02/07/2012
BRIGNOLES : LE FN BATTU, LE COMMUNISTE ELU, UNE VICTOIRE HAUTEMENT SYMBOLIQUE !
Pierre Laurent et Harlem Désir ont fait part de leur satisfaction après l’élection, ce dimanche, du maire communiste de Brignoles au second tour de l’élection cantonale partielle qui l’opposait au candidat FN Jean-Paul Dispard.
Le Secrétaire National du Parti Communiste voit dans la victoire de Claude Gilardo face au candidat frontiste ce dimanche 1er juillet « #HYPERLINK "http://www.humanite.fr/fil-rouge/election-de-claude-gilardo-dans-le-var--symbole-de-la-lutte-contre-le-fn-pierre-laurent"un symbole de la lutte contre le FN » et la preuve que, face au danger que représente l’extrême droite, « l’union de toutes les forces de la gauche est la garantie de la victoire ». Une « victoire des républicains » dont s’est également réjoui le numéro deux du PS, Harlem Désir, qui a félicité « chaleureusement » le nouveau conseiller général.
Le candidat du Front de Gauche a remporté de 13 voix son duel face à Jean-Paul Dispard, dont l’élection en 2011 avait été invalidée pour « irrégularités ». Il était arrivé en tête au premier tour avec 40% des suffrages contre 34.9% pour le candidat du Front National, et bénéficiait du soutien de l’ensemble de la gauche mais pas de celui de l’UMP. Aux dernières législatives pourtant, socialistes et communistes avaient appelé à voter UMP pour faire barrage au FN, mais la droite a décidé une fois de plus d’appliquer dans le Var la règle du « ni-ni », et a refusé tout désistement républicain.
Une « attitude détestable » qui « en dit long sur les passerelles désormais bien visibles entre l’UMP et le FN », estime Pierre Laurent, qui célèbre donc la « très belle victoire » de Claude Gilardo malgré la persistance de l’UMP à refuser toute différenciation entre extrême gauche et extrême droite. Harlem Désir qualifie quant à lui d’« irresponsable » ce « manque de courage » du parti dirigé par Jean-François Copé.
Article publié par l’Humanité
Faire barrage à l'extrême droite»
Dimanche dernier, Gilardo qui contrairement à 2011 avait rassemblé toute la gauche, est arrivé en tête avec 39,6% des suffrages, devant Dispard qui totalisait 34,9%.
La candidate UMP, Annie Giusti, n'a pas pu se maintenir au second tour malgré un score de 25,4%, en raison du très faible niveau de participation qui ne lui a pas permis d'atteindre la barre des 12,5% des inscrits. Le vote de deuxième tour de ces électeurs était donc la clé de ce dimanche.
Un enjeu incertain puisque Giusti s'est refusée à toute consigne de vote. «Les votes extrêmes n'ont pas de place dans un débat démocratique. Je ne peux appeler à voter ni pour l'extrême gauche, ni pour l'extrême droite», a-t-elle expliqué.
Devant cette situation, Harlem Désir, le numéro deux du PS, est venu, la semaine dernière, soutenir le candidat de gauche. Il a appelé les électeurs de droite à «faire barrage à l'extrême droite dans le canton de Brignoles».
Il n'était pas sûr qu'il soit entendu sur ces terres favorables à la droite où 58,06% des électeurs avaient voté pour Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle et à 60,54% pour l'UMP Josette Pons lors des législatives. Dispard espérait un bon report des voix sur lui: «Les électeurs UMP ne veulent plus d'un maire communiste et Gilardo a fait le plein des voix de gauche au premier tour».
Article publié par le Figaro
19:40 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ump, pcf, pierre laurent, parti socialiste, front de gauche, fn, jean-françois cope, var, brignoles, harlem désir | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
19/04/2012
Henin-Beaumont contre le Front national , retourner au charbon, inauguration du nouveau siège du Pcf
Entre février et aujourd’hui, quelque chose a bougé à Hénin-Beaumont. La dynamique du Front de gauche vient bousculer le FN qui jusqu’ici paradait et pérorait. Désormais, un air de résistance flotte sur la ville.
Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), envoyée spéciale. «BHB ! » Bienvenue à Hénin-Beaumont, lance en riant Abdel Baraka, enfant d’une nombreuse fratrie, enfant de mineur grandi dans les corons. Abdel est animateur, comédien, touche-à-tout et, surtout, inquiet d’avoir vu sa ville estampillée un jour Front national. Un premier temps assommé, sonné, groggy, il a retroussé les manches pour « retourner au charbon », comme il dit.
Ce jour-là, sur la place du marché, un faible rayon de soleil ne nous réchauffe pas de la froidure de ce mois de février. La campagne présidentielle n’est pas encore parvenue jusqu’ici. C’est jour de marché. Rien de particulier. Soudain, débarquent des équipes de France 3, de M6, dépêchées pour recueillir des réactions suite à une énième polémique entre le maire de la ville et… Marine Le Pen. « On a l’impression que les journalistes viennent à Hénin comme on va au zoo », lâche Abdel, mi-amusé, mi-curieux. Pour se réchauffer, direction la Friterie Gonzalez. Marie-Françoise, la patronne, est une figure de la vie locale, pas une star, non, juste une femme qui ne s’est jamais résignée face à l’adversité. Fille d’immigrés espagnols républicains, elle porte sur la situation de sa ville un regard lucide et pertinent. En deux temps, trois mouvements, elle brosse un tableau de la vie politique locale édifiant. La mainmise totale du Parti socialiste sur la ville, qu’il dirige depuis 1947, clientélisme et corruption à tous les étages... Tout cela a fini par gangrener la vie politique. « Les gens se sont sentis abandonnés, humiliés, poursuit-elle. Pour le FN, ce fut une aubaine et ils ont su s’engouffrer dans la brèche. » Pour Chantal Lamarre, sociologue et directrice de la scène nationale de Loos-en-Gohelle dans le bassin minier, « la paupérisation s’accélère et ça durcit les clivages. On croise la souffrance, l’humiliation d’avoir été mineur, ouvrier… et de ne plus être. Alors les gens s’accrochent à des explications simplistes pour mettre des mots sur cette souffrance. Les délocalisations dans le bassin ont été vécues comme une double peine. Un ouvrier perd non seulement son emploi mais aussi son métier ».
Retour chez Mme Gonzalez : « J’ai vu le tissu social se désagréger. Quand tu es au chômage, tu es tout seul. Le FN a bien calculé son coup. Nous n’avons rien vu venir. Mais ici, les gens sont plus fâchés que fachos. » Alors quand elle entend sur France Culture que « le citoyen lambda qui vote FN est prolo et habite Hénin-Beaumont », son sang ne fait qu’un tour. « Dans le bassin minier, on a souffert des fermetures à tour de bras. Le coup le plus dur fut celle de Metaleurop. Le jour le plus triste, ce fut le lendemain des élections européennes : tout Hénin-Beaumont était recouvert d’affiches de Le Pen… »
Alors microclimat ou laboratoire national selon les vœux de la candidate du FN ? « Le FN a progressé là où l’industrie a foutu le camp, explique Hervé Poly, responsable communiste du département et candidat aux législatives sur Hénin-Beaumont. Quand le FN a décidé de faire main basse sur la ville, il a concentré là tout son appareil militant. Une quarantaine de frontistes venus d’ailleurs ont arpenté la ville. Mais très vite, le FN a dû faire appel à des sociétés ou payer des chômeurs pour distribuer ses tracts. C’est un colosse aux pieds d’argile. » Quid de cette antienne répétée sur tous les tons à propos du glissement de l’électorat communiste vers l’extrême droite ? « En 1995, la droite à Hénin-Beaumont faisait 20 %. En 2001, 10%. En 2008, 5%, calcule Hervé Poly. Le FN a littéralement siphonné l’électorat de droite. Qu’une partie du vote ouvrier se soit tournée vers le FN, c’est un fait. Mais de là à dire que c’est l’électorat communiste… » Pour Caroline Troy, adjointe au maire (MRC) dans l’actuelle municipalité, l’électorat FN provient en partie « d’anciens électeurs socialistes qui n’en pouvaient plus de la corruption, de l’augmentation des impôts locaux (+ 85%), du bradage des terres agricoles pour édifier des centres commerciaux à perte de vue. Soudain, ils ne reconnaissaient plus leur ville ».
