocents et défenseurs des droits humains et démocratiques en Turquie.

Le Parti communiste français tient à exprimer sa profonde tristesse et à assurer les familles des victimes, les rescapés, les forces démocratiques et progressistes turques et tous les peuples de Turquie de son entière solidarité et de son soutien.
 
Le peuple turc paie aujourd’hui la complicité qu’a entretenue, pour lutter contre les Kurdes et contre les démocrates turcs, le président Recep Tayyip Erdogan avec les organisations djihadistes.
Des cellules terroristes ont proliféré en toute impunité dans tout le pays ; des troupes l'ont maintes fois traversé pour accéder au front à Kobané et attaquer les forces démocratiques syriennes.
Des individus parfaitement identifiés depuis longtemps ont été laissés en liberté comme ceux qui ont commis l’horrible carnage d’Ankara le 10 octobre 2015 contre la manifestation populaire pour la paix et la démocratie.
 
Après avoir rompu les négociations avec Abdullah Ocalan, en vue d’instaurer un processus de paix avec les Kurdes, Erdogan a mis en œuvre une stratégie totale du chaos en déclenchant une guerre meurtrière dans la région du Kurdistan turc tout en bombardant le Kurdistan d'Irak et de Syrie, détruisant en Turquie des villes entières, faisant un millier de victimes et provoquant l’exode de 200 000 femmes, hommes et enfants.
 
Erdogan s’ingénie depuis des mois à instaurer une dictature en Turquie : il emprisonne et poursuit des journalistes pour délits d'opinion, des intellectuels, des militants politiques et syndicaux, y compris à l'étranger et avec l'assentiment des gouvernements européens ; il active les réseaux ultranationalistes turcs, encourage les pogroms.
 
Il y a quelques semaines, le président turc a réussi tant bien que mal à faire lever l’immunité parlementaire de 51 députés du HDP (Parti démocratique des peuples de Turquie) parmi lesquels son co-président qui encourt une sentence de 480 ans de prison (!) pour s'opposer aux choix du « sultan fou ».
 
Erdogan poursuit son délire d’imposer un régime hyperprésidentiel sans aucun contre-pouvoir. La Turquie est devenue un bateau ivre de plus en plus isolé sur le plan diplomatique, qui ne trouve plus d'appui que dans le régime d'extrême droite israélien dirigé par Benjamin Netanyahou et dans le silence complice et cynique des pays membres de l'UE, Allemagne et France en tête.
 
La politique de Recep Tayyip Erdogan est un des principaux facteurs d’instabilité régionale, un des principaux obstacles à la paix au Proche et Moyen-Orient ; elle alimente le terrorisme et le déplacement de populations entières, la misère et la guerre. L'Union européenne, elle-même en pleine crise de légitimité, ne peut plus décemment cautionner la tyrannie d'Erdogan.
 
La France a le devoir d'appuyer de toutes ses forces les militants et organisations démocratiques, progressistes, les syndicats et associations citoyennes turques, qui cherchent à ouvrir pour les peuples de leur pays et de la région une véritable perspective de paix et de solidarité. Le PCF entend interpeller sans relâche le gouvernement et le président français qui, depuis maintenant plusieurs années, ont fourvoyé la politique française en en faisant un soutien actif du régime turc.
 
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05/05/2016

Violences racistes au Parlement turc : Le PCF appelle à la solidarité avec le HDP

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Des scènes d'une violence inouïe et d'une gravité extrême viennent de se produire dans l'enceinte du parlement de Turquie. Les islamo-conservateurs ont montré leur terrible visage en tentant de lyncher des députés kurdes et arméniens dans un déchaînement d'agressivité rappelant les heures les plus sombres de l'histoire de ce pays. Il y avait clairement la volonté de détruire physiquement les élus du HDP qui font l'objet d'une haine furieuse de la part de l'AKP.

Ce nationalisme chauvin, porté aussi par le MHP (extrême droite) et le CHP (sociaux démocrates kémalistes) s'exprime dans la procédure de levée de l'immunité parlementaire, prévue mi-mai, de 41 députés du HDP dont son co-président, Selahattin Demirtas.

Recep Tayyip Erdogan veut jeter en prison son opposition pour poursuivre en silence la guerre civile au Kurdistan et entériner la modification constitutionnelle dans le sens d'une hyper-présidentialisation.

Le Parti communiste français exprime sa solidarité entière avec les députés du HDP et les démocrates de Turquie.

En signant les accords de la honte sur les migrants avec Ankara, l'Union européenne s'est déshonorée.

Elle a légitimé le régime sanguinaire d'Erdogan dans la dictature qui se met progressivement en place, et a jeté à nouveau des centaines de migrants dans les bras des passeurs et de la mort en Méditerranée.

