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20/07/2011

UN SEUL POLE DE RASSEMBLEMENT : LE FRONT DE GAUCHE

melenchon.jpgJean Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche s'exprime dans une interview à Libération de mercredi (extraits).

Selon lui, "Aubry et Hollande font de la surenchère à la rigueur". "Ils veulent revenir à 3 % de déficit public en un an", constate le président du Parti de gauche. "Eva Joly accepte ça ? Pas nous. Les électeurs ont donc un choix clair", poursuit-il.

Selon lui, "il n'y a qu'un seul pôle de rassemblement et de stabilité: le Front de gauche". "Sauf erreur, il n'y a pas de programme commun du PS et d'EE-LV", déclare-t-il.

Le candidat juge catastrophique le système des primaires, à l’œuvre au PS. "Là ou il y en a eu, les primaires ont désintégré le parti qui les portait", estime-t-il. "En Italie, le résultat a été tragique: une raclée face à Berlusconi, la destruction de la gauche organisée", constate-t-il. "Les primaires sont une machine à niveler. Les sondages poussent les électeurs vers le moins dérangeant", estime Jean-Luc Mélenchon.

De son côté, il espère "ramener 2 à 3 millions d'élécteurs socialistes vers le Front de gauche".

Interrogé sur ses propositions face à la crise de l'euro, il répond que "les Etats de l'Union doivent pouvoir emprunter directement auprès de la Banque centrale européenne pour étouffer la spéculation". "Et il faut aussi arrêter 'l'Europe passoire', sans visas sociaux et environnementaux pour les marchandises, relocaliser un maximum de productions".

Concernant l'attitude de l'UE face à la crise, il pense que "les dirigeants actuels sont aveuglés par les dogmes libéraux". "La capitulation de Papandréou a facilité la contagion spéculative et l'aveuglement libéral", estime-t-il. Pour lui, la Banque centrale européenne "doit racheter la crise grecque avant qu'il ne soit trop tard". "Elle doit permettre l'emprunt direct auprès d'elle pour tous les Etats de l'Union", estime-t-il.

18/06/2011

PRESIDENTIELLES : LES COMMUNISTES ONT CHOISI

IMG00360-20110616-2123.jpgLes communistes se sont prononcés pour déterminer leur stratégie aux élections de l’an prochain et le nom de leur candidat à la présidentielle.

A Evry, le taux de participation a été particulièrement élevé. 82,8 % des militants à jour de leurs cotisations se sont exprimés ce qui a constitué un record.

Le choix n° 1, c’est-à-dire celui de proposer Jean Luc Mélenchon à la candidature de la Présidence de la République au nom du Front de Gauche a obtenu 75,8 % des suffrages ainsi exprimés.

Le choix n° 2, celui de proposer André Chassaigne, député PCF du Puy de Dôme toujours au nom du Front de Gauche a atteint 17,24 %.

Le choix n° 3, celui d’un candidat communiste opposé au Front de Gauche, Emmanuel Dang Tran, 3,44 %.

Enfin le choix n°4, était celui de la possibilité de voter blanc et qui a obtenu également 3,44 % de l’ensemble des exprimés.

Résultats sur le département de l'Essonne :

Participation : 88,05 %

Choix 1 - JL Mélenchon : 70,6 %

Choix 2 - A Chassaigne : 27,5 %

Choix 3 - E Dang Tran : 1,2 %

Choix 4 - Nul : 0.72 %

RESULTATS FRANCE ENTIERE (près de 50 000 exprimés)

Choix 1 - JL Mélenchon : 59,12 %

Choix 2 - A Chassaigne : 36,82 %

Choix 3 - E Dang Tran : 4,07 %

Choix 4 - Nul : 0,4 %

La Conférence nationale du Parti communiste , réunie à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, les 3, 4 et 5 juin, avait voté à 63,6 % en faveur de la candidature du coprésident du Parti de gauche (PG), Jean-Luc Mélenchon, à l’élection présidentielle, dans le cadre d’un accord global liant les forces du Front de gauche (PCF, PG, Gauche unitaire), tant sur le plan de la répartition des circonscriptions aux élections législatives que du programme pour la mandature.

13/11/2010

Coconsensus, André Chassaigne

100_7531.JPGPortrait publié par le journal Libération

André Chassaigne. Chaleureux et bosseur, le député auvergnat PCF défie Mélenchon pour la candidature Front de Gauche en 2012.