Quelques semaines ont passé. Retour à Hénin, dimanche dernier. Ce jour-là, la candidate frontiste tient meeting à l’espace François-Mitterrand. Mille cinq cents personnes, pour un meeting national dans ce que d’aucuns qualifient un peu trop facilement de « fief » de Marine Le Pen, ça ne fait pas lourd. Dans l’assistance, des familles, quelques bourgeois propres sur eux en loden ou veste de chasse venus de Douai, quelques jeunes aux cheveux ras… Majoritairement très mâle, la salle agite sagement des drapeaux bleu-blanc-rouge. J’ai croisé Jean-Marc, ouvrier, cinquante ans, on lui en donne dix de plus ; Malika, quarante-trois ans, gardienne ; Quentin, vingt ans, ouvrier-boulanger. Ils sont perdus, en veulent aux immigrés qui viennent soit « leur piquer leur travail », soit « nuire à ceux qui sont déjà là ». Quant à Dany, jeune homme fringant, vingt-sept ans, entrepreneur, il fustige « l’insécurité, l’immigration » et pense « comme Marine, qu’il faut se débarrasser des syndicats ». Quinze minutes de discours, plus d’une heure de questions-réponses triées sur le volet à la manière des Grosses Têtes : « Question de Louise, chante l’animateur au micro : mon fils s’est fait agresser par une bande de lâches d’origine immigrée. Que comptez-vous faire contre l’insécurité ? »
La ficelle est si grosse que même les plus convaincus s’en étranglent de rire. École, hôpitaux, retraites, prix de l’essence, handicap, corruption, délocalisations et toujours une seule et même réponse : l’immigration, source de tous les maux. Sourire carnassier, le discours de la candidate est rodé qui maintient son auditoire dans l’asservissement, la peur, la frustration. Besoin de respirer un grand bol d’air. On retrouve Marie-Françoise Gonzalez.
Elle a moins le moral dans les chaussettes que lors de notre première rencontre. « Je suis contente que Mélenchon en soit là, je ne vois que le Front de gauche pour mettre KO Marine Le Pen et je souhaite que cette dynamique se poursuive aux législatives et aux municipales. » Marie-Françoise s’est rendue en famille au meeting de Lille et en est repartie « boostée ! ». « Il rassemble une gauche qui ne savait même plus pourquoi elle devait exister. Il fait appel à l’intelligence des plus humbles.
Le FN a pourri la vie politique alors on votait par défaut mais là… Restons unis contre le Front de la connerie ! », plaisante-t-elle. Non loin de sa Friterie, à côté de l’hôtel de ville, le local flambant neuf du Parti communiste. David Noël, enseignant, secrétaire de section, est fier de me le faire visiter. Sur la façade, « l’Humain d’abord ».
Tout un symbole. Depuis 2009, le seul local politique était celui du FN, légèrement camouflé au premier étage d’une maison du centre-ville. « Hénin-Beaumont n’est pas le fief du FN. C’est devenu insupportable de s’entendre dire ça. Notre objectif, c’est d’avoir un local ouvert aux habitants de la ville avec des permanences pour accueillir les gens, parler, les aider, les écouter. » Inauguré hier en présence de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, il portera le nom de Nestor Caloone, brigadiste en Espagne, l’un des chefs de la Résistance dans le bassin minier, interné, maire communiste d’Hénin-Beaumont de 1945 à 1947. À la Libération…
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28/03/2012
FRONT DE GAUCHE : LILLE DU BONHEUR !
A Lille, le Front de gauche a fait "sortir la rivière de son lit"
Après les 120.000 personnes de la reprise de la Bastille, le 18 mars dernier, le Front de gauche a à nouveau frapper un grand coup ce mardi soir. A Lille, ils étaient 23.000 à assister au meeting du candidat Jean-Luc Mélenchon. 15.000 à l'intérieur du Grand palais archi-comble, aux alentours de 8.000 à l'extérieur. C’est le plus grand rassemblement politique jamais réalisé à Lille a souligné la presse locale
"La rivière est sortie de son lit et quoi qu'il arrive, elle n'y rentrera pas de si tôt", a lancé le candidat du Front de gauche devant une forêt de drapeaux rouges, d'où s'élevaient des "résistance, résistance".
"Sortir le FN de la scène"
"La bataille qui m'excite, c'est de sortir le Front national de la scène. Si je suis devant elle, on serait le premier pays d'Europe où l'on ferait reculer l'extrême droite", a répété à la presse dans le train le porteur du programme partagé. Se félicitant d'avoir "fait dérailler le train de la dédiabolisation" du FN, il a souligné l'échec de l'opération de récupération des drames de Montauban et Toulouse par le Front national.