À ceux qui se demandent combien de temps encore, l'UE et la France vont cautionner ces crimes contre l'humanité, la Commission européenne s'apprête ce mercredi 4 mai à apporter, selon toute vraisemblance, une réponse aussi cynique qu'inacceptable en cédant une fois de plus au régime d'Ankara. Il est question au mépris des droits humains bafoués en Turquie d'accorder l'exemption de visas pour l'espace Schengen aux ressortissants turcs, en même temps que la Commission « devrait aussi donner son feu vert aux pays souhaitant prolonger de manière exceptionnelle les contrôles aux frontières intérieures de l'espace Schengen ».

Le PCF condamne ce froid calcul dont les peuples de Turquie, en particulier les kurdes, alévis et arméniens, et réfugiés et migrants paient le prix, et pour beaucoup, de leur vie.


Parti communiste français

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02/11/2015

Législatives en Turquie : Les résultats de la terreur

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Pour parvenir à ses fins et obtenir coûte que coûte une majorité, le président turc Erdogan, usant de tous les moyens de l’Etat à sa disposition, a déployé toute une ingénierie électorale (clientélisme, violence, fraudes) après avoir plongé son pays dans le chaos en relançant notamment la guerre contre le peuple kurde.

Le HDP dont des milliers de militants et responsables ont été arrêtés, menacés et harcelés a été empêché de mener sa campagne électorale librement. Dans ces conditions, l’AKP parvient à son objectif en absorbant une partie des voix de l’extrême droite du MHP.

Ces résultats sont ceux de la terreur.

La tactique d'Erdogan ne réussit pourtant pas à briser le HDP qui dépasse à nouveau la barre des 10% et obtiendrait 59 députés. Ce résultat n’invalide en rien le tournant qu’a représenté le scrutin du 7 juin.

Le HDP demeure la force de l’espoir porteuse d’avenir sur laquelle le peuple turc pourra compter. Pour autant, l’avenir de la Turquie s’annonce sombre. Pour faire face à la tyrannie, les peuples de Turquie et le HDP vont avoir besoin de soutien et de solidarité. Ils peuvent compter sur le Parti communiste français.

Communiqué du Parti Communiste Français

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TEMOIGNAGES

Une délégation de membres du Parti communiste français s'est rendue en Turquie pendant les élections législatives. Pour Thibaut Bize, faisant partie du convoi, les résultats obtenus "sont ceux de la terreur" puisque pour parvenir à ses fins, le président Erdogan "use de tous les moyens de l'État à sa disposition et a déployé toute une ingénierie électorale mêlant clientélisme, violence et fraudes". 

Danielle Labail, responsable PCF-Kurdistan, Pascal Torre, universitaire membre du PCFn Raphaëlle Primet, conseillère de Paris membre du PCF et Thibaut Bize étaient Turquie en tant qu'observateur des élections législatives. Leur objectif est de rendre une synthèse – témoignage au PCF "pour alimenter l'analyse politique que nous faisons de la région". Leurs observations seront également transmises à d'autres organismes européens. 

Sans surprise, les élections législatives ont été largement remportées par le AKP, parti du président actuel Erdogan. Selon la synthèse de la délégation, il s'agit du "résultat de la terreur".

Thibaut Bize nous confie que des situations ont été "intimidantes pour les observateurs pour qu'il n'y ait pas d'observations" avec des "menaces directes de répression". Il raconte également que "La police était présente dans tous les bureaux de vote et suivait les observateurs."

Les électeurs étaient également intimidés selon la délégation PCF. "Les militaires, la police intérieure regardaient les gens voter qui avaient l'obligation de voter ouvertement pour AKP sans passer par l'isoloir". 

Les membres du PCF rapportent également que les électeurs votaient "sans pièce d'identité" et que les délégués des autres partis tels que du HDP (principal concurrent) ont été "refoulés ou molestés" et leur voiture "détruite"

"La tactique d'Erdogan ne réussit pourtant pas à briser le HDP qui dépasse à nouveau la barre des 10% et obtiendrait 59 députés. Ce résultat n’invalide en rien le tournant qu’a représenté le scrutin du 7 juin" indique Thibaut Bize. 

Il ajoute que "Le HDP demeure la force de l’espoir porteuse d’avenir sur laquelle le peuple turc pourra compter. Pour autant, l’avenir de la Turquie s’annonce sombre. Pour faire face à la tyrannie, les peuples de Turquie et le HDP vont avoir besoin de soutien et de solidarité. Ils peuvent compter sur le Parti communiste français."

Sources MaCommune.Info

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