Par LILIAN ALEMAGNA

C’est un beau gaillard. Un mètre quatre-vingt-dix et plus de cent kilos à la pesée. En boxe, il serait chez les poids lourds. En politique, il vient de passer de la catégorie des légers - dont personne ne connaît le nom - à celle des moyens - à qui les médias entrouvrent quelques portes. Député du Puy-de-Dôme, le communiste André Chassaigne, 60 ans, est sur les rangs pour 2012, «candidat à la candidature» du Front de gauche, cette alliance qui regroupe le PCF et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon. «Dédé» - son surnom en Auvergne - s’est déclaré en septembre, en pleine Fête de l’Humanité. On l’a affublé du titre de «missile antiMélenchon», lancé par la direction de son parti pour concurrencer l’ex-socialiste, omniprésent dans les médias, et rassurer des camarades soucieux de voir l’un des leurs défendre la marque PCF. «Je ne suis pas le candidat de la direction», se défend Chassaigne. Et de «lutte» avec Mélenchon, il n’est officiellement pas question. Un «besoin d’illustrer la pluralité du Front de gauche», justifie-t-il un brin langue de bois.

André Chassaigne s’est déjà fait remarquer. Au printemps 2008, en plein débat sur les OGM à l’Assemblée nationale, il réussit à faire passer un amendement, le «252», qui interdit les cultures OGM dans les zones de produits de qualité. Puis, au moment du vote, il fait annuler le texte grâce à une motion de procédure. «A ce moment-là, je me suis dit : "Ce type a du talent", quelqu’un qui ne renonce pas, dit de lui Jean Lassalle, député Modem des Pyrénées-Atlantiques avec qui il s’est lié d’amitié. C’est une espèce politique en voie de disparition. Comme les ours, il faudrait en réintroduire des comme lui dans certaines régions.» Mais sa notoriété est encore faible à côté de Mélenchon.«Je suis un peu un artisan face à une PME», plaisante-t-il. Sans le soutien des «copains députés», il aurait «déjà jeté l’éponge».

Pour rattraper le retard, André Chassaigne multiplie les déplacements. Comme en cette journée de fin d’octobre où il enchaîne l’inauguration d’une gendarmerie dans sa circonscription de Thiers-Ambert, une rencontre avec des militants et, dans le Cantal, des dédicaces de son livre, dans lequel il retrace son «cheminement» de communiste écolo.

Avec sa moustache grise, fournie, sa coupe de cheveux en brosse et ses gros sourcils, l’Auvergnat joue à fond la carte du «sympa». Sourires, humour, un côté «gros ours bien léché» jamais à cours d’anecdotes. Ce fils d’ouvrier, né à la «clinique Michelin» de Clermont-Ferrand, tutoie n’importe qui avec son accent du Forez et ses «an» appuyés. «Il met tout le monde dans sa poche, cherche le consensus», explique Marie-Pierre Vieu, son éditrice et responsable PCF. Son enthousiasme - communicatif - déborde. Ses bras tombant le long du corps lui donnent un air balourd, vite effacé par des gestes rapides, parfois brouillons. Une sorte d’hyperactivité que trahit un tic à l’épaule gauche. «Il se disperse», sourit Corinne, sa collaboratrice depuis treize ans. «C’est un gourmand, poursuit Marie-Pierre Vieu. Il est au mental ce qu’il est au physique : curieux, qui aime la nouveauté. Et un bosseur acharné qui a le sens du collectif.»

Le fief d’André Chassaigne, c’est Saint-Amant-Roche-Savine. Un petit village de 500 habitants entre Clermont-Ferrand et Saint-Etienne. Dans le coin, on tombe sur des Chassaigne depuis le XVIIe siècle. Lui a débarqué à 22 ans avec sa femme, comme lui professeure d’histoire-géographie et de lettres dans un collège dont il est devenu principal. Avant, il a connu les cités Michelin de Clermont avec ses trois frères et sa sœur, l’école publique. «Quand j’avais 9 ans, confie-t-il, un directeur d’école a lancé à mon père : "Bernard et Alain [ses frères, ndlr], vous en ferez quelque chose, le gros vous n’en ferez rien."» Au changement d’établissement, «j’ai bossé, bossé, bossé», jusqu’à réussir le concours de l’Ecole normale à 16 ans. Puis entrer aux Jeunesses communistes.

Ses parents votaient PCF sans avoir la carte. Lui la prend, «subjugué» dans son enfance par un militant handicapé qui vendaitL’Huma Dimanche. Il obtient son premier mandat de conseiller municipal à 27 ans. Six ans plus tard, il devient maire du village, poste qu’il vient de quitter, remplacé par… son fils de 31 ans, éducateur spécialisé et dernier de ses trois enfants. «Je n’étais pas trop pour», glisse-t-il gêné.

Grand-père de trois petites-filles, André Chassaigne a connu tous les mandats locaux avant de décrocher celui de député. Il fut le seul communiste à gagner, en 2002, une circonscription jugée imprenable. En 2007, il double ses voix, rafle plus de 60 %. Même succès aux dernières régionales : 14 % en Auvergne, meilleur score national du Front de gauche. «C’est une personnalité qui dépasse le cadre des partis, décrypte Georges Chometon, ancien président UDF du conseil général du Puy-de-Dôme. Il est collé au terrain, a des amitiés partout. Il aime les gens et ils le ressentent.» «Il prend des voix à tout le monde, ajoute l’Auvergnat Brice Hortefeux. Mais il le fait avec une réelle chaleur qui n’est pas que de l’habileté.»«Je travaille sans sectarisme mais je ne mets pas mon drapeau dans la poche», se défend Chassaigne. «C’est un grand séducteur», ajoute Jean Lassalle. Et un vrai malin. «Il joue au naïf : c’est sa manière de désamorcer les choses», dit Marie-Pierre Vieu.

Chassaigne croit aussi en sa méthode. Une présence permanente sur le terrain, des «conseils de circonscription», un programme pour les régionales construit «par le bas». «Il faut que les gens s’approprient la politique, se défend-t-il. Qu’elle soit une construction collective et ne soit pas une affaire de spécialistes.» Pendant ses rencontres, il note tout ce que lui racontent, ici des cheminots CGT, là des agriculteurs. «Je travaille à l’ancienne», sourit-il dans son petit bureau qui lui sert de permanence à la mairie de son village. Dans le renfoncement d’un mur, il compile dossiers, rapports et articles de presse. «Il ne faut pas aller auprès des gens pour faire avaliser les théories d’une élite intellectuelle, ajoute-t-il. Il faut les faire parler, qu’ils avancent des propositions.» Et que le politique«ne craigne pas de dire qu’il ne sait pas tout». Démago ? Langue de bois ?«C’est comme ça qu’on luttera contre l’abstention», se défend Chassaigne qui veut transposer sa pédagogie politique au plan national. Certains le mettent déjà en garde contre la tentation de troquer par facilité sa «pratique populaire» contre du populisme. Comme lorsqu’il joue au type de la campagne qui fait la morale aux«Parisiens». «J’ai voulu surfer là-dessus, je me suis fait remettre à ma place et à juste raison, concède-t-il. Mais il faut que je sorte de cette image de "type sympa auquel on n’a pas grand-chose à reprocher".»Et profiter de cette candidature pour se tailler un profil de ministrable agricole. Se faire une place chez les poids lourds politiques de 2012.

Photo E-mosaïque

En 8 dates, 2 juillet 1950 Naissance à Clermont-Ferrand, 1966 Adhère aux Jeunesses communistes, 1977 Conseiller municipal, 1983 Elu maire, 2002 Député PCF du Puy-de-Dôme, 2007 Réélu député, Août 2008 Pour une terre commune (Arcane 17), Septembre 2010 Candidat à la candidature Front de gauche pour la présidentielle.

09:51 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : andré chassaigne, pcf, présidentielle | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

23/04/2007

Intervention de Marie-George Buffet

medium_buf.4.JPGEn battant tous les scores de participation sous la 5ème République, notre peuple vient de montrer l’importance capitale qu’il donnait à ce scrutin manifestement dominé par une question centrale : pour ou contre Nicolas Sarkozy.
Exacerbé par le présidentialisme et la médiatisation, cet enjeu a dominé tous les autres. A gauche, le dramatique danger de voir l’emporter une coalition de la droite et de l’extrême droite a produit un véritable effet de souffle du vote dit « utile » qui a joué massivement en faveur de Ségolène Royal, et même pour une part de François Bayrou. Il a particulièrement joué sur les électrices et électeurs les plus déterminés à faire gagner la gauche, et notamment un grand nombre d’électrices et d’électeurs communistes. Ces résultats ne sauraient traduire l’audience réelle du Parti communiste dans notre pays.

Nicolas Sarkozy est un homme dangereux qui a délibérément choisi de reprendre les thèses insupportables du Front National afin de devenir le candidat de la droite et de l’extrême droite. Il doit absolument être battu.
Lucide sur les insuffisances et les ambiguïtés du programme de la candidate socialiste, j’appelle sans hésitation tous les hommes et toutes les femmes de gauche, toutes et tous les démocrates, à voter et faire voter le 6 mai Ségolène Royal.
Je lance cet appel avec d’autant plus de force que la situation est difficile. Avec moins de 40% des suffrages exprimés, la gauche réalise un de ses plus bas scores sous la 5ème République.
J’appelle les communistes, toutes celles et tous ceux qui, dans leurs diversités, ont fait avec moi une campagne magnifique de mobilisation et de détermination, à ne pas relâcher leur effort.
Jusqu’au 6 mai, il nous faut tout faire pour battre Nicolas Sarkozy. C’est vital pour notre peuple qui subirait sans cela, durant cinq ans, la politique ultra-libérale d’une droite décidée à en finir une fois pour toutes avec notre système social.
Ce que je veux dire, enfin, c’est que malgré ce résultat évidemment très loin de nos espérances, nous avons mené un beau combat. Jamais nous n’avons voulu céder à ces discours selon lesquels il ne serait pas possible, en France, de changer les choses en grand.
Tout au long de la campagne, j’ai pu mesurer combien les attentes qui se sont manifestées puissamment dans les luttes contre les réformes Raffarin, dans la campagne contre la constitution libérale de l’Europe ou pour arracher le retrait du CPE sont toujours présentes et attendent des réponses de la gauche.
Pendant toutes ces semaines, les militantes et militants communistes, les nombreux élus qui m’ont soutenu, les acteurs et actrices du mouvement social, les hommes et les femmes qui furent à nos côtés pendant cette campagne, ont montré une grande résolution à faire gagner en France les idées de progrès social et d’humanité. Ces idées là, quoi que l’on nous dira ces prochaines semaines, sont et resteront toujours vivaces. Et le Parti communiste sera toujours là pour les relayer, les renforcer dans les luttes, les porter aux côtés de tous les hommes et femmes de France qui aujourd’hui rêvent d’une vie enfin meilleure.
Je veux le redire ici. Il n’y en France aucune fatalité au chômage, à la misère, à la vie telle que l’on veut nous l’imposer.
Alors continuons le combat, dès demain pour battre la droite et pour imposer aux élections législatives, dans quelques semaines, le changement dont notre pays a besoin.

 

11:55 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : MG BUFFET, PRESIDENTIELLE | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

31/03/2007

Marie-George Buffet : « Les communistes sont déterminés et bien vivants. »

medium_mgbjeune.jpg« Cette gauche forte, je veux la porter avec toutes celles et tous ceux qui veulent que ça change réellement. Et parmi ces hommes et ces femmes de gauche, socialistes, écologistes, progressistes, il y a les militantes et les militants du Parti communiste français. Ils ont joué un rôle important toutes ces dernières années pour contribuer au rassemblement. Ils ont été les artisans parmi d’autres de la victoire du « non ».
Ils ont été artisans avec d’autres de ces collectifs qui ont produit ce beau programme. Ils sont toujours artisans du rassemblement de la gauche pour une politique alternative. Je vois fleurir beaucoup d’articles qui annoncent que c’est la dernière bataille du PCF. Je vous le dis donc avec beaucoup de tranquillité : les communistes sont certains de la modernité de leur démarche et ils sont déterminés et bien vivants. Parce qu’ils savent que dans ce XXIe siècle, il n’y a aucune raison pour que l’exploitation perdure, pour que la loi de l’argent domine, pour que le pouvoir et les savoirs soient confisqués. Parce qu’il n’y a aucune raison pour que des pays et des continents connaissent la famine, la pandémie, des dictatures.
 Oui, le combat pour l’émancipation humaine, cette volonté de prendre tout ce qu’il y a de bon, de positif dans la société, pour dépasser le capitalisme mondialisé, ce combat que vous partagez, les communistes le mènent avant et pendant les présidentielles. Et quel que soit le résultat de la présidentielle, je suis persuadée que vous pourrez compter sur eux, ils le mèneront avec la même détermination. »

12:34 Publié dans MG Buffet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : MG BUFFET, PRESIDENTIELLE, JEUNES | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

09/03/2007

DE PLUS EN PLUS RICHES

medium_riche.jpg3.500 milliards de dollars : les milliardaires continuent de prospérer !

Par Marie-George Buffet

Le débat sur « l’argent » prend une drôle de tournure dans cette campagne électorale. On nous invite non pas à nous interroger sur les inégalités , sur ceux qui possèdent et ceux qui n’ont rien. La bulle médiatique , considérant sans doute la richesse comme un phénomène naturel , s’inquiète d’abord de connaître la face cachée des patrimoines des prétendants à l’Elysée , sans d’ailleurs s’interroger sur leur proximité avec celles et ceux qu’ils sont sensés représenter.

 

 A aucun moment on ne pousse le vrai débat sur l’argent - d’où il vient , où il va, comment il circule ,pour qui, à la faveur de quels choix politiques - alors que d'une année sur l'autre, le nombre de milliardaires en dollars ne cesse de croître. On atteint désormais un record absolu avec 946 personnes dont le montant cumulé des fortunes atteint 3.500 milliards de dollars (+35% sur l’an passé), presque le double du produit intérieur brut (PIB) de la France, 9e économie mondiale. Dont le témoin de mariage de Nicolas Sarkozy, le ci-devant seigneur de l’industrie du luxe Bernard Arnault !

 

Or si ces individus ont ces fortunes, ce n’est pas par miracle, mais bien parce que d’autres vivent dans la misère. Parce que la variable ajustable dans notre système, ce sont les salaires et les emplois des hommes et des femmes qui n’ont que leurs bras et leur tête pour gagner leur vie. L’exemple d’Airbus le montre ! Pour préserver les dividendes des actionnaires , on n’hésite à mettre à la rue de milliers d’hommes et de femmes ! Tout cela n’est ni acceptable ni fatal . C’est une orientation politique qui le permet, il est grand temps d’en instaurer une autre.

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25/02/2007

MG BUFFET AU SYNCHROTON

medium_synchrotron.jpgMarie-George Buffet au synchrotron Soleil

La candidate a rencontré les scientifiques de ce centre de recherche situé dans l’Essonne et détaillé ses propositions.

La politique, c’est un peu comme la physique. On pose une hypothèse et on la teste. Expérience in vivo, hier, par Marie-George Buffet face à une trentaine de chercheurs du synchrotron Soleil, dans l’Essonne, où l’on scrute l’intimité de la matière. Prière de donner des réponses claires et précises.

Attendue, donc, la candidate de « la gauche populaire et antilibérale » a repris la substance de son discours tenu lors de l’université d’automne de l’association Sauvons la recherche, en novembre dernier. Avec un prérequis : une gauche « déterminée » commencerait par l’abrogation du « Pacte pour la recherche », adopté au printemps 2006 par la majorité et qui privilégie les projets sur appels d’offre à la prospective sur le long terme. Cette même gauche remettrait sur la paillasse les propositions concoctées par les blouses blanches lors des états généraux de la recherche, à Grenoble en 2004. Ce qui, dans l’esprit de la candidate, signifie un renforcement des organismes publics, une revalorisation des universités et la résorption de la précarité des jeunes chercheurs.

En terme de moyens, cela débouche sur un doublement des crédits alloués à la recherche publique, le maintien de l’objectif de 3 % du PIB investi dans le domaine - public et privé confondus - et une refonte de la fiscalité sur les sociétés.

« Tous les candidats nous annoncent 3 % du PIB. Comment les financer ? », s’emporte une chercheuse. Un autre, de renchérir : « 3 % pour quoi faire ? Quelles parts pour le privé et le public ? » Réponse : il faut repenser tout le budget de l’État. En particulier la fiscalité sur les sociétés, en accordant des « bonus » aux entreprises qui investiraient dans la formation du personnel et dans la recherche. Celles qui privilégieraient les dividendes des actionnaires paieraient plein pot. Les universités recevraient d’avantage de moyens, leur fonctionnement serait « démocratisé », et les étudiants mieux épaulés.

Mais il n’est pas question, dans le programme de la candidate de « la gauche populaire et antilibérale » de sacrifier la recherche privée. Au contraire, public et privé ont besoin de coopérer, ce qu’un grand organisme public de recherche technologique et industrielle serait chargé d’assurer. À l’image, propose Marie-George Buffet, du synchrotron Soleil, financé par des fonds publics, mais en partenariat avec des entreprises privées. Soleil, source d’inspiration pour la candidate ?

Vincent Defait

17:50 Publié dans MG Buffet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : MG BUFFET, PRESIDENTIELLE, ESSONNE, SYNCHROTON | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!