Nous avons été les meilleurs gardiens de la fraternité. La France a remporté une immense victoire: le tueur en série n'est arrivé à rien, et les chacals du Front national non plus".
"Ne commencez pas à nous chercher!"
Il a regretté par exemple que le PS n'ait toujours pas répondu à son appel d'évoquer le cas des circonscriptions où la gauche pourrait être éliminée dès le premier tour en cas de division.
Pas d’accord avec le PS
« Contrairement à l’impression des socialistes, il y a des communistes en France! » ironise-t-il, en clin d’œil à la phrase de Hollande le mois dernier à Londres pour rassurer la City.
Jérôme Cahuzac, un proche du candidat socialiste, évoque-t-il un « accord » passé entre le Front de gauche et le PS en vue des législatives? « Gros menteur », rétorque Mélenchon galvanisé, qui ne veut plus se contenter de jouer les seconds couteaux : « Notre intention est d’être en tête de la gauche. »
Un refrain répété par Pierre Laurent à la tribune : « Nous ne sommes pas la voiture-balai du PS, nous sommes en train de devenir la locomotive de toute la gauche! »
A Lille, Mélenchon a réuni plus de 20000 personnes par France3Nord-Pas-de-Calais
18:06 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élections 2011-2012, ps, front de gauche, fn, jean-luc mélenchon, francois hollande, présidentielle 2012, lille, front de gauche info, jérôme cahuzac | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
29/01/2012
DEPORTATIONS : LES SOLUTIONS FINALES…
Il y a 70 ans, le 20 janvier 1942, est prise, par les dirigeants nazis de l'Allemagne d'alors, la monstrueuse décision de "La SOLUTION FINALE" : il s'agissait d'assassiner, en Europe, 11 millions d'hommes, de femmes, d'enfants, de vieillards, coupables à leurs yeux du simple fait d'être nés Juif.
Aujourd'hui les derniers témoins, les rescapés des camps d'exterminations s'en vont, la Mémoire peu à peu s'éteint vraiment. On veut oublier, gommer, ce dont des Hommes remplis de haines furent capables de faire à d'autres Hommes. On veut également faire oublier, gommer, ce qu' un régime d'extrême droite au pouvoir est capable de perpétrer comme atrocités..
Oui il y a 70 ans, ce n'est pas si loin, et on avait dit " Plus jamais ça". Pourtant, demain, l'horreur peut recommencer, peut-être pas contre des juifs, mais contre d'autres Hommes, coupables de ne pas avoir la bonne couleur de peau, la bonne religion ou la bonne nationalité. Ils seraient eux aussi accusés d'être des ennemis, responsables de tous les maux de la société.
Parce qu'il est plus facile pour des politiciens avides de pouvoirs et de privilèges et incapables de répondre aux besoins des peuples, de distiller la xénophobie, le racisme, la haine entre les Hommes, souvenons nous: «Le ventre est encore fécond, d'où a surgi la bête immonde» (Bertolt Brecht ).
MARINE LE PEN : IMMONDE
C’est à cette date anniversaire que Marine Le Pen est allé parader et danser avec les Néo Nazis Autrichiens. Ignoble.
L’INFORMATION :
Marine Le Pen a participé à Vienne à un "bal immonde pour nostalgiques du IIIe Reich", organisé par des organisations étudiantes d'extrême droite. Elle était l'invitée d'honneur de Martin Graf, vice-président du Parlement autrichien, au bal de l'Olympia.
Le groupe Olympia est une corporation secrète, interdite aux Juifs et aux femmes, dont les membres ont pour mission de véhiculer des idées néonazies".
La date de "ce bal immonde pour nostalgiques du IIIe Reich" coïncide avec "le 67e anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz" a remarqué SOS Racisme.
L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) "s'i’est inquièté du silence de la société civile et de la classe politique" devant la participation de Marine Le Pen à ce bal.
VOIR NOTRE MINI-BLOG SUR LES CAMPS DE DEPORTATION EN CLIQUANT SUR CETTE LIGNE
16:19 Publié dans ACTUALITES, Histoire, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : camp de déportation, fn, né-nazis, marine le pen, sos racisme | